PHILIP SAYCE @ Paris - Live Report / Photos - May 26, 2010
Premier concert "solo" en France de cet auteur-compositeur-interprète talentueux qu’est Philip SAYCE.
Enfin !!! pourrait-on dire et en effet, il n’était que temps de rendre justice à ce formidable guitariste que ne renieraient pas Hendrix, Stevie Ray Vaughan, notamment, en l’accueillant à Paris et au Réservoir, s’il vous plait, cet endroit qui a vu se produire en concert intimiste, les plus grands.
(Live Report / Photos: Tasunka)
Bio PHILIP SAYCE: ici ;)
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Chronique "Innerevolution": ici ;)
Interview PHILIP SAYCE: ici ;)
Chronique "Peace Machine": ici ;)
C’est que Philip SAYCE mérite d’être nommé et considéré aux cotés des plus grands guitaristes. Jugez plutôt: ce jeune trentenaire, né au pays de Galles, émigré au Canada, puis aux Etats –Unis, a déjà accompagné, avec succès, pas moins que Jeff Healey, Uncle Kracker et Melissa Etheridge avant d’entamer sa carrière "solo" où sa patte, son empreinte musicales uniques font merveille, sur album tout d’abord avec un second excellent opus venant de sortir : « Innerevolution » et en live. Et là, le live, quel moment privilégié c’est en compagnie de Philip Sayce aux guitare-vocaux, de Joel Gottschalk à la basse et de Ryan MacMillan (Matchbox 20) à la batterie.
C’est simple, ce 26 mai, le trio a cassé la baraque, littéralement, avec une prestation de près de 1h30 devant un public qui, pour la majorité, ne connaissait pas encore l’artiste, mais qui à l’issue d’un concert de folie, est sorti complètement conquis et aux anges d’avoir, en prime, le plaisir de serrer la main des compères en fin de concert, tout en ayant leur exemplaire de l’album dédicacé.
C’est que l’homme possède la même chaleur hors scène que sur scène, où là, il sautille, transpire à grosses gouttes, donne tout de lui pour des morceaux, pour des soli Blues-Rock endiablés, fouillés, langoureux, en somme inspirés totalement. C’est simple, une osmose se crée instantanément entre le public et le trio emmené par la même force dynamique qui a charmé tout le monde :)
Pour parler franchement, la meilleure définition d’un concert de Philip SAYCE, c’est : sensuel !!
Avant tout avec ses deux guitares, des Fender de 62 et 63, qu’il sait faire vibrer avec toute la gamme de son savoir faire de guitariste hors pair : fascinants sont son jeu, ses doigts qui courent avec dextérité sur les cordes, les pressent, les caressent au rythme ou non du vibrato pour faire jaillir des notes, des harmoniques, des accords envoutants et d’un coup, le voir retourner sa guitare pour faire du hammering sur les ressorts du vibrato qui émergeaient du dos de sa Fender préférée, celle de 1963, qui l’accompagne depuis des années.
Sa musique est bel et bien d’une sensualité à fleur de cordes, à fleur de vocaux, car l’homme révèle, en plus, un grain de voix très agréable.
Et assorti d’un bel humour, ce qui ne gâche rien : en effet Mister SAYCE s’est adressé à l’assistance en français parfois, avec le sourire toujours et pour revenir dans le domaine langoureux, sa descente de scène pour aller jouer devant deux couples dans la salle (dont Annie et Benji du groupe NUNGAN ;), reflétait bien l’atmosphère unique de la soirée.
Le nom de Richard Marx, qui a participé à la production de « Innerevolution », a souvent été cité lors du concert par Philip, ainsi que celui de Jeff Healey a qui le trio a rendu hommage avec une reprise finale du regretté guitariste-compositeur de Jazz-Blues-Rock.
PHILIP SAYCE revient en France en novembre prochain,
alors, ne ratez pas cette occasion de vous prendre une claque musicale et humaine à la fois ;)
KILLERPILZE / ED-ÄKE / MARY HAS A GUN @ Paris - Live Photos - May 23, 2010
PARIS - ELYSEE MONTMARTRE
23 Mai 2010
KILLERPILZE
ED-ÄKE
MARY HAS A GUN
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Live Report: ici / here ;)
Photos KILLERPILZE / ED-ÄKE / MARY HAS A GUN: ici / here ;)
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KILLERPILZE / ED-ÄKE / MARY HAS A GUN @ Paris - Live Report / Photos - May 23, 2010
PARIS - ELYSEE MONTMARTRE
23 Mai 2010
KILLERPILZE
ED-ÄKE
MARY HAS A GUN
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Photos KILLERPILZE / ED-ÄKE / MARY HAS A GUN : ici / here ;)
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Le programme de ce 23 mai à l’Elysée Montmartre ?
