Les sudistes ont changé leur INDICIBLE MACHINE en I. MACHINE, mais les français ont conservé leur marque de fabrique, à savoir un Rock/ Metal/ Electro qui sait prendre le meilleur des trois genres, les accoupler et en sortir des titres très convaincants, bardés de force, de dynamique, de sensibilité et avant tout bardés d’une redoutable accroche qui fait que l’album tourne tout seul dans le lecteur.
La voix du chanteur affiche une palette large pouvant le voir passer avec aisance de poussées de chant Hardcore à un chant en voix claire ou intensément Metal, suivant ainsi les guitares très efficaces en cela qu’elles alignent les mêmes atouts de changements d’ambiances, comme notamment sur « Que Le Meilleur s’Exprime », « Big Brother », « Welcome », « Crazy », « La Mission » ou « La Crise », qui voient aligner au compteur, toutes ces qualités, ce mélange Metal teinté Electro.
Fort de compositions qui savent faire parler l’émotion, que celle-ci soit un cri brut, un espoir ou une constatation contestatrice de la réalité, chaque titre parle de lui-même, chant en français ou anglais, le feeling passe. Les paroles sont intelligemment menées et interprétées, tout autant que par tout le groupe à l’unisson, musicalement et vocalement. Le quintette délivre ainsi 12 morceaux classes et vivants, qui vous font réagir, vous interpellent. I. MACHINE jouent dans la même catégorie que les très bons MASS HYSTERIA, ce qui est peu dire.
Du beau boulot, que ce « L’Origine », qui voit i Machine accomplir leur « Mission » :
‘franchir le mur du son, envoyer le gros son’ via leur auto-production :)
Tasunka
Track-List « L’Origine » :
01 – Carpe Diem 02 – Que Le Meilleur s’exprime 03 – Welcome 04 – Criminel 05 – L’Origine 06 – Crazy 07 – La Crise 08 – This Something 09 – Lire En Toi 10 – Ni Dieu Ni Maitre 11 – Big Brother 12 – La Mission
I. MACHINE Line-Up :
-Fred : V -Lolo : G / Backing Vocals -Seb: G / Backing Vocals -Dan : B / Backing Vocals -Steph : D / Samplers / Backing Vocals
Prenez, par exemple, « Shoot Out All Of Your Lights » et ses choeurs hymniques, ou encore « Evil Eye »,« When The Sky Comes Looking For You », « Victory Or Die », « Thunder And Lightning », « Teach Them How To Bleed » et leurs guitares aux riffs et solos de tueur, issus de la précision redoutable et du feeling de Phil Campbell, cette basse et voix si incomparables de sir Lemmy, et cette batterie de Mikkey Dee jouée avec cette dynamique groovy « Fire Storm Hotel » et la majorité du temps sur ce tempo de l’enfer si caractéristique. Bref, prenez le tout, jouez le, volume à fond et vous saurez que MOTÖRHEAD sont dans la place, toujours impériaux comme le prouve "Bad Magic", cette fois.
Ah, ces variations de tempos dans l’attaque qui donnent un relief de folie, la sensation d’être sur des montagnes russes Motörhead-iennnes et MOTÖRHEAD, on les aime pour tout cela, et pour ce sceau, leur sceau Rock'n Roll, qui a traversé le temps, au long de quarante ans de furieux services au nom du Rock, que ce soit sur albums, vous savez cet échauffement pour les cervicales avant d’attaquer la cerise sur le gâteau qui caractérise le trio, à savoir avant d’attaquer leur terrain de jeu favori, la scène. Et comment ne pas songer à ce que cela va faire d'assister à un de leurs prochains concerts et de se prendre en plus des imparables classiques, les nouveaux morceaux en pleine face ; claque en live à l’horizon !
« Bad Magic » est un efficace panaché de ce que la bande sait faire en jonglant avec toutes les facettes du Rock, y compris sur la reprise réussie des Rolling Stones « Sympathy For The Devil ».
Oui, un album direct au possible avec ses touches qui laissent parler le feeling et au top niveau, toujours.
Un album impeccable pour marquer dignement l’anniversaire des quarante ans de carrière du bombardier iconique, avec son équipage de briscards emmenés par un Lemmy, qu’il fait bon de retrouver après ses problèmes de santé et encore maitre de son art.
