« Dark Amber » de BullRun est un brulot de Hard Rock/ Heavy Power Metal à l’énergie comme on aime s’en prendre dans la face, ou dans ce cas, se faire botter les fesses avec : c’est dynamique, fait toutes sueur, tripes dehors, et avec un plaisir évident de la part des trois protagonistes nourris à MOTÖRHEAD, METALLICA, à tout ce qui fait vibrer en somme.
Après plusieurs mois passés à enregistrer, enfin, BullRun peuvent lacher les fauves avec leur premier EP et ses six titres qui vous brulent de leur fièvre authentique, de leurs origines pure souche Hard Rock. Tout y est, des guitares habilement enfiévrée à la basse rugueuse et sourde comme il se doit, en passant par une batterie qui assure autant que ses complices et sans omettre bien sûr de mentionner le chant rugueux, éraillé, parfait pour l’exercice. Les compositions sont des coups de poings et on se laisse vite gagner par la fièvre BullRun, en un road trip qui sent bon la poussière, la sueur, l’envie de revenir à l’essentiel, l’énergie Rock’n Roll savamment couplée au Heavy / Hard Rock mais toujours ‘n' Roll.
Le solo de guitare sur « Burn », ses chœurs hymniques, sa ritournelle qui court sous la peau, valent le détour, tout autant que « Dark Amber » qui assure du même ordre avec ses furieuses passes d’armes à tous les instruments et vocaux rocailleux inclus, ou encore «The Devil In Me » et son gimmick qui vous donne des envies d’headbanger en cadence et tant pis pour les cervicales. « Highway Glory » ne fait pas de quartiers non plus; « Faster Than Light », quant à lui, n’est pas en reste et « She’s Coming » ferme la marche d’un EP réussi et prometteur, qui se fait remarquer par le plaisir qu’il procure : droit au but, enfiévré, sans temps mort, brut de décoffrage, passionné comme tout bon album de Hard Rock’n Roll / Heavy se doit d’être. La production est de premier ordre, elle qui sait rendre le coté roots en faisant intelligemment et efficacement sonner de façon brute et vivante, chaque instrument et vocaux, libérant ainsi toute l’énergie qui anime le trio.
BullRun mérite d’être appelé un ‘badass’ de groupe, comme le prouve son méchamment bon « Dark Amber » !
The mighty Night Demon are invited to support ACCEPT as special guest on their "The Rise of Chaos - World Tour 2018"!
Jarvis Leatherby of Night Demon states: "We are honored to be a part of the Rise of Chaos tour in 2018. By far the biggest and most special thing we have been asked to be a part of."
Here are the complete dates:
12.01.2018 (DE) HAMBURG / Mehr! Theater 13.01.2018 (DE) FILDERSTADT / Filharmonie 14.01.2018 (DE) MUNICH / Tonhalle 16.01.2018 (DE) LEIPZIG / Haus Auesee 17.01.2018 (DE) BERLIN / Huxleys 19.01.2018 (DE) GEISELWIND / Event Zentrum 20.01.2018 (CZ) ZLIN / Euronics 21.01.2018 (HU) BUDAPEST / Barba Negra 23.01.2018 (IT) MILANO / Live Club 24.01.2018 (CH) ZURICH / Komplex 26.01.2018 (ES) BARCELONA / Razzmatazz 27.01.2018 (ES) MADRID / La Riviera 28.01.2018 (ES) BILBAO / Santana 27 30.01.2018 (FR) SAINT ETIENNE / Le Fil 01.02.2018 (FR) LILLE / Aeronef 02.02.2018 (DE) SAARBRÜCKEN / Garage 03.02.2018 (CH) LAUSANNE / Les Docks 04.02.2018 (DE) FRANKFURT / Batschkapp 06.02.2018 (NL) EINDHOVEN / Effenaar 07.02.2018 (BE) ANTWERPEN / Trix 08.02.2018 (UK) LONDON / Koko 09.02.2018 (DE) OBERHAUSEN / Turbinenhalle 11.02.2018 (DK) COPENHAGEN / Vega 12.02.2018 (NO) OSLO / Rockefeller 14.02.2018 (SE) GOTHENBURG / Trädgårn 15.02.2018 (SE) STOCKHOLM / Cruise 17.02.2018 (FI) TURKU / Logomo 18.02.2018 (FI) HELSINKI / The Circus
L’exercice est toujours périlleux de reprendre son tout premier et devenu iconique album, pour entièrement le réenregistrer, dix ans quasi pile après sa sortie en 2007; avec « Eden's Curse - Revisited », les incontournables EDEN’s CURSE ne se sont pas démontés et l’ont fait.
Et quelle meilleure opportunité que celle de célébrer une décennie de carrière pour mettre le projet à exécution, soutenus en ça par leur maison de disques AFM Records. C’est donc pour répondre à la demande de leurs nombreux fans que EDEN’s CURSE se sont attelés à la tâche et comme à leur habitude, n’ont pas ménagé leurs efforts, leur sueur et leur plaisir à la fois, de reprendre leurs classiques Heavy Metal / Hard Rock / Prog hautement mélodiques et d’y insuffler un vent de fraicheur bien amené tout en gardant l’âme du titre de base.
L’idée était aussi pour le groupe, d’asseoir une bonne fois pour toutes Nikola Mijic au chant sur les classiques et hits, sur lesquels Michael Eden, son prédécesseur, avait laissé sa forte empreinte : c’est chose faite et ce « revisited » assure de sa production à son interprétation des plus vivantes, signant ainsi l’identité actuelle de EDEN’s CURSE, une identité qui rend hommage à ses origines et se voit résolument ancrée dans le présent, prete pour l’avenir. Les comparaisons entre les versions originales et celles ré-enregistrées dix ans plus tard, vont être immanquables et susciter de logiques clivages entre ceux qui adhèrent pleinement à leur mouture 2017 et ceux qui s’accrochent à celle de 2007, mais une chose est sure, c’est que « Revisited » est un album efficace qui aligne ce qui fait apprécier EDEN’s CURSE, à commencer par les puissamment melodiques et agiles guitares, chant, basse, claviers notamment.
De quoi fédérer les fans et en attirer de nouveaux que ce petit rafraichissemnt donné aux morceaux : une bonne façon, en somme, de découvrir ou redécouvrir ces classiques intemporels qui sont le fondement de EDEN’s CURSE.
A noter que le DVD live sous forme de bootleg officiel, de 100 minutes qui vient completer le CD vient en cerise sur le gateau d’un album bardé d’atouts.
« Eden's Curse - Revisited » est à découvir!
Tasunka
Disc I: “Eden's Curse” 2017 Version (Audio):
01. Book Of Life (Intro) 02. Judgement Day 03. Eyes Of The World 04. Stronger Than The Flame 05. The Voice Inside 06. After The Love Is Gone 07. Fly Away 08. What Are You Waiting For 09. Eden's Curse 10. Don't Bring Me Down 11. Heaven Touch Me 12. The Bruce (Intro) 13. Fallen King 14. We All Die Young
Produced by Paul Logue Mixed by Pete Newdeck Mastered by Harry Hess
Disc II: Live In Glasgow - Official Bootleg (DVD): Filmed at The Classic Grand in Glasgow on 28th November 2014
01. Symphony Of Sin 02. Break The Silence 03. Masquerade Ball 04. Black Widow 05. Trinity 06. Fly Away 07. Just Like Judas 08. Fallen From Grace 09. Jerusalem Sleeps 10. Guitar Solo 11. Time To Breathe 12. Rock Bottom 13.Devil In Disguise 14. Wings To Fly 15. No Holy Man 16. Unbreakable 17. Judgement Day 18. Evil & Divine 19. Angels & Demons
Directed & Edited by Paul Logue Post-Production & menus by Sebastian Cauvet Audio mixed & mastered by Dennis Ward Filmed by Matt Harvey
EDEN’s CURSE Line-Up :
-NIKOLA MIJIC - V -THORSTEN KOEHNE - G -PAUL LOGUE - B -JOHN CLELLAND - D -CHRISTIAN 'CHRISM' PULKKINEN - K
‘Six amis, une mission, un but’, délivrer un Metal / Rock et en l’occurrence un Melodic Power Metal racé et fait avec passion, s’il en est, tel est le leimotiv affiché de ce sextette international composé de pointures reconnues, qu’est SERIOUS BLACK.