Une visite de KILLERPILZE et son LAUTOBAHN-Tour pour défendre ou plutôt "botter le cul“ à l’Europe (dixit le groupe :) avec leur dernier opus: "Lautonom“.
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Du soleil, des températures estivales au rendez-vous, la journée se présentait sous de bons auspices, ce que ne manquera pas de souligner Jo (Halbig) chanteur-guitariste de KILLERPILZE quand le groupe se produira à Paris quelques heures plus tard: en effet, c’est avec un "Merci à vous, ce soleil c’est vous qui l’avez amené!“ en français s’il vous plait, que le jeune homme a remercié son public.
Tout en en profitant aussi pour rendre hommage aux fans qui étaient devant la salle depuis le tout début de l’après-midi, à attendre patiemment leur groupe fétiche.
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En attendant d’en arriver à évoquer la tête d’affiche, les deux formations hexagonales qui ouvraient ce soir-là, méritent, elles aussi, de s’y attarder.
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MARY HAS A GUN tout d’abord, avec son Rock aussi sympathique que les 5 mecs qui forment le groupe et démontrent avoir une sacré pèche sur scène, c’est indiscutable: leur musique fonce sans faire de quartiers et c’est accrocheur, au vu des réactions approbatrices du public. Réactions méritées
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Même enthousiasme ensuite pour les parisiens de ED-ÄKE et leur Rock bien calibré; là où MHAG optait pour un Rock qui rentre dedans avec brio mais sans pourtant innover, ED-ÄKE ont à proposer, quant à eux, des morceaux variés, avec comme doublé gagnant, un dynamisme hors pair. Chacun dans le groupe, bouge, saute, s’époumone ou s’éclate totalement en jouant leur musique et la salle leur a bien rendu cette énergie sans failles, à coups de cris et d’applaudissements à tout rompre. Le second album du groupe, „Decadence & Poetry“ a été bien défendu et ça se salue :)
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C’était amusant de voir Dimitri, le chanteur, jouer avec le public pour le faire hurler quand, à la fin de leur concert, il annonçait que le prochain groupe allait être KILLERPILZE; ensuite, chacun à leur tour dans ED-ÄKE s’est fait le plaisir de faire hurler en choeur toute la foule, à la seule évocation du nom du groupe d’outre Rhin :)
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Et puisque l’armée de demoiselles, venues en force à l’Elysée Montmartre pour KILLERPILZE, s’impatientait, trouvant le changement de plateau trop long à leur goût, inutile de décrire les cris hauts en décibels qui se sont élévès quand KILLERPILZE se sont montrés sur scène: Les deux frères Halbig, Jo: chant-Guitare et Fabian: batterie, plus Mäx Schlichter : chant-lead guitare, ainsi que Benni à la basse en live (le groupe étant toujours en trio et à la recherche de son bassiste à temps complet), ont délivré un set sans failles, à part un problème technique passager au cours du concert et bien indépendant de leur volonté. La machine allemande est bien au point, entre dynamisme, délire total sur scène et morceaux assez imparables, il faut avouer, pour faire bouger une salle entière, chanter en chœur, se baisser et se relever d’un coup tous ensemble, les quelques 500 personnes qui occupaient l’Elysée Montmartre.
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Belle performance, pour un bon groupe, qui affiche non seulement un Rock mâtiné de Metal, de Punk Rock hymnique, de mélodies, de ballades aussi, plus des tubes à son actif, ainsi qu’un label créé de leurs propres mains : KILLERPILZE records, et sans oublier, bien sûr, un dernier album « LAUTONOM » à la hauteur des espérances de ses fans.
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Fans refractaires ou peu habitués apparemment au principe du rappel en fin de concert, puisqu’à peine le dernier morceau entendu, le public a déserté le devant de la salle pour déjà faire le queue au fond, devant le stand merchandising où le groupe devait se trouver après la fin de leur concert, afin de signer des autographes à la pelle; en entendant KILLERPILZE revenir au complet sur scène, pour ce fameux rappel, il y a eu des regards surpris dans la foule et un retour en arrière précipité vers la scène, moment un peu amusant à voir, il faut avouer :)
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Mais l’esprit était à la convivialité, alors, le public s’est remis à fond dans le concert, qui s’est achevé avec une sensation de pari gagné pour le groupe, qui avait, quelques heures avant son gig, noté sur son Myspace :
« Paris, que ce soit légendaire ! » :)
Ça l’a été: le public a largement répondu aux espérances du groupe et le LAUTOBAHN Tour a rempli sa mission! :)
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Photos, Live Report: TASUNKA
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Philip SAYCE, débuts parisiens demain, 26 mai 2010 !!
