JAG PANZER est tel le phœnix, renait de ses cendres, ou plutôt revenu de son auto-split, du aux défections dans le line-up entre 2011 et 2013, mais l’indéfectible attachement du public à ce groupe de référence de Power / Heavy américain, les sollicitations dont ils ont fait l’objet, leur ont donné l’envie de se reformer, de redevenir cette famille tournée vers le même but, faire le Heavy Metal qu’ils aiment et ont tous chevillé au corps: car, au sein de JAG PANZER, l’esprit d’équipe est tout, le groupe se concevant selon les dires de son mentor-guitariste, Mark Briody, tel une famille. Alors, quand l’équipe est de nouveau unie comme c’est le cas et qu’elle est visiblement déterminée à revenir faire parler la poudre, attendez-vous à la voir mettre à mal vos cervicales en headbangant de concert et mettre de même votre voix à rude épreuve à chanter en chœur à leurs côtés.
Après des prestations qui ont signé un retour gagnant sur scène, place au come back scellé, cette fois, par un nouvel album studio, « The Deviant Chord “. Et avec les dix nouvelles compositions, l’étendard qui a fait la réputation de JAG PANZER est fièrement dressé en 2017, battant pavillon d’un Heavy / Power haut de gamme, de ceux qui vous rentrent sous la peau, entre ses hymnes, ses passes d’armes aux guitares que ce soit en des soli furieux ou mélodiques, ses rythmiques basse-batterie à l’unisson, couronnées par un chant de la même intensité et authenticité. Hymnique, dynamique, fédérateur, « The Deviant Chord » aligne non seulement les atouts qui ont fait la renommée des américains, à savoir puissance et mélodie, mais ce, aussi sous la forme de variations, étant donné que de façon volontaire, chaque titre à son tempo, son univers, et possède son cachet tout en se montrant complémentaire des autres. On peut ainsi passer d’une reprise bien sentie d’une vieille chanson classique irlandaise, à des endiablés tracks de pur Power hymniques, à des titres Heavy à l’atmosphère qui vous hante et qui tous ont pour point commun d’accrocher chacun à leur façon. Ces solides et redoutablement efficaces guitares qui s’en donnent à cœur joie au long des titres, donnent décidément un sacré éclat à tous les morceaux qui n’en manquaient pourtant pas. De l’artwork bien mené, à la production de qualité qui rend justice aux compositions et à leurs variations, à l’interprétation sans retenue et contagieuse de ces cinq frères de Metal, « The Deviant Chord » à de quoi convaincre.
« The Deviant Chord « porte, d’ailleurs, la marque de chaque membre du groupe, un groupe uni et qui signe avec panache et force son retour, le retour d’un JAG PANZER au savoir-faire intact :
du très bon Heavy / Power fait par des passionnés pour des passionnés, en somme !
Tasunka
“The Deviant Chord” Tracklisting:
CD Digi:
01.Born Of The Flame 4:00 02.Far Beyond All Fear 3:49 03.The Deviant Chord 5:37 04.Blacklist 4:19 05.Foggy Dew 3:20 06.Divine Intervention 3:30 07.Long Awaited Kiss 6:16 08.Salacious Behavior 4:07 09.Fire Of Our Spirit 4:37 10.Dare 5:17
Recorded By Mark Briody
Cover artwork created by Serbian artist Dusan Markovic
JAG PANZER Line-Up:
-Harry ‘The Tyrant’ Conklin – V -Mark Briody – G -Joey Tafolla – G -John Tetley – B -Rikard Stjernquist – D
50 ans après le tout premier concert des Stooges le 31 octobre 1967,
40 ans après ses deux premiers albums solos co-écrits et produits par David Bowie en 1977,
Cet ouvrage définitif vient célébrer la carrière d’Iggy Pop, né en avril 1947 — et qui vient donc de fêter son 70ème anniversaire.
Plus qu’une biographie, "Shake Appeal" offre un focus inédit sur tous les disques enregistrés par le chanteur, depuis les Stooges jusqu’à sa collaboration avec Josh Homme, dernier joyau de sa carrière solo, sans omettre la moindre de ses collaborations extérieures, aussi surprenantes soient-elles.
Premier punk de l’histoire pour avoir délivré une telle furie sonique, aussi brute qu’avant-gardiste depuis les bas-fonds industriels de Detroit à la fin des années 60, Iggy Pop est devenu une icône underground à travers la voix, le corps et l’âme des Stooges, prototype du hard-rock américain. Figure de survivant parmi les dernières légendes du rock’n’roll encore prolifiques, il incarne à la fois le reptile et un félin inapprivoisable et le gentleman cultivé désireux de collaborations surprenantes. Après avoir connu une descente aux enfers à la dissolution des Stooges, il est sauvé par David Bowie qui lui façonne depuis l’Europe un terreau artistique inédit, sophistiqué et novateur. Entre curiosité, égarements, expérimentations ou francs retours au rock sauvage, Iggy Pop se construit une carrière solo complexe, émaillée d’une riche discographie.
Jean-Charles DESGROUX, né en 1975 à Biarritz, est un spécialiste du hard rock et du heavy metal : on le retrouve comme journaliste pour Metal XS, Hard Force ou encore Rock&Folk. Aux éditions Le Mot et le Reste, il est l’auteur de 'Hair Metal - Sunset Strip Extravaganza', ainsi que 'Alice Cooper - Remember The Coop’.
Cinq ans entre "Emerging From The Shadows” et “Blood On The Snow”, c’est un délai assez long pour dire combien DREAMCATCHERétait attendu pour continuer de prouver sa valeur et donner suite à son début de carrière via cet album de 2012, qui avait su attirer l’attention sur le groupe, tout comme l’avait fait avant lui, le EP quatre titres de 2006.
« Blood On The Snow » assure d’emblée ce constat d’être encore et toujours en présence d’une formation à la passion, à la dévotion au Heavy / Thrash des eighties qu’ils aiment, intactes.
Les huit nouveaux titres carburent indiscutablement à l’énergie, à une dynamique à la fois forte et qui sait côtoyer une beauté sombre, lancinante, en un cocktail qui laisse une impression d’efficacité autant musicalement que du point de vue des thèmes abordés. Même si le quintet dispose d’atouts autant au niveau chant, ligne rythmique basse-batterie, force est de constater que le duo doué des guitares se distingue particulièrement autant au niveau feeling, groove, puissance, comme le prouve la richesse insufflée en rythmique ou soli au long des morceaux, notamment sur deux titres qui se distinguent du lot: « The Werewolf »,« Dark Is My Soul », mais pas que. En effet, l’ensemble des morceaux dont « Mother Earth », « Dreamcatcher », « Blood On The Snow », “Curse Of The Vampires”, “No heaven/No Hell” ont tous leur potentiel d’accroche soit tout le long du track, soit plus sur certains passages. En fait, l’envie se fait, vu le potentiel avéré de ce qui est proposé, celle que la bande aille plus loin, ose plus dans ce qu’elle délivre : la sensation d’un potentiel, d’une formation qui en a sous le pied, est flagrante, mais avec une impression de retenue, comme si la troupe ne donnait pas encore toute sa mesure.
En attendant, « Blood On The Snow » a déjà de quoi satisfaire toute envie de Heavy / Thrash originel fait avec passion, dynamisme et comme ce second album le prouve, DREAMCATCHER est bel et bien à sa place sur la scène Metal.
Tasunka
==> Mixé et masterisé par Axel Wursthorn au Walnut Groove Studio / Mixed and mastered by Axel Wursthorn at Walnut Groove Studio
==> Artwork créé en collaboration avec la photographe / Artwork created in collaboration with photographer: Chloé Bazaud-Garrel
Le neuvième album de PAPA ROACH, « Crooked Teeth », signe un retour vers ses racines ‘humbles et qui en veulent’ (dixit le quatuor californien) près de deux décennies plus tôt: tout en mettant l’éclairage sur cet esprit ‘old school’ incisif, percutant, qui leur a, alors, attiré le succès, les américains posent aussi une touche volontairement aventureuse aux nouvelles compositions et interprétation, ce qui sait capter l’attention et offrir un mixe riche, bien mené et accrocheur entre influences de ses origines et modernité. Forts de morceaux dynamiques, subtilement posés ou carrément 'rentre–dedans', qui tournent tous autour des trois minutes et quelques, ces quatre-là ne se sont ostensiblement pas seulement retournés vers leurs bases, mais ont aussi retrouvé le feeling de départ: avant tout le simple plaisir de s’éclater à faire de la musique ensemble, à littéralement prendre son pied en interprétant les titres, comme au ‘bon vieux temps’, avant le succès (fort mérité), les tournées sold out devant des stades complets et les nominations musicales.