Avec « Magic », la troupe poursuit sur sa lancée, fidèle à ses méthodes de composition mais tout en apportant des nouveautés auxquelles le fait que le nouvel opus soit un concept album, est propice. Sur une idée de Urban Breed, chanteur à la large palette vocale s'il en est, ce tout premier concept album à l’actif de SB, a de la ressource et peut se vanter d’offrir une belle gamme de variétés basée sur de solides mélodies et une dynamique affirmée à tous les postes : guitares et vocaux, claviers et basse en tête.
Aligner trois albums coup sur coup en trois ans, avait de quoi laisser songeur quant à la qualité du dernier, mais « Magic » balaie les interrogations rapidement, avec ses atouts et maitres mots que sont, avant tout, un feeling des plus notables et efficaces qui coure le long des morceaux, ainsi qu’une puissante signature mélodique qui fait mouche. Servi par des musiciens et un chanteur impliqués, le Metal Mélodique est ici à la bonne adresse pour s’exprimer, que ce soit plus axé en pur Power Metal ou avec une touche FM par instants. Certes, tous les titres ne vont pas se voir délivrer une médaille, mais au tableau d’honneur sont à citer ceux qui se distinguent, tels que le très accrocheur « Serious Black Magic », « Burn! Witches Burn! »,« Now You'll Never Know”, ce titre qui devait initialement ne figurer que sur la version japonaise mais que le groupe a voulu conserver et bien leur en a pris, « Mr. Nightmist », « Skeletons On Parade », « Kill Me » ou encore le théatral et réussi final: « One Final Song ». Roland Grapow et Thomen Stauch partis pour respectivement se consacrer à Masterplan et pour soigner des problèmes au dos, ont de quoi se réjouir pour leurs amis qu'ils ont laissés, leurs postes à la guitare et batterie étant pourvus avec brio par Bob Katsionis et Alex Holzwarth, comme le prouve ce « Magic » délivré par des SERIOUS BLACK en pleine possession de leur art, c’est certain. Justement, en parlant de capacités, c’est le reproche qui pourrait être fait à SERIOUS BLACK, celui de ne pas laisser toute l’étendue de leurs capacités s’exprimer en plein et ce, non-stop, au lieu de se cantonner pour certains titres à du très bien fait, certes mais déjà vu.
Toujours est-il qu’avec « Magic », SERIOUS BLACK alignent suffisamment de moments forts, prenants d’un Power Metal mélodique exécuté de main de maitre, que cela vaut l'achat, autant pour la musique et le concept à l’histoire fine, magique et humaine à la fois incarnée par le personnage principal, Mr Nightmist.
Alors, 'Are you ready for some Serious Black "Magic" ?' ;)
D'autant que SERIOUS BLACK seront en tournée en tête d’affiche et pour deux dates françaises en septembre prochain (voir ci-dessous): le groupe assurant sur scène, cela va valoir le déplacement surtout avec les tous derniers titres au programme !
Tasunka
“Magic” Tracklist:
01. With A Tip Of The Hat 02. Binary Magic 03. Burn! Witches Burn! 04. Lone Gunman Rule 05. Now You'll Never Know 06. I Can Do Magic 07. Serious Black Magic 08. Skeletons On Parade 09. Mr. Nightmist 10. The Witch Of Caldwell Town 11. True Love Is Blind 12. Just Kill Me 13. Newfound Freedom 14. One Final Song
==>Mixed by Michael „Spike“ Streefkerk (Def Leppard) / Mastered by Mikka Jussila (Finnvox Studios) / Produced by SERIOUS BLACK
==> Cover by Jan Yrlund
==> SERIOUS BLACK: 'we want to say thank you to all people who recorded some stuff on our new album "Magic"! -Thomas "Inve" Riesner of Dornenreich - Violine -Jumy the witch - Female Vocals Hammerschmitt, Marco Schober, Andi , Cathy & Franzi, Konst, Sebi, Carsten Haeusser - Quires.
Special Fan Box ( Ltd. to 500) : - Ltd. Digipak (The limited 2-CD Digipak contains the bonus CD "Live in Atlanta".) - exclusive acoustic CD "First Light" - only available in this boxset - witchboard with planchette (exclusive design) - 22 tarot cards (exclusive design) - Listener's companion written by Urban breed - certificate of authenticity
CD Jewelcase: Magic
CD Digipak Ltd. (2 CD´s) : - Magic - Live in Atlanta
SABATON and the massively popular MMO game World of Tanks have collided to forge a new genre: Tank Metal.
The band’s love of history, which blasts through in their music, reviving dramatic, historical events made them a perfect match for the historical tank warfare game developed by Wargaming. Both communities have a love of history and are proud that their players are bursting with musical creativity and passion.
SABATON collaborated with World of Tanks to put a new spin on the band’s awesome song 'Primo Victoria'. The tune is an iconic song from the studio album released in 2005, which is loved by the fans all over the world.
When Wargaming discovered that SABATON were players of the game, they couldn’t wait to collaborate with the band and ultimately created a music video that encapsulates World of Tanks’ drive and style.
Directed by famous German music video and commercial director Zoran Bihac, the creative genius behind videos including 'Mein Herz Brennt' (RAMMSTEIN), 'Eat you Alive' (EMIGRATE), and 'Praise Abort' (LINDEMANN), the video features the song 'Primo Victoria' and focuses on all the emotions felt during a heroic tank battle.
“Understanding the setting of World of Tanks, I can easily say that this game is about history and its importance, but to be honest: also about fun,” said Zoran Bihac, on the new music video. “It awakens the inner-child in you; it’s how I feel about my work, and it resonates with SABATON’s style. I wanted to keep the feeling of the game, and especially of their trailers, which look like real, historically accurate movies. This had to be combined with the song and our performance. To create a story, I came up with the setting of a normal performance video, where the tanks come alive, and start to hunt and shoot each other.”
A number of the shots for the tanks were filmed in Arsenalen Tank Museum, Strängnäs, Sweden. The action scenes were shot on a military base in Belarus, where the band got a totally new experience of riding in actual WW2 tanks. The wall destruction scene was shot on the first take with a Panzer III actually crashing through the wall, with Pär Sundström on board.
“Working closely with talented musicians like SABATON was an awesome experience for us,” said Maxim Chuvalov, World of Tanks marketing director. “One of the challenges we faced was that the band was constantly on tour, preforming shows all over the world almost every day. We had to find a slot in their tight schedule to bring the idea to life. Thankfully, the guys were very energetic and flexible, as well as really hardworking, so the project took shape. We’re really proud to have such talented musicians in our community and super excited to present the Tank Metal video to our fans.”
Fans can expect more Tank Metal coming to World of Tanks. On August 17th, the first ever music tank, the Strv 81 Primo Victoria, will be available in the game with some cool camo and unique features like a SABATON crew with the captain’s VO, Band of Brothers perk, and more.
About World of Tanks World of Tanks is a team-based massively multiplayer online action game dedicated to armored warfare of the mid-20th century. Throw yourself into the epic tank battles of World War II with other steel cowboys all over the world. Your arsenal includes over 500 armored vehicles from the United States, Germany, the Soviet Union, France, Great Britain, Japan, China, Sweden and Czechoslovakia carefully detailed with historical accuracy. Official website: www.worldoftanks.eu
About Wargaming Wargaming is an award-winning online game developer and publisher and one of the leaders in the free-to-play MMO market. Founded as a privately held company in 1998, Wargaming has shipped over 15 titles. Currently, Wargaming is focused on its team-based MMO war series dedicated to the mid-20th century warfare that includes the armored World of Tanks, the flight combat World of Warplanes, and the naval World of Warships. The three intertwined titles form a common gaming universe integrated within the portal http://ru.wargaming.net/
As part of its multiplatform line-up, the company has introduced World of Tanks on Xbox and World of Tanks Blitz on mobile platforms, Windows 10 PCs and Mac OS X. Launched in 2014 and 2015, World of Tanks on Xbox introduced epic tank-on-tank battles to console gamers and offers the first cross-platform gaming experience between Xbox 360 and Xbox One. In 2016, Wargaming released World of Tanks for PlayStation®4, continuing its console campaign.
Quand en 2015, votre chanteur vous lâche en pleine ascension, la pilule est difficile à avaler et vous passez par des émotions diverses et variées mais avec, au final, une détermination encore plus intense, celle de continuer l’aventure ALPHA TIGER, celle de ces passionnés, puisque c’est d’eux dont il s’agit.
Menés par Peter Langforth, guitariste et compositeur de son état, les allemands reviennent remontés à bloc, déterminés et forts d’un nouveau chanteur, heureusement rapidement trouvé et qui a su s’adapter très vite non seulement à l’esprit Heavy unique qui anime la bande mais aussi prouver sa place au cours du baptême du feu lors des nombreux concerts qui ont suivi son intégration. Et c’est l’un des atouts de cet album éponyme de ALPHA TIGER, le fait que la bande soit déjà rodée, soudée et sur la même longueur d’ondes, un contexte idéal pour composer, entrer en studio et donner du coup pleinement vie au quatrième album de AT. Le pari pris pour ce nouvel effort était ambitieux, celui de lâcher la bride à la musique et la laisser s’exprimer en plein, se moquant de tout courant de mode : arpentant ainsi les routes du Rock old-school, du Heavy, du mélodique hymnique et révélant au passage une voie pour le futur et l’orientation artistique du groupe à venir, celle d’un Rock old school orienté seventies avec cette touche intemporelle ou spatiale qui valorise le tout et fait que l’alchimie opère. « Aurora » avec la distorsion des guitares qui vous happent et vous hantent autant que les vocaux, est le fer de lance de cet esprit libre, tout autant que peuvent l’être des pépites telles que, au choix, « Welcome To Devil’s Town », « The Last Encore », « Singularity », « My Dear Old Friend », « Vice », « Comatose ».
Le choix du ’ tout analogique’ employé lors des sessions d’enregistrement, est une réussite : l’album sonnant de façon organique et prenante, tout en sachant donner une sonorité unique à tous les morceaux et à leur riche diversité qui surprend et accroche.
ALPHA TIGER sont de retour: entendez le rugissement puissamment libre d’un groupe en pleine maturation !
Format: 2LP Packaging: gatefold, 180 g, black vinyl, printed inner sleeves, CD in cardboard sleeve
Tracklisting: DigiPak Version:
01. Road To Vega 02:05 02. Comatose 05:09 03. Feather In The Wind 05:35 04. Singularity 04:20 05. Aurora 04:56 06. To Wear A Crown 04:57 07. Vice 04:40 08. Welcome To Devil's Town 05:44 09. My Dear Old Friend 05:56 10. If The Sun Refused To Shine 05:53 11. The Last Encore 04:54
The album was recorded and mixed by Richard Behrens
Guest musicians were organist Johannes Walenta and Berlin bands Street Hawk and Space Chaser (the choir vocals on ´My Dear Old Friend` & ´Singularity`)
Il aura fallu six ans d’efforts et de totale implication et investissement pour CRIMFALL afin de délivrer leur album le plus ambitieux à ce jour , « Amain ». Une œuvre où les rudes racines de leur pays, la Finlande, trouvent un écho dans le Death / Black mixé avec le meilleur du Symphonic, du Folk en un mélange qui se montre être digne de figurer dans le meilleur de la bande son d’un film au thème héroïque.
Les finlandais ne font pas les choses à moitié et se donnent corps et âme pour donner vie à leur univers où les thèmes de liberté qui leur sont chers, de dénonciation de toute oppression, de lutte et guerre qui animent l’homme, sont présents et se traduisent en des atmosphères d’une grande richesse dynamique où le mot d’ordre est émotion forte.
La technique est assurée, les arrangements et orchestrations travaillés, le duo voix féminine claire et voix masculine en growl fonctionnant quant à lui, en plein accord avec la majesté qui se dégage des morceaux dans leur ensemble. La force féminine répond à la rage masculine en un redoutable mixe, telles le miroir de ce que les instruments déploient comme force de frappe mélodique et guerrière ou aérienne. Si CRIMFALL sont restés fidèles à leur technique de composition, une avancée et attention particulière ont été apportées à peaufiner les détails ainsi que les arrangements, curseur poussé vers la perfection et cela s’entend grâce à la production des studios Fascination Street (Amon Amarth / Soilwork). La production et le mixage de haut vol, participant, en effet , à délivrer la force subtile, orchestrale et brute à la fois qui anime « Amain » de tout son long, permettant ainsi à la dernière œuvre de Crimfall de vibrer et faire vibrer.
Des guitare, basse, batterie, aux violon, piano, aux vocaux et chorus, tout est en place en une configuration idéale pour donner toute sa ou plutôt ses dimensions au troisième effort de CRIMFALL, « Amain ».
CRIMFALL, dont le line-up à nouveau en configuration des origines avec le retour de leurs chanteuse et batteur, est redevenu la troupe soudée des débuts, une fraternité donc, qui s’y entend pour s’unir et délivrer un album qui mérite l’appellation d’œuvre. Certes, tout n’y est pas parfait, mais prenant assurément et ce, de bout en bout, des ambiances orientales, aux plus nostalgiques ou rudes et mélodiques voire surprenantes (vous verrez ;).
En somme, avec « Amain », CRIMFALL montrent combien le groupe se bonifie et gagne en maturation tout en sachant apporter un vent de fraicheur à son inspiration!
Tasunka
“Amain” Track-List:
01. Eschaton 02. The Last of Stands 03. Ten Winters Apart, Pt. 1: Far from Any Fate 04. Ten Winters Apart, Pt. 2: Song of Mourn 05. Ten Winters Apart, Pt. 3: Sunder the Seventh Seal 06. Ten Winters Apart, Pt. 4: Dawn Without a Sun 07. Mother of Unbelievers 08. It’s a Long Road 09. Wayward Verities 10. Until Falls the Rain
11. Ten Winters Apart (Instrumental) (Bonus Track) 12. Kunnes Sade Saa (Bonus Track) 13. Writ of Pitchfork (Bonus Track)
Production from Fascination Street Studios (Sweden) by JOHAN ORNBORG (who also worked with AMON AMARTH, SOILWORK
CD digipak, vinyle, coffret collector & digital (distribution Warner Music)
Grâce à « Under Cöver », la plupart des reprises enregistrées par Motörhead tout au long de sa prolifique carrière sont enfin réunies sur un seul et même disque ! Certaines sont connues, d’autres beaucoup moins, alors que leur version cosmique du « Heroes » de David Bowie était restée inédite jusqu’à ce jour…
Motörhead qui reprend Bowie, un moment forcément historique !
Plus qu’une simple compilation, « Under Cöver » est un recueil de morceaux particulièrement funs que Lemmy & co aimaient offrir leurs fans en hommage à leurs potes ou leurs pairs…
ONE THING Lemmy Kilmister, Phil Campbell and Mikkey Dee liked to do over their years together in Motörhead, was grab a favourite song by another artist and give it a good old fashioned ‘Motörheading’. To run them through the Motörizer if you will. To rock them, roll them and even give them an extra twist and edge.
In celebration of some of those finest moments, the band will release "Under Cöver", a collection of some of their best covers, and a collection which will include the previously unreleased version of David Bowie’s timeless classic “Heroes”. Recorded during the Bad Magic sessions in 2015 by Cameron Webb, and was one of the last songs the band recorded together.
“It’s such a great Bowie song, one of his best, and I could only see great things coming out of it from us, and so it proved to be,” says Phil Campbell, “and Lemmy ended up loving our version.”
“He was very, very proud of it,” says Mikkey Dee, “not only because it turned out so well but because it was fun! Which is what projects like this should be – fun!”
To that ethic, the rest of the album contains loud and proud, raucous and raging Rock ‘N’ Roll takes on the likes of “God Save The Queen” (Sex Pistols), “Cat Scratch Fever” (Ted Nugent), “Rockaway Beach,” (The Ramones), Breaking The Law” (Judas Priest) and “Whiplash” (Metallica) which earned the band a Grammy in 2005 for Best Metal Performance.
“We were happy with them at the time and we’re happy with them now!” affirms Campbell, whilst Dee says, “We should remember that it’s about having some fun with songs that we all loved.”
So there you are. If that doesn’t have you scrambling for your music delivery device, then check your pulse pronto.
Or just start scrambling for a copy of Under Cöver immediately. You won’t be sorry.