Quarante ans de Motörhead, ++ ans de Lemmy fin 2015 (oui, tout cela ;) cherchez et vous trouverez), vingt deux albums, des chiffres qui ont de quoi laisser admiratif devant tant de dynamisme, de hargne, de Rock direct et testostéroné (si, si) intacts et devant ce côté intemporel, en somme : ni le groupe, ni leurs morceaux ne semblent vieillir, au contraire :
intemporels MOTÖRHEAD, on vous dit :)
Décidément MOTÖRHEAD on les aime aussi pour ça ! Le bombardier est inoxydable et c’est tant mieux !
Pour sa sixième collaboration avec le trio, c’est Cameron Webb qui s’est à nouveau vu confier les commandes de la production, qui sonne sans faille et particularité pour « Bad Magic », celle d’avoir été enregistré par tout le groupe ensemble dans les conditions live, tous les titres étant déjà prêts, aucune répétition n’était alors nécessaire.
Très bonne magie que ce « Bad Magic » pour un très bon groupe et ses quarante ans de foulage de scène et studios, bottes en cuir au pied, foi de Lemmy (ce grand amateur de belles bottes devant l’eternel :)
Alors, comme le dit la réussie et unique ballade de « Bad Magic »: Motörhead, ce sera « Till The End » :)
Retrouvez MOTÖRHEAD pour une tournée Européenne et pour deux dates en France
Tasunka
« Bad Magic » Tracklisting :
01. Victory Or Die 02. Thunder & Lightning 03. Fire Storm Hotel 04. Shoot Out All Of Your Lights 05. The Devil 06. Electricity 07. Evil Eye 08. Teach Them How To Bleed 09. Till The End 10. Tell Me Who To Kill 11. Choking On Your Screams 12. When The Sky Comes Looking For You 13. Sympathy For The Devil
Line-Up MOTÖRHEAD :
-Lemmy Kilmister : V / B -Phil Campbell: G -Mikkey Dee: D
“Youngblood” avait fait sensation, se retrouvant même et avec raison, classé comme ‘album de l’année” 2013, notamment dans le Rock Hard France, aussi, continuant sur leur lancée, et conservant le même esprit « Youngblood » pour composer et enregistrer les nouveaux morceaux, les norvégiens de AUDREY HORNE sortent un « Pure Heavy » qui est à classer parmi l’album présentant le plus de force auquel le groupe ait donné le jour. Rien que son titre annonce la couleur : ici, pas de superflu, du pur Hard Rock qui va droit au but et puise avec aisance et dextérité sa source dans le meilleur des classiques du genre des années 80s, mais avec toujours cette touche personnelle si propre à Audrey Horne ce qui fait des morceaux, des moments de pur Heavy / Hard Rock classique, de pur fun et des incontournables tout simplement.
En passant par des accents ZZ TOP pour la pochette qui fait songer à celle de « Eliminator » (1983), des accents Rock à la THIN LIZZY pour « Out Of the City », plus Heavy et très IRON MAIDEN dans les guitares pour « Volcano Girl », « High And Dry », une touche de VAN HALEN sur « Into The Wild », un zeste de MÖTLEY CRÜE pour les guitares de ce même track et de l’enthousiasme, une tonne d’enthousiasme à revendre, un sens du rythme, du groove à toute épreuve de tout Audrey Horne, ce qui rend l’album haut en couleur et convaincant au possible.
Voilà, vous aurez été prévenus, sans y prendre garde, on se retrouve à bord d’une fusée Hard Rock nommée « Pure Heavy » avec pour capitaines cinq norvégiens énergétiques au possible et comme carburant, des titres qui s’enchainent avec une belle accroche, pour du plaisir. Notamment sur le catchy « Tales From The Crypt », « Holy Roller », le mid-tempo martelé et mélodique, hymnique en diable d’un « Gravity » qui vaut à lui seul l’achat…oui, enfin, sans oublier qu’en fait, ce sont tous les nouveaux morceaux qui ont ce quelque chose, cette étincelle, chacun à leur manière, ce subtil dosage entre mélodies, dynamique, hymnes, enthousiasme qui fait que la sauce prend et bien encore, comme achