EXECRATION "Return To The Void" (French Review) - Official Audios "Eternal Recurrence" / "Hammers of Vulcan"
Aller droit à l’essentiel et condenser leur Death Metal via l’arsenal d’atouts dont dispose la bande, pour en tirer et n’en garder que l’essence, tel a été le mot d’ordre pour EXECRATION lors de la création de leur pépite de tourbillon de Thrash, Death, Black et même de pointes d’éléments Heavy, qu’est «Return To The Void ».
Avec des compositions et une interprétation vocale et instrumentale toujours plus dynamiques, en un condensé, donc, qui aligne le résultat de cette volonté précitée en préambule, à savoir, frapper fort, d’un coup et surtout, qu’il n’y ait aucun temps mort, aucun élément inutile ou perturbateur du / des rythmes, de l’intensité qui courent tout du long des quarante deux minutes du nouvel album : aller droit au cœur du sujet, était le leitmotiv et les norvégiens ont assurément atteint leur objectif et avec une redoutable habileté qui n’a d’égale que l’inspiration dont ils ont fait montre.
Les morceaux sont riches, habités et vous projettent sombrement efficacement dans des variations rythmiques complexes où lent et rapide se côtoient, se complètent, se défient avec intelligence et naturel à la fois, tout comme peuvent le faire les atmosphères, les ressentis qui façonnent l’empreinte de tout « Return To The Void ». Comme pour leurs deux précédents opus, Execration ont tenu à garder la sensation du live, en enregistrant dans ce sens, en captation propice à un tel résultat et ce choix était judicieux: le feeling ressenti au long des titres est bel et bien celui d’un album qui sonne fièrement, fiévreusement live, ce qui participe pleinement à l’accroche imparable de « Return To The Void ». Impossible de résister à la vague déferlante du puissant « Return to The Void », du transcendant, fort et hypnotique et sans doute ‘l’un des meilleurs, si ce n’est le meilleur , de ces sept morceaux et deux instrus : « Det Uransakelige Dyp ». difficile, de même, de ne pas succomber à « Cephalic Transmissions », "Eternal Recurrence ", mais vu que comme c’est parti, c’est l’ensemble des morceaux qui va se retrouver cité, alors, disons que oui, c’est bien tout l’album qui fait mouche et avec des pointes encore plus notables côté accroche, encore.
Autant pour ce qui est des paroles et de la musique, le thème / concept qui anime et imprègne littéralement « Return To The Void », évoque les mystères de l’univers, en une virée dans le temps et l’espace, dans le monde philosophique, dans le monde des rêves. D’ailleurs, côté artwork, il est à saluer l’œuvre de Zbigniew M. Bielak, qui a su, avec talent, exprimer visuellement l’essence-même de « Return To The Void ».
Execration délivrent, en somme, avec « Return To The Void », un album marquant; un album qui, contrairement à son titre « Retour vers le Néant », devrait, au contraire, propulser les norvégiens dans la direction opposée !
Tasunka
“Return To The Void” track-listing:
01.Eternal Recurrence
02.Hammers of Vulcan
03.Nekrocosm
04.Cephalic Transmissions
05.Blood Moon Eclipse
06.Unicursal Horrorscope
07.Through the Oculus
08.Return to the Void
09.Det Uransakelige Dyp
"All the basic tracks (drums, guitars, bass) were recorded live in Execration’s rehearsal studio in Oslo over the course of a weekend. Vocals, synths, and various effects where recorded the following weeks with assistance from Andreas Tylden (One Tail, One Head / Altaar). The album was then mixed and mastered by Tom Kvalsvoll of Kvalsonic Labs." dixit Execration.
EXECRATION Line-Up:
-Cato Syversrud - D
-Christian Johansen - G/ V
-Jorgen Maristuen - G / V
-Jonas Helgemo - B
BLOODCLOT “Up In Arms” (French Review) - Offical Video "kali"/ Official Lyric Video "Manic" / "Up In Arms" - Tour Dates (USA)
Quand une formation aussi unique que furieuse transcende l’esprit du Hardcore, en une déflagration venue des tripes, de la passion sans bornes, de la sueur de quatre pointures connues et reconnues plus qu’à juste titre (voyez le line-up et vous comprendrez ), alors, un sourire carnassier du festin Hardcore à venir, se dessine sur les lèvres: bienvenue chez les enragés de BLOODCLOT, ces quatre grands amateurs de pure et jouissive tuerie musicale!
Car c’est bien ce qu’est leur album, « Up In Arms », une tuerie issue, nourrie de la passion d’un groupe qui ne connait qu’un seul mot d’ordre: se donner à fond, musicalement et tout autant dans les paroles aussi impliquées et explosives. Ca bastonne sévère chez BLOODCLOT à tous les étages et ces quatre-là s’y entendent pour mettre toute leur expérience de chanteur et musiciens hors pair, au service de leur méfait Hardcore.
Quand les quatre qui, au choix, étaient amis depuis longtemps ou se connaissaient et tous se respectaient, se sont retrouvés ensemble pour jouer, les choses se sont faites naturellement, chacun étant sur la même longueur d’ondes: aussi, à peine les premières notes ont-elles explosé l’air, le jam de départ a-t-il spontanément donné vie aux morceaux de l’album, comme une évidence. Etant donné qu’aucun des membres du groupe n’a le moindre problème d’ego, c’est tout BLOODCLOT qui a participé à la création des morceaux, apportant les mélodies, les arrangements, les idées ravageuses, ce qui explique cette furie Hardcore qui ne connaît pas de contraintes, ni de limites; ça frappe tout azimut, à tous niveaux et tout du long: chant, basse, batterie, guitares, tous sont enfiévrés et transmettent leur fièvre des plus contagieuses. Le son a été capté de façon old school, droit sorti des amplis, délivrant du coup et de façon imparable, toute l’intensité brute du Hardcore coup de poing de BLOODCLOT.
BLOODCLOT et « Up In Arms », c’est une explosion hautement énergique de Hardcore / Punk joué autant avec le cœur que les tripes , un Hardcore nourri des racines du genre et de passion: à savourer volume plus qu’à fond, cervicales explosées, mais sourire carnassier aux lèvres, comme dit précédemment.
A se procurer d’urgence, d’abord sur album, pour ensuite mieux s’exploser lors d’un moshpit en live.
Coup de cœur, donc, pour cette tuerie de chez BLOODCLOT: un vrai shot d’énergie qui fait se sentir vivant et en état de rebellion, effet "Up In Arms" oblige!
Tasunka
“Up In Arm”s track-listing:
01. Up in Arms
02. Fire
03. Manic
04. Kill the Beast
05. Prayer
60. Siva / Rudra
07. Soldiers of the New Babylon
08. Kali
09. Slow Kill Genocide
10. Slipping into Darkness
11. Life As One
12. You'll Be the Death of Me
Tracked at NRG in Los Angeles, the raw, old-school production that leaps out from the speaker comes courtesy of producer Zeuss (Hatebreed, Revocation), and the record was mixed by Kyle McAulay at NRG
-John Joseph (Cro-Mags) - Vocals
-Todd Youth (ex-Murphy's Law, ex-Danzig) - Guitars
-Nick Oliveri (Dwarves, BL'AST!, Svetlanas, Mondo Generator, ex-Kyuss, ex-QOTSA) - Bass
-Joey Castillo (Trash Talk, The Bronx, BL'AST!, ex-QOTSA, ex-Danzig) - Drums
BLOODCLOT Tour Dates (USA)
- w/ Negative Approach -
July 14 - Amityville, NY - Revolution Bar and Music Hall
July 15 - Philadelphia, PA - Underground Arts
July 16 - Washington DC - DC9
July 18 - Virginia Beach, VA - Shaka's
July 19 - Baltimore, MD - Ottobar
July 20 - Belmar, NJ - Paul's Tavern
July 21 - Brooklyn, NY - Saint Vitus
July 23 - Buffalo, NY - Studio at the Waiting Room
July 25 - Pittsburgh, PA - Cattivo
July 26 - Cleveland, OH - Now That's Class
July 27 - Cincinnati, OH - Northside Yacht Club
July 28 - Detroit, MI - The Magic Stick
July 29 - Chicago, IL - Cobra Lounge
July 30 - St. Louis, MO - Blueberry Hill
Aug. 1 - Denver, CO - Marquis Theater
Aug. 3 - San Francisco, CA - Thee Parkside
Aug. 4 - Los Angeles, CA - The Echoplex w/ Nails, Final Conflict
Aug. 5 - Santa Ana, CA - The Constellation Room w/ Nails, Final Conflict
Aug. 6 - San Diego, CA - Brick by Brick w/ Nails, Final Conflict
NICKELBACK "Feed The Machine" (French Review) - Videos "Feed The Machine"/"Song On.." - Audio "Must Be.." - Tour (North America)
C’est certain que NICKELBACK est l’une des formations de Rock les plus rentables commercialement parlant, les plus viables et importantes de ces deux dernières décennies, avec plus de cinquante millions d’unités vendues de par le monde, ce qui les classe, soit dit en passant, au rang de onzième plus gros vendeur de disques, internationalement parlant.
On pourrait ajouter les multiples récompenses, les nominations, les tournées ‘sold-out’, mais inutile d’aller plus loin car citer ces faits sert tout bonnement à rappeler et poser, en préambule, que NICKELBACK est une valeur incontournable de la scène Rock, qu’on le veuille ou non, qu’on adhère ou pas à leur Rock parfois raillé car jugé un tant soit peu trop ‘radio friendly’: tout est question de goût après tout, mais une chose demeure, c’est que leur succès indépendamment des goûts de chacun, est justifié et mérité: il faut effectivement objectivement reconnaitre le talent d’écriture et de composition, tout autant que d’interprétation qui anime la bande depuis sa formation en Alberta, Canada, en 1995. D’ailleurs, les innombrables fans que rassemblent Nickelback ainsi que la récente signature chez le prestigieux label BMG, montrent que tous ne peuvent pas s’être trompés sur la qualité du quatuor. Certes, BMG a probablement mis dans la balance les ventes à venir, mais nul doute que, musicalement aussi, le label a fait son choix en songeant à la qualité du nouvel arrivant dans son écurie.
