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ISKA Photos & Works
29 janvier 2011

BlackRain "Lethal Dose Of..." ( French Review :)

Blackrain_LethalDoseOf

BlackRain «Lethal Dose Of… »
(BlackRain Company / Wagram)

Sortie le 14 février 2011

Interview Swan (Chant / Guitare) / Max 2 (Lead Guitar) : ici :)

BlackRain Photos Live (14 Dec 2010) / Photo Session (14 Fev 2011) : ici :)

La détermination est le maitre mot pour BlackRain et le travail, l’implication à 200% dont fait preuve tout le groupe, à l’image de son chanteur / guitariste / compositeur : Swan, a fini par donner des résultats à la hauteur des espérances du quatuor originaire de Haute Savoie. Et effectivement, les portes se sont grandes ouvertes pour BR, puisque ce n’est pas moins que le très estimé et compétent Dany Terbèche (Enfer Magazine, TOKYO BLADE, GYPSY QUEEN, …), qui a pris le groupe sous son aile et lui a donné les moyens de pleinement exprimer tout son potentiel au travers d’une logistique, d’une promo, d’un soutien humain et professionnel plus qu’à la hauteur. C’est dire la compétence de BlackRain pour avoir convaincu l’homme de devenir leur cinquième membre en les manageant et les produisant, notamment. C’est que le Sleaze Rock pratiqué ici, est de premier choix pour tout amateur de MÖTLEY CRÜE, RATT, GUNS’N’ ROSES. «Lethal Dose Of… » n’est que le troisième album de la bande, mais marque cependant une très notable évolution comparé à « License To Thrill » (2008 chez Thundering, ré-édition en 2009 chez Listenable) et peut voir se distinguer des tendances plutôt marquées: l’une qui est bien Rock / Metal et l’autre, façon US et festif. On prend un maximum de plaisir quel que soit le morceau et même si le premier mixage décevant du producteur Beau Hill (ALICE COOPER, WINGER, RATT, EUROPE) a laissé quelques traces malgré un efficace rattrapage ultérieur dû aux soins conjugués du groupe et de Dany, rien ne vient heureusement gâcher les réjouissances dans leur ensemble : on savoure à plein tout «Lethal Dose Of… » sur sa version CD ou en Digipack avec un bonus de six titres live et deux morceaux studios, retravaillés : «  Shinning Down on You » et « Baby Shoot Me Down » :)

Tasunka

Concerts BlackRain 2011 :
- Tournée acoustique qui passera par les Fnac:

08/03 - Lille (17h30)
09/03 - Amiens (17h30)
11/03 - Montpellier (17h00)
16/03 - Marseille (17h30)
17/03 - Nice (17h30)
18/03 - Aix en Provence (17h30)
19/03 - Annecy (15h30)
23/03 - Nantes (17h30)
24/03 - Angers (17h30)
25/03 - Rennes (17h30)
26/03 - Tours (16h00)
30/03 - Reims (17h30)
01/04 - Clermont Ferrand (17h30)
07/04 - Bordeaux (17h00)
08/04 - Perpignan (17h30)
09/04 - Toulouse (15h30)
23/04 - Metz (17h00)

- 18/06 - Hellfest

Line-Up BlackRain :
-SWAN
(V / G)
-MATTHEW H. (B)
-MAX 2 (Lead G)
-FRANK F. (D)

Tracklisting “Lethal Dose Of…”:
01. Get a gun
02. I need my doctor
03. Dead Boy
04. She's in love
05. Baby shoot me down
06. Overloaded
07. Burn'N’Die
08. Heart Screams
09. Into The Groove
10. Addicted To Failure
11. Rock'N'Jive
12. My Young Star
13. Shinning Down On You
14. Rock Your City (New Version)

Discographie :
-BlackRain
(2007 - Autoproduction)
-License To Thrill ((2008 chez Thundering / 2009 – Autoproduction ré-éditée par Listenable Records)
-Lethal Dose Of… (14 Fevrier 2011 – BlackRain Company / Wagram)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

21 janvier 2011

EVERGREY « Glorious Collision » (French Review :)

PromoImage

EVERGREY « Glorious Collision »
(SPV)

Sortie le 28 février 2011 / Release Date Europe : February 28th, 2011

New video for "Wrong": HERE / ICI :)