01. Breaking The Law (Judas Priest)- Produced by Cameron Webb / 2008 02. God Save The Queen (Sex Pistols) - Produced by Bob Kulick and Bruce Bouillet / 2000 03. Heroes (David Bowie) - Produced by Cameron Webb) 2015 04. Starstruck (Rainbow) - Produced by Cameron Webb / 2014 05. Cat Scratch Fever (Ted Nugent) - Produced by Peter Solley / 1992 06. Jumpin’ Jack Flash (Rolling Stones) - Produced by Bob Kulick and Bruce Bouillet / 2001 07. Sympathy For The Devil (Rolling Stones) - Produced by Cameron Webb / 2015 08. Hellraiser (Ozzy Osbourne) - Produced by Billy Sherwood / 1992 09. Rockaway Beach “Demo Version” (Ramones) - Mixed by Cameron Webb / 2002 10. Shoot ‘Em Down (Twisted Sister) - Produced by Bob Kulick and Bruce Bouillet / 2001 11. Whiplash (Metallica) - Produced by Bruce Bouillet and Bob Kulick / 2005
All songs performed by Motörhead:
-Lemmy Kilmister – B/V
-Phil Campbell – G
-Mikkey Dee – D
==> Motörhead 'Heroes' - Live at Wacken Open Air 2017, Germany (Lemmy Tribute)
EKTOMORF, c’est ce groupe de valeur qui va, mine de rien, tourner son quart de siècle d’existence l’année prochaine et qui pourtant n’a pas subi l’usure du temps, au contraire, lui qui se bonifie et monte d’album en album, lui qui se montre en live et avec "Warpath (Live and Life On The Road)" en l'occurence, toujours aussi énergétique et explosif, sautillant, enthousiaste, authentique, qu’ils sont tous au sein de la formation, comme si la troupe du leader-chanteur-guitariste-compositeur-parolier (tout ça) et accessoirement unique membre restant de la formation originale, comme si, donc, la bande à ‘Zoli’ Farkas et lui le premier, venait juste d’arriver, toujours férocement en attaque et épatés d’être là à la fois.
C’est justement cette pèche intacte et ce dynamisme contagieux d’un neoThrash qui explose tout du long de ce live 2016 du groupe et en fait un très bon live, accrocheur au possible. Les hongrois sont incontestablement sur le sentier de la guerre au long de ce « Warpath » bien nommé et le groupe de se donner à fond du début du concert au salut final, et ce, que ce soit aux vocaux, guitares incisives et groove, aux rythmiques et basse-batterie en pleine osmose pour faire parler la poudre. Ca saute, ça headbang, ça s’époumone sourire jusqu’aux deux oreilles affiché sur et devant la scène de cette édition 2016 du mythique W.O.A teuton: le courant passe assurément entre le groupe et le public, un public nombreux et très réactif qui s’en donne à cœur joie dans les circle pits et autres dressages de poings, doigts d’honneur levés et cornes assorties lorsque le frontman les y incite.
Le mixage audio du à l’ami de longue date et cinquième membre de EKTOMORF, Tue Madsen, délivre l’intensité qui coure le long du gig et la captation vidéo étant, elle aussi, efficace via un rendu visuel apte à restituer l’ambiance survoltée qui avait cours ce jour-là: tout concorde à faire de ce live, un incontournable à avoir pour le plaisir coup de poing qu’il procure. Le DVD offrant en plus des onze titres issus des classiques de 2004 à 2006 puis de 2012 à 2015, en bonus, plus d’une heure d’un documentaire bien fait et complet en compagnie des Hongrois, un reportage bardé d’humour, d’anecdotes sur EKTOMORF, sa vie en tournée, hors scène dans les coulisses, en privé, et plus encore (le délire fun « Marijuana Symphony » à base de toux, marquant d'ailleurs les esprits).
Ce DVD "Warpath (Live and Life On The Road)" vaut le detour, lui qui est un 'merci' de la part de passionnés qui savent leur chance d’être là sur scène à réaliser leur rêve et en sont reconnaissants à leurs fans, au public et à tous ceux qui les soutiennent.
EKTOMORF possèdent une carrure internationale et le montrent, en assurant musicalement et humainement: respect à ce groupe authentique qui sait ce que fun et sueur signifient, comme le prouve leur tout dernier live !
Tasunka
EKTOMORF "Warpath - Live and Life On The Road" (Live At Wacken 05 Aug 2016 – Documentary recorded from 2015 to 2016)
CD: 01. Aggressor - (Aggressor- 2015) 02. Move On - (Aggressor- 2015) 03. Ambush In The Night - (Outcast – 2006) 04. Holocaust - (Aggressor- 2015) 05. Black Flag - (Black Flag – 2012) 06. Evil By Nature - (Aggressor- 2015) 07. United Nations - (Instinct – 2005) 08. Leech - (I Scream Up to the Sky- 2002) 09. Fuck You All - (Instinct – 2005) 10. I Know Them - (Destroy – 2004) 11. Outcast - (Outcast – 2006)
DVD: 01. Aggressor 02. Move On 03. Ambush In The Night 04. Holocaust 05. Black Flag 06. Evil By Nature 07. United Nations 08. Leech 09. Fuck You All 10. I Know Them 11. Outcast __ 12. Live And Life On The Road (Extensive Documentary: 1h)
==> Audio mix was once again handled by the band's longtime engineer Tue Madsen (Antfarm studios)
-Zoltán ‘Zoli’ Farkas : V/G -Szabolcs Murvai : B -Tomi Schrottner : G -Robert Jaksa : D
Grands bosseurs tout autant que passionnés jusqu’au bout du cuir et des chaines, PORTRAIT reviennent avec une intention: mettre le monde en feu avec leur Heavy Metal et cette fois, c’est avec la férocité d’une armée en marche comme ligne directrice, que les suédois mettent leur projet à exécution, vous bousculant au passage un sourire aux lèvres, ravis de leur méfait.
Leur quatrième offrande au titre des plus appropriés, « Burn The World », se montre effectivement féroce, plus dynamique que ses prédécesseurs et sait regrouper toute la riche palette d’atouts qui font que le groupe a été salué dès ses débuts et ce, à chaque album ou prestation fougueuse en live. C’est que la troupe s’y entend pour délivrer et fait parler la poudre, la dynamique, avec des riffs à vous réveiller un mort par leur agilité et leur puissance, des vocaux qui évoluent dans le même registre que KING DIAMOND pour exemple et qui collent à point avec les atmosphères énergiques au possible délivrées par la troupe au complet.
Les chorus se disputent l’avant scène avec les riffs, les soli du duo de guitares en pleine possession de leur art, les mélodies classieuses, les hymnes vocaux et aux instruments, en une attaque redoutablement efficace: en somme, on a à faire à une lame de fond de Heavy Metal speedé s’il en est, qu’une batterie à la double grosse caisse rageuse porte à bout de double pédale soutenue dans sa mission par une basse du même tonneau. Production au top, groupe remonté comme un viking prêt à envahir le reste du monde, « Burn The World » a tout pour assurer et ne s’en prive pas au long de ses nouvelles compositions, toutes placées sous la bannière de la férocité à tous niveaux. Courtes ou plus longues, les nouvelles compositions font souffler un vent incendiaire, tout en s’appuyant sur la marque distinctive de PORTRAIT et il faut reconnaître que la sauce prend, « Burn The World » alignant moments prenants après moments prenants. Si vous résistez à, pour exemples, « Martyrs », « Likfassna », « Burn The World », « Flaming Blood », “To Die For” ou “Pure Of Heart”, c’est que vous êtes sourds… ;)
Avec leur quatrième LP, « Burn The World », PORTRAIT signent la marque d’un groupe qui a toute sa place aux côtés des plus grands du Heavy et bien plus : l’héritage Heavy et du Metal classique est, ici, porté bien haut et se montre des plus vivant et…féroce !