Ceci étant posé, retour au vif du sujet, ce neuvième opus et première sortie estampillée BMG, que délivrent NICKELBACK, « Feed The Machine». Comme le dit en annonce son chanteur, guitariste et frontman, Chad Kroeger, « Feed The Machine » est ‘notre album le plus Heavy, le plus Rock orienté vers des gros riffs de guitares, que nous ayions sorti ». C’est un bon résumé, étant donné que, oui, les titres balancent plus du côté d’un Rock / Hard Rock qui accroche par sa force dynamique, son tempo et même les incontournables ballades, sonnent avec plus de profondeur que de mièvrerie. Sont notamment à citer dans la catégorie ‘belle accroche Rock / Hard Rock’: « Must Be Nice », « The Betrayal (Act III) », «For The River » sur lequel non moins que la légende Nuno Bettencourt vient poser un solo de guitare en or, puis, plus classiquement « Home », , « Silent Majority » et enfin, l’instrumental, « The Betrayal (Act II), qui clôt avec finesse, ce qui se révèle être un album de Rock pouvant se targuer d’afficher une belle efficacité au compteur.
Il est à noter que Chad Kroeger a assurément retrouvé ses pleines capacités vocales, comme il le démontre avec brio au long de « Feed The Machine », ce qui se salue surtout après cette passe sombre de juin 2015 où le chanteur a du lutter contre un kyste aux cordes vocales, obligeant Nickelback à annuler l’integralité de sa tournée en support de l’album « No Fixed Address ».
C’est donc une formation en forme, sûre d’elle, qui marque à nouveau de son empreinte le paysage musical en cette année 2017, cette fois et offre un neuvième opus de qualité, au son et jeu plus agressifs, ce qui est fort appréciable: NICKELBACK y déploie un bel éventail d’atouts, certes déjà vus mais qui fonctionnent au mieux.
Alors, que vous soyez un Nickelback–ien convaincu ou pas, « Feed The Machine » vaut l’achat si vous êtes fan et au minimum, la découverte pour les autres.
Tasunka
-Chad Kroeger : Lead Vocals, Guitars
-Ryan Peake : Guitars, Backing Vocals
-Mike Kroeger : Bass
-Daniel Adair : Drums, Backing Vocals
KISSIN' DYNAMITE "Generation Goodbye - Dynamite Nights" (French Review)-Official Live "Masterpiece"/"King"/"She Came"- Tour 2017
Après une décennie de carrière et pas moins de cinq albums studios sortis à l’échelon mondial, sans omettre de citer les tournées en Europe ou encore en Asie, il était donc temps et logique pour les infatigables, dynamiques, énergiques et avant tout, passionnés Kissin’ Dynamite, de saisir l’opportunité de ce dixième anniversaire pour enregistrer une captation d’un de leurs nombreux concerts et sortir enfin un live : chose faite et bien faite avec le double CDs/DVD « Generation Goodbye – Dynamite Nights ».
Enregistré dans leur fief, Stuttgart, lors d’un show qui affichait ‘sold out’, en décembre 2016, cet album a tous les compteurs qui oscillent au taquet pour faire de ce live, un incontournable dans le parcours du groupe. En effet, le Hard Rock péchu, hymnique et fédérateur des allemands, fait mouche et met le feu à la salle, en déployant toutes les capacités et la force de précision, de frappe et d’accroche mélodique, hymnique dont le quintette est capable. L’alchimie prend, c’est incontestable, que ce soit des riffs et soli habiles et puissants des guitares qui s’expriment plein pot, ou la section rythmique solide comme le Hard Rock qui donne cette inébranlable base sur laquelle se déploie l’armada Kissin’ Dynamite. Bien sûr, le chant, au diapason s’il en est, met la touche finale de ce cocktail détonnant d’un Hard Rock survitaminé, moderne tout en trouvant ses racines dans le meilleur des origines du genre.
La setlist, quant à elle, pioche dans les nombreux hits issus des cinq albums studios, explorant aussi les titres plébiscités par les fans ; soit vingt cinq morceaux de pure éclate et de fun. Certes, les ballades sont, elles-aussi, à l’affiche, au milieu de cette tornade hard Rock, mais pourquoi pas, étant donné qu’elles passent bien pour la plupart. Disons juste que si, au milieu de l’album, il avait pu être évité d’en enchainer trois d’affilée, faisant retomber un tant soit peu le rythme, alors, « Generation Goodbye – Dynamite Nights » aurait pu rafler toute la mise. En somme, avec une captation sonore et vidéo professionnelle et qui a su saisir toute la vie, la dynamique qui habite Kissin’ Dynamite sur albums et avant tout, en live, « Generation Goodbye – Dynamite Nights » se montre être un premier live réussi, qui sait, avec beaucoup d’efficacité, faire parler l’essence Kissin’ Dynamite : c’est que la troupe sait indéniablement assurer le show et faire parler la poudre lors de titres endiablés autant que la touche émotion, lors de ballades. « Generation Goodbye – Dynamite Nights » est une belle pièce qui sait célébrer cette décennie de carrière pour les teutons dont la force et l’énergie ne se sont pas démenties au long des années, pas plus que le line up soudé, n’a changé. Alors,venez prendre votre dose de Hard Rock fun et dynamique estampillé Kissin’ Dynamite et fêter leurs dix ans d’existence: rejoignez le public chaleureux au possible qui a donné de la voix, du headbang et des applaudissements, ainsi que l’invitée vocale, Jennifer Haben (Beyond The Black) pour un efficace duo sur « Masterpiece ».
« Generation Goodbye – Dynamite Nights » vaut l’achat tout autant que KISSIN’ DYNAMITE méritent d’être connus encore et toujours plus largement : ils le valent !
Tasunka
Recorded at the sold out show in Stuttgart, Germany (December 2016)
• Guest appearance by Jennifer Haben (Beyond The Black) on the song „Masterpiece“
• Available as DVD/2CD- and BluRay/2CD packages
• Includes the entire concert
• Video bonus material on DVD and BluRay
KISSIN' DYNAMITE Discography:
-Steel Of Swabia (2008)
-Addicted To Metal (2010)
-Money, Sex & Power (2012)
-Megalomania (2014)
-Generation Goodbye (2016)
-Generation Goodbye – Dynamite Nights (2017)
Chroniques / French reviews: "Megalomania" (2014) / "Generation Goodbye" (2016):
click on both artworks / Cliquer sur les pochettes
KISSIN’ DYNAMITE Line-Up:
-Hannes Braun : V
-Jim Müller : G
-Ande Braun : G
-Steffen Haile : B
-Andreas Schnitzer : D
==> Tour Dates 2017: click here
FLOGGING MOLLY / CELKILT - Live @ Bataclan (Paris) - 04 / 07/ 2017 - Live Report / Photos
Le Bataclan est vivant et la vie continue et est belle, comme le titre du dernier opus de la tête d’affiche de ce 4 juillet 2017, FLOGGING MOLLY, le clame comme un étendard face à l’adversité : oui, « Life Is good »!
Et c’est bien cet état d’esprit positif, festif, qui va balayer tout sur son passage, ce soir-là, en un concert mémorable. C’est simple, entre CELKILT en première partie, qui ont su poser les jalons de ce qui augurait d’une très bonne soirée et FLOGGING MOLLY qui ont fini d’enfoncer le clou, il n’y avait pas qu’aux USA que le feu d’artifice était tiré, en ce jour de fête nationale US, non, en France aussi, et au sein du Bataclan, encore, le feu d’artifice Folk Punk Rock celtique était au rendez-vous !
(Live report / Photos : TASUNKA)
==> All the live photos: here / Toutes les photos live: ici
Avec, en première partie, les bondissants et au sens propre vu les sauts de cabris de tous, tout en jouant, les CELKILT, au ‘Rock’n Kilt’ (si,si) hyper vitaminé, festif, aussi réjouissant que leur kilt et leur bonne humeur, kilt for the lady and for the gentlemen of course :)
On se prend un plein de belle humeur, avec un violon joué de main de maitre et au sourire non stop de la part de la demoiselle de la troupe, tandis que ses confrères masculins assurent du fifre à la cornemuse, en passant par guitares, basse, batterie; tout est convaincant et se révèle être une bonne surprise de groupe, qui avait toute sa place aux côtés de Flogging Molly, dans l’esprit et la belle humeur, ainsi que dans l’aisance pour jouer avec le public. Un public peu nombreux en ce début de soirée, certes, mais qui a compensé en répondant présent et avec enthousiasme.
Les français de Celkilt ont marqué les esprits, c’est sûr, d’autant qu’ils ont pu se produire quinze minutes de plus que le temps alloué au départ. Un bon coup pour débuter leur tournée « Stand Tour », en somme.
Le temps d’aménager la scène pour accueillir la tète -tant attendue- d’affiche, la salle s’est remplie d’un coup, avec une vague déferlante d’amateurs de cette unique formation que peut être celle des américano-irlandais, Flogging Molly et leur contagieux, mais alors très contagieux en live, Folk Punk Rock hymnique, enjoué, engagé, profond et à l’âme irlandaise vivante comme jamais.
Vivante et vibrante comme toute cette heure et cinq minutes en compagnie de la troupe Flogging Molly au complet, qui a injecté tout ce qui fait qu’un concert devient plus qu’un simple concert : profondeur, force dynamique, bonne humeur, implication, et une conscience dans les paroles et la musique.