EVERGREY s’est récemment trouvé n’être qu’un duo, suite à la décision du charismatique mentor et chanteur / guitariste, Tom S. Englund, de ne poursuivre le groupe qu’avec Rikard Zander aux claviers. Rude challenge que de se séparer de la majorité du précédent line-up qui faisait l’énergie du combo et représentait une amitié, une collaboration de quelques années. Pourtant, c’est bien pour conserver cette amitié que l’homme a voulu ce renouveau, afin de se quitter en bons termes et musicalement, de retrouver ce plaisir qui commençait à faire défaut au sein de la formation suédoise. Quand Tom et Rikard se sont attelés, seuls,  à la composition de nouveaux titres pour ce futur  « Glorious Collision », l’alchimie s’est révélée être non seulement bien vivante, mais ressourcée au point de retrouver un EVERGREY fidèle à ses racines classiques, pour y inspirer ces nouveaux morceaux. Et quels morceaux pour la plupart ! La patte immédiatement identifiable du groupe, ces mélodies, ces riffs typiquement Metal et ce chant unique de Tom S. Englund vous hantent de par leur force tantôt suave et féline, tantôt directe et massive tout au long de « Glorious Collision ». Ce huitième album sera approuvé sans nul doute par tout fan du groupe et devrait aussi attirer à lui une part nouvelle d’un public ayant envie de découvrir ce que EVERGREY et son nouveau line-up emmené par Tom S Englund, ont à offrir : à savoir des compositions et une production de qualité...comme toujours chez EVERGREY ! :)

Tasunka

Tracklisting "Glorious Collision":
01.
Leave It Behind Us
02. You
03. Wrong
04. Frozen
05. Restoring The Loss
06. To Fit The Mold
07. Out of Reach
08. The Phantom Letters
09. The Disease…
10. It Comes From Within
11. Free
12. I´m Drowning Alone
13. …And The Distance

Line-Up EVERGREY:
Tom S. Englund
- V / G
Marcus Jidell - G
Johan Niemann - B
Rikard Zander – K
Hannes van Dahl – D

15 janvier 2011

HELLOWEEN / STRATOVARIUS / TRICK OR TREAT @ Paris - 11 Jan 2011 - Live Photos :)

Copie_de_StratoHelloween_11jan2011

HELLOWEEN / STRATOVARIUS / TRICK OR TREAT @ Paris - 11 Jan 2011 - Live Photos: ici / here :)

HELLOWEEN / STRATOVARIUS / TRICK OR TREAT @ Paris - 11 Jan 2011 - Live report (French) : ici  :)

Helloween_copyrightTasunka2011_02

Helloween_copyrightTasunka2011_07

SessionTrickOrTreat_copyrightTasunka2011_02

Stratovarius_copyrightTasunka2011_06

14 janvier 2011

STRATOVARIUS - Session Photos - 11 Jan. 2011

StratovariusJens_11jan2011_copyrightTasunka2011_02

Stratovarius_copyrightTasunka2011_04

Interview Jens Johansson (K) :  ici ;)

STRATOVARIUS, Photo Session: ici / here ;)

STRATOVARIUS, Chronique "Elysium" : ici ;)

(French) Live Report HELLOWEEN / STRATOVARIUS / TRICK OR TREAT (@ Paris, 11 Jan 2011) : ici ;)

Stratovarius_copyrightTasunka2011_03

12 janvier 2011

STRATOVARIUS - Interview Jens Johansson - @ Paris, 11 Jan. 2011 :)

stratovarius_Elysium

StratovariusJens_11jan2011_copyrightTasunka2011_02

Live Report HELLOWEEN / STRATOVARIUS / TRICK OR TREAT  @ Paris: ici / here ;)

Chronique "Elysium" ici :)

STRATOVARIUS, Photo Session: ici / here ;)

Site Officiel : www.stratovarius.com
Myspace : www.myspace.com/officialstratovarius

De retour sur scène et fort d’un superbe nouvel album « Elysium » (sortie le 12 janvier 2011),  Stratovarius fait plaisir non seulement à tous ses fans hexagonaux, nombreux comme il se doit, mais aussi à tout un public Metal qui apprécie les belles passes d’armes musicales, ainsi que la qualité du groupe qui les fait.
Et de qualité, les membres de Stratovarius n’en manquent pas, à commencer par le courage d’avoir continué leur route après le départ de leur pièce maitresse Timo Tolkki (guitare), deux ans auparavant, et à présent, ce même courage de faire face aux problèmes de santé de Jörg Michael, leur batteur ; heureusement, en bonne voie de rétablissement. Sur scène dans quelques heures à Paris, en ce 11 janvier, Stratovarius était plus qu’attendu, d’autant plus que Jörg Michael y retrouvera sa place derrière les fûts pour l’occasion et pour le reste de la tournée : excellente soirée en perspective ! :)

En attendant, c’est le taquin et amical Jens Johansson (claviers) qui se prête au jeu de l’interview.