Nicholas « Ras » Furlong et Colin Brittian, chargés de la production, ne sont pas étrangers à cet état d’esprit ‘retour aux racines’ ; ce feeling venant d’une collaboration entre PAPA ROACH et eux, collabioration qui s’est incontestablement révélé fructueuse. Collaboration aussi fructueuse, d’ailleurs, avec les guests vocaux que sont Skylar Grey sur le Pop Rock envoutant de « Periscope » et Machine Gun Kelly (MGK) sur le très efficace « Sunrise Trailer Park ».
Comme le déclare le groupe, « Crooked Teeth » est un disque est honnête et authentique ».
Il l’est, en effet, et ce, que ce soit de par son Rock, Rap, Metal, chant en Rap, scream ou chant clair, ses samples, ses grosses guitares, un son au diapason, son univers atmosphérique, incisif ou déjanté, ses paroles profondes et personnelles mais qui touchent tout le monde, son esprit revendicatif, positif et la liste est longue, « Crooked Teeth » ayant décidément une belle brochette d’atouts dans son jeu. Se baladant avec aisance des remarqués « Born For Greatness », à « Crooked Teeth », « HELP », « Sunrise Trailer Park », « American Dreams », à l’atmosphérique Pop Rock « Periscope », au décalé hargneux « Traumatic », pour exemples, PAPA ROACH affirme son savoir faire connu et reconnu et affiche au compteur avec son neuvième effort, une énergie on ne peut plus intacte et percutante.
De quoi laisser présager de la déflagration que va être le seul et unique concert en France, de la bande, le 13 octobre prochain à l’Olympia parisien.
En attendant, savourez « Crooked Teeth » délivré on the Rock(s) par les références à l’énergie débordante et contagieuse, des références nommées PAPA ROACH.
Quand on vient d’un état où rien n’est à taille ordinaire, un état qui peut s’enorgueillir de ne pas faire les choses dans la demi mesure et ce, dans tous les domaines, à commencer par la musique puisque, entre autres, ZZ TOP, PANTERA, Stevie Ray Vaughan sont issus de cette région unique aux USA, le Texas, et quand on est un groupe de jeunes loups aux dents acérées et références longues qui en vient, alors, le tableau est posé et le nom de ‘Fils Du Texas’ mérité. Les SONS OF TEXASdonc, s’étaient effectivement déjà fait remarquer avec leur premier album, "Baptized In The Rio Grande", et deux ans et quelques plus tard, la bande récidive avec un « Forged By Fortitude » qui pose une pierre de plus sur la route des texans et devrait faire du bruit.
L’esprit libre et sauvage, qui sait allier Metalcore, Heavy, Hard Rock d'essence sudiste, Bluesy qui anime ces cinq-là, s’exprime, en effet, une nouvelle fois et avec la particularité qui fait son accroche, celle de voir la dynamique rentre-dedans et le groove se défier, se compléter, se répondre au long de onze titres d’une généreuse férocité et efficacité groove mordante à la fois. Le duo de frères Villarreal respectivement à la basse pour ce qui est de Nick et batterie pour Mike, forge une section rythmique solide comme la puissante locomotive qui orne la pochette de l’album, une assise sur laquelle le duo habile et habité des guitares de Jon Olivarez / Jes De Hoyos se donne sans retenue, chapeauté avec la même force de conviction par la voix chaude et rocailleuse de Mark Morales, parfaite quelque soit le tempo, l’intensité, énervée ou à peine plus calme. Le quintet délivre des morceaux qui fédèrent et reflètent le style multiple et sans entrave de SONS OF TEXAS : les meilleurs représentants en étant « Forged By Fortitude », « Slam With The Light », « Feed the Need », mais talonnés de près par « Cast In stone », « Down In The Trenches », "Beneath The Riverbed" ou « Wasp Woman », entre autres. Certes, quelques titres ronronnent faute d’audace, mais en général, le contrat de ne pas faire dans la demi-mesure est respecté :
« Forged By Fortitude » étant, donc, des plus recommandés, d’autant que la production est à la hauteur des ambitions de SONS OF TEXAS : hautes !
SONS OF TEXAS vont, d'ailleurs, mettre tout le monde d’accord en mettant le feu en France, le 13 octobre au Bataclan (Paris)en compagnie de SEETHER : l’automne sera chaud avec SONS OF TEXAS!
Tasunka
01. Buy In To Sell Out - 3:30 02. Feed The Need - 4:40 03. Down In The Trenches - 4:00 04. Cast In Stone - 5:01 05. Beneath The Riverbed - 4:14 06. Expedition To Perdition - 2:56 07.Turnin' The Page - 3:51 08. Jaded Eyes - 3:43 09. Wasp Woman - 3:51 10. Forged By Fortitude - 3:45 11. Slam With The Lights On - 3:26
SONS OF TEXAS Line-Up:
-Mark Morales – Vocals -Mike Villarreal – Drums -Nick « Rat » Villarreal – Bass -Jon Olivarez – Rhythm Guitar -Jes De Hoyos – Lead Guitar
Attendu comme rarement, ce premier album éponyme des PROPHETS OF RAGE avait à la fois la chance et le rude challenge des origines racées et iconiques de rébellion de ses six membres, sur les épaules. Quand on vient de et allie RAGE AGAINST THE MACHINE, PUBLIC ENEMY, CYPRESS HILL (voir line-up) et qu’est mis sur pied en 2016, ce supergroupe, vu tel un canal de résistance, de liberté d’expression en réaction aux événements dont les plus récents, élection de Trump incluses, il est clair que les attentes sont grandes et que la chance de ses origines musicales, de sa reconnaissance de longue date, peut devenir pour PROPHETS OF RAGE un challenge ou si vous préférez, tout le monde vous attend à l’affut, guettant la moindre ressemblance avec RATM et prêts à dégainer la critique. Vous savez quoi ? aucune importance car critiques ou pas, tout ce qui compte, c'est que ces six-là s'expriment en toute liberté loin des débats et alignent clairement avec leur 'debut' album et comme annoncé, non seulement des nouvelles compositions qui recèlent des titres qui marquent et qui savent tout autant afficher avec beaucoup d’aisance et de savoir faire, la patte revendicatrice des PROPHETS OF RAGE, leur patte: pas vraiment du RATM même si son esprit plane en ces lieux indiscutablement, mais bel et bien du PROPHETS OF RAGE avec sa marque qui fusionne Metal et Rap, Rap et Metal, exercice périlleux s’il en est et applaudi quand il est réussi. Du déjà vu, parfois peut-être, mais une chose est certaine, c’est que le sceau apporté par PROPHETS OF RAGE fait devenir addict à leurs titres, titres qui se mettent à tourner assez rapidement en boucle. Surtout quand des « Unfuck The World », « Hail To The Chief », « Living On The 110”, “Take Me Higher”, “Legalize Me”, “Smashit” notamment, se mettent de la partie.
Certes, l’inspiration novatrice aurait pu être plus au rendez-vous par endroits, certes, la rébellion secoue l’album mais pas toujours avec l’intensité, la rage attendues, et pourtant, c’est justement ce qui accroche, ce mixe naturel et à la fois issu de l’expérience, dans le dosage d’intensité dans la colère, un dosage pour faire réagir, poing levé, mais sans négativité, mais bien via de la pure combativité : Prophets Of Rage, c’est un appel à réagir, à l’action, comme le revendique le groupe.