Mercredi 26 mai 2010, à Paris, au Réservoir, Philip SAYCE donnera son premier concert "solo" en France !
Des débuts à ne manquer sous aucun prétexte, car d'ici quelques temps il y a fort à parier que vous pourrez vous "vanter" d'avoir assister à ce concert "club" de ce guitariste / chanteur / compositeur exceptionnel !
Vous en doutez ?
Jetez donc un oeil aux vidéos suivantes :
Bande annonce de la tournée ICI
Philip Sayce live avec Jeff Healey ICI
Philip Sayce live avec Melissa Etheridge ICI
Bon Jovi à la sauce Melissa Etheridge / Philip Sayce ICI
Message musical de Philip Sayce ICI
Né en 1976 au pays de Galles, Philip Sayce a grandi à Toronto, au Canada, où il a découvert la guitare en écoutant Eric Clapton, Ry Cooder et Dire Strait. Outre Jimi Hendrix et Stevie Ray Vaughan, il cite aussi B. B. King, Albert King, Albert Collins, Buddy Guy et Robert Cray comme principales influences.
Pour « Innerevolution », son nouvel album est sorti en France le 22 avril dernier (sur Provogue / Wagram), il s’est entouré de Fred Mandel (Queen, Supertramp, Elton John, Alice Cooper) aux claviers, de Joel Gottschalk à la basse et de Ryan MacMillan (Matchbox 20) à la batterie. C’est d’ailleurs ce trio de choc qui l’accompagne aussi sur scène.
Après avoir accompagné Jeff Healey, Uncle Kracker et Melissa Etheridge, Philip Sayce avait sorti un premier album solo « Peace Machine » en 2005 (voir chronique ici ;). Aujourd’hui, avec « Innerevolution » il prouve qu’il est non seulement l’un des meilleurs guitaristes « blues rock » du circuit, mais aussi un chanteur irréprochable doublé d’un excellent compositeur.
Pour cet album Philip a porté une attention toute particulière aux compositions. C’est ainsi qu’il a collaboré avec Richard Marx, Busbee, Mike Bradford, Dave Cobb et Marti Frederiksen, des noms synonymes de succès sur bien des disques.
La production est l’un des autres atouts majeurs de cette galette. Plus travaillée et peaufinée que sur « Peace Machine », elle offre à chaque chansons les éléments nécessaire pour mettre en relief les talents de ce musicien hors pair.
Bien entendu l’ombre d’Hendrix et des Beatles plane ici et là, au détour d’un riff ou d’un refrain, du coup on serait presque tenté de présenter Philip Sayce comme une sorte de « jeune Lenny Kravitz », d’autant que sur certains titres notre homme sait aussi se la jouer funk… Fort heureusement Philip possède toutes les aptitudes pour mettre en avant sa propre personnalité et s’imposer ainsi comme un artiste qu’il faudra suivre de près dans les mois et les années à venir.
A noter une reprise intéressante d’Automatic Man « My Pearl ».
www.philipsayce.com
http://www.myspace.com/philipsayce
PHILIP SAYCE "Innerevolution" - Interview / Photos Session - :)
PHILIP SAYCE est un nom à retenir absolument!! L’homme est non seulement un guitariste talentueux au possible, mais aussi un artiste à part entière avec son approche musicale aussi chaleureuse que peut l’être la personne-même :)
(Interview / Session photos : Tasunka)
Bio PHILIP SAYCE: ici ;)
Live Photos PHILIP SAYCE @ Paris 2010: ici ;)
Live Report PHILIP SAYCE @ Paris 2010: ici ;)
Chronique "Innerevolution": ici ;)
Chronique "Peace Machine": ici ;)
Comment tu présenterais « Innerevolution » en comparaison avec « Peace Machine », le précédent album?
Je dirais tout d’abord qu’il est plus personnel : cet album raconte vraiment ma vie, ce que j’ai vécu, il y a une paire d’années. Ensuite, au niveau de la production, plus de temps lui a été consacré que pour « Peace Machine », qui est un album aussi tout à fait honnête, ce que je veux dire, en fait, c’est que « Innerevolution » est plus un disque avec une approche actuelle, ce qui demande une production plus poussée, tandis que le précédent album était rétro, ce qui était tout à fait volontaire de ma part: « Peace Machine » sonne comme une performance live.