(NDT : l’interview s’est faite à 4 heures du concert, avant d’apprendre la très mauvaise nouvelle de l’annulation forcée de leur gig, le même soir ainsi que pour la suite, due à l’état de santé de Timo Kotipelto, au chant. Une intoxication alimentaire ayant eu le mauvais goût de venir jouer les trouble-fêtes.
On ne peut que souhaiter à Timo un prompt rétablissement et souhaiter aussi que cette série noire relative à la sortie du treizième album du groupe s’arrête très, très vite : 13 étant un chiffre comme les autres, non ?

(Interview / Photos : Tasunka)

Comment va Jörg, votre très apprécié batteur ?

Jens Johansson : Il va beaucoup mieux, suite à son traitement par radiations, il y a quelques semaines. Il s’estime chanceux et nous avec pour lui, parce que le cancer de la thyroïde qui a été diagnostiqué a non seulement été pris à temps, mais aurait pu être beaucoup plus dévastateur sinon. Il a subi une intervention chirurgicale qui s’est bien passée : sa thyroïde a été enlevée et après les radiations, il reste sous surveillance avec des bilans réguliers. Il pensait revenir sur la seconde partie de la tournée après la pause pour les fêtes de fin d’année et c’est réalisable, comme il se sent mieux. Il sera donc là ce soir, à Paris pour cette reprise des concerts et pour son retour, ce qui nous rend tous très heureux

Stratovarius_copyrightTasunka2011_01

C’est effectivement une très bonne nouvelle et on a hâte d’être à ce soir. Comment ça a été avec son remplaçant pour la première partie de la tournée : Alex Landenburg (At Vance, Axxis, Mekong Delta, Philosophobia, et son propre groupe : Angels Cry) ?
Avec Jörg, ils avaient déjà collaboré ensemble sur Mekong Delta, me semble-t-il

Ça s’est passé on ne peut mieux, et pour ce qui est de jouer les morceaux de Stratovarius, il n’a pas eu de problème même s’il a fallu les assimiler rapidement ; comparés aux titres de Mekong Delta, ceux-ci sont plus simples. Nous ne faisons pas une musique compliquée et plus facile d’accès. Alex s’est tout à fait bien intégré dans le groupe et si, sur les deux premières dates de la tournée, il n’était pas décontracté, il a ensuite totalement trouvé ses marques. Avec le choc qu’a été l’annonce du cancer de Jörg, il n’était pas facile sur le moment d’envisager d’avoir un autre batteur que Jörg avec nous et si les circonstances de son arrivée sur la tournée n’étaient pas positives, le courant étant super bien passé entre Alex et nous, ça a balayé ça. En quelque sorte, c’est Jörg qui nous l’avait conseillé, étant donné qu’ils avaient une histoire commune, celle d’avoir partagé le même groupe : Mekong Delta. Ils s’étaient rencontrés au Wacken (NDT : incontournable festival estival en Allemagne) et Jörg l’avait de suite trouvé sympa, d’où cette décision. Pour Jörg, il était impensable qu’avec ou sans lui, cette tournée ne se fasse pas, il voulait que quoi qu’il arrive, elle ait lieu et grâce à sa force, sa volonté que j’ai respectée, Stratovarius est en tournée et chose encore plus géniale, avec lui, ce soir à Paris. Avant ça, la recherche d’un batteur en intérim avait vu plusieurs autres possibilités d’envisagées, dont, peut-être, l’arrivée de mon frère Anders, mais Hammerfall, dont il est le batteur, était en enregistrement à cette période-là.

Helloween avait déjà emmené Gamma Ray en tournée pour une affiche commune et cette fois, Stratovarius : ce sont eux qui ont souhaité vous avoir à bord et sinon, quand et comment ça s’est décidé ?

C’est un peu compliqué : en fait, ils nous ont contactés en mai 2010, pour une tournée qui commençait fin août, mais même si ça semblait vraiment bien, nous avons dû laisser tomber, comme nous n’étions pas prêts, nous n’avions pas encore le nouvel album de terminé. Un peu plus tard, les plannings avaient changé et collaient plus ; nous étions au milieu de l’enregistrement de « Elysium » et il y avait une possibilité que cette tournée se fasse pour fin novembre 2010, cette fois. Après réflexion, c’était d’accord pour nous, même si nous savions que « Elysium » ne serait pas encore sorti quand les premiers concerts arriveraient. D’une certaine façon, le EP « Darkest Hours » avec deux des nouveaux morceaux (NDT : « Darkest Hours », « Infernal Maze ») est sorti fin novembre pour accompagner le coup d’envoi de la tournée : à la fois, aussi, parce que c’est un bon titre et le label voyait ça d’un bon œil. Cela n’a pas vraiment demandé de travail supplémentaire de faire cet EP, mais si l’un de nous a vraiment frôlé la crise de nerfs, ça a été Matias (Kupiainen, guitare et production / mixage) avec tout le boulot à faire (rires)

Lors de la première moitié de la tournée, le public ne connaissait que les deux nouveaux morceaux via le EP « Darkest Hours", alors que le public de la seconde moitié de cette tournée, aura, lui, l’album complet enfin sorti en mains : ce n’est pas un peu injuste pour ceux qui sont venus en 2010 ?