Et de l’action, il y en a : le duo vocal Chuck-D / B-Real qu’il se complète ou se mue en duel, assure, tout autant que Tom Morello le maestro es guitares toujours aussi inspirées et incontournables, la basse de Tim Commerford, la batterie de Brad Wilk, DJ Lord aux platines, font se dire que les PROPHETS OF RAGE sont incontestablement en pleine possession de leur art, de leurs moyens et soudés pour délivrer et faire parler la force de contestation qui les anime. La production est, d’ailleurs à souligner pour sa haute qualité, valorisant notamment la basse, au même niveau que ses comparses aux vocaux, guitare, batterie ou platines.
PROPHETS OF RAGE ont prouvé être les maitres sur scène, notamment avec leurs concerts remarqués au Download ou au Hellfest 2017 mais ils le sont aussi sur album, et le démontrent en dégainant un « Prophets Of Rage » éponyme, qui est à saluer : il est addictif et ce, presque sans s’en rendre compte, signe d’un album qui en a…sous le pied.
Ecoutez « Prophets Of Rage », l’esprit libre de toute interférence de références et vous saurez que, oui, la révolution est en marche…rejoignez-là !
01. Radical Eyes 02. Unfuck The World 03. Legalize Me 04. Living On The 110 05. The Counteroffensive 06. Hail To The Chief 07. Take Me Higher 08. Strength In Numbers 09. Fired A Shot 10. Who Owns Who 11. Hands Up 12. Smashit
Belle rencontre, ce vendredi 22 septembre 2017, avec le trio de passionnés qui compose BullRun : ils assurent avec leur EP six titres, « Dark Amber »et se montrent chaleureux, se prêtant à cette journée promo au Hard Rock Café parisien, avec bonne humeur, humour et précision dans les réponses :
Merci à eux trois ! ainsi qu’à Roger Wessier et à la team Hard Rock Café ! :)
BullRun, retenez ce nom, ce ‘badass’ de trio de vrais passionnés, le vaut!
(Interview/Photos: Tasunka)
** Promo "Dark Amber" - Hard Rock Café **
Félicitations pour « Dark Amber », quel album !
Le duo Rémy (basse/ chant) et Gaël (Guitare) en chœur : Merci à toi!
(NDTasunka: Mark, le batteur, rejoindra le duo à mi-interview après avoir fini d'en donner une autre)
Vous avez eu deux dates en septembre: le 16, le premier jour du Fertois Rock In Fest (77) et au Dr Feelgood à Paris, le 9 : comment ça a été ?
Rémy et Gaël : Très bien, on a eu d’assez bons retours en plus d’avoir reçu un bon accueil.
BullRun, sur scène, c’est comment ?
Gaël : BullRun sur scène, c’est assez vivant, ça bouge et on essaie de créer une connexion avec le public. pour nous, jouer simplement le CD sur scène, ne nous intéresse pas. Quoiqu’il arrive, en live, nous on s’amuse tout le temps et on essaie de faire ressentir la même chose au public.
Et ça a été pareil, ce même état d’esprit au moment de créer votre EP six titres, « Dark Amber » ?
Rémy : En fait, la création de l’album, c’est un peu particulier parce que, avant, on a fait des maquettes, des pré-prods nous-mêmes, une bonne douzaine en fait.
Pourquoi une douzaine ? Vous êtes perfectionnistes, vous n’étiez pas satisfaits ?
Rémy : Il y a de ça (rires). On compose beaucoup et on aime bien avoir le choix à la fin. Oui, nous sommes très perfectionnistes et on a en plus eu la chance de rencontrer Symheris et Jelly (Cardarelli) qui sont encore plus perfectionnistes que nous (NDTasunka : ces deux pointures se sont chargé des mixage, master, enregistrement de « Dark Amber » au Creampie Studio)
Gaël : Symheris c’est T.A.N.K (Think Of A New Kind) et Jelly, c’est l’actuel batteur d’Adagio. Ils ont une philosophie musicale, un perfectionnisme à tous les niveaux et ils nous ont fait passer ça: on est aussi devenus perfectionnistes, du coup. Disons qu’on était déjà comme ça mais cette rencontre avec eux, l’a accentué davantage. Ils nous ont prouvé qu’on avait raison de le faire. Les deux ont un vécu plus construit que le notre et une expérience qui fait qu’on les a écoutés. Si cet album t’a plu, on va faire encore mieux pour la suite : le but, c’est de faire mieux.
Si vous avez déjà visé haut avec « Dark Amber », comment pouvez-vous faire encore mieux ?
Rémy : On découvre plein de choses; tu vois, avant cette collaboration, on pensait être perfectionnistes alors qu’on s’est aperçu qu’en fait, on ne l’était pas assez, Du coup, on continue à travailler davantage, à tous les niveaux, musicalement, le son aussi, par exemple.
Gaël : On a passé deux semaines en résidence tous les trois à faire de la musique tous les jours, à bosser de façon intense : c’était notre choix et surtout, à la fin de chaque journée, on sortait avec la banane.
Rémy : On est perfectionnistes parce qu’on veut tout faire le mieux possible, on veut toujours afficher la meilleure image pour le groupe, de la pochette, la musique, tout. Aussi, au niveau humain, on veut être le plus sympa possible avec les gens qui viennent nous voir : c’est grâce à eux que nous sommes là ! On a ce côté bons vivants et c’est un plaisir de boire une bière en leur compagnie.
Gaël : C’est ça la perfection en fait, de créer cette convivialité.
Comment vous avez réussi à garder cette énergie, ce côté naturel malgré cette recherche de la perfection qui aurait pu atténuer cette dynamique ?
Gaël : Mark, notre batteur, a cette phrase : la musique, c’est comme conduire une voiture, tu as travaillé, pratiqué au point que cela en devienne naturel: quand tu conduis tu n’y penses pas et pourtant tu conduis. A force de pratiquer, tu chopes des codes et au final, tu arrives à ça, tu n’y penses plus en le faisant et ça devient naturel.
Belle réponse ! Vous pouvez revenir rapidement sur le parcours de BullRun : fondation en 2011 et vous étiez potes au lycée, il me semble ?
Rémy et Gaël : Oui, c’est ça, on se connait depuis un moment.
Rémy : Mark et moi, on venait d’une autre formation et on avait envie de faire quelque chose de plus épuré, plus Hard Rock; il nous fallait un guitariste et pas de choix…
Gaël avec humour : Et le seul qui trainait autour …
Rémy : Et le meilleur
Gaël toujours avec humour: Flatteur
Rémy : On n’a pas trop galéré au niveau de la formation: on en a parlé et le mois d’après, le groupe se faisait. En plus, on était déjà tous les trois et comme c'est ce que nous voulions, un trio, ça s’est fait tout seul. On est bien comme ça, aucune envie de changer cette configuration. On va rester très simples, très épurés au niveau de la formation. Même au niveau de la composition, le trio est le mieux pour nous
Gaël : Tu as Motörhead, Freak Kitchen qui fonctionnent très bien en trio. Et en plus, être trois, ça nous laisse de la place et sans parler du fait que ça coute moins cher, surtout en tournée quand il s’agit de prendre des chambres d’hôtel (rires)
Et qui compose au sein de votre trio, justement ?
Rémy : Nous deux avec Gaël. Musicalement, c’est Gaël et moi principalement et on mélange ça avec le style de Mark à la batterie. On compose toujours en dehors de répétitions, on va travailler sur la musique et au moment de répètes, on va sortir ça et le proposer. C’est vraiment là que le vrai travail commence : celui de travailler la structure, le style etc.…
Gaël : Les compositions qu’on amène en répètes ont une structure qui est en apparence déjà terminée, mais pour que tout le monde prenne plaisir à le jouer, on laisse un petit temps à la réadapter, cette structure. Si c’est trop long, pas assez long, ceci ou cela et du coup, ça nous permet de trouver des compromis, des trucs qui, au final, plaisent plus ou moins à tout le monde, mais on sait que ça marche.
Combien de temps cela a pris pour « Dark Amber », du coup ?