Hautement contagieuses, la musique et les paroles de Flogging Molly ont mis littéralement le feu à un Bataclan qui n’en pouvait plus de donner de la voix, tout sourire dehors, à sauter sur place, à applaudir, à porter un toast réciproque au groupe qui se démenait sur scène, un sourire non stop jusqu’aux deux oreilles, bref, une formation clairement ravie d’être là avec le public parfois venu de loin pour les voir.
Emmené par le couple Dave King à la guitare, chant, casquette vissée sur la tête en bon Irlandais fier des racines et Bridget Regan au violon joué de main de maitre et à l’émotion à fleur de cordes, les autres acolytes n’étant pas en reste pour assurer à l’unisson et enflammer la salle, tout autant avec, au choix, banjo, batterie, guitare, accordéon, basse.
Un véritable festival de Folk Rock Punk déchainé, endiablé, hautement fédérateur et accrocheur, offert par Flogging Molly au Bataclan et aux Français, un hommage aux événements du 13 novembre 2015, mais avec une âme forte et positive. Car, positif, est le terme qui résume Flogging Molly; comme le porte fièrement le titre de leur dernier et fédérateur opus « Life Is Good », la vie est effectivement belle, ou comment se tenir droit dans ses bottes, un sourire aux lèvres, en défi tel un doigt d’honneur rebelle, en réponse aux mauvais moments.
La set list, quant à elle, était judicieusement choisie pour mêler morceaux issus du dernier album et classiques de la formation, car comme l’a rappelé Dave King: il y a vingt ans, sortait le premier album du groupe.
Après une bonne heure de ferveur et de pure éclate, voici que s’achève le concert inclassable des Flogging Molly, rappel inclus et la troupe de quitter la scène avec, en fond, le son du final du show des iconiques Monty Python « Always Look On The Bright Side Of Life », quitter la scène, donc, mais non sans remercier avec chaleur, toute la salle pour son accueil, serrer moultes mains et improviser un court French Cancan pour le fun, sur le dit morceau.
Flogging Molly, c’est plus que de la musique, c’est un état d’esprit, une âme.
Ils sont avant tout un groupe de live, la scène étant leur ‘home’ : ils vivent leur musique en étant aussi enthousiastes que si c’était leur première sur les planches, alors que ce sont des briscards ayant écumé maints endroits du pub à la salle de concert, au festival : un enthousiasme authentique qui signe la marque des plus grands! Ces artistes ne se contentent pas de la jouer, leur musique, ils vous font vibrer avec eux.
Belle osmose entre le public et le groupe en un concert simplement top : groupe au top, public au top, son au top, lumières au top surtout avec les trois couleurs du drapeau français qui ont éclairé la scène, à un instant : mémorable ce quatre juillet, on vous dit! ;)
Comme une envie de conclure par le sentiment ressenti par tous dans la salle:
Thank you Flogging Molly ! ;)
(PS:merci à Roger Wessier pour le pass photo ! :)
Setlist FLOGGING MOLLY @Bataclan – Paris - 04 / 07 / 2017
01.The Hand Of John L. Sullivan
02.Swagger
03.Selfish Man
04.Drunken Lullabies
05.The Worst Day Since Yesterday
06.Requiem for a Dying Song
07.Saints And Sinners
08.Life In A Tenement Square
09.Float
10.Tobacco Island
11.Laura
12.Reptiles (We Woke Up)
13.Rebels Of A Sacred Heart
14.Devil's Dance Floor
15.If I Ever Leave This World Alive
16.What's Left Of The Flag
17.The Seven Deadly Sins
Encore/ Rappel:
19.Crushed (Hostile Nations)
20.Salty Dog
==> Chronique / French Review "Life Is Good": click above / cliquer sur la pochette ci-dessus
POINT MORT "Look At The Sky" (French Review) - A Ne Pas Manquer: live @ Motocultor Festival - Dimanche 20 Juillet 2017
==> Release date / Sortie: 24 / 02 / 2017
Quand un orage s’approche, barre l’horizon de ses lourds et fascinants nuages noirs, quand cet orage menaçant se met à gronder, grogner sourdement comme un fauve, puis, soudain, éclate en un fracassant déferlement sans limites de forces aux multiples facettes d’une nature déchainée, ce face à face fait ressentir une multitude de sentiments puissants qui, tous, se bousculent en vous, vous malmènent entre fascination, frisson instinctif, envoutement, attirance vers la force brute et multiforme qui arrive, explose et ne vous laisse en aucun cas indemne :
voilà, vous y êtes, maintenant vous savez la sensation que procure POINT MORT et leur premier EP « Look At The Sky », parce que, oui, les parisiens font cet effet là, avec leur Post-Hardcore comparable à la beauté superbe et menaçante d’un orage sombre, lourd, et si agile dans son expression à la fois, sans barrières. C’est bien un sentiment de pure liberté qui coure au long des compositions menées avec autant d’habileté dans la technique, dans l'écriture que animées d’une force naturelle, instinctive quasi organique, dans l’interprétation et ce, à tous niveaux : du chant aux instruments, qui tous viennent visiblement directement des tripes.
Chaque titre luit méchamment de la valeur musicale, et elle est grande, dont fait montre la troupe en sachant alterner, mixer, exploser les atmosphères, les sensations, en une déflagration de richesse sombre et rageuse ou parfois faussement calme. Même si « Look At The Sky » fonctionne, certes, si les morceaux sont pris séparément, chaque titre existant par lui-même, toujours est-il que l’osmose vous harponne en plein, lorsque les tracks sont laissés libres de s’enchainer, générant, ainsi, une énergie sourde qui monte, encore et encore et finit par ravager tout sur son passage. D’autant que le soin apporté au son, participe à donner toute sa ou plutôt ses multiples dimensions à « Look At the Sky », de même pour l’artwork plein de sens.
POINT MORT, retenez ce nom, et vivez cet orage de Post-Hardcore qu’est leur premier EP « Look At The Sky », vous n’en sortirez pas indemne: comme une impression d’être à bord de la barque malmenée par l’océan déchainé sur fond de mont Fuji, sur le célèbre tableau d’Hokusai : écoutez et vous verrez !
Pour une première sortie, POINT MORT ont simplement délivré un EP qui se montre être une œuvre marquante et laisse présager du meilleur pour l’avenir de cette formation à la valeur certaine !
De retour du Hellfest, le groupe va, cette fois, embraser la scène du Motocultor, le 20 juillet prochain, qu’on se le dise !
Tasunka
"look At The Sky" Tracklist:
01-Ophelia
02-Make the Loop Circle Flat
03-Earth Descent
04-Plastic Rainbow
05-Laberinto
Recorded Live at Midilive Studio
Recorded and mixed by Sylvain Biguet at Retro Sound
Mastered by Nick Zampiello (New Alliance East Mastering)
Artwork : Team Joggin'
©Almost Famous 2017
ORDEN OGAN "Gunmen" (French Review) - Video "Gunman"/ Lyric Videos "Fields.."/"Come.." - Gunmen Tour (France : 15 Oct 2017)
D'album en album, ORDEN OGAN se bonifie et se révèle de plus en plus être un incontournable du Power Metal, en forgeant son cachet, son identité et « Gunmen », le dernier en date, se montre être non seulement à la hauteur de la bonne réputation acquise depuis un peu plus d’une décennie par les allemands, mais est probablement le meilleur album de la bande.
Bardé de la dynamique qui émane d’un Power qui fait parler la poudre, doublé d’une attaque mélodique qui n’a de rivale que la force hymnique qui émane de chaque titre, ces dix beaux diables de morceaux fédérateurs au possible. La créativité est au rendez-vous, tout autant que l’implication du quatuor qui se donne à fond dans l’interprétation et pour donner toute sa dimension à « Gunmen » : le résultat entrainant immanquablement dans le sillage de ces « tireurs d’élites », ces « bandits » du Power Metal hymnique et qui bastonne, que sont Orden Ogan.
Comment et d’ailleurs pourquoi résister à l’imparable accroche qui coure sur chaque track, où les riffs de guitares ne font pas de quartiers, les soli non plus, d’ailleurs pas plus qu’une batterie à la double grosse caisse en attaque et qui enfonce le clou avec sa comparse de basse, en solides bases pour ne laisser aucun répit à vos cervicales en headbangs, vos cordes vocales à vous époumoner sur les refrains. Les vocaux en lead sont à l’unisson, en force de persuasion massive, d’autant que les chœurs épaulent efficacement l’ensemble. Chaque titre vaut son pesant de Metal, avec une mention, mais de peu, pour « Fields Of Sorrow », l'hymnique et endiablé « Vampire In Ghost Town », le duo avec l’iconique voix et présence de Liv Kristin (ex-Theater Of Tragedy, Leaves Eyes) sur « Come With Me To The Other Side » où les guitares explosent tout autant que les vocaux, les chorus. Rapide, énergique, tout comme « The Face Of Silence », « Gunman » ou plus mid tempo pour le redoutable martèlement du must qu’est « Ashen Rain » avec ses chorale masculine et riffs qui se répondent avec brio. Après un « One last Chance » qui poursuit sur la lignée de ses acolytes, voici qu’arrive l'inventif « Finis Coronat Opus », comprenez « foule sans visage », qui regroupe les qualités de Orden Ogan, et fait montre de toute le créativité de la bande, en un seul morceau.
La mascotte du groupe, l’immortel damné qui doit fuir encore et toujours, Alister Vale, figure non seulement sur la pochette, la vidéo réussie de "Gunman", en un Western sombre et irréel, mais pas que, il reflète l’esprit d'une bande de passionnés et créatifs.