Tu parlais de ce côté personnel de « Innerevolution » et c’est vrai que l’on ressent un feeling à fleur de peau en l’écoutant
En fait, je le vois comme une sorte de thérapie. C’est quelque chose dont j’avais besoin, besoin de sortir de moi ce que j’ai vécu, certaines expériences de ma vie en les exprimant via les enregistrements. Ces morceaux ne sont pas les mêmes quand ils soient joués en live ou entendus sur album, étant donné que l’enregistrement et le live sont deux moyens d’expression avec leur ambiance propre. C’est très spirituel et vaut de le vivre quel que soit le support.
Pourtant, ce n’est pas difficile certains soirs de jouer, en live, des titres qui te sont si personnels, de revivre ce à quoi ils renvoient ?
Absolument, c’est une bonne remarque. Je pense que si c’était le cas, il se pourrait que le morceau ne soit pas joué, ou plutôt, plus exactement, je pense que nous le jouerons de façon et avec une approche différentes: c’est une nouvelle expérience intéressante à vivre et en général, c'est le cas pour chaque morceau, jour après jour. Mais c’est vrai que tu as raison, sur cet aspect possible lié à ta question, mon avis est que pour chasser ce côté un peu douloureux, le mieux est de jouer les chansons encore et encore avec une couleur un peu différente chaque fois, les transformer de quelque chose de pénible en quelque chose de joyeux. Et si ce côté joyeux parle aussi à tous ceux qui écoutent, alors, c’est une très bonne chose :)
C’est bien ce dont l’album parle, cette expérience que nous avons tous en commun, d’avoir traversé des moments difficiles, mais on évolue, on apprend de ces expériences passées et on avance, d’où le titre « Innerevolution » :)
L’album touche beaucoup pour cela, justement. Pour rester sur le côté humain, tu pourrais m’en dire plus sur les personnes qui collaborent avec toi ?
J’ai composé l’album avec mon ami, Dave Cobb, avec Marty Frederiksen, qui est aussi un très bon compositeur, même chose pour mon ami Richard Marx, qui est un super compositeur avec sa propre carrière, mais qui compose aussi pour et en collaboration avec pas mal d’autres artistes. Et sans oublier, bien sûr, Mike Bradford. Ces personnes, j’aime beaucoup collaborer avec eux, d’autant que j’apprends à leur contact et c’est bien, ça fait évoluer, avancer. C’est ce qu’on est tous supposés faire et moi, je veux grandir, apprendre.
Tu as une chaîne sur YouTube et c’est incroyable de te voir, par exemple, en train de jouer « Little Miss America » en studio : quelle intensité tu mets en jouant !
C’est vraiment émotionnel quand je joue, je ne fais pas semblant, je ne pourrais pas, quand je joue, c’est vrai! Ce que je souhaite, c’est transmettre à ceux qui écoutent, cette émotion, les faire se sentir bien, libres, dans le sens de se sentir libre de faire ce que tu veux, d’être libre de faire et d’être qui tu veux être. Que tu sois un athlète qui te donne à fond ou quelle que soit ton activité, peu importe, l’essentiel est de rayonner, de ressentir et de donner cette chaleur, cette émotion et je la ressens quand j’ai en retour des commentaires dans ce sens sur ma musique
Et toi tes influences, ce qui te fait te sentir bien ?
Tu parles d’influences et je dois dire que je me sens comme un étudiant : plus je pense savoir et plus je m’aperçois que je ne sais pas grand-chose. Les Beatles, Clapton, Hendrix, Stevie Ray Vaughan, notamment, comptent pour moi et je dois dire que j’ai eu de la chance d’avoir grandi avec ce qu’écoutaient mes parents et mon frère, qui, lui, passait du DIRE STRAITS et ça, c’est super cool (rires) Ils m’ont toujours soutenu et s’intéressent de près à tout ce que je fais :) Mon père, musicalement, c’est plus Richard Thompson, des très bons artistes comme ça. Dans la vie quotidienne, ce sont mes amis qui m’inspirent et là, je pense à mon meilleur ami, Marc qui est un ange; je veux dire par là que, avec lui, tout comme tous les gens qui t’aiment et que tu aimes, tu te sens en confiance et tu peux te laisser aller, laisser tomber toutes les conneries pour discuter vraiment, à cœur ouvert, de choses importantes ; ma femme, Kelly, est la plus grande source d’inspiration dans ma vie, elle est incroyable, je l’aime !! Je suis vraiment reconnaissant pour avoir ces personnes dans ma vie, j’en suis d’autant plus reconnaissant que, parfois, il arrive qu’avec le temps, les liens avec les gens auxquels tu tiens, s'estompent parce que chacun grandit différemment et ne partage plus le même centre d’intérêt que l’autre…ils restent pourtant dans ton cœur, même si il n’y a plus rien en commun…
Je pense que tous voient ce que tu veux dire. Tu parlais d’inspiration : comment est-ce que tu composes ?