Tasunka
“Burn The World” Tracklisting:
01-Saturn Return (Intro)
02-Burn the World
03-Likfassna
04-Flaming Blood
05-Mine to Reap
06-Martyrs
07-Further She Rode
08-The Sower's Cross(CD Bonus Track)
09-To Die For
10-Pure of Heart
==> “Burn The World” features guest appearances by Set Teitan (Dissection/Watain) / Kevin Bower (Hell)
PORTRAIT Line-Up:
-Per Lengstedt: V -Christian Lindell: G -Robin Holmberg: G -Fredrik Petersson: B -Anders Persson: D
==> The box includes the following:
*Burn the World Digipack CD *Burn the World LP (exclusive colour) *Mother Sun 12" single (with the Judas Priest cover on A-side and two demo versions of songs from the Crossroads album on the B-side) *Patch *Signed photo card *Slipmat
2006 - Welcome To My Funeral - Demo Tape 2007 - Into The Nothingness 7" EP - New Iron Age Records 2008 - Portrait - Iron Kodex Records/High Roller Records 2010 - The Murder Of All Things Righteous 7" EP - High Roller Records 2011 - Crimen Laesae Majestatis Divinae - Metal Blade Records 2014 - Crossroads - Metal Blade Records 2014 - Under Command (Split with Ram) - Metal Blade Records 2017 - Burn the World - Metal Blade Records
La musique comme unique point de mire central et rien d’autre, les morceaux d’abord, les hommes après, tel était le leitmotiv du trio de choc Stoner Rock qu’est TRIGGERFINGER quand ils se sont attelés à donne vie à leur nouvel album « Colossus ». L’envie assumée et déterminée de sortir de leur zone de confort habite et anime TF surtout depuis les collaborations avec d’autres musiciens, ce qui leur a donné des envies impérieuses d’ouvrir leur horizon musical en tant que groupe.
C’est dans cette optique d’écrire une nouvelle page, que la bande a innové avec leur cinquième opus, en laissant et ce, pour la première fois, les guitares céder le lead à un doublé de basses qui œuvrent de concert pour donner toute sa place à un groove pur et superbe de lourdeur sombre et de fraicheur à la fois. Cette basse doublée fait vibrer les morceaux avec un groove animal et à fleur de peau, lancinant, captivant et accentue les riffs de guitare, le chant et la batterie en un ensemble redoutablement efficace. A part pour « Afterglow » où la guitare revient sur le devant de la scène en acoustique et électrique ou sur le Rock Stoner du must qu’est « Bring Me Back A Live Wild One », la basse sourde est la maitresse du jeu, elle qui donne le ton, mettant en valeur les atmosphères intenses, ultra prenantes et hypnotisantes qui donnent toute son âme et son cachet à « Colossus ».
Epaulés par les deux pointures incontournables du monde du disque que sont Mitchell Froom à la production et l’ ingénieur du son Tchad Blake, TRIGGERFINGER ont vu leur rêve de collaborer avec ce duo qu’ils révèrent depuis quelques années, se réaliser. Mitchell Froom, particulièrement séduit par les idées créatives de TF, les a soutenus, challengés, poussés à donner encore et toujours le meilleur d’eux-mêmes, au point de devenir le quatrième membre temporaire de Triggerfinger, au vu de son implication sans retenue pour « Colossus » et des idées qu’il a de même amenées, sans omettre de mentionner l’apport de ses claviers vintage à souhait. Grace à ce dernier et comme le déclare Ruben Block (chanteur, guitariste aussi talentueux que ses deux complices): « Il a ouvert beaucoup de portes pour TRIGGERFINGER et avec « Colossus », nous a mis sur la voie pour les prochaines années. ». Et dans le domaine ‘apport de pointures’, il est à souligner l’intervention on ne peut mieux sentie du saxophone de l’iconique artiste qu’est Steve Berlin (Los Lobos), sur trois des dix morceaux originaux. « Colossus » mérite son nom, l’album étant ‘colossal’ de groove énergique, lourd et frais à la fois, d’un mixe de sons, de styles, d’atmosphères, au point de ne pouvoir citer aucun titre en particulier, tous ayant sa patte unique et son accroche. L’artwork collant en cela parfaitement à la musique, en montrant un buste, lui aussi, à plusieurs visages.
« Collossus » est on ne peut plus audacieux et réussi, offrant un Stoner Rock libre et qui déploie ses ailes plus largement encore; TRIGGERFINGER ont ouvert une nouvelle voie avec lui ou comme le résume au mieux le trio :
« "Colossus", c’est comme être sur un manège dans un Disneyland post-apocalyptique » ! :)
Colossalement à découvrir d’urgence !
==> A ne pas manquer, les deux dates françaises de TRIGGERFINGER: le groupe sera à Paris/Elysée Montmartre le 25/11/17 et à Lille/Aéronef le 16/12/17
Tasunka
‘Colossus’ Tracklisting:
01. Colossus 02. Flesh Tight 03. Candy Killer 04. Upstairs Box 05. Afterglow 06. Breathlessness 07. That'll Be The Day 08. Bring Me Back a Live Wild One 09. Steady Me 10. Wollensak Walk
Produced by Mitchell Froom and engineered by Tchad Blake: they are arguably the most idiosyncratic duo in the record industry. As a team and separately they've worked with the likes of Los Lobos, Elvis Costello, Paul McCartney, Bonnie Raitt, Richard Thompson, Tom Waits, Arctic Monkeys, The Black Keys, U2, and Pearl Jam.
Los Lobos' saxophone giant Steve Berlin added his mojo on three tracks
TRIGGERFINGER Discography:
-self-titled debut album (2004) -What Grabs Ya (2008) -All This Dancing Around (2010) -By Absence of the Sun (2014) -Colossus (2017)
Udo Dirkschneider est un pilier incontesté du Heavy Metal, de par sa voix éraillée et puissante reconnaissable de suite, de par son charisme et sa carrure au propre comme au figuré de frontman et de par sa longue carrière qui couvre quatre décennies, avec, avant de former son propre groupe U.D.O., une page gravée dans le marbre avec ACCEPT jusqu’en 1986 et son départ en solo d’alors. Ceci étant posé, quand l’envie lui a pris de tourner pour la dernière fois la page et en beauté encore, des titres de l’ère ACCEPT des eighties, via une tournée et un live sorti en octobre 2016, qui comprennent en set-list, le meilleur des imparables classiques et des moins joués morceaux de cette époque, c’est logiquement sous le nom de DIRKSCHNEIDER que les choses ont pris corps.
Si en octobre 2016 sortait le bien nommé « LIVE – Back To The Roots » en version deux CDs et pour le plus grand plaisir des fans et de ceux qui voulaient découvrir cette mythique période pour ACCEPT et Udo Dirkschneider, en ce quatre août 2017, ce sont exactement le même concert avec la même set-list à peine augmentée, qui sort à nouveau dans les bacs à l’identique mais cette fois et la différence se situe là, en version DVD intitulée, pour l’occasion: « LIVE – Back To The Roots – Accepted !».
Certes, ce live a été filmé à la demande des fans qui réclamaient qu’après la captation audio de la tournée, une captation vidéo soit réalisée; c’est chose faite en décembre dernier lors de la première partie de « Back To The Roots Tour » à Brno en République Tchèque, certes, mais avec un point qui fait nénamoins lever le sourcil: ce DVD live aurait quand même pu être tourné en premier jet, et sortir en version DVD / 2 Cds directement en octobre dernier; or, en deux étapes, d’abord juste la version 2 CDs puis DVD / 2 CDs, c’est chaud pour le porte-monnaie des fans, isn’t it ? Disons que les gagnants sont ceux ayant raté la sortie des 2CDs fin 2016 et qui se rattraperont avec ce très réussi DVD en 2017. En effet, « LIVE – Back To The Roots – Accepted !» apporte tout ce qui fait aimer cette époque Accept / Udo Dirkschneider avec un Udo et sa troupe (filsà la batterie inclus), la même que son groupe U.D.O., avce dinc une troupe dans une forme et une maitrise du sujet des plus accrocheuses. La captation est de qualité autant que le groupe peut l'être et le public est au top de l’enthousiasme comme tous ceux qui vont se plonger dans ces racines Heavy intemporelles, fédératrices hier, comme aujourd’hui. La révérence et le dernier salut de Udo à ces classiques est belle, efficace à souhait et avec une pointe révélatrice de Udo, qui en introduisant, par exemple, le morceau « I’m A Rebel », demande, avec malice: « vous voulez que je joue ce p..tain de vieux titre ? ».
A ne pas manquer la seconde partie de la tournée « Back To the Roots » qui sera, dès octobre 2017, placée sous le signe d’une set list différente de celle du DVD et qui passera par Paris, le 13 décembre prochain: un moment unique, c’est certain, que Udo Dirkschneider tirant le rideau sur ces morceaux mythiques avant de ne plus jouer, à l’avenir, que les titres de U.D.O. !