Oui, mais c’est le mieux que nous pouvions faire ; le processus d’enregistrement du nouvel album s’est mis en route en avril 2010 avec les démos et tous, nous nous sommes dit que nous avions tranquillement près de dix mois et tout le temps possible pour le finir, mais ça a dû être accéléré avec les circonstances, d’où cette pré-sortie du EP pour accompagner le début de la tournée. Début novembre 2010, l’enregistrement de « Elysium » a été bouclé. Nous voulions revenir sur le devant de la scène, retrouver le public et lui faire plaisir. En France, nous avons nos fans qui nous sont fidèles et nous suivent, ce qui nous a toujours fait très plaisir, mais ailleurs, Stratovarius n’était plus autant sur le devant de la scène, un peu oublié, voilà pourquoi cette tournée avec Helloween est un bonne occasion de rappeler le groupe au bon souvenir du public et de pas mal de marchés. Par exemple, en Allemagne, il semblait que le groupe était silencieux depuis longtemps, même si en 2005, l’album « Stratovarius » est sorti, mais dans un contexte plutôt chaotique. Le gros problème avec ce disque, c’est que le label Sanctuary (racheté par Universal) a fait faillite le mois de la sortie du disque, ce qui fait que beaucoup de monde n’a pas su qu’il était sur le marché. En avril à cette même époque, nous nous demandions comment se passerait, du coup, la promotion de l’album et en mai suivant, quand nous tentions de contacter le label, ça ne répondait déjà plus, le numéro n’était plus attribué. Ce n’était pas le meilleur contexte pour sortir un album, bon, ce n’était pas si grave que ça, mais chaotique, ça oui. Sur pas mal de marchés qui pourraient nous avoir oubliés pour ces raisons, cette tournée est véritablement importante à nos yeux et une belle opportunité pour revenir, d’autant que Helloween marche bien, ramène du monde, ce qui nous donne l’occasion de revenir encore plus fort aux yeux du plus grand nombre, d’autant que Stratovarius va bien, remonte sur scène, a sorti de bons morceaux et deux albums (« Polaris » en 2009 et « Elysium » en 2011) avec le nouveau line-up.

Stratovarius_copyrightTasunka2011_05

Et comment c’est, ce Stratovarius avec le nouveau line up où Matias a succédé à Timo Tolkki  à la guitare et beaucoup aux compositions ?

Le concept est vraiment différent avec ce nouveau line-up : chacun a la possibilité de composer et proposer ses morceaux. A l’époque de Timo Tolkki, nous nous étions tous mis d’accord que ce serait lui qui déciderait de ce que serait finalement les albums, leur orientation et au final, il choisissait très souvent ses propres titres, ce qui est naturel, comme la décision reposait sur ses épaules, mais à présent, c’est tout le système de création des morceaux qui a changé : c’est un travail véritablement collectif où chacun participe pleinement.
Au commencement de la création de « Polaris » en été 2008, nous n’avions pas de nouveau contrat avec une maison de disques et même avant de commencer à enregistrer l’album, nous n’étions pas encore sûrs du nom sous lequel nous allions sortir ce disque : Stratovarius ? Une période plutôt spéciale, d’autant que nous venions tout juste de rencontrer Matias et qu’il restait à voir comment ça évoluerait de travailler ensemble. Mais à présent, sur le nouvel album « Elysium », nous nous connaissons bien mieux avec Matias, surtout après avoir joué près de 120 concerts ensemble, nous marchons à présent comme un groupe et nous sommes signés, bref, de quoi avoir le sourire. La structure, le cadre était en place pour « Elysium », alors que ce n’était pas encore le cas pour « Polaris », sur lequel nous attendions encore de voir ce que ça donnerait.

Et pourquoi « Elysium » comme titre de l’album et son style musical, comment tu le définirais ?

Tout au long de la création de l’album, nous ne savions pas quel titre lui donner, aussi ça s’est décidé au tout dernier moment, mais par contre, l’orientation musicale était, elle, bien décidée par tous dès le départ : « Elysium » se situe dans la continuité du Stratovarius traditionnel et plus progressif à la fois et bien sûr, épique avec le long titre éponyme : « Elysium ». « Elysium » est un morceau à part avec ses près de 20 minutes, avec une ambiance totalement unique et sa richesse. Matias en est à l’origine et je dois dire que ce titre a demandé pas mal de travail à tous et à bien des niveaux, pour le finaliser au mieux. Sinon, pour revenir à cette approche démocratique dont je te parlais de décider en commun, elle reflète bien ce qu’est le groupe à présent : auparavant, quand le poids de la décision à prendre reposait sur une seule personne et que ce choix ne se révélait pas être le bon, tout le monde lui en voulait, mais maintenant que les choses sont choisies ensemble, c’est nous tous qui assumons l’erreur s’il y a.