Rémy : Pour six titres, il y a eu quatre mois d’enregistrement. Que ce soit pour la voix, la basse, la guitare, la batterie, c’était beaucoup de travail. Et pour les compositions, ça a été par contre assez rapide, elles étaient prêtes avant l’enregistrement dans l’ensemble mais aussi pendant l’enregistrement.
Gaël : Il arrivait de s’apercevoir que telle chose du morceau ne marchait pas du tout et certaines journées pouvaient, du coup, ne pas être productives du tout, mais le lendemain, tu te lèves et tu as une idée qui change la donne.
Quel morceau a été le plus dur à enregistrer ?
Rémy : Je pense que c’est « Highway Glory ». En fait, c’était l’une de nos plus vieilles compos; ça faisait tellement longtemps qu’on l’avait dans les pattes qu’on s’est retrouvé à y avoir incorporé beaucoup de choses dedans contrairement à ce qui se passe quand tu es face à une chanson qui a seulement un mois.
Un filet garni, si je puis dire ?
Rémy : On peut dire ça (Rires). On a passé beaucoup de temps sur la voix, à l’harmoniser, à faire plein d’effets : on a fait pas mal de versions de « Highway Glory » en studio pour arriver à celle-là.
Gaël : C’est pareil pour « Burn », il ne ressemblait pas au résultat final; il était parti pour être plus acoustique. Mais ça ne nous correspondait pas, on ne prenait pas plaisir à jouer cette version, ni à l’écouter. Pour la musique, trois semaines avant l’enregistrement, on était en train de la finaliser et ce qui est sûr c’est que cette version-là, nous plait.
Rémy : Trois semaines avant l’enregistrement pour la musique et quant à moi, pour les paroles, j’étais dessus la veille d’entrer en studio.
Comment vous définiriez le style BullRun, même si cet étiquetage de style est un peu réducteur, je me doute ?
Rémy : Je dirais old school avec un son moderne.
Mark (le batteur, qui nous rejoint après avoir donné une autre interview) : Hard Rock très énervé, un peu Metal.
Gaël : Heavy Metal mais c'est vraiment si je devais donner une définition.
Et pour vous, quel morceau représenterait le plus BullRun ?
Gaël :« Dark Amber », parce que c’est, à mon avis, une synthèse de l’EP : c’est une musique rapide, efficace et toujours sans compromis.
Mark : « Dark Amber » aussi, parce que les chœurs correspondent bien à l’ambiance qu’on essaie de dégager en concert. Si quelqu’un devait de se faire une idée de BullRun au travers d’un titre, j‘aimerais que ce soit celui-ci.
Rémy : Je trouve qu’on a un style très épuré, très simple, comme « Dark Amber » : une chanson simple, épurée et qui va droit au but. C’est pour cela que le EP porte ce titre.
Le son est énorme, justement, à la fois seventies et moderne : vous aviez ce son en tête au moment de l’enregistrement ou il s’est défini en studio ?
Rémy et Gaël : On savait ce qu’on voulait mais on a laissé Jelly et Symheris nous donner leurs indications. Ils nous disaient que ce serait mieux de jouer plus comme ci ou comme ça et au final, ça sonnait différemment et on leur a fait confiance.
Gaël : Les mecs qui sont à côté de nous sont d’excellents musiciens, ils ne sont pas juste ingé son.
Rémy : Du coup, comme ils ont une culture vraiment vaste, on a pu s’y retrouver et ils savaient très bien ce qu’on voulait faire : ils savaient mieux que nous ce qu’on voulait faire, ils ont su exprimer ce qu’on avait en tête. Ca a été extrêmement bénéfique. On est très contents de les avoir rencontrés.
L’un des autres atouts de votre six titres vient de ce que les instruments et la voix sont bien en place, rien n’est en retrait.
Rémy : La basse a une bonne place sur l’album et c’est ce qu’on voulait. C’est bien d’être en trio, parce que dans un groupe où tu as deux guitares, il reste moins de place pour la basse, ce qui n’est pas le cas avec BullRun. En live, la basse a aussi une grosse place et ça se retrouve sur l’album : c’est plutôt réussi. Pour la batterie, Symheris s’en est chargé aussi. En fait, la seule chose qui était dans le cahier des charges, c’est que la voix soit mixée comme un instrument, ce qui me semble assez réussi aussi et sinon, on a délégué notre identité sonore. Ils nous ont proposé quelque chose qui nous convenait
Gaël : Proposer, c’est ça : ils nous proposaient des choses et c’est nous qui confirmions ; quand on validait, alors, il faisait leur boulot. On préfère qu’ils proposent et que nous, on valide. On les laissait ensuite faire, en toute confiance, sans être derrière eux ; ils connaissent leur boulot. En tout cas, on les remercie d’avoir pris autant de temps pour nous !
Ca se comprend vu le résultat des plus à la hauteur. Mark, puisque tu t’es joint à nous, dans une question précédente, tes deux acolytes disaient composer la majorité des morceaux: il te reste de la place ?
Mark enthousiaste et en souriant : Oh oui, à chaque fois je les embête en disant qu’il faut trouver autre chose, etc...
Gaël : Au départ, c’était moi l’enquiquineur du groupe du groupe et puis, c’est devenu lui (éclat de rires des trois)
Mark poursuit : Quand j’apporte une rythmique, le simple fait de jouer, change le morceau. Une mélodie peut être jouée ou pas jouée, mais tu arrêtes les notes au même endroit, alors qu'avec la batterie, à mon goût, il y a plus de sens à l’interprétation et ça peut changer une chanson du tout au tout. Ma place, c’est d’arranger et de valoriser au mieux ce qu’on me présente.
Un retour aux origines, pourquoi ce nom de BullRun : question posée à maintes reprise j’imagine (rires)
Gaël en riant : Du tout !
Rémy : En fait, je suis un passionné de la guerre de sécession (USA – 1861 à 1865) et Bull Run en a été la première bataille majeure (NDTasunka : avec pour cadre la rivière Bull Run, le 21 juin 1861), alors, vu qu’à l’époque, on cherchait un nom court, ça s’est imposé. on voulait un nom avec deux syllabes maximum, et BullRun sonnait bien, en plus d’être un petit clin d’œil à l’Amérique, patrie des groupes qu’on aime. La boucle était bouclée. Ca tombait bien qu’on soit tous d’accord et que ce choix ait été comme ça, vu qu’on avait encore pas mal de compos à faire, on n’avait pas envie de passer du temps sur le nom.
Gaël : C'est le coté Rock’n’ Roll de la chose, on ne passe pas trop de temps à prendre des décisions, si ça nous plait, on y va !
Rémy : D’ailleurs, c’est pareil pour le choix de l’anglais, il était simple étant donné le style et qu’en plus, c’est beaucoup plus facile de composer en anglais sur ce genre de musique et de toute façon, toutes nos influences sont en anglais et on ne les cache pas.
Gaël : De toute façon, le Metal, le Rock n’est pas une musique d’origine française mais bien américaine ou anglo-saxonne : chanter en français, ce n’est pas nos origines, nos racines.
L’artwork est très réussi, et reflète bien BullRun : c’est SLO qui s’en est chargé ?
Rémy : SLO est un artiste indépendant qui est très demandé : on a eu de la chance qu’il puisse s’occuper de nous. Il a tout fait, aussi le logo en arrière plan, vraiment tout. On lui a donné très peu de direction, juste la forme du logo, la typo, Il l’a dessiné très rapidement et dans la foulée, on lui a envoyé les six titres en lui disant qu’en fonction de ce que les morceaux lui évoquaient, il fasse ce qu’il avait en tête. Il nous a envoyé des ébauches qui étaient déjà de bonne facture et en fait, il a complètement compris l’ambiance de ce qu’on voulait : on a validé ce qu’il nous avait envoyé et une semaine plus tard, il nous a sorti le boulot terminé.
Gaël : L'aspect dessin, c’est voulu, parce que ça rappelle justement le côté old school des pochettes de groupes qu’on aime énormément. On n’aime pas le côté moderne, les pochettes modernes sont bien mais ce style ne nous correspond pas.