Orden Ogan délivrent avec « Gunmen », l’un de leurs meilleurs albums, si ce n’est le meilleur : la bande aligne qualité, force de persuasion et un naturel hymnique, mélodique qui font mouche. La production à nouveau menée par le chanteur, guitariste Seeb Levermann, participant pleinement à cette réussite.
Le groupe sera en tournée fin 2017 et pour une unique date, en France, le 15 octobre en compagnie de Rhapsody Of Fire : qu’on se le dise ! :) (NDT : A noter que ‘Seeb’ s’est chargé des mixage et master du dernier album de ROF)
En attendant ces réjouissances en live, savourez « Gunmen » volume à plus de dix, bien sûr : vous allez aimer et vos voisins aussi…sauf s’ils sont trop vieux pour un Power Metal hymnique de premier ordre labellisé ORDEN OGAN :)
Tasunka
« Gunmen » Tracklist :
01. Gunman
02. Fields Of Sorrow
03. Forlorn And Forsaken
04. Vampire In Ghost Town
05. Come With Me To The Other Side (feat. Liv Kristine)
06. The Face Of Silence
07. Ashen Rain
08. Down Here (Wanted: Dead Or Alive)
09. One Last Chance
10. Finis Coronat Opus
Bonus DVD (ltd. Digipak): Live @ Wacken Open Air 2016
"Gunmen" is available as: CD (Jewel Case), Digipak (incl. Bonus DVD), ltd. Special Edition “coffin” box (incl. Digipak and Alister Vale figure), ltd. Picture Vinyl, ltd. colored Vinyl (red and silver)
- Once again the band’s vocalist/guitarist Seeb Levermann (who just recently also handled mixing and mastering duties for the new Rhapsody Of Fire release) produced the album
- The group’s new music video, filmed for the song “Gunman”, was once again directed by Rainer “Zipp” Fränzen, who works with ORDEN OGAN since 2012’s “To The End” album and its video releases “The Things We Believe In” and “Land Of The Dead”.
-Seeb Levermann - V / G
-Tobin Kersting - G
-Niels Löffler - B
-Dirk Meyer-Berhorn - D
==> French Review / Chronique "Ravenhead" (2015): here / ici
HELLFEST: Rencontre/débat unique et conviviale avec l'auteur du livre 'Hellfest: un pèlerinage pour Metalheads' - 29 Juin 2017
Le 29 juin, Corentin Charbonnier viendra débattre de son ouvrage 'Hellfest : pèlerinage pour metalheads' en présence du musicien et réalisateur artistique Stéphane Buriez (Loudblast) et de Gérôme Guibert, maître de conférences.
Ce temps d’échanges convivial sera suivi d’une partie de Metal Quizz et d’un apéritif.
En raison du nombre de places, (très) limité, l’inscription à la rencontre est gratuite mais obligatoire.
En plus de 200 pages, Corentin Charbonnier analyse le festival, son organisation, son économie particulière et les liens entre les différents acteurs.
En s’appuyant sur des entretiens et sur des temps d’observation participante, il montre le profond engagement qu’entretiennent les artistes et les festivaliers avec l’évènement et compare le Hellfest à un pèlerinage.
En savoir plus sur le livre : cliquer ici
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Jeudi 29 juin de 18h30 à 20h
à l’Irma - 22 rue Soleillet 75020 Paris
INSCRIPTION OBLIGATOIRE !
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Corentin Charbonnier,chargé de recherche à l'université de Tours et passionné de métal a tout d'abord passé sept ans à élaborer une thèse de 350 pages sur le festival clissonnais: thèse soutenue à l’Université François Rabelais.
Ce livre est issu de sa thèse d’anthropologie soutenue en décembre 2015, préface de Gérôme Guibert, maître de conférence à la Sorbonne Nouvelle et d’une postface de J.Prout.
Festivalier depuis le Fury Fest, journaliste et photographe amateur depuis la première édition du Hellfest, il émet l’hypothèse que ce festival, rassemblant plusieurs milliers de metalheads est un rassemblement particulier.
SMASH HIT COMBO "L33T" ( French Review) - Official Videos "Spin The Wheel" / "RPG" / Lyric Video "Falls Appart" - Tour Dates
Smash Hit Combo déboulent avec un quatrième album, qui se voit être double et complémentaire, mais avec chacun sa patte, un en anglais et un en français.
Le CD en langue de Molière arrache toujours à la mode Smash Hit Combo, avec son Nu metal, Djent, Crossover de Metal Rap énervé et Geek, certains des douze titres se faisant d’ailleurs remarquer plus que d’autres, au point de se dire que le second album, en français, donc, est l’un de ces opus en compagnie desquels il fait bon s’éclater, mais quand arrive le CD un, intégralement en langue anglaise, là, on révise son jugement et pose un bémol sur le second volet: en effet, ce premier du double album en langue de Shakespeare, offre une imparable et des plus bienvenues déflagration de Metal Crossover qui ne laisse pas indemne : avec en guest et MC de prestige, non moins que le rappeur US None Like Joshua (NLJ) tout au long des douze morceaux en anglais, Smash Hit Combo sont sur la même longueur d’ondes et osmose avec ce dernier et cela s’entend, se ressent et se vit : les guitares délivrent la puissance, l’intensité avec le même savoir-faire, tout comme la section basse batterie, et le chant, un chant multiple comme il se doit et dont SHC est coutumier. La sauce prend incontestablement nettement mieux sur le premier volet explosif et viscéralement accrocheur de « L33T », que sur le second qui manque d’audace, signalant ainsi, sur leur premier album anglophone, une maturation des alsaciens ainsi que leur capacité à exulter et partager leur colère, leur ras-le-bol qui vient de ce sentiment d’énervement doublé d’une pointe de tristesse énervée, face aux personnes, circonstances, choses qui donnent envie de hurler.
« L33T » est un album classe et hargneusement intense à la fois, recommandé à l’achat, un achat pleinement justifié par le CD en anglais, qui se montre être la véritable pépite de ce double album de Nu-Djent-Metal/ Rap Crossover de belles facture et force de frappe.
La bête indomptée et sûre de son talent, de ses capacités, SMASH HIT COMBO, est lâchée et elle a les crocs ! :)
Tasunka
==> Click on the file below to enlarge it / cliquer sur le fichier ci-dessous pour l'agrandir:
TOUR 2017 :
- 07 juillet - Horizon Fest (Egriselles Le Bocage 89500) w AQME
- 08 juillet - Festival Rock Aldo's (Villenauxe-la-Grande - 10)
- 29 juillet - Eier Mit Speck Festival (Viersen - Allemagne)
- 25 Août - 2 septembre : Tournée au Québec
- 23 septembre - Bourganeuf (49) + THE ARRS
- 29 septembre - Ferrailleur - (Nantes) + THE ARRS
- 04 novembre - Les Trinitaires (Metz) + THE ARRS
- 10 novembre - Le Brise Glace (Annecy) + PSYKUP
- 11 novembre - Le Trabendo - PARIS + THE ARRS
- 25 Novembre - Le Noumatrouff (Mulhouse)
+ D'autres dates bientôt annoncées
GOATWHORE "Vengeful Ascension" - Official "Vengeful Ascension"/"Mankind.."/Lyric Video "Chaos Arcane" - Headlining Tour
Comme une envie pour GOATWHORE, de sortir de leur zone de confort, prendre des risques avec les nouvelles compositions sous la bannière de « Vengeful Ascension », le nouvel effort en date et des risques sur une chose qui revêtait tout autant d’importance aux yeux du groupe, avoir un son qui soit le reflet authentique et au plus proche de toute l’essence brute, dynamique, puissante que le groupe génère en live.
Exit donc la collaboration de quatre albums avec Erik Rutan et place à la nouvelle coopération et un enregistrement via un magnéto à bobines (reel-to-reel), avec l’ingé son et compagnon depuis longtemps : Jarrett Pritchard (1349, Gruesome), GOATWHORE et Jarrett se connaissent d’autant mieux que ce dernier préside à leur son sur scène derrière les platines et ce, depuis bon nombre d’années.
L’homme connaît visiblement bien son sujet, l’essence de la musique de Goatwhore et le groupe a eu raison dans son choix, puisque tout « Vengeful Ascension » est fort de cette essence captée au plus près, puisque le résultat en est une déflagration sur tous les plans, une déflagration qui donne une sensation d’être en live aux côtés du groupe. En effet, chaque instrument, voix, a été des mieux servi et sonne de façon brute, organique, agressive, énergique, et d’une impression live, très réussie tout autant que redoutable d’efficacité. En parlant d’efficacité, les membres de Goatwhore sont sur la même longueur d’ondes, eux qui se montrent soudés dans leur méfait et alignent le meilleur de leur talent pour vous sauter à la gorge et ne plus vous lâcher. « Sans vraiment être un concept album de manière habituelle, le thème de Lucifer courre, néanmoins, au long des titres’, créant de multiples émotions, sensations, atmosphères puissantes et le Lucifer dont Goatwhore parlent ici, n’est pas vu de façon attendu, mais plutôt comme un déclencheur qui aide à se libérer, s’émanciper. Comme le dit Falgoust, chanteur habité de son état, ‘Vengeful Ascension ‘ est un album fort, qui représente ce qu’est Goatwhore de son jour 1 à aujourd’hui, son évolution aussi’.