La majorité des morceaux a été écrite par Matias plus Timo pour les vocaux et toi, tu en as deux qui ont été retenus « The Game Never Ends » et « Move The Mountain », Lauri (Porra, basse), un : « Lifetime In A Moment ». Comment s’est passé ce choix ?

Lauri et Matias sont arrivés avec beaucoup de titres déjà composés, de mon côté j’en avais trois mais comme l’ambiance entre nous est relax, pas de soucis pour que les trois morceaux deviennent deux finalement face au nombre de chansons qu’ils avaient déjà amenées. Nous aurions voulu que l’album soit plus long, qu’il fasse 70 minutes au lieu des 55, mais avec cette échéance de la tournée qui arrivait, il a fallu respecter cet impératif de temps et du côté de Matias qui travaillait déjà plus de 100 heures par semaine dessus, pour tout mixer et finir d’enregistrer, il n’y a pas eu le temps de tout faire. La production de l’album s’est faite facilement et si moment dur il y a eu, c’est avec cette dead-line qui a obligé à bosser encore plus dur pour la tenir. A mon avis, quatre mois de plus, ça aurait parfait pour parachever l’album, mais Matias avait les épaules pour le faire et a assuré. Il est le plus jeune d’entre nous mais ça ne fait aucune différence, ah si, pour ce qui est boire, il tient plus longtemps l’alcool que nous (rires communs avec Matias dans la même pièce qui approuve sans lâcher son échauffement à la guitare, en vue du concert)
Cette tournée est une très bonne chose, comme je te le disais et ça vaut le coup d’avoir bouclé l’album plus tôt et puis, les titres qui ne figurent pas sur « Elysium » auront leur place sur le prochain probablement, enfin, quand ils seront finis

C’est une bonne nouvelle. Et tout autant de retrouver Stratovarius à nouveau en France, après votre précédent passage début 2010, sur le « Polaris Tour »

On est aussi contents de ce retour en France, à Paris, un an après et dans la même salle (NDT : L’Elysée Montmartre). A l’époque, le concert affichait quasi complet et ce soir, il est sold-out, même si là, c’est Helloween en tête d’affiche et Stratovarius en invités. Voilà pourquoi il y a deux dates françaises : Paris et Lyon, alors qu’habituellement nous jouons dans plus des villes de France, quand il s’agit de notre propre tournée. Le package Helloween-Stratovarius est une très bonne chose : les gens qui achètent un ticket sont sûrs de repartir contents chez eux, quel que soit le groupe qu’ils venaient voir et c’est l’essentiel

Comment sera la setlist ce soir, à propos d’être ravi ?

On l’adapte selon ce qui se passe, même si Timo en a préalablement défini une dans son ensemble : ce sera une surprise (rires)

Sur scène, il arrive qu’il y ait de l’improvisation dans tes soli ou dans ceux du  reste du groupe ?

Nous ne sommes pas un groupe qui improvise, même si ça peut arriver lors d’un solo, mais là pas du tout, d’autant que nous n’avons qu’une heure pour jouer. Mais c’est vrai que Paris est toujours une date spéciale pour nous, avec l’accueil positif que nous recevons à chaque fois en France, alors, il n’y a pas le même but ici que sur une quelconque autre date, en Allemagne par exemple et tout est possible, du coup. Impossible de savoir à l’avance comment ce sera ce soir, mais ça peut donner envie de jouer plus de hits, notamment ; on verra bien. Paris et la France nous ont toujours suivis et soutenus et quoi qu’il arrive, alors une chose est certaine : ce soir, ce sera bien !

C’est sûr.
Puisqu'on en est à la période des vœux, en ce début d’année : que peut-on souhaiter à toi et à tout Stratovarius pour 2011 ?

De pouvoir continuer à rendre les gens heureux avec nos morceaux. Tout le monde semble aimer le nouvel album, ce qui fait plaisir. Avec ces deux derniers disques, nous avons su garder le son qui caractérise Stratovarius mais tout en lui donnant, en développant une nouvelle direction, c’est une expérimentation en quelque sorte.