En parlant visuel, la vidéo manque ! C’est prévu une video de BullRun ?
Rémy : On y travaille. En fait, il n’y en a pas encore, parce que le problème, c’est le temps, vu qu’on aimerait faire un clip, mais un vrai clip, un court métrage avec une vraie équipe et pas se filmer uniquement nous-mêmes avec quatre caméras
Gaël : On a les caméras mais on a envie d’abandonner le ‘fait maison / do it yourself’. On pense à des clips comme ceux de Gojira, ils sont magnifiques, la direction artistique est superbe, et c’est ce qu’on veut : on veut au moins ça et s’en rapprocher. Tant qu’on ne peut pas ça, aucun intérêt pour nous de faire quelque chose qui sera entre guillemets, ‘médiocre’. Tu vois, toujours ce côté perfectionniste (sourire)
Pour conclure, que souhaitez-vous pour l’avenir de BullRun ?
Rémy : Qu’un maximum de personnes découvre notre univers.
Mark : Un maximum de dates aussi.
Gaël : Pareil. En plus, on a déjà commencé à composer de nouveaux morceaux, ce qui nous permet d’offrir une set list de plus de six titres sur scène.
20 morceaux de SOiLpour célébrer les deux décennies de carrière du groupe, c’est du solide surtout quand l’anniversaire se voit matérialisé sous la forme d’un efficace et fort bien senti panaché de cet esprit qui a fait, au long des années, le succès des américains et de leur Hard-Heavy Rock / Metal alternatif à large spectre.
"SCREAM:The Essentials" porte bien son nom et sa bannière de ‘best of’ puisqu’au programme figurent des reprises de titres populaires avec la patte SOiL dont ceux de SOUNDGARDEN, Ram Jam, mais avant tout, ce "SCREAM:The Essentials", ce sont des morceaux inédits, des nouvelles versions de ces hits incontournables qui ont attiré le succès et la reconnaissance à SOiL, titres, donc, en version classique pour deux d’entre eux, acoustique ou alternative pour les autres, sans omettre de mentionner un morceau inédit ‘Gimme Some Lovin‘ , cover tirée du film culte de 1980, « The Blues Brothers ». Car comme le dit le bassiste Tim King à son sujet : « C’est le morceau parfait pour cet anniversaire des vingt ans et parfait aussi étant donné les racines qui lient SOiL avec Chicago » (où se déroule l’action du film). Tout participe à faire de ce ‘Greatest Hits’ dans l’essence, un album qui se laisse écouter encore et encore, puisque de la production de haut vol, au choix bien senti de la set list, au quatuor toujours aussi efficace pour ce qui est d’assurer dans ce Hard Rock / Metal qu’il aime visiblement toujours autant délivrer, deux décennies plus tard ou pas. En somme, "SCREAM:The Essentials", est un album qui se voit être le digne représentant de la valeur de SOiL, de sa constance à délivrer son Hard / Heavy Rock personnel et de ce qui a fait son succès au long des décennies, lui gagnant ainsi une ‘SOiL Army’ fidèle et dévouée.
"SCREAM:The Essentials" est recommandé si vous voulez poursuivre avec ce groupe que vous affectionnez déjà ou le découvrir.
car : «SOiL : 20 years of Madness, Mayhem and Metal », ça se célèbre !
Tasunka
"SCREAM:The Essentials" Track-List:
01. Gimme Some Lovin‘ (“The Blues Brothers” cult movie -1980) 02. Broken Wings (El Chupacabra Version) 03. Road To Ruin 04. Black Betty (RAM JAM cover) 05. Halo 06. Unreal 07. Breaking Me Down 08. Pride 09. ReDeFine 10. Can You Heal Me (Acoustic Version – recorded at Dimebag Darrell's home studio and produced by Vinnie Paul) 11. Give It Up (Feat. the late Wayne Static of Static-X contributing verse, chorus, and bridge vocal lines throughout the song) 12. Let Go 13. Like It Is (Alternate Version) 14. The Lesser Man 15. My Time (Kickstart Version) 16. Shine On 17. The Hate Song 18. Way Gone 19. Halo Live In London (Bonus Track) 20. Rusty Cage (SOUNDGARDEN Cover / Bonus Track)
-Ryan McCombs : Lead Vocals -Tim King : Bass -Adam Zadel : Guitar -Mitch Gable : Drums
From September 27th, 2017 onward, Ensiferum will present Two Paths live on stage, splitting their European tour into two parts. The first part will be in September with six dates in three countries, and then in April 2018 there will be an extended tour through many more European countries. In between that time, Ensiferum will visit all other continents.
Issu de la volonté de Gary Kelly d’exprimer ses sentiments et réflexions sur la vie, le monde actuel, au travers d’un solide Rock moderne bâti sur les influences des plus grands (de Metallica, Led Zeppelin à Muse), MolyBaron a tout d’un groupe qui sait se faire remarquer avec son premier album éponyme et avec raison.
Autour de Gary Kelly, donc, son fondateur de guitariste-chanteur-compositeur, graphiste et producteur, le quatuor franco-irlandais sait faire parler le feeling, la profondeur, l’intensité des thèmes entrainant dans leur sillage avec leur fort convaincant Rock au son mélodique léché, riche et vif à la fois. On est en présence de quatre musiciens assurément maitres de leurs instruments, capables de donner vie aux compositions travaillées et vivantes, vibrantes à la fois qui caractérisent ce premier opus. Et ce n’est pas le fruit du hasard, « MolyBaron » étant, en effet, le résultat d’un minutieux labeur, de trois ans d’efforts où, note après note, l’objectif a été atteint de transposer la vision, le ressenti du frontman du groupe et de ses acolytes : cela commence par l’artwork intelligemment minimaliste qui donne le ton en introduction du Rock puissamment vibrant de MolyBaron qui coure tout le long de l'album. Des titres tels que « Incognito », « Sleep Leaves This place », « Mother », « Moly » notamment, apposent le signature du Rock riche et inspiré de MolyBaron et donnent envie de suivre le groupe de très près :
MolyBaron, retenez ce nom, ils vont faire parler d’eux et ça commence avec leur premier opus éponyme très pro et accrocheur !
Tasunka
« MolyBaron » Track-List :
01.Fear Is Better Business Than Love- 03:08 02.Moly- 04:23 03.Let's Die Together 03:27 04.Dance (addicted to the disco)- 04:48 05.Sleep Leaves This Place- 04:29 06.On The Other Side- 03:56 07.The Apocalypse Shop- 04:27 08.Only When Darkness Falls- 03:26 09.Incognito- 03:26 10.Mother- 03:29
==> All Songs Written & Produced by Gareth Kelly Except ‘Dance’ Written by Gareth Kelly & Steven Andre.
==>Mixed & Mastered by Alexey Stetsyuk at Grave Town Productions.
CRIPPER jonglent avec détermination, plaisir et efficacité avec les genres pour produire un Metal extreme qui tutoie le ‘de premier ordre’, leur Metal Extreme. La créativité est le mot d’ordre avec ce cinquième effort, puisque les allemands vous happent sans prendre de gants et avec dextérité à la fois, à bord de leur nouvel opus au titre aussi brut que leur Metal, « Follow Me : Kill ! ».