Et pour être fort, dévastateur, le septième album de Goatwhore et son Black matiné de Punk,Heavy hypersonique, brutal, l’est, lui qui assure au point d’avoir envie de qualifier « Vengeful Ascension » de pièce maitresse, recommandée avec urgence! ;)
Tasunka
01-Forsaken
02-Under the Flesh, Into the Soul
03-Vengeful Ascension
04-Chaos Arcane
05-Where the Sun Is Silent
06-Drowned in Grim Rebirth
07-Abandon Indoctrination
08-Mankind Will Have No Mercy
09-Decayed Omen Reborn
10-Those Who Denied God's Will
==> The resulting ten-track, forty-one-minute production – mixed by Chris Common (Tribulation, Pelican) and mastered by Maor Applebaum (Faith No More, Halford, Today Is The Day)
==> Recorded at Earth Analog Studio (Tolono) by Jarrett Pritchard.
Recording Lineup:
Louis B. Falgoust II: Vocals
Sammy Duet: Guitars, Vocals
Zack Simmons: Drums
James Harvey: Bass
Touring Lineup:
Louis B. Falgoust II: Vocals
Sammy Duet: Guitars, Vocals
Zack Simmons: Drums
Robert "TA" Coleman: Bass
Goatwhore "Chaos Arcane" from "Vengeful Ascension." Inspired by H.P. Lovecraft's Nyarlathotep character.
Goatwhore tour dates
==> w/ Anciients:
June 21 - Distortion - Calgary, AB
June 22 - Brixx Bar & Grill - Edmonton, AB
June 23 - Riddell Center - Regina, SK
June 24 - Windsor Hotel - Winnipeg, MB
June 25 - Triple Rock Social Club - Minneapolis, MN
June 26 - The Metal Grill - Cudahy, WI
June 27 - Frankies - Bryan, OH
June 28 - Fubar - St. Louis, OH
June 29 - George's Majestic Lounge - Springdale, AR
June 30 - Vino's Brewpub - Little Rock, AR
July 1 - Maggie Meyers Irish Pub - Huntsville, AL
Goatwhore tour dates
==>w/ Venom Inc., Toxic Holocaust, The Convalescence:
Sept. 1 - Voltage - Philadelphia, PA
Sept. 2 - Gramercy Theater - New York, NY
Sept. 3 - Brighton Music Hall - Boston, MA
Sept. 4 - Les Foufounes Electriques - Montreal, QC
Sept. 5 - Mod Club - Toronto, ON
Sept. 7 - Agora Ballroom - Cleveland, OH
Sept. 8 - Reggies - Chicago, IL
Sept. 9 - Full Terror Metal Fest - Cave In Rock, IL
Sept. 10 - Riot Room - Kansas City, MO
Sept. 11 - Marquis Theater - Denver, CO
Sept. 13 - The Pin - Spokane, WA
Sept. 14 - Studio 7 - Seattle, WA
Sept. 15 - Rickshaw Theater - Vancouver, BC
Sept. 16 - Hawthorne Theater - Portland, OR
Sept. 18 - Slims - San Francisco, CA
Sept. 19 - The Roxy Theatre - Los Angeles, CA
Sept. 20 - Brick By Brick - San Diego, CA
Sept. 21 - Club Red - Phoenix, AZ
Sept. 22 - Tricky Falls - El Paso, TX
Sept. 23 - Gas Monkey - Dallas, TX
Sept. 24 - Grizzly Hall - Austin, TX
Sept. 25 - White Oak Music Hall - Houston, TX
Sept. 26 - Parish at HOB - New Orleans, LA
Sept. 28 - Churchill's - Miami, FL
Sept. 29 - Orpheum - Tampa, FL
Sept. 30 - The Haven - Orlando, FL
Oct. 1 - Masquerade - Atlanta, GA
Oct. 2 - Soundstage - Baltimore, MD
THE INTERBEING "Among The Amorphous" (French Review) - Official Videos "Pinnacle.."/"Deceptive Signal"/"Sins Of The Mechanical"
Donner un successeur à son premier album surtout quand celui-ci a fait forte impression, en 2011 et qu’on a tourné dans la foulée, avec pas moins que Stone Sour, Meshuggah, succéder à cet album, donc, est toujours un défi pour tout groupe en devenir et particulièrement pour les bien inspirés, THE INTERBEING et leur Metal Industriel moderne, de premier ordre.
C’est donc avec un second opus, « Among The Amorphous », que les danois reviennent et le temps que la bande a pris pour perfectionner, peaufiner chaque détail, valait toute la sueur, l’inébranlable implication et investissement perso, qui n’ont d’égal que la détermination et passion évidentes qui animent le groupe, The Interbeing a placé la barre haute au niveau des compositions, de l’ambitieux et intelligent concept à la dystopie visionnaire glaçante, qui est la colonne vertébrale de cette second offrande et de même côté barre placée haute, en ce qui concerne une interprétation organique, technique, et bardée d’une réelle intensité chevillée aux instruments et aux vocaux; tous alignent, en effet, une dextérité des plus notables et pointue, qui sait faire parler le feeling hypnotisant des atmosphères nombreuses et variées qui animent les nouveaux morceaux.
On sent le vent des sonorités à la Meshuggah, la brise des chorus évocation Devin Townsend, courir le long des titres, tout en voyant ces derniers, les titres, possédés par une patte riche et bien inspirée qui n’appartient qu’à The Interbeing. C’est justement ce sceau TI, qui démarque The Interbeing et leur second opus et fait adhérer à leur Metal technique et bardé d’une charge émotionnelle, de haut vol. La barre dans l’écriture et la composition de ce concept album, a été franchie avec aisance: challenge relevé puisque, à l’instar des vocaux chargés en émotions qui mixent, avec brio, chant en growl, voix claire ou sourde, en murmures ou arrachée, le Metal des TI offre un déploiement d’atouts à tous niveaux. Cela part de la pochette en osmose avec le propos, à la production vivante et forte de Jacob Haagensen, doublée du master du à Jacob Hansen, aussi bassiste de la troupe, en passant, bien sûr, par une interprétation assurément convaincante et convaincue de The Interbeing, au complet.
Pari réussi, donc, pour les danois, puisque leur seconde offrande, « Among The Amorphous », est accrocheuse et porte la signature du Metal Industriel moderne, d’un groupe de valeur : The Interbeing !
Tasunka
01-Spiral Into Existence
02-Deceptive Signal
03-Sins Of The Mechanical
04-Borderline Human
05-Purge The Deviant
06-Cellular Synergy
07-Enigmatic Circuits
08-Pinnacle Of The Strain
09-Sum Of Singularity
10-Among The Amorphous
„Among the Amorphous“ is mixed by the newly talented producer Jonas Haagensen and mastered by Jacob Hansen at Hansen Studios (Volbeat, Dizzy Mizz Lizzy, Pretty Maids)
"Among the Amorphous" cover by Michel Winckler-Krog / TI logo by Michel Winckler-Krog // Hackstage
-Dara Corcoran : Vocals
-Boas Segel : Guitars/Programming
-Torben Pedersen : Guitars/Vocals
-Jacob Hansen : Bass
-Kristoffer Egefelt : Drums
ENTRAILS "World Inferno" (French Review) - Official "World Inferno" / "Serial Murder (Death Squad)" / "The Soul Collector"
==> Release: 16 June 2017
'Prêts à vous étirer le cou à force de headbanger ?', la question posée par le guitariste et leader de ENTRAILS, Jimmy Lundqvist, prend tout son sens dès que l’on pose le nouvel album du groupe dans les lecteurs : « World Inferno » est effectivement un déluge de Death Metal old school méchamment taillé dans la tradition du genre, propice à vous faire vous briser les cervicales avec ce déploiement des qualités qui vont de pair avec l’agressivité et avec cet atout de force destructrice générée par les suédois. Cette œuvre de destruction massive Death, est brute, taillée dans l’option ‘pas de quartiers’, solide et bien menée par Entrails mêmes : « World Inferno » se révèle, d’ailleurs, être le disque le plus brut, lourd, solide à ce jour dans la carrière de cette formation scandinave.
Les nouveaux venus, Martin (Michaelsson) et Tommy (Carlsson), respectivement à la batterie en remplacement de Adde Mitroulis et aux chant/basse, à la place de Jocke Svensson, prouvent leur valeur et combien ceux-ci sont tout droit issus du même lieu infernal que leurs acolytes. Un déluge Death vous attend à chaque coin de riffs lourds, vocaux, basse, batterie au diapason, pour mieux vous malmener. Des titres tels que le trio de tête, « Serial Murder (Death Squad)", « The Hour Of The Casket », “The Blood Breed” posent le ton, du lourd assurément et ce, sans omettre de citer , « World Inferno », « The Soul Collector », « Dead And Buried » ou encore « Insane Slaughter», mais pas que, tout l’album valant le luxage de cervicales. En studio, Les guerriers du Death Metal ont su rendre tranchants les détails qui demandaient à l’être avec leur précédent album et ce, pour un résultat qui valait ces améliorations : « World Inferno » se montrant être l’opus le plus fort que la bande ait dégainé. Certes, le groupe peut laisser perplexe parfois en ne s’éloignant pas d’un iota des codes du Death old school, s’y accrochant même avec fierté, sans dévier de la route classique, mais quelle attaque ils y insufflent et là, est l’atout de l’album!
« World Inferno » est un cinquième album des SweDeath metalleux, fidèle aux racines: comme Entrails eux-mêmes le proclament, c’est ‘Death Metal and no fucking else !’
!