Merci à Jens pour cette interview et pour la plus que sympa et délirante session photo qui a suivi et long live Stratovarius ! :)

SessionStratovarius_Jens_CopyrightTasunka2011_01

12 janvier 2011

HELLOWEEN / STRATOVARIUS / TRICK OR TREAT @ Paris - 11 Jan 2011 - Live Report / Photos :)

StratoHelloween_11jan2011

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Helloween_copyrightTasunka2011_03

L’Elysée Montmartre, le 11 janvier 2011 : Paris et un beau trio de Metal pour démarrer cette nouvelle année, que l’on souhaite, à toutes et tous, très heureuse soit dit en passant. Oui, un programme de choix,  donc, pour tout Heavy-Power metalhead :  à savoir, en hors d’œuvre, les  survoltés Trick Or Treat, les plus qu’attendus et bienvenus Stratovarius en met de roi et en dessert et tête d’affiche, nos indétrônables citrouilles préférées d’outre-Rhin : Helloween.
Soirée riche en intensité mais aussi avec un rebondissement malvenu, lui, mais commençons par le commencement de ce « The 7 Sinners World Tour »…
(Live Report / Photos : Tasunka)

HELLOWEEN / STRATOVARIUS / TRICK OR TREAT @ Paris - 11 Jan 2011 - Live Photos: ici / here :)

Trick Or Treat : www.myspace.com/trickortreatband / www.trickortreatband.com/
Stratovarius : www.stratovarius.com
Helloween : www.helloween.org

TrickOrTreat_copyrightTasunka2011_01

A savoir, Trick Or Treat et les Italiens sont aussi joueurs que leur patronyme le laisse présager : le groupe a initialement choisi son nom pour cause de reprises  de devinez qui…Helloween, mais oui, même si, depuis leurs débuts en 2002, deux albums sont sortis avec leurs propres créations musicales, sans pour autant que les pois sauteurs transalpins aient changé leur ligne de conduite d’un iota: à savoir délivrer un Happy Metal que l’on sent très naturel chez eux. Pour ces raisons, c’est un vrai plébiscite que les 6 membres de la formation ont reçu de la part du public, prudent d’abord à leur égard, vu que le groupe jouait pour bien de personnes, les nouveaux venus, puis très vite, ce même public a totalement pris fait et cause pour Trick Or Treat, et en redemandait quand il a fallu conclure le gig. Facile à comprendre comme réaction, étant donné que Trick Or Treat savent apprivoiser un public avec un Power Metal dans les règles de l’art et,en bonus, un jeu de scène complice de tout le groupe, sourire aux lèvres. Sans omettre, évidemment,  la force des italiens : à savoir que sous cet aspect léger de délire, se cachent des musiciens au talent certain, dont le bassiste Leone Villani Conte qui assure ses soli de basse, à défaut de sourire. A noter qu’au chant, Alessandro Conti s’est aussi illustré vocalement aux côtés de Secret Sphere lors de la tournée avec Gamma ray. Si le batteur Mirko Virdis avait pu quitter sa place, nul doute qu’il aurait rejoint ses compagnons, pour délirer comme a pu le faire le claviériste qui a troqué son instrument fixe pour un clavier portable afin de mieux  venir plus près pour saluer la foule, tout en jouant et en final, tirer un bâton de feux d’artifice au dessus du public.
Trick Or Treat est hautement recommandable et leur dernier opus, « Tin Soldiers » de même, sauf un artwork  à revoir, il faut avouer :)

TrickOrTreat_copyrightTasunka2011_05

Helloween, les initiateurs de la tournée, embarquent à leur bord, un troisième larron qui varie selon la zone européenne où ils jouent: c’est notamment Pink Cream 69 qui est invité au nord (NDT : un clin d’œil sans doute pour Andi Deris, passé de chanteur pour ce groupe à celui d’Helloween dans les années 90) ou, pour  les 11 dates allant du premier décembre 2010 au 19 janvier 2011, Trick Or Treat et ce choix est le bon