Le Thrash fait, ici, son oeuvre avec ses explosions qui ne laissent pas indemne, le Death lui prêtant main forte dans la manœuvre, mais pas que, car CRIPPER ont su avec fièvre et intelligence, allier moments pouvant passer du groove lourd, de la déflagration pure, à des atmosphères à la saveur épique toutes aussi marquantes. Les dix nouvelles compositions savent aligner tradition brutale et vent de fraicheur pour un cocktail qui détonne, bouscule, fédère et laisse le cou ravagé par les headbangs en cadence et le poing levé : comme une envie de se rebeller aux côtés de CRIPPER, notamment sur « Into The Fire ». D’ailleurs, les textes sont écrits avec la même dextérité et force que le Metal extreme de CRIPPER, peut être interprété. Le chant en growl ou par touches, clair, de Britta "Elchkuh" Görtz fait son œuvre tout autant que peuvent les faire ses partenaires masculins que ce soit au travers d’un duo de guitares à la technique aussi imparable que leurs attaques incendiaires et groove, méfaits respectivement dus à Christian "Knitzel" Bröhenhorst / Jonathan Stenger, sans omettre de citer une batterie à la double grosse caisse vénéneuse, celle de Dennis Weber et une basse qui n’a rien à lui envier, due à Christian Lommer. A l’image de pierres angulaires que sont le redoutable « Running High », ou encore « Into The Fire », « Mother », pour exemples, « Follow Me : Kill ! » se distingue dans son ensemble et fait progresser CRIPPER encore plus aux côtés des groupes de valeur sur la scène Metal extrême et Metal en général.
Amateurs de Metal Extreme qui vient des tripes, « CRIPPER et « Follow Me : Kill ! » vous attendent pour vous botter les fesses !
Tasunka
"Follow Me: Kill!" Track-Listing:
01. Pressure 02. Into The Fire 03. World Coming Down (limited Digipak CD only) 04. Mother 05. Shoot or Get Shot 06. Bleeding Red 07. Comatose 08. Pretty Young Thing 09. Running High 10. Menetekel
==> Apart from designing their artwork and merchandise by themselves, CRIPPER even conceive and produce their ambitious video clips on their own.
Partout où ils passent, leurs reprises à la sauce bluegrass, de Metallica, AC/DC, Iron Maiden, Guns N'Roses et d'autres classiques du rock, mettent le feu !
Depuis son premier concert en France aux Transmusicales jusqu'à son récent passage à Musilac cet été, Steve 'n' Seagulls attire un public plus en plus nombreux et collectionne les concerts complets.
Ces joyeux fermiers finlandais aiment tellement la France qu'aujourd'hui ils ont carrément décidé de reprendre (à leur manière) l'un des plus grands titres de l'histoire du rock Hexagonal : "Antisocial" de Trust ! et en français s'il vous plait !
==> Ce qui nous vaut ce commentaire de leur part (en VO) :
"Mesdames et Messieurs! Nous vous présentons notre version de 'Antisocial'. This classic by Trust was a real challenge for us, but we are very happy with the way it turned out. We're excited about the release; not a lot of bands from Finland get to do songs in French, and in France!"
==> Steve 'n' Seagulls sera de retour en France au mois de novembre pour une longue tournée sympathiquement baptisée:
==> Out September 15th via eOne // Long Branch Records (Europe) - SPV
THE CONTORTIONIST, ce nom a su rimer avec les années et depuis la création du groupe en 2009, avec formation d'exception qui aime se poser des défis artistiques. Avec « Clairvoyant », la progression justement vers une liberté artistique sans barrières, vers toujours plus de ce pur et simple plaisir de créer, donner vie à une musique pour le plaisir de ses créateurs et de son auditoire, suit sa maturation, son chemin avec toujours cette classe, ce flair et inspiration qui caractérisent les américains. Techniquement toujours aussi en pointe, au service total des muses qui animent chaque membre du groupe, «Clairvoyant» se voit être un voyage hypnotique aux multiples facettes, entre sensibilité et intelligence, urgence et méditation, dynamisme des guitares, claviers et beauté planante qu'une voix plus que majoritairement claire, parachève: le Metal Progressif qui est ici pratiqué, surprend, séduit, captive, grâce à un mixe de vibrations, de tension, d'influences, qui se complètent, se répondent, explosent en une détonation de Prog, de Metal, d'inspirations de fusion jazzy par touches. Les compositions sont racées et naturelles à la fois, fortes et émotionnelles assurément. Il est à souligner l'autre atout qu'est le son, ce son puissant qui fait partie intégrante de l'aboutissement de « Clairvoyant », en permettant aux multiples couches caractérisant les compositions et à leur profondeur, leur recherche, leur tension, de toucher avec tout l'impact qui est le leur.
THE CONTORTIONIST sortent des sentiers battus tout en demeurant fidèles à eux-mêmes et avancent sur le chemin qu'ils ont choisi, de pure création et plaisir au travers de ce « Clairvoyant », tout simplement réussi!
Tasunka
« Clairvoyant » Tracklist :
01. Monochrome (Passive) 02. Godspeed 03. Reimagined 04. Clairvoyant 05. The Center 06. Absolve 07. Relapse 08. Return To Earth 09. Monochrome (Pensive)
"Clairvoyant" reunited the band with producer Jamie King (Between The Buried And Me, Through The Eyes Of The Dead)
Forts d'une musique qui mêle avec panache, avec dynamisme et accroche, un Metal puissamment d'inspiration Death mélodique et des éléments Folk, ENSIFERUMse montrent avec « Two Paths », au sommet de leur art hybride et dignes de l'inconditionnel attachement que leur témoignent leurs nombreux fans, en frères et sœurs de Metal.
Avec ce septième album, les finlandais assurent dans le farouchement mélodique et hymniquement guerrier. Epiques comme jamais, les morceaux génèrent au travers de l'intense interprétation de leur quintet de géniteurs, une atmosphère héroique qui monte en intensité de passage en passage, d’arrangements en orchestrations, de furie du tempo en passage calmes, de soli de guitares furieux et inspirés, en vocaux Death toujours aussi convaincants, contre balancés par les quelques passages en voix claire, et épaulés par des choeurs, des hymnes à vous donner des envies de rejoindre la troupe dans leur déchainement de Metal / Folk. La sauce prend sans coup férir grâce à une judicieuse alchimie dans les compositions entre force et mélodies et grâce, de même, à une implication totale des intervenants pour donner toute sa vie à la richesse de l'univers proposé, l'accordéon numérique prouvant d'ailleurs sa valeur aux côtés des guitares, notamment. A l'image de l'artwork qui pose le décor, tout « Two Paths » se distingue par sa force de frappe autant que de persuasion mélodique et hymnique, d'autant que la production de haut vol à nouveau confiée à Anssi Kippo, offre toute la qualité que mérite un album de ce calibre, pour mettre en valeur chacune de ses facettes. Les morceaux, qu'ils figuraient déjà pour certains sur une démo datant de sept ans auparavant ou récents, font tous leur œuvre, faisant se dire que ENSIFERUM délivrent, avec « Two Paths », un album fier, épique, fédérateur et hautement convaincant !
Le groupe sera en tournée cet automne, ce qui est une bonne nouvelle surtout quand on sait combien la troupe assure en live, mais, sera, en plus, à Paris, le premier octobre pour un unique concert qui va assurément compter.
Alors, Hail to ENSIFERUM !
Tasunka
« Two Paths » Track-List :
01-Ajattomasta Unesta 02- For Those About to Fight for Metal 03- Way of the Warrior 04- Two Paths 05- King of Storms 06- Feast with Valkyries 07- Don't You Say 08- I Will Never Kneel 09- God Is Dead 10- Hail to the Victor 11- Unettomaan Aikaan 12- God Is Dead (Alternative Version) 13- Don't You Say (Alternative Version)
This new album was produced once againby Anssi Kippo (Children Of Bodom, Impaled Nazarene, Entwine etc.).
Recorded at Astia studio in Lappeenranta, Finland
Gyula Havancsák provided the artwork for both" Two Paths" and "One Man Army"
Quitte à être un festival qui fait couler de l'encre, autant qu'elle soit indélébile !
Le contexte :
L’univers de la musique métal a toujours été bercé par les codes et les arts du tatouage, et c’est avec plus de 2200 flashs réalisés dans l'enfer de Clisson en juin dernier, que le Hellfest affiche un nouveau record de peaux encrées à l’effigie du festival ! Face à une telle marque de respect et de fidélité de la part de nos fans,
nous sommes heureux de proposer en partenariat avec le salon de tatouage parisien : La maison des tanneurs, notre premier " HELLFEST TATTOO DAY".