Tasunka
"World Inferno" Track List:
01-World Inferno
02-Condemned to the Grave
03-Serial Murder (Death Squad)
04-The Soul Collector
05-Dead and Buried
06-Insane Slaughter
07-Into Eternal Fire
08-Suffer
09-The Hour of the Casket
10-The Blood Breed
The recordings for World Inferno started in December 2016 in Lundqvist's Bloodshed Studio. Dan Swano once again handled the mixing and mastering for the album
Entrails line-up:
-Jimmy Lundqvist - Guitars
-Tommy Carlsson - Vocals/Bass
-Pontus "Penki" Samuelsson - Guitars
-Martin "fjalar" Michaelsson- Drums
Entrails discography:
-2009 - Reborn - demo
-2009 - Human Decay - demo
-2010 - Tales From The Morgue - album - FDA Rekotz
-2011 - The Tomb Awaits - album - FDA Rekotz
-2013 - Raging Death - album - Metal Blade Records
-2014 - Berzerk - 7" - Metal Blade Records
-2014 - Resurrected From The Grave-Demo Collection - album - Metal Blade Records
-2015 - Obliteration - album - Metal Blade Records
-2017 - World Inferno - album - Metal Blade Records
FLOGGING MOLLY "Life Is Good" (French Review) -Lyric Videos 'The Hand..'/"The Guns.."/"Reptiles" - Tour (France: 25/06 - 04/07)
==> "Life is Good" out June 2nd, 2017
Avec « Life Is Good », Flogging Molly font, à bien des égards, un formidable retour avec leur profond et énergique, sensible et fort, engagé et authentique, Rock / Folk / Punk de premier ordre.
C’est la bannière de l’âme d’un battant qui ne se laisse pas abattre par les épreuves, qui anime leur dernier album, un battant qui fait un doigt d’honneur aux em…nuis en sachant continuer à d’autant plus savourer la vie, malgré tout : d’où le titre, ‘la vie est belle – Life Is Good’, la pochette savoureuse qui va avec et bien sûr, des compositions et une interprétation puissamment entrainantes et inspirées. « Life Is Good » contraste, d’ailleurs, avec les sorties précédentes en ce qu’il n’est pas aussi sombre.
C’est long six ans sans avoir les américano- celtiques en studio, mais l’attente valait le coup et après tout, Flogging Molly ont eu six drôles d’années occupés à tourner, certes, mais aussi à devoir passer par des phases pénibles qui se reflètent dans les thèmes de l’album ; en effet, le guitariste Dennis (Casey) a perdu son père, le frontman-chanteur-guitariste-parolier Dave King, sa mère, en plus d’avoir à affronter quelques problèmes, de quoi avoir des idées noires, mais une conversation fut décisive: avec sa femme et partenaire, Bridget Regan (Violon, Flute), Dave King était au chevet de sa mère et c’est sa propre mère qui lui a dit de « profiter de la vie parce que, elle, l’avait fait et bien encore ! ». Message des plus positifs qui est devenu le fil rouge, l’âme de “Life Is Good”; alors, que s’envolent les guitares, le chant, la basse, la batterie, le violon, l’accordéon, la flute, les hymnes, en un tourbillon générateur de belle humeur ou de profondeur plus grave mais qui ne sombre pas, toutes deux partageant une dynamique Rock-Folk-Punk aux rythmes irlandais qui laissent accroché, quels que soient le titre et les thèmes. Le groupe est visiblement soudé et en osmose pour faire parler le feeling et la poudre revendicatrice en un cocktail fédérateur s’il en est. La production classe du multi récompensé Joe Chiccarelli (U2, the White Stripes, Beck), parachève, quant à elle, un bijou d’album. Un morceau à vous citer ? Aucun, tous sont des 'must' !
Les FLOGGING MOLLY signent un disque à forte personnalité, se montrant ainsi incontournables pour l’envie qu’ils insufflent de faire un doigt d’honneur rebelle et de profiter de la vie, car oui, « Life Is Good », bon vent ou mauvais vent, à chacun d’en tirer le meilleur !
A noter que la France a la chance d’accueillir Flogging Molly pour deux concerts événements à ne pas manquer (dates ci-dessous) d’autant que cette année marque les vingt ans de la sortie de leur tout premier effort.
Long live Flogging Molly ! ;)
Tasunka
“Life Is Good” Tracklisting:
01. There's Nothing Left Pt. 1
02. The Hand Of John L. Sullivan
03. Welcome To Adamstown
04. Reptiles (we Woke Up)
05. The Day's We've Yet To Meet
06. Life Is Good
07. The Last Serenade (sailors And Fisherman)
08. The Guns Of Jericho
09. Crushed (hostile Nations)
10. Hope
11. The Bride Wore Black
12. Until We Meet Again
Recorded in Ireland and produced by multiple Grammy Award winner Joe Chiccarelli (U2, the White Stripes, Beck),
(producers Joe Chiccarelli and Ross Hogarth)
25/06 – Strasbourg / Festival Artefact
4/07 - Paris / Bataclan
Flogging Molly Line-Up :
Dave King (Lead Vocals, Acoustic Guitar, Electric Guitar, Bodhran)
Bridget Regan (Violin, Tin Whistle)
Dennis Casey (Acoustic Guitar, Electric Guitar)
Bob Schmidt (Banjo, Mandolin)
Matt Hensley (Accordion, Piano, Concertina)
Nathen Maxwell (Bass Guitar)
Mike Alonso (Drums, Percussion)
OHRENFEINDT “Zwei Fäuste für Rock'n'Roll “ (French Review) -Official Video "Irgendwann"/Audio "König und Rebell"- Tour 2017 (De)
==> Release Date: 23 June 2017
L’Allemagne aime le Rock’n’Hard Roll (osons la contraction :) old school, classique et intemporel à la fois, c’est certain vu les as dans le genre que nos voisins d’outre Rhin, alignent, il y a de quoi être intéressé: les purs et durs Rock’n Rollers / Hard rockers de Ohrenfeindt font assurément partie du lot, aux côtés de leurs collègues Nitrogods, The Carburetors, notamment.
Et c’est justement de la bande de ‘l’ennemi des oreilles –Ohrenfeindt’ dont il est question, puisque le trio sans concession de Hambourg-St pauli, est de retour et plein gaz encore, une envie évidente de tout arracher chevillée au corps, comme le démontrent les nouveaux morceaux qui roulent tel un train Rock’n’Roll volontairement sans freins et c’est tant mieux.
Fidèles à eux-mêmes et à leur Hard Rock qui agit tel une déflagration qui frappe tout azimut et n’épargne ni vos cervicales à headbanger en chœur, ni vos cordes vocales à force de reprendre à fond de poumons les refrains, ni vos pieds, occupés à taper en rythme, bref, fidèles à eux-mêmes, Ohrenfeindt ne font pas dans le calin et balancent la sauce Rock sans retenue, se faisant assurément plaisir et n’étant pas avares puisqu’il savent communiquer et faire hautement partager ce même plaisir au long de « Zwei Fäuste Für Rock’n’Roll ».
L’hymnique et au lancinant mid-tempo, martèlement de basse et riffs, soli de guitare en avant, « Wanda Wondergirl » vous attrape, son complice « König Und Rebell » continue le travail aux tripes, « Zwei Fäuste Für Rock’n’Roll » tout autant, avec ses gimmicks à la six cordes, la basse sourde, la batterie n’étant pas en reste et toujours avec cette voix rocailleuse, taillée pour la route 66 du Hard Rock et façonnée par les séjours dans les clubs, bars du quartier mal famé mais où ont lieu tous les meilleurs concerts, le Reeperbahn de Hambourg.
Une éclate qui continue, au choix avec le rythme endiablé de « So Nicht », son harmonica, sa guitare enfiévrée, ses chœurs et vocaux qui ne laissent pas indemne. Sont de même à mentionner les tout aussi convaincants « Zu Früh » avec son accent ZZ Top-ien, et au rayon ‘salut aux influences’, est à mentionner notamment « Dreh Dein Radio Auf » avec un salut à AC/DC ou encore des pointes parsemées, ci et là, au long de l’album, qui font songer au Rock de George Thorogood, et notamment à son mythique « Bad To The Bone». Un salut, aussi ,mais cette fois, dans les paroles et l’atmosphère joviale, pour St Pauli d’où le groupe est issu et prend du bon temps, avec « 20359 ».
Le tout étant solidement appuyé par une production efficace comme un panzer, puissante et agile à la fois, pour rendre toute la chaude et brute accroche qui émane de ce nouvel effort « Zwei Fäuste Für Rock'n'Roll » et de son trio de géniteurs de passionnés et aguerris musiciens, chanteur, qu’est Ohrenfeindt. Le chant toujours résolument en allemand, colle une fois encore, alors, pourquoi se priver de ce
« Deux Poings (avec moultes doigts vu la pochette) Pour Le Rock’n’ Roll / Zwei Fäuste Für Rock’n’ Roll » qui vaut son nom et l’achat ?!
Et comme le groupe aimer se définir lui-même: « Ohrenfeindt, Vollgasrock !!! aus St. Pauli » (c’est du ‘Rock plein gaz de St Pauli’ ;)
Tasunka
01. Deine Mudder Singt Bei Lordi
02. Starkstrom-Baby
03. Wanda Wondergirl
04. König Und Rebell
05. Zwei Fäuste Für Rock'n'Roll
06. So Nicht
07. Zu Früh
08. Irgendwann
09. Nix Oder Doppelt
10. Dreh Dein Radio Auf
11. 20359
12. Koks Und Noten
OHRENFEINDT Line-Up :
-Chris Laut : V / B / Harmonica
-Andi Rohde : D / Backing Vocals
-Pierre "Keule" Blesse : G / Backing Vocals
** Vollgasrock !!! aus St. Pauli **
©Tasunkaphotos2017
==> (French Reviews) "Auf Die Fresse Ist Umsonst" (2013) / "Motor An!" (2015):
click on artworks / cliquer sur les pochettes
TOMBS "The Grand Annihilation" (French Review) - Official Audios "November Wolves" / "Saturnalian" / "Cold" - USA Tour
‘Détruire le monde tel que nous le connaissons pour permettre d’ouvrir la porte à la naissance d’un nouveau’ tel est le leitmotiv qui peut être lu de façon universelle ou personnelle, qui a présidé à la création, la dynamique sombre, lancinante et mordante et donné son titre au nouvel album de Tombs: « The Grand Annihilation ».