Tasunka
Tracklist “LIVE – Back To The Roots- Accepted!”:
01. Intro 02. Starlight 03. Living For Tonite 04. Flash Rockin' Man 05. London Leatherboys 06. Midnight Mover 07. Breaker 08. Head Over Heels 09. Neon Nights 10. Princess Of The Dawn 11. Winterdreams 12. Restless And Wild 13. Son Of A Bitch 14. Up To The Limit 15. Wrong Is Right 16. Midnight Highway 17. Screaming For A Love Bite 18. Monsterman 19. TV War 20. Losers And Winners 21. Metal Heart 22. I'm A Rebel 23. Fast As A Shark 24. Balls To The Wall 25. Burning 26. Outro - I Give As Good As I Get 27. My Way (bonus)
-Udo Dirkschneider - V -Andrey Smirnov - G -Bill Hudson - G -Fitty Wienhold - B -Sven Dirkschneider - D
01.07.2017 - ES-Barcelona Rock Fest 02.07.2017 FI-Helsinki Tuska Festival 05.07.2017 D-Ballenstedt Rock Harz Festival 29.07.2017 D-Kempten/Buchenberg Rock THE King 04.08.2017 SWE-Knislinge Helgaefestivalen 11.08.2017 BEL-KortrijkAlcatraz Metal Festival 12.08.2017 D-Hanau Amphitheater/Shooter 18.08.2017 SWE-Falun Sabaton Open Air 01.10.2017 UA-Kharkiv KKZU 03.10.2017 UA-Dnipro Mashinostroiteley 04.10.2017 UA-Kiev Nau 06.10.2017 RU-St Petersburg Kosmonaut 07.10.2017 RU-Moscow Yotaspace Club 08.10.2017 RU-NizhniyNovgorod Milo Concert Hall 26.10.2017 AUT-Wörgl Komma 27.10.2017 AUT-Wien Szene 28.10.2017 SK-Bratislava MMC 30.10.2017 HU-Budapest Barba Negra 31.10.2017 SK-Kosice Colosseum 02.11.2017 CZ-Ostrava Garage 03.11.2017 CZ-Zlin MOR Cafe 04.11.2017 CZ-Plzen KD Serikovka 06.11.2017 POL-Warschau Progresja 08.11.2017 LV-Riga Palladium 09.11.2017 EST-Tallinn Rockcafe 24.11.2017 NOR-Trondheim Byscenen 25.11.2017 NOR-Jevnaker Glassheim 27.11.2017 DK-Aalborg Skraaen 28.11.2017 DK-Copenhagen Amager Bio 29.11.2017 DK-Aarhus Voxhall 01.12.2017 CZ-Prag Meet Factory 02.12.2017 D-Leipzig Haus Auensee 03.12.2017 D-Oberhausen Turbinenhalle 05.12.2017 D-Hamburg Grosse Freiheit 36 06.12.2017 D-Hannover Capitol 07.12.2017 D-Bremen Aladin 09.12.2017 D-Osnabrück Hyde Park 10.12.2017 D-Berlin Huxley´s Neue Welt 12.12.2017 D-Köln Essigfabrik 15.12.2017 D-Tuttlingen Stadthalle 17.12.2017 D-Stuttgart LKA 19.12.2017 CH-Pratteln Z 7 22.12.2017 D-Geiselwind Music Hall 23.12.2017 D-Mannheim Maimarkthalle Club
Four more shows were added to the "Back To The Roots Part II" tour:
Oct 08, 2017 RUS-Nizhny Novgorod - Milo Concert Hall Dec 13, 2017 F-Paris - La Machine Dec 16, 2017 D-Kaufbeuren - All-Kart Halle Dec 21, 2017 D-München - Backstage Werk
Afin de marquer le cent cinquantième anniversaire de la pièce de Henrik Ibsen : ‘Peer Gynt’ et avant tout pour célébrer l’œuvre musicale écrite pour cette pièce, par le plus que révéré compositeur romantique classique, Grieg Edvard (1843-1907), quoi de mieux que ses compatriotes norvégiens du très bon groupe montant FIGHT THE FIGHT(voir chronique de leur debut album – janvier 2017), eux qui ont choisi pour l’occasion d’extraire de la pièce l’incontournable opus, ‘Anitras’ Dance ‘ à la ritournelle entêtante et bien connue et de la plonger dans leur Metal estampillé Fight The Fight. La sauce prend incontestablement bien et tout en respectant l’esprit de l’opus original, les norvégiens fusionnent le classique avec leur patte Metal aux accents Black, progressif où les guitares généreuses rivalisent de maestria, les vocaux en growl ou voix claire de même, sans omettre de mentionner une section rythmique qui œuvre de conserve avec ses comparses.
La collaboration de Fight The Fight pour cette anniversaire, avec Music Norway, Innovasjon Norge, Peer Gynt AS ainsi qu’avec les producteurs de Bleed and Fantefilm porte ses fruits : l’inspiration est au rendez-vous et FIGHT THE FIGHT rendent un bel hommage à l’œuvre originale et à son auteur Grieg Edvard.
Le Metal et le classique, se marient décidément au mieux, comme l’ont prouvé maintes formations au long des dernières décennies et à présent en 2017, avec les bulldozers d’Oslo: Fight The Fight !
A noter que les norvégiens seront en tournée avec SATYRICON et, ça ne se manque pas, en France pour quatre dates fin septembre, début octobre: à vos agendas !
Tasunka
FIGHT THE FIGHT will also be going on tour supporting the black metal giants SATYRICON, starting from the end of September 2017.
==> See tour dates below:
August 3rd - August Burns Red, Copenhagen, Denmark August 4th - August Burns Red, Oslo, Norway
Satyricon European Tour: September 24th - Hamburg, Germany September 25th - Essen, Germany September 26th - Tilburg, Germany September 27th - Vosselaar, Belgium September 29th - London, UK September 30th - Paris, France October 1st - Nantes, France October 2nd - Toulouse, France October 4th - Madrid, Spain October 5th - Barcelona, Spain October 6th - Montpellier, France October 7th - Bologna, Italy October 9th - Zürich, Switzerland October 10th - Munich, Germany October 11th - Vienna, Austria October 12th - Prague, Czech Republic October 14th - Krakow, Poland October 15th - Warsaw, Poland
Quand un album du calibre de celui de « Zero Days » vous tombe dans le lecteur et vous explose les enceintes avec sa force de frappe dynamique, c’est l’accroche assurée. PRONG ont fait fort avec leur nouvel opus qui bouscule de la première à la dernière note, en un mixe des plus efficaces de tout ce qui fait que ce groupe est une référence.
On a, ici, à faire à une véritable détonation de Thrash / Hardcore où les hymnes, les martèlements, les attaques pied au plancher ou d’un volontairement lourd mid-tempo, le groove sous toutes ses formes et à tous les instruments, riffs solides, vocaux inclus, vous happent, vous secouent et ne font aucun quartier. PRONG délivrent avec « Zero Days », une pépite de disque servie par une production en pleine efficacité due à nouveau à la patte du très prolifique guitariste, chanteur, compositeur et leader de Prong, Tommy Victor, épaulé à la co-production par Chris Collier, aussi au poste d’ingé son. Il fallait bien cette union pour délivrer un son au top capable de capter toute l’impulsion, la dynamique ravageuse qui animent chaque morceau. Pas de temps mort, donc, sur « Zero Days », pas de superflu, juste une succession de bons titres qui font le boulot avec groove et force de frappe incisive, que viennent couronner des hymnes qui marquent. Et en parlant de couronner le tout, option cerise sur la galette, Tommy Victor avait beaucoup de thèmes à exprimer dans les paroles, aussi, a-t-il porté un soin encore plus particulier à celles-ci: l’artwork réussi s’il en est, en est un bon reflet.
PRONG étant un trio de pointures au line-up stable depuis quatre albums à la suite dont celui-ci, le groupe a ainsi pu se concentrer et se donner encore plus à fond, soudé, pour « Zero Days » et cela s’entend. Entre des titres mid tempo comme le lourd comme une menace qu’est le must « Self Righteous Indignation », ou l’Attila hymnique, tout riff en attaque dehors d’un autre point fort, cette fois, de « Rulers Of The Collective », entre, de même, le plus Indus Thrash « Wasting Of The Dawn » qui martèle comme une armée en marche, refrain catchy à souhait au compteur, l’hymnique plus Heavy Thrash « Collide And Conquer », le rentre-dedans « Forced Into Tolerance », « Interbeing », bref, entre ces exemples, poind le reflet de ce qu’est « Zero Days ",
un incontournable d’album aussi convaincant musicalement, vocalement que du point de vue des lyrics: PRONG montrant combien ils sont clairement plus qu’en pleine possession de leurs moyens avec « Zero Days ».