ça dépend du feeling du moment et tu ne peux rien planifier à l’avance. Je compose d’abord la musique, les paroles viennent ensuite. Pas à chaque fois, mais c’est généralement ma façon de faire ; j’enregistre sur une machine et ensuite, je reviens sur les mélodies.
« Innerevolution » mérite un coup de chapeau pour sa très bonne production !
Merci ! :) Dave Cobb a produit l’album et il est fantastique. On a enregistré "à l’ancienne" côté façon de faire, si je puis dire, avec des bandes magnéto de 2 pouces et il a fait du très beau travail, en plus d’être vraiment patient et talentueux. J’aime autant être en studio que jouer en live ; en fait, c’est du pur fun d’être en studio, parce que c’est sans limites, tu peux faire tout ce que tu veux, et jouer en live, j’adore la connexion avec les gens : c’est comme donner et recevoir, un échange incessant que j’apprécie beaucoup surtout quand le public est bon :)
Tu as cette superbe Fender de 1963 comme fidèle amie (Philip l’a amenée avec lui lors de l’interview et c’est une merveille de vécu :) Tu la présentes ?
Son nom est « Mother » et je suis reconnaissant de l’avoir, tout comme ma Stratocaster de 62. Plus une Gibson, que j’aime beaucoup aussi. J’utilise pas mal de guitares différentes, mais celle dont j’aime le plus jouer est celle-ci et même chose en studio, c’est elle que j’utilise beaucoup. C’est un peu comme un jean que tu aimes et que plus tu portes, plus tu te sens super bien avec et là, ma Fender, c’est mon jean de 63 (rires)
Le 26 mai prochain, tu seras au « Réservoir » à paris, tu peux en dire plus ?
Ce sera ma première date en France et je suis certain que ça va être fun, vraiment :) Je pense que je vais transpirer à grosses gouttes (rires) et qu’il va faire chaud :) J’espère t’y voir toi et vous y voir tous :)
Avec plaisir :) Merci beaucoup pour cette interview vraiment sympa et pour ta musique!! :)
Merci à toi aussi!! :)
(NDT : Et effectivement il a fait très, très chaud le 26 mai 2010: la magie a opéré ce soir-là !!! :)
PHILIP SAYCE "Innerevolution" (French Review) :)
PHILIP SAYCE « Innerevolution »
(Mascot Music Productions)
Après un coup de cœur pour son premier album solo : « Peace Machine » (chronique ici ;) et son Blues – Rock teinté 70’s qui touche direct au but par son approche live, les attentes étaient grandes concernant la nouvelle œuvre de ce prodige de feeling et de talent qu’est PHILIP SAYCE, talentueux autant à la guitare qu’au niveau de ses compositions. Et bien, cet artiste peut se vanter d’avoir non seulement relevé le challenge, en 2010, mais qui plus est de l’avoir fait en faisant évoluer son style et ses morceaux en accord avec ce nouveau millénaire. En effet, là où « Peace Machine » reste un très bon album à la plaisante facture old school, « Innerevolution » est résolumment morderne, avec une production au top du top, qui le fait sonner le plus efficacement possible et fait accrocher à tout l’album du premier accord au dernier. Mention spéciale pour l’un des bijoux que recèle l’album : « Bitter Monday » , qui vous souffle par la force de la production ;) Imparables, en somme, les nouveaux titres dont on sent un fort potentiel et une longue vie à la fois dans les lecteurs, mais aussi en live. Les mélodies sont au rendez-vous, la dynamique, la sensualité, l’émotion aussi et le tout dans un Rock fougueux –Blues sensible et qui dégage un formidable sentiment de joie de vivre, sensation très contagieuse ! :)
« Innerevolution » est réussi, très réussi !!
Tasunka
Tracklist « Innerevolution » :
01. Changes
02. Scars
03. Bitter Monday
04. Anymore
05. Take You Away
06. Daydream Tonight
07. My Pearl (reprise du groupe AUTOMATIC MAN)
08. Tennessee Girl
09. Are You Ready
10. Gimme Some More
11. Little Miss America
Line Up « Innerevolution » :
Philip Sayce (V / G) / Chris Jago (D) / Joel Gottschalk (B)