Une chose est certaine dès les premières notes et vocaux, celle d’être en présence d’une oeuvre majeure du maitre à penser et faire de Tombs, Mike Hill, qui s’appuie sur ses bases Black Metal, tout en sachant se renouveler, oser et se diversifier en tutoyant plusieurs styles à la fois. L’inspiration de ce mentor de chanteur, donc, est aussi fertile que sans limites, explorant, ici, avec intuition et savoir faire, des mondes extrêmes d’une beauté sombrement sauvages aux couleurs lancinantes, aux saveurs mélodiques et ressentis riches de l’amplitude qu’offre le mixage entre plusieurs moyens d’expression: le Black en ligne et matrice directrice mais accouplé avec du Death, Post Punk notamment.
Le chant passe avec aisance du Growl, cris au pur Black, Death ou chant plus clair, lent ou ténébreux, et le tout, toujours avec une redoutable efficacité pour donner vie au Metal extrême et avant-gardiste, on peut le dire, que distille TOMBS.
Les instruments sont, eux aussi, autant d'atouts de ce quatrième album, des guitares marquantes aux basse et batterie en pleine cohésion pour donner toute sa vie, son accroche au quatrième album des américains. L’autre atout royal de « The Grand Annihilation » et qui se révèle en être aussi la clé de voute, ce sont les rythmes et leur diversité de tempo : comme le précisait Hill, depuis les origines le rythme a accompagné l’humanité, donné ainsi son impulsion dans des rites tribaux, d’où son rôle majeur, d’où un soin particulier de même apporté à ceux-ci sur «The Grand Annihilation ». Et en parlant de soin particulier, il est à noter que, puisque Tombs se distingue autant par son approche unique que par un son des plus à la hauteur, inutile de dire combien la nouvelle collaboration entre Hill et Erik Rutan a été fructueuse, donnant à « The Grand Annihilation » toute l’énergie, l’émotion et la profondeur abyssale qui lui ont été insufflées lors de sa création.
Tombs est et reste la vision singulière de Hill et quelle vision fascinée par la liberté qu’il voit dans le ‘voie sombre’ : en effet, en fidèle reflet de cet état d’esprit,
« The Grand Annihilation » se révèle être une pièce maitresse ténébreuse, des mieux inspirées, menées et produites dans sa carrière !
Tasunka
"The Grand Annihilation" Track-List:
01-Black Sun Horizon
02-Cold
03-Old Wounds
04-November Wolves
05-Underneath
06-Way of the Storm
07-Shadows at the End of the World
08-Walk with Me in Nightmares
09-Saturnalian
10-Temple of Mars
Produced once again by Erik Rutan (Cannibal Corpse, Soilent Green, Belphegor, Hate Eternal)
To kick off the album's release, Tombs will embark on a USA tour on release date (June 16th) with Fit For An Autopsy and Moon Tooth.
==> Tombs tour dates:
w/ Fit For An Autopsy, Moon Tooth:
June 16 - Baltimore, MD - Ottobar
June 17 - Reading, PA - Reverb
June 18 - Richmond, VA - Strange Matter
June 19 - Greensboro, NC - Blind Tiger
June 20 - Atlanta, GA - Drunken Unicorn
June 21 - Tampa, FL - Orpheum
June 22 - New Orleans, LA - Neutral Ground Coffeehouse
June 23 - Austin, TX - Grizzly
June 24 - Houston, TX - Walters
June 25 - Dallas, TX - Curtain Club
June 26 - Albuquerque, NM - Blu Phoenix
June 27 - Mesa, AZ - Nile Half Room
June 28 - West Hollywood, CA - Roxy
June 29 - San Francisco, CA - DNA Lounge
June 30 - Chico, CA - Lost on Main
July 01 - Portland, OR - Analog
July 02 - Seattle, WA - El Corazon
July 04 - Salt Lake City, UT - Metro Music Hall (Black Metal & Drag BBQ) *
July 05 - Denver, CO - Marquis Theatre
July 06 - Omaha, NE - Waiting Room
July 07 - Chicago, IL - Reggies
July 08 - Cleveland, OH - Foundry
July 09 - Brooklyn, NY - Knitting Factory
*=Tombs headline show
42 DECIBEL "Overloaded" (French Review) - Officlal Video "Dangerous Mess"
Release Date : June 23rd , 2017
Territory: World ex South America
Pour leur retour, l’intention des explosifs 42 Decibel lors des sessions en studio, était de faire chauffer, pousser à fond les équipements, VU mètres dans le rouge, aiguilles à fond à droite prêtes à pulvériser le cadran, en délivrant leur Hard Rock’n Roll joué, chanté toutes tripes, dynamisme et sueur dehors, tel est ce nouvel album des enragés de Rock seventies, Hard Rock’n Roll, Blues Rock, nourris à ZZ Top, AC / DC et j’en passe dans le mythique, que sont 42 Decibel.
Avec « Overloaded », aux titre et pochette parfaits pour le propos, le quatuor assure et fait dans le feeling authentique de chez authentique, en offrant un séjour en terre vintage, celle des plus belles racines où les voix sont éraillées, où les instruments flirtent avec la saturation comme des damnés doués, pour donner ce son, ces ambiances sans pareil, qui vous rentrent sous la peau, vous parcourent d’un frisson de pur Rock / Hard Rock’n Roll des origines, et vous font perdre le contrôle de votre corps : impossible de ne pas accompagner du pied, de la tête, de la voix, quand c’est bon comme ça et affiche, au VU mètre à fond, cette même force qui animait et animera toujours les classiques des piliers du genre. L’héritage des ainés est bel et bien vivant avec 42 Decibel : il suffit d’entendre cet « Overloaded » qui ne fait pas dans la dentelle, juste dans le vrai Hard Rock’n Roll qui vous botte les fesses, avec cette touche toujours Blues Rock qu’affectionne aussi la bande, mais, cette fois, avec une orientation encore plus dynamiquement Hard Rock’n Roll, option, ‘j’ai les crocs’ ! Pas un titre à jeter, en somme, juste une efficace succession d’incontournables qu’on aime faire tourner encore et encore, comme le must qu’est « Brawler » ou encore « Roadkiller », le très harponneur train du Rock Blues de « Double Itch Blues », slide au top sur « Lost Case », « Cause Damage », et on enchaine avec « Cannon Fodder », « Dangerous Mess » ou « Hot Shot ».
42 Decibel signent et affirment avec « Overloaded », un héritage porté bien haut, avec fierté et sueur au compteur et le tout, en ayant su y apposer leur propre marque de fabrique : respect !
Tasunka
"Overloaded" Tracklisting CD:
01. Whiskey Joint 3:07
02. Dangerous Mess 3:22
03. Brawler 3:42
04. Roadkiller 3:46
05. Hot Shot 3:03
06. Half Face Dead 2:39
07. Lost Case 4:37
08. Cause Damage 4:09
09. Double Itch Blues 6:55
10. Cannon Fodder 4:44
==> Wth the exception of the final mastering of the album, for which they once more enlisted the services of Justin Weis – 42 Decibel took on the entire spectrum of tasks involved in a dynamic studio production themselves.
42 Decibel Line Up:
-Junior Figueroa : Vocals, Guitar
-Nicko Cambiasso: Drums
-Billy Bob Riley: Rhythm & Slide Guitar
-Matt Fraga : Bass
==> French Review / Chronique: "Rolling In Town" (2015)
CKY "The Phoenix" (French Review) - Official Video "Days Of Self Destruction"/ Audio "Replaceable" - VANS WARPED TOUR '17
==>Worlwide Release Date: 16/06/2017
(Europe) / eOne (Rest Of the World)
‘Nous ne ‘devions’ pas faire cet album, nous voulions le faire’ déclare Chad I Ginsburg à propos de « The Phoenix ».
Le guitariste, chanteur, co-fondateur de l’iconique CKY, et à présent frontman du groupe, résume ce que le désormais trio, voulait pour leur tant espéré, presque inespéré nouvel effort. Pas de nouvelles compositions de CKY depuis 2009 et « Carver City », alors, il y a de quoi se réjouir de voir le Rock alternatif des américains de retour aux affaires en 2017 et qui plus est, dans une forme aussi flagrante que leur motivation, leur envie de déployer leur savoir-faire, et de faire parler la poudre.
Un retour aux origines, aux racines de leur Rock, marque de son empreinte tout « The Phoenix », qui comme le déclare CKY, est le successeur de l’esprit de « Infiltrate•Destroy•Rebuild » (2002), avec une touche de « Volume 1 » (1999).
Rechargés à bloc, CKY sont entrés en studio avec la ferme intention et détermination de délivrer un opus qui fasse s’exprimer en plein, tout ce qui fait la force, l’accroche qui fonde CKY, depuis surtout ses débuts. Enregistré avec maestria au fameux studio californien, ‘Rancho Del La Luna’, « The Phoenix » sonne avec toute l’efficacité et la dynamique requises et porte, ainsi, son nom avec panache, lui qui voit chacun des morceaux être une véritable renaissance, un brillant rappel de ce qui fait la force de frappe et d’accroche de CKY, son esprit en somme : c’est grand, brut, authentique, libre de tout faux semblant ou obligation, tout autant que propice à vous enflammer, groovy et toujours mené de main de maitre par le trio, qui pose, avec ce disque, un retour remarqué aux bases classiques, tout en sonnant mieux. Que ce soit les deux singles, « Days Of self Destruction » sur lequel joue, en guest, pas moins que le guitariste de Mastodon et ami de CKY, Brent Hinds ou « Replaceable », deux titres qui donnent le ton d’entrée de jeu, que ce soit le très prenant « Unknown Enemy » et « Wiping Off The Dead », « The Other Ones » ou encore le catchy « Better Than Get Even »,
CKY délivrent un album qui signe avec force et réussite, leur retour.