PRONG rule !
(comme l’a prouvé le trio en mettant le feu au Hellfest 2017, d’ailleurs :)
Tasunka
PRONG Line-Up:
-Tommy Victor – G / V -Mike Longworth – B -Art Cruz - D
Quand le chanteur/ guitariste rythmique et dernier membre d’origine de BYZANTINE, Chris Ojeda, déclare que depuis dix sept ans qu’il compose, à chaque fois et encore plus à présent, il ne sait pas d’avance ce que vont donner les titres, étant donné qu’une chose est sûre, c’est qu’ il aime expérimenter et pousser les paramètres lors de la phase de composition et le dernier opus « The Cicada Tree » fait honneur à cette pratique propice à engendrer des morceaux originaux et accrocheurs: effectivement, la marque de fabrique du Metal multiforme des américains est bien présente, avec des riffs Heavy imparables qu’une technique et une très efficace approche mélodique mettent en valeur, avec beaucoup de ces groove, fluidité, énergie et réelle force de persuasion qui courent le long de chaque track.
Le Metal de BYZANTINE poursuit son évolution, sa maturation vers une palette riche qui comporte plus d’aspects d’alternatif tout en s’appuyant sur les fondations classiques au groupe. Le titre qui reflète en plein et se voit être en quelque sorte la vitrine de tous les aspects, la diversité, la puissance mélodique, la force des riffs, la fluidité, les aspects alternatifs que comporte le nouvel effort, est assurément le must qu’est « Verses Of violence » et ses neuf minutes d’allers retours ou fusion entre touche d’alternatif et Heavy énergique, en voix claire et roars, mélodique et fédérateur à souhait avec ses accroches vocales, ses chorus qui répondent avec brio à des guitares et surtout, à une guitare en lead des plus inspirée et agile. Brian Henderson se distingue, en effet, avec son jeu à la six cordes qui aligne un naturel mélodique aussi remarqué que sa technique, en réponse à des vocaux du même ordre de Chris Ojeda, une basse d’un Sean Sydnor qui assure sa partie tout autant que la dernière recrue en date, le doué batteur Matt Bowles, qui a apporté du sang frais dans la bande et c’est notable.
Entendre des titres tels que le précité « Verses Of violence », ou encore « Map Of the Creator »,«Trapjaw », la reprise de THE CARS « Moving In Stereo », « Servitude », « The Cicada Tree », « Incremental » ou encore « New Ways To Bear Witness » fait se dire que BYZANTIINE sous l’égide de Chris Ojeda, a décidément raison de continuer sa route, son évolution : le quatuor se montrant être un groupe de valeur, comme le prouve efficacement « The Cicada Tree »! Par contre, contrairement aux cigales qui ont donné le titre à l’album par métaphore avec le parcours du groupe, nul doute qu’après ces années en gestation tels des cigales sous terre, BYZANTINE, eux, ne vont pas mourir de suite après avoir éclos à nouveau.
Groupe de valeur oblige ;)
Tasunka
"The Cicada Tree" Track List:
01-New Ways to Bear Witness 02-Vile Maxim 03-Map of the Creator 04-Dead as Autumn Leaves 05-Trapjaw 06-The Subjugated 07-Incremental 08-The Cicada Tree 09-Verses of Violence 10-Moving in Stereo (The Cars cover) 11-Servitude
(Europe)/ Entertainment One (eOne) for the rest of the world
Faire un pas en arrière pour mieux avoir une vue d’ensemble, lever le pied pour mieux se recentrer sur soi et retrouver ainsi ses racines profondes, a permis au multi talentueux, récompensé, salué et adulé, Rex Brownde prendre un autre train que PANTERA ou DOWN, un train, son train de groupe éponyme, dont il est seul maitre à bord, dont il choisit le rythme et l’orientation musicale, qui tous font écho et trouvent leur source dans l’attachement viscéral de cet artiste aux doigts d’or pour le Rock’n Roll des origines et des légendes des seventies qui l’ont forgé. Rex Brown étant un fan inconditionnel de LED ZEPPELIN et s’étant immergé dans le meilleur des formations mythiques des 70s, en allant de ZZ TOP, BLACKFOOT à AEROSMITH, pour exemples.
Son ami de longue date, guitariste, compositeur émérite lui aussi, Lance Harvill, a encouragé, aidé Rex Brown à planter cette graine qui couvait, à donner vie à sa musique, aidé de même à la faire s’épanouir, s’exprimer avec toute l’âme pure et dure ou planante du Rock classique qui habite cet artiste hors normes, du plus profond de ses tripes. Ensemble, les deux musiciens ont donné corps et vie à « Smoke On This… » et coécrit les morceaux, quasi en totalité, en commun. Rejoints par des esprits aussi libres et talentueux qu’eux, que peuvent l’être le multi-styles de batteur, Christopher Williams qui joue avec la même aisance avec une star de la Country, du pur Rock avec BLACKFOOT et présentement du Heavy avec ACCEPT, rejoints aussi par Caleb Sherman aux piano et Hammond qui a de même produit l’album, rejoints enfin pour quelques titres par le clavier iconique de LYNYRD SKYNYRD, Peter Keys, Rex Brown pouvait enfin exister en tant que groupe et faire exploser toute son âme Rock.
Les qualificatifs qui viennent spontanément à l’esprit en écoutant ce très riche en groove, en profondeur et atmosphères, « Smoke On This… », sont : authentique, déterminé, émotionnel, profond, planant, percutant, droit au but et intense, racé et qui vient des tripes, toujours.
Cet album solo du légendaire bassiste est celui des premières fois pour lui: il est pour la première fois en position de frontman, pour la première fois à la six cordes, pour la première fois au chant, pour la première fois à la coproduction d’un album, mais le tout, première ou pas, en assurant. Avec maestria toujours bien sûr à la basse, à la cithare entre autres, Rex Brown fait des étincelles et déploie les ailes de son talent, épaulé par une solide formation de complices, qui tous ont visiblement pris un de ces pieds à ses côtés, à interpréter les onze brulots qui composent « Smoke On This… ». La guitare est même assurée avec panache par Rex Brown en lead pour deux titres et en rythmique pour l’ensemble, Lance Hill se chargeant de délivrer, à son tour et sur la majorité des tracks, les riffs en lead, des riffs aux groove et accroche d’enfer. Il est à noter que « Buried Alive » est le premier titre sur lequel Rex Brown a chanté et modulé sa voix pour trouver son timbre mais c’est aussi et avant tout un titre très émotionnel, qui parle du choc, de la douleur qu’il a ressentie lors de la disparition tragique de Dimebag Darrell (1966-2004). L’implication personnelle de Rex Brown dans les paroles, l’écriture et l’interprétation donnant cette lumière, ces vibrations uniques à l’ensemble de son premier album sous son nom. Il faut dire que si l’enregistrement s’est fait dans un laps de temps assez court, l’écriture des morceaux, elle, a couru sur une période de quatorze mois, laissant le temps de murir et peaufiner les compositions: de 24 au départ, elles ont été affinées à 11 des meilleures, au final; c’est dire la qualité de celles-ci.
Pour ce qui est de la production, celle-ci est à l’image de Rex Brown, intemporellement Rock old-school et moderne à la fois, et quel son : apte à rendre toute cette intensité des plus palpables qui coure au long des titres et vous fait vibrer. "Smoke On This...", en reflet de son géniteur, a une âme authentique, intègre, de celle qui vous prend, vous possède et ne vous lâche plus: addictif et fun, « Smoke On This… », l’est sans conteste.
Rex Brown a réussi son premier coup solo d’autant que l’homme qui mérite hautement le qualificatif d’artiste, n’ayant rien à prouver depuis longtemps, délivre du coup exactement la musique, le Rock sans carcan de frontière musicale, qu’il a au fond de lui depuis toujours. C’est bien ce qu’ont perçu les labels eOne, Steamhammer/ SPV qui ne se sont pas restés bloqués sur son glorieux passé dans un style plus Heavy et l’ont, par conséquent, soutenu inconditionnellement dans son désir de retour aux racines Rock sur fond de diversité. En effet, on passe du Rock classique droit au but à la révérence faite à Pink Floyd, à un parfum d’inde, une ode aux Beatles, le tout bien ancré sur la solide base d’un Rock’n Roll pure souche et seventies dans l'esprit:
liberté, Rock et fun étant ici les maitres mots et ce qui fait toute l’accroche de l’album !