Cette rencontre inédite aura lieu à Paris, le samedi 30 septembre de 14h00 à 20h00, directement dans le salon de La Maison des Tanneurs. Lors de cette journée spéciale, 4 tatoueurs proposeront leurs services gratuitement en immortalisant le célèbre "H" du Hellfest (Flash de 4 cm ou 2 cm*) sur la peau des fans du festival- voir ci-dessous pour les conditions d'inscriptions.
A partir de 20h30, la soirée se prolongera juste à côté, au Dr Feelgood - les halles.Nous proposerons un goodie offert aux participants du « HELLFEST TATTOO DAY » et nous ferons gagner le premier pass 3 jours pour le Hellfest 2018 et de nombreux cadeaux !
* voir la grille flash "H" dans les commentaires facebook !
**********
Quelques mots sur la Maison des Tanneurs :
Musiciens, amateurs de musique extrême et fans du festival Hellfest jusqu'aux origines du Fury Fest C’est par le biais de la musique Métal et de ses nombreuses déclinaisons que Seb Otis et Romain Giner ont pénétré l’univers du tatouage et créé la Maison Des Tanneurs. Situé en plein cœur de Paris au pied de l’église St Eustache La maison des Tanneurs est un salon atypique. Avec une décoration de caractère, le salon suscite la curiosité et attire l’œil du passant qui pénètre dans un univers fascinant composé de multitude de pièces de cabinet de curiosité. (Crânes humains côtoient, pièces de taxidermie, antiquités, insectes, ou encore reptiles dans du formol.) La Maison des Tanneurs a forgé sa réputation en proposant un esprit unique qui réside tant dans l’ambiance qui se dégage du lieu que dans l'approche artistique de son équipe de tatoueurs tous fans de métal. La Musique extrême fait part intégrante de la vie de ces artistes tatoueurs elle transcende l’essence de leurs inspirations au quotidien. Depuis sa création il y a six ans, La maison des Tanneurs s’efforce de répondre au mieux aux demandes des clients afin d'aboutir à leur projet en proposant des pièces originales, uniques, et personnalisées. Ici la patte unique de chacun des tatoueurs rejoint l’esprit sombre et singulier de la boutique pour y former cet univers particulier qui forge son nom et sa réputation. A l’origine spécialisé dans le « Dark » et le Noir et Gris, le salon a su ouvrir son spectre de compétence en passant du réalisme pur et dur jusqu' à l’ornemental, on y retrouve aussi parfois une inspiration plus traditionnelle et colorée.
La Maison Des Tanneurs - 19 rue du Jour 75001 Paris. Metro Chatelet les Halles / Etienne Marcel Tel : 01 40 26 11 65 - lmdtparis@gmail.com
***********
Les artistes tatoueurs qui participent au HELLFEST TATTOO DAY:
- Kurv // Tatoueur résidant depuis 6 ans // Son style se démarque dans le réalisme noir, avec de forts contrastes clair-obscur.
- Jimi Jugio // Tatoueur résidant depuis 4 ans // Son style est basé sur le traditionnel, le surréaliste et le "dotwork" revisité par ses soins.
- Asphyx// Tatoueur résidant depuis 1 an // Son style macabre se caractérise dans le "blackwork" et le "dotwork", l’univers gore et décalé des films d’horreurs et du blackmetal.
- Marcus // Tatoueur en guest // Son style est d’inspiration, geek/cartoon/horror-movies.
***********
Le fonctionnement du HELLFEST TATTOO DAY :
Nous vous donnons rendez-vous de 14H à 20h00 à la Maison des Tanneurs pour enregistrer votre participation au « HELLFEST TATTOO DAY ». Nous vous remettrons un ticket d’inscription divisé en 3 coupons référencés avec le même numéro unique ! Une partie du ticket sera à toujours garder sur vous, une autre sera à glisser dans l’urne de sélection des gagnants des tatouages gratuits. La troisième partie du coupon vous servira quant à elle dans la soirée. Nous tirerons donc 3 gagnants au hasard toutes les 20 minutes, les gagnants présents à l’appel passeront immédiatement sous les aiguilles des tatoueurs en faction ! Afin de gagner du temps, nous vous invitons à réfléchir en amont sur le format (4cm ou 2 cm) et l’emplacement du flash Hellfest désiré ! Si votre numéro n’a été tiré à aucun moment, n’oubliez pas que la soirée continue des 20h30 au bar Dr. Feelgood ( halles ) ou vous pourrez à l’aide de la dernière partie de votre ticket, récupérer gratuitement votre gobelet collector** « HELLFEST TATTOO DAY » et participer à la tombola pour gagner quelques cadeaux dont 1 cheque cadeau tatouage d’une valeur de 100€ à la maison des tanneurs, du merchandising et 1 pass 3 jours pour le Hellfest 2018 ! Le tirage aura lieu à 00h00 directement au Dr. Feelgood – les halles - Bonne chance à tous ! HAPPY HOUR prolongé jusqu’à 21h00 - & « Tu as un tatouage Hellfest sur toi, tout frais ou originaire des premières années ? le Dr Feelgood t’offre un shot avec ta première pinte ! »
** photo du gobelet pinte collector en commentaire facebook
Dr Feelgood les halles - 37 rue Quincampoix, 75001 ParisMetro Chatelet les Halles / Etienne Marcel / Rambuteau Tel : 01 77 13 38 30
************** FAQ :
- Puis je choisir le tatoueur qui va me faire mon flash ? Non, nous sommes sur des formules flashs simples, nous vous attribuerons votre tatoueur !
- Puis je modifier le motif, la couleur ou sa taille ? Nous restons sur 1 seul motif, avec uniquement deux formats disponibles (4 cm ou 2 cm), uniquement en NOIR !
- Quelles zones puis-je me faire tatouer ? Toutes les zones sont acceptables sauf : la paumes des mains, la plante des pieds, l’intérieur de la bouche, les doigts et les parties génitales
- Puis-je être accompagné d’un ami lors de la ma session de tatouage ? Non, pour des raisons de confort, de concentration et d’intimité, nous n’autorisons aucun accompagnateur dans la cabine de tatouage !
- Puis je réserver en avance mon créneau de passage ? Non, avec cette formule, l'agenda de la journée serait remplis en moins d'une heure, à chaque créneau libre des tatoueurs, un numéro est tiré au sort, si vous êtes présent lors du tirage vous passez immédiatement sous les aiguilles !
- Comment récupérer un numéro ? Dès votre rentrée dans le salon de tatouage, vous recevrez immédiatement un ticket composé de 3 coupons ( un coupon numéroté à conserver sur vous TOUTE LA JOURNEE et TOUTE LA SOIREE pour justifier votre participation, un coupon avec le même numéro à plonger dans l'urne destiné au tirage au sort de la séance tatouage, et un dernier coupon, toujours avec le même numéro à présenter au drfeelgood pour récupérer votre cadeau ( verre pinte collector* ) et qui vous servira à participer à la tombola pour gagner quelques cadeau dont unpass 3 jours Hellfest 2018 ( - *300 exemplaires uniquement )
- Combien de temps dure la séance de tatouage ? Afin de pouvoir prendre le temps de poser le flash, de discuter avec le client, nous sommes sur des roulements de 20 min. 3 ateliers mis en place pour un 4eme de repos ! Ce qui représente 9 tatouages par heure !
- Si mon numéro est tiré au sort et que je ne suis pas là ? Si vous ne répondez pas présent à l'appel de votre numéro, votre bulletin est remis dans l'urne à chaque tirage ! L’intérêt est qu’à chaque appel vous avez la chance de pouvoir être tiré au sort, que vous arriviez en début de journée, ou en fin ! Si votre numéro est tiré lors de la tombola du pass 3 jours, un autre numéro sera tiré immédiatement après rendant votre participation caduque !
- A quelle heure est le tirage au sort du pass 3 jours ? Et où ? Le tirage au sort aura lieu au Dr. feelgood des halles, à 00h00 pétante ! Notez qu'il n'est pas obligé d'avoir été tatoué pour participer à la tombola, il faut par contre récupérer obligatoirement un numéro de participation à la maison des tanneurs dans l’après-midi !