Stratovarius_copyrightTasunka2011_03

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Avec le changement de plateau, l’installation du background, de la batterie et sa plate-forme, ça sentait bon l’arrivée d’un groupe très attendu et apprécié: Stratovarius. C’était l’événement de la soirée que de les retrouver dans l’hexagone pour deux dates : Paris le 11 janvier et Lyon le 12. C’était d’autant plus un événement qu’après un combat contre un très récent cancer de la thyroïde suivi d’une opération, puis d’un traitement pénible, la date parisienne marquait le come back de Jörg Michael aux côtés de ses amis et dans la tournée. De quoi se réjouir, oui mais la malchance continuait de s’acharner sur Stratovarius : car après les ennuis de santé du batteur, voici que Timo Kotipelto s’est retrouvé aux prises avec une santé capricieuse, pile ce 11 janvier et pile à quelques heures avant de monter sur scène à l’Elysée Montmartre. En effet, depuis le début de cette tournée en guests d’Helloween, les choses se sont passées à merveille pour le groupe mais la date du 19 décembre 2010 à Prague (République Tchèque) a vu leur pause de fin d’année gâchée par une épidémie de grippe, au sein de la formation. Et le résultat est qu’une gastro du jour sur des cordes vocales déjà éprouvées récemment, ont obligé Timo à consulter d’urgence un docteur à Paris.  Le verdict médical est tombé comme un couperet à à peine une heure du début du concert : impossible de chanter sans nuire gravement aux cordes vocales. C’est donc le cœur lourd que tout Stratovarius a dû renoncer à ce plaisir de jouer en France, ce pays qu’ils aiment comme me  le confiait Jens Johansson (claviers) quelques heures plus tôt,  lors d’une interview
Olivier Garnier, responsable de Replica Records, est monté sur scène aux côtés de tout Stratovarius, la mine grave, pour annoncer cette annulation forcée et Timo Kotipelto a tenu à ensuite ajouter un mot en anglais, pour remercier au nom de tout le groupe, l’assistance pour sa compréhension et assurer de leur prochain retour

Stratovarius_copyrightTasunka2011_04.

Chacun sur et hors scène voyait le plaisir de la célébration des retrouvailles tant attendue, s’envoler, mais l’essentiel est que Timo retrouve très vite la pleine possession de sa forme, que Jörg finisse de guérir et évidemment et heureusement, il y aura d’autres concerts et déjà la sortie du dernier opus, « Elysium », cela console !

Helloween_copyrightTasunka2011_06

Après un nouveau changement de plateau, qui prit du temps, même si une grande partie de  l’imposant dispositif déployé par Helloween était déjà en place depuis l’après-midi : il suffisait de voir, garé devant la salle, la taille du camion de tournée, peint entièrement du graphisme du « 7 Sinners Tour », pour savoir que le public en aurait pour son argent. Afin de patienter, le jeu des devinettes sur ce que pouvait être ce qui dépassait de la large bâche qui masquait l’arrière scène, allait bon train dans le public et la réponse est tombée en même temps que le rideau : la lame de l’un des sept couteaux factices fixés à la grande et large roue issue de la pochette de « 7 Sinners ». Et en mouvement la roue, s’il vous plait, de la première à la dernière note, à l’image de Helloween, non stop pied au plancher du début à la fin de ce qui s’est avéré être un concert mémorable. Les allemands se sont effectivement montrés d’une forme olympique, avec une évidente envie d’attaquer ce second volet de la tournée, au top. Le Heavy teutonique marche toujours à plein, et la setlist fort bien dosée a survolé tous les hits récents ou comptant parmi les au combien cultes depuis les 25 ans de joyeuse présence du groupe : un démarrage sur les chapeaux de roue avec « Are You Metal » mouture 2010, suivi d’un « Eagle Fly Free», puis d’un « March Of Time » qui n’ont pas pris une ride malgré deux décennies bien tassées, un retour au temps présent avec « Where The Sinners Go », dans l’entre deux, avec « Steel Tormentor ». Andi Deris a fait beaucoup rire avec son discours sur le vin français que lui vole le batteur, ou lorsqu’il il promet que l’intro, normalement illustrée par les rugissements d’un puissant moteur Porsche, le sera au prochain passage en France, par l’un des « fleurons » de l’industrie automobile hexagonale : une Renault, Peugeot ou encore Citroën, qui sait ? Caché derrière sa batterie option extra large, Dani Löble a ensuite eu son moment privilégié via un solo peu original, mais bien maitrisé et un stand up final pour saluer le public, histoire de voir enfin sa tête, masquée tout le concert durant derrière sa forêt de cymbales, de toms et de quatre grosses caisses, dont deux pour le décorum. Trois morceaux tout aussi endiablés que les précédents ont suivi avec le même enthousiasme du groupe et la même ferveur collective du public en ligne rouge et voici qu’arrive le medley « Keeper Of The Seven Keys » et la première fausse fin de concert, célébrée à « chœurs » et à cris de la part d’absolument tous. Chair de poule garantie quand toute une salle complète de chez complet, reprend à l’unisson un hit total comme : « I Want Out » !