« Smoke On This… » est, vous l’avez compris, des plus recommandés !
PS : Rex Brown travaille sur des dates en live probablement en fin d’année : une bonne nouvelle n’arrivant jamais seule…
Tasunka
“Smoke On This…” Tracklistings:
==> CD Digipack Version:
01. Lone Rider 02. Crossing Lines 03. Buried Alive 04. Train Song 05. Get Yourself Alright 06. Fault Line 07. What Comes Around... 08. Grace 09. So Into You 10. Best Of Me 11. One Of these Days
The album was produced by New Yorker turned Nashville transplant Caleb Sherman, a multi-instrumentalist with work on records by Little Big Town and Porter Block, among others.
==> LTD. Edition Vinyl Version (1LP + CD): Side A 01.Lone Rider 02. Crossing Lines 03. Buried Alive 04. Train Song 05. Get Yourself Alright 06. Fault Line Side B 01. What Comes Around... 02. Grace 03. So Into You 04. Best Of Me 05. One Of these Days
Avec la proposition de Keith Armstrong, le producteur pour leur sixième album, qui les a orientés vers un son différent de ce que SHAMAN’S HARVEST avait l’habitude d’employer, les américains ont assurément eu raison de faire ce grand pas en avant, de sortir de leurs habitudes de composition et de production, ils ont eu raison de suivre leur instinct, d’être séduits par cette offre de passer en tout analogue et ce, des moyens d’enregistrements aux amplis, pédales vintage, notamment: et effectivement, car, par ce biais, c’est une voie, un vent de fraicheur des plus appréciables qui s’engouffre et donne toute sa vie à la sueur Rock vintage, à la moiteur Blues Rock, Hard Rock qui courent au long de « Red Hands Black Deeds ». Ce son organique donne un relief assez phénoménal à chaque pan et ils sont multiples et riches, de ce concept album, en en accentuant la beauté sombrement intense, la force indomptée (à l'image de l'artwork) quasi animale et sensible qui l’anime.
Ecrit dans le climat particulier qui régnait juste avant les élections américaines, la tension se retrouve et fait vibrer tout l’album, en un choix prémédité semble-t-il. L’alternance de tempos des titres qui martèlent avec ferveur ou sont en mid-tempo Blues Rock, apporte tout son groove, sa dynamique à un opus bien inspiré et spontané à la fois. Basse sourde et redoutables riffs en avant, voix grave prenante comme chaque instrument, d’ailleurs, batterie incluse surtout avec son apport ‘rural’ (comme le souligne avec humour, le batteur) de cloches, tout participe à ce que l’accroche ou plus exactement, les accroches, se fassent à tous niveaux pour « Red Hands Black Deeds ».
SHAMAN’s HARVEST a connu, au long de sa carrière, les hits dans les charts, les participations à des B.O. de films, bande son pour la prestigieuse fédération de Catch WWF, la reconnaissance du public et de ses pairs donc, ainsi que le plaisir de se produire aux côtés des pointures dont, pour exemples, AC/DC, Alice In Chains, Godsmack, Breaking Benjamin, Seether, Nickelback, la guérison d’un cancer pour son chanteur, et là, il semble que le temps et l’envie étaient venus pour la bande d’explorer une nouvelle voie tout en gardant ce qui fait vibrer sa musique, en un retour aux racines tout en étant moderne, hors du temps en somme. SHAMAN’S HARVEST ont ouvert grand leur futur en faisant ce pas: avec leur sixième album, les gars du Missouri grandissent et se bonifient !
Les talentueux SHAMAN’S HARVEST signent avec « Red Hands Black Deeds », un album des plus authentiques, inspirés, accrocheurs et intemporelS à la fois: coup de cœur, donc !
Un PS pour souligner l’humour de la troupe, quand ils déclarent avec un sourire, que: « aucune chèvre n’a été tuée lors de la création de « Black Deeds Red Hands » (vu la nature parfois ‘caprine’ du matos en studio) ou encore, quand sur le morceau caché en fin d’album, ils donnent leurs conditions si vous voulez qu’ils jouent pour vous, à savoir… procurez-vous l’album et vous saurez :)
Tasunka
Discography :
Last Call for Goose Creek - 1999 Synergy - 2002 March of the Bastards – 2006 Shine – 2009 (Their Mascot Records debut) - Smokin' Hearts & Broken Guns – 2014 Red Hands Black Deeds -2017
Quand le maitre es guitare, tout Power Metal ravageur et mélodique dehors, qu’est l’incontournable frontman, guitariste, producteur, compositeur Roland Grapow a une idée qui lui trotte dans la tête depuis ces trois dernières années, il y a des chances pour que cette idée vaille le détour, surtout connaissant le fort potentiel d’inspiration qui anime l’homme et sa bande de musiciens / chanteur hors pair, MASTERPLAN.
Depuis trois ans, donc, l’ex-Helloween voulait revisiter ce pan de son histoire au sein de son ancienne troupe et des titres qu’il a contribués à créer entre 1990 et 2000, quand il était l’un des membres actifs des ‘Citrouilles / Pumpkins » d’outre-Rhin. Quel meilleur clin d’œil justement, que de nommer cet album de MASTERPLAN avec les versions revisitées de HELLOWEEN: « PumpKings », ainsi que de délivrer, pour l’occasion, un artwork dans le même esprit.
Côté titres version 2017, on assiste à une déferlante imparable de onze morceaux revisités qui frappent par leur réinterprétation plus rentre-dedans, de cette dynamique d’un Power Metal mélodique, hymnique qui porte bien son nom par la puissance qui s’en dégage, qui contamine tout sur son passage et emporte ainsi toute question sur l’utilité d’avoir repris les originaux : oui, quand la patte, la touche d’un grand groupe Masterplan et de son frontman, se pose sur l’héritage (qui est aussi le sien) d’un autre grand groupe Helloween, avec cette inspiration et cette pèche-là, le jeu en vaut la chandelle. Les vocaux de première ordre font vibrer, tout autant que la guitare qui lui répond telle une seconde voix, avec un déploiement du vaste éventail de ses capacités; pour ce qui est de la section rythmique basse-batterie, leur rôle de base solide est assuré avec efficacité mais sans se distinguer vraiment dans la production, laissant s’exprimer les deux atouts maitres de MASTERPLAN : chant et six cordes, les claviers se montrant, eux aussi, être, comme toujours, le troisième as. Loin d’avoir délivré une copie, l’intention de départ de véritablement revisiter les morceaux de HELLOWEEN, a été accomplie, puisque les vocaux sonnent, aussi, différemment et donnent une autre lumière encore plus dynamique aux titres, puisque, de même, l’ensemble a été revu avec une approche plus puissamment rentre-dedans à tous les postes, production au top, comprise.
Les aficionados de HELLOWEEN et de MASTERPLAN devraient apprécier cette rencontre au sommet ou comme le dit l’ex-Helloween, nouveau Masterplan lui-même, Roland Grapow : « le fun de reprendre les titres tirés de cette phase importante de ma carrière, était au rendez-vous : c’était comme retrouver de vieux amis ». Ce plaisir pris est contagieux : « PumpKings » devrait plaire aux amateurs des deux formations et à bien d’autres encore : très bon album, en somme, qui doit se voir, n’en déplaise aux esprits râleurs, comme une envie véritable de se faire plaisir de la part d’un groupe de haute qualité et de son leader, que comme un coup pour occuper le devant de la scène, le dernier opus studio original de MASTERPLAN datant de 2013 : « Novum Initium » (chronique ici)!
MASTERPLAN sont dans la place et assurent, qu’on se le dise ! :)
Tasunka
“PumpKings” Tracklist:
01. The Chance 02. Someone’s Crying 03. Mankind 04. Step Out Of Hell 05. Mr. Ego 06. Still We Go 07. Escalation 666 08. The Time Of The Oath 09. Music 10. The Dark Ride 11. Take Me Home
==> available as Digipak and ltd. colored (orange…of course ;) 2-Vinyl
-Rick Altzi - V -Roland Grapow - G -Jari Kainulainen - B -Axel Mackenrott - K -Kevin Kott - D