CKY font montre avec « The Phoenix », d’un déploiement d’atouts qui savent fédérer et c’est un groupe à l’assurance affichée de qui ils sont, de leurs capacités et de où ils vont, qui vous salue et marque un retour gagnant qu’une tournée va parachever.
Welcome back CKY !
Tasunka
"The Phoenix" track listing:
01. Replaceable
02. Days of Self Destruction
03. Unknown Enemy
04. Head For a Breakdown
05. The Other Ones
06. Wiping Off The Dead
07. Lies From You
08. Better Than Get Even
• The cover art : The band commissioned chandelier maker and artist Adam Wallacavage
• The album was engineered and mixed at Rancho De La Luna, the highly regarded recording studio in Joshua Tree, CA.
CKY Line Up:
-Chad I Ginsburg - Vocals/Guitars/Synths
-Jess Margera - Drums
-Matt Deis - Bass/Synths/Backing Vocals
Additional musician:
Brent Hinds (Mastodon)– additional guitar on "Days of Self Destruction"
ALCATRAZ Fest/ News -GHOST: Friday Headliner/Tete Affiche 11/08 -PRETTY MAIDS: clot l'affiche/Just added: now line-up's complete
Mot Des Organisateurs:
Avec cette nouvelle et dernière annonce, nous clôturons l’affiche de l’Alcatraz 2017.
Selon la formule habituelle ‘Last but not least’, c’est le groupe PRETTY MAIDS qui honorera de sa présence l’Alcatraz Metal Festival.
Nous clôturons donc la liste des fantastiques groupes qui se sont donnés rendez-vous à Courtrai le week-end des 11, 12 et 13 août 2017 et nous mobilisons déjà toutes nos forces
afin de faire de cette édition un nouveau succès total
==> GHOST "Meliora" : Chronique ici ;) / French Review: here ;)
Mot Des Organisateurs:
Vous serez très certainement étonnés de constater que nous annonçons GHOST en tête d’affiche de la journée du vendredi 11 août car vous pensiez que l’affiche du Vendredi était complète, et que nous ajouterions une tête d’affiche à la journée du Samedi au dessus de Saxon, sur notre Prison Stage. Et bien, vous avez doublement raison !
Cependant, Alcatraz ne serait pas Alcatraz si, contrairement aux règles établies, nous ne faisions pas les choses à notre manière !
Et plus que jamais cette année, alors que nous avons quelque chose de très particulier à célébrer avec vous. Nous ne souhaitions pas que notre dixième anniversaire passe inaperçu, et nous travaillons très dur en coulisses pour vous apporter des nouveautés, tout comme nous nous affairons à vous concocter notre plus belle affiche jamais conçue jusqu’à présent. Tout ceci afin de faire de cette dixième édition un évènement inoubliable !
C’est la raison pour laquelle nous avons décidé d’ouvrir notre scène principale, la Prison Stage, dès le vendredi.
Nous sommes à présent prêts à vous offrir une vraie journée supplémentaire, complète de huit groupes, dont quatre se produiront sous tente, et quatre sur notre scène principale. Et la clôture de notre scène principale ne pouvait se faire qu’avec un groupe à la hauteur de votre imaginaire. C’est ainsi que GHOST vient s’ajouter à notre déjà longue liste de groupes de haute volée. Ce mystérieux collectif mené par l’iconique Papa Emeritus tient le monde en haleine depuis 2010, et a vu sa horde de fans grandir continuellement.
L’ajout de GHOST à l’affiche, ainsi que l’ouverture de notre scène principale dès le Vendredi, ne change rien au prix des billets, y compris pour le prix du billet du Vendredi seul.
Nous sommes également heureux de vous annoncer que nos héros de la NWOBHM, SAXON, clôtureront la journée du Samedi et que cela sera donc la grande fête du Heavy Metal !
Il nous reste donc encore deux groupes à vous dévoiler pour la journée du Samedi et nous sommes fiers de vous les annoncer dès aujourd’hui. Nous allons rester sur les îles britanniques, à la fin des années 70 - début des années 80, avec le légendaire VENOM. Ce nom continue de résonner très fort en 2017, et tout le monde se souvient bien de leur première participation à l’édition 2015 du festival Alcatraz qui a laissé un souvenir impérissable à tous les festivaliers présents ! La NWOBHM sera donc bel et bien à l’honneur en ce samedi 12 aout qui plus est avec l’ajout de SWEET SAVAGE qui se produira sur notre scène principale également. Ce groupe venu d’Irlande du Nord, fondé en 1979, a influencé rien de moins que Metallica avec le titre ‘Killing Time’ repris avec brio en 1991 en face B du single ‘The Unforgiven’, et ré enregistré par la suite en 1997 sur le CD ‘Garage Inc’. 2010 a ensuite marqué l’année du grand retour du groupe qui a été embarqué par Iron Maiden & Deep Purple pour assurer la première partie de leurs concerts.
==> ALCATRAZ HARD ROCK & METAL FESTIVAL (Be) - Interview Filip Nollet (24/03/2017): cliquer ici
IGORRR "Savage Sinusoid" (French Review) - Official Videos "ueiD"/"Cheval"/"Opus Brain" - European Tour (dont Hellfest)
==> Release: 16 June 2017
Quatre ans de dur labeur et tout autant de passion, pour donner le jour à « Savage Sinusoid », cette œuvre directement issue du cerveau prolifique et du talent de Gautier Serre, musicien et compositeur doué, au demeurant et hautement inspiré, ça c’est incontestable.
Avec cette pépite de chez Igorrr, le mot ‘liberté’ vient de suite à l’esprit et aux oreilles, puisque cet OVNI de disque est unique et ne ressemble à rien de déjà connu : que ce soit dans sa composition, son approche sans barrières aucune, ni de genres, ni de restrictions et sa richesse.
Alors, prenez un panaché d’éléments qu’on ne s’attend pas à voir cohabiter ensemble et encore moins collaborer fructueusement : des riffs qui hantent, des vocaux où un divin chant féminin lyrique côtoie les sourds growls du second chanteur, des guitares, basse et batterie se voir faire jeu égal avec, au choix, des accordéon, piano, cithare, mandoline, et autres instruments, une manipulation d’électronique, accouplez le tout, travaillez quatre ans pour peaufiner et faire prendre la sauce et vous aurez ce bijou génial qu’est « Savage Sinusoid ».
Tel un surfeur sur des vagues que nul n’avait osé rider avant, Igorrr défie la loi de la gravité musicale et avec une aisance bluffante, surfe sur tous les styles, maitrise ce qui aurait pu être un énorme plantage, de mêler les genres sans gène aucune, à ce point-là. C’est simple, c’est le genre de risque musical qui fait qu’il n’y a que deux options : plantage monumental ou tout le monde qui se lève et crie au génie.
De ce qui aurait pu ressembler à du chaos, c’est le génial qui est ressorti.
Chaque titre a, en effet, sa personnalité et ce qu’il faut pour entrainer dans son sillage : une accroche de premier ordre, en somme. De l’artwork en accord avec l’esprit de « Savage Sinusoid », à la production des plus intelligentes pour faire sonner au mieux chaque élément, à la passion et au naturel qui embrasent les morceaux, sans omettre un délire certain de bon aloi, oui, tout fonctionne décidément à plein régime au long de ce nouvel album. D’ailleurs, aux côtés de Serre, maitre à penser et créer de IGORRR, ne s’y sont pas trompé sur la qualité en présence, puisqu’on retrouve non seulement à nouveau Laurent Lunoir et Laure Le Prunenec, au chant lyrique et growl, Sylvain Bouvier à la batterie, mais aussi pléthore d’invités autant musiciens que vocaux, dont et non des moindres, Travis Ryan (Cattle Decapitation) qui donne de sa voix unique sur "Cheval", "Apopathodiaphulatophobie" ou "Robert".
On se savoure les perles que sont aussi « ueiD », « Opus Brain » et on appuie sur 'replay', avec délectation; « Savage Sinusoid » étant accrocheur à ce point-là.
Laissons l’explication de fin à Gautier Serre sur son « Savage Sinusoid », libre comme l’air et réussi s’il en est :« j’ai juste envie de faire la musique que j’aime, sans me demander si elle est trop complexe ou éloignée de ce que les gens aiment. Je veux faire une musique qui a du sens pour moi, sans restrictions, comme une grosse fête où metalleux, fondus d’electronique, de classique, de baroque et violinistes gitans se saoulent et se joignent pour apporter le meilleur de chaque genre. »
Igorrr assure un de ces albums, dont la sortie est à marquer d’une pierre blanche, tout autant que leurs concerts à venir, dont celui au Hellfest.
Tasunka
"Savage Sinusoid" track-listing:
01. Viande
02. ieuD
03. Houmous
04. Opus Brain
05. Problème d'émotion
06. Spaghetti Forever
07. Cheval
08. Apopathodiaphulatophobie
09. Va te foutre
10. Robert
11. Au Revoir
==>Artwork by: Metastazis
Igorrr European tour dates: click here / cliquer ici pour toutes les dates
June 17 - Hellfest Open Air - Clisson, France
Jul. 7 - What The Fest?!#2 - Vendargues, France
Jul. 9 - UK Tech Fest - Winthorpe, United Kingdom
Jul. 15 - Dour Festival - Dour, Belgium
Aug. 11 - Brutal Assault - Jaromer, Czech Republic
Oct. 17 - l'Aeronef - Lille, France
Nov. 15 - La Maroquinerie - Paris, France