Quand, en 2016, on tourne vingt cinq années d'une carrière placée sous le signe du succès, ponctuée d'un arrêt suivi, fort heureusement, d'une reprise saluée de tous, de changements de line-up pour, au final, se voir reconnu d'un statut de groupe Goth Metal de référence, normal d'avoir envie de sceller cette célébration par un nouveau live, alors, quoi de mieux que de réaliser une captation du concert donné lors d'un des musts de festivals de Metal qu'est le 'Bang Your Head' allemand ?
CREMATORY l'ont fait et bien fait, puisque leur « Live Insurrection » est à classer dans la catégorie des DVD/CD live qui s'apprécient du début à la fin. La patte CREMATORY se pose, ici, avec toutes les force et groove qui le caractérisent le sextet, se pose, donc, sur chacun des titres d'une set-list judicieusement choisie pour couvrir la gamme qui caractérise les allemands, à savoir un Metal Gothique aux accents Indus habilement mixés avec les cotés brut et groovy. Dynamiques, la puissance et l'accroche des guitares sont fidèles au poste, leur habileté se mêlant à la fois à l'énergie de la batterie épaulée par une basse complice, au coté hypnotisant des claviers qui vous hantent, ainsi que, bien sûr, au duo voix claire / voix en growl Death, un duo qui fonctionne à plein en sachant générer une force de persuasion vocale où les timbres de voix se complètent et participent, avec les instruments, à créer une alchimie qui donne à la fois envie de headbanger quand le rythme est en attaque ou de lever les cornes hautes quand l'instant se voit plus axé sur le feeling.
Son bien géré, groupe en pleine possession de ses moyens et qui affiche un plaisir flagrant d'être là, public bien présent et qui le fait sentir, en somme, tout y est pour faire de « Live Insurrection » une invitation qui ne se rate pas, surtout quand c'est une pointure du Metal Gothique comme CREMATORY qui vous invite à passer un bon moment en sa compagnie et aux côtés d'un public du Bang Your Head conquis.
Comme le dit CREMATORY : « 25 years of fucking Rock'n Roll » ! :)
Tasunka
==> Release Date: 08 / Sept /2017
(Territory : World)
==> CD (DigiPak) :
01. Intro 2:45
02. Misunderstood 3:47
03. Fly 6:11
04. Greed 4:37
05. Tick Tack 4:07
06. Instrumental 1:32
07. Haus mit Garten 5:23
08. Ravens Calling 4:27
09. Pray 4:54
10. Everything 4.54
11. Instrumental 2:30
12. Shadowmaker 4:44
13. The Fallen 4:26
14. Höllenbrand 3:46
15. Die So Soon 4:49
16. Kommt näher 4:28
17. Tears Of Time 8:59
==> DVD : NTSC, Region Code: 0, Running Time: approx. 100 min
Plus groovy, au tempo un tant soit peu ralenti par rapport à leur premier opus (« New World » – 2015) mais sans pour autant perdre en force et avec une envie flagrante d’expérimenter, de pousser plus loin l'expression artistique de leur Hard Rock retro seventies et sans age à la fois, les allemands de TRAVELIN JACK font impression avec leur seconde offrande, « Commencing Countdown ».
Un vent de liberté et d'une belle inspiration courent, en effet, le long des titres où se retrouve en pleine et réussie évolution, la patte convaincante de TRAVELIN JACK, ce mélange de Rock authentique, de talent et de naturel aux instruments et vocaux, qui a déjà fait se distinguer la troupe de Berlin : dynamisme et chaleur festive, feeling et profondeur sont au rendez-vous, mêlés en un cocktail de Rock/ Hard Rock au groove à large spectre aussi imparable que sa force de persuasion venue d'un Rock nourri à la 'fine rudesse' des origines du genre. Aussi brillante que leur look seventies à paillettes avec maquillage assorti que le légendaire David Bowie époque Ziggy Stardust n'aurait pas renié et surtout, avec une attitude Glitter retro mais forte et assumée de la part du quatuor, la musique de TRAVELIN JACK mouture 2017, se remarque et marque. La voix forte et à la large palette de Alia Spaceface pose l'ambiance, répondant à son complice malicieusement doué, Flo The Fly, qui forme avec elle, un duo de guitaristes qui en ont sous le pied pour générer l'accroche, épaulés dans leurs méfaits par les basse et batterie non moins efficaces de, respectivement, Steve Burner et Montgomery Shell. Des morceaux tels que le très bon et riche « Galactic Blue », l'optimistiquement (néologisme, certes) dynamique « Keep On Running », l'accrocheur « Journey To The Moon », caracolent en tête mais il faut le reconnaître, talonnés (à plateforme) de près par « Miracles », « Land Of the River », « Cold Blood », « What Have I Done », notamment. En fait, la palette est riche et bien léchée, tout autant que solidement authentique, de quoi trouver satisfaction, d'autant que ces fous de Rock ont bénéficié d'une production analogique et bien menée qui a su rendre toute la vie, la chaleur qui animent leur Hard Rock et son interprétation colorée.
Enthousiastes, déterminés, passionnés, sans compromis, les TRAVELIN JACK ont bel et bien le compte à rebours d’entamé avec leur second album, celui de l’ascension vers les sommets, la reconnaissance de leur art et « Commencing Countdown » en est, assurément, l'une des marches. Leur récente signature chez Steamhammer / SPV, devrait, d'ailleurs, bien les épauler en cela.
Groupe de valeur en vue, il se nomme TRAVELIN JACK !
Tasunka
01. Land Of The River 4:31
02. Metropolis 4:04
03. Keep On Running 3:39
04. Cold Blood 4:47
05. Galactic Blue 4:42
06. Time 5:06
07. Miracles 3:51
08. What Have I Done 3:50
09. Fire 4:01
10. Journey To The Moon 3:59
“Commencing Countdown” was recorded by Richard Behrens and Mirko ´Godi` Hildmann at the Schaltraum Studio, an erstwhile broadcasting centre in the formerly East German part of Berlin
TRAVELIN JACK Line-Up:
-Alia Spaceface – V / G -Flo The Fly – G -Steve Burner – B -Montgomery Shell – D
HOWLIN’ MACHINES ont le feu sacré du Rock originel sans fard ni fioriture mais définitivement brut en énergie, qui court incontestablement dans leur veines: leur premier EP, « Fever », pose d’emblée le fait d’être en présence d’un groupe de haut vol, autant par son interprétation agile au possible que et c’est le cœur de HOWLIN’ MACHINES, par ses compositions des plus inspirées qui puisent leur source dans les iconiques prédécesseurs tout en sachant apposer sa marque artistique estampillée Howlin’ Machines.
L’essence de QUEENS OF THE STONE AGE, MOTÖRHEAD ou LED ZEPPELIN trouve ici un écho fort fédérateur: on adhère, en effet, au groove couplé à la force d’une énergie primitive en un duo qui fonctionne efficacement au long des morceaux. Le fait d’avoir fait les bases rythmiques en live et les guitare / voix en studio, crée une réelle alchimie accrocheuse et frappante tout du long, que ce soit sur « Fever », « For You », « The Lies About », « Welcome Home », « Worst Nightmare / Sweetest Agony », « Overture »…oui, sur tout le EP, en fait. Une basse groovy et forte, bien exploitée, un chant au diapason, une guitare maniée de main de maitre, une batterie solide comme le Rock, tous les ingrédients sont au rendez-vous pour que les compositions s’expriment sans retenue et sans barrière de style. HOWLIN’ MACHINES est un jeune groupe, composé d’un trio qui l’est tout autant, mais l’esprit du Rock des origines, l’énergie et la dextérité qui animent la troupe sont hors de ces considérations : HOWLIN’ MACHINES jouant déjà dans la ligue supérieure, sans conteste. Le trio se fait remarquer avec « Fever » et pour leur entrée en scène, il frappe juste et fort et ce n’est que le début : le groupe ayant déjà commencé à écrire pour un premier album, l’avenir s’annonce on ne peut plus prometteur pour eux.
HOWLIN’ MACHINES, retenez ce nom, ils valent le détour !