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On reprend son souffle et revoici la troupe toujours largement souriante, toujours aussi taquins les uns avec les autres, toujours à arpenter l’ensemble de la scène pour ne léser aucun coin de la salle, toujours, enfin, à prendre des poses pour rire et chez le vrai-faux sérieux Herr Michael Weikath (guitare) ça prend des allures anthologiques, même si le maître en matière déconne reste Markus Grosskopf à la basse. Bref,  toujours aussi irrésistible Helloween, autant scéniquement qu’en jouant et le très efficace duo de guitares de Michael Weikath et Sascha Gerstner est emblématique de ça. Ça roule tout seul ce concert, avec un Helloween pas blasé du tout, qui ne boude pas son plaisir et fait passer la vibe à un public qui le lui rend bien. Après le « Forever And One » joué en acoustique avec en intro un speech du chanteur : « Pas de soucis les mecs, c’est un morceau pour les nanas, on s’énerve à nouveau après », voilà le concours initié par le même Andi, pour savoir qui des filles ou des mecs crie le plus fort ou encore le défi mesurant la vitesse à laquelle l’un ou l’autre des sexes chante le « Out » final de « I Want Out ». « Pour une fois », comme l’a souligné avec humour Andi Deris, « les filles ont fini plus vite que les garçons » . Sur « Ride The Sky », « Future World », le rappel  a continué à voir monter en pression l’ambiance pour finir par un feu d’artifice sonore et visuel sur le second et cette fois, bel et bien dernier « encore » ; « Dr Stein ».
Alors, à l’issue du concert, comme une envie de dire, un sourire aux lèvres : Helloween quand c’est comme ça, what else ?
Et un bravo à Trick Or Treat pour leur performance et à Stratovarius pour assurer avec leur dernier album et en live: vivement leur prochaine prestation scénique !
Un bémol ? Ok, un : le son pas au top pour qui se trouvait devant la scène, où le chant peinait à se distinguer de l’ensemble sonore, alors que dès le milieu et surtout le fond de la salle, il était du meilleur rendu et faisait s’éclater sans retenue : ah, l’Elysée Montmartre et ses aléas acoustiques

Setlist HELLOWEEN :
- Are U Metal
- Eagle Fly Free
- March Of Time
- Where The Sinners Go
- Steel Tormentor
- I’m Alive
- You Stupid Mankind
- Forever And One
- A Handful Of Pain
- Medley « The Keeper Of The Seven Keys »: « Keeper .. » / “The King For A Thousand Years / “Halloween”)
- I Want Out

____________________________

- Ride The Sky
- Future World

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- Dr Stein

5 janvier 2011

STRATOVARIUS "Elysium" (French Review :)

stratovarius_Elysium 

STRATOVARIUS « Elysium »
(Edel Music)

Sortie le 12 janvier 2011

Interview Jens Johansson (K) :  ici ;)

STRATOVARIUS, Photo Session: ici / here ;)

(French) Live Report HELLOWEEN / STRATOVARIUS / TRICK OR TREAT (@ Paris, 11 Jan 2011) : ici ;)

Stratovarius voit son nom sonner incontestablement comme une référence à cette puissance des mélodies, de l’énergie des guitares, des vocaux, des claviers  et de la section rythmique, à cette vigueur qui caractérise le groupe et en a fait les belles heures, notamment avec des incontournables que sont « Destiny » (1998) et « Visions » (1997). Si, après le départ de l’un des piliers du groupe aux compositions et guitare, Timo Tolkki, en 2008, l’avenir de la formation Finlandaise-Suédoise-Allemande pouvait sembler compromis, c’était sans compter avec  la pugnacité des membres de ce combo  classe. Classe, oui, car le groupe a certes pu voir une éclipse de renommée dans son ciel, mais n’a pas pour autant cessé le combat, en s’adjoignant la fougue créatrice de Matias Kupiainen, à la guitare. Si, en 2009, « Polaris » signait l’ébauche d’un retour gagnant avec ce nouveau line up où chacun a voix au chapitre, 2011 voit se concrétiser ce retour dans la lumière avec « Elysium ». Cet album mérite le qualificatif de solaire. Effectivement, on y retrouve un Stratovarius, fidèle à ses racines, tout en amenant  de nouvelles compositions fraiches et convaincantes et surtout, tout en apportant un morceau fleuve très abouti, progressif, qui mérite, à lui seul, de se procurer le disque : « Elysium ».
Matias Kupiainen a non seulement fait du bon travail à la guitare, mais aussi pour ce qui est de la production et du mixage : le nouvel opus sonnant efficacement bien.
L’horizon est à nouveau grand ouvert pour Stratovarius, alors, long live Stratovarius !

Tasunka

Tracklisting « Elysium » :
01.
Darkest Hours
02. Under Flaming Skies
03. Infernal Maze
04. Fairness Justified
05. The Game Never Ends
06. Lifetime In a Moment
07. Move the Mountain
08. Event Horizon
09. Elysium

Line-Up STRATOVARIUS  « Elysium » :
Timo Kotipelto: V
Jens Johansson: K
Matias Kupiainen: G
Lauri Porra:  B
Jörg Michael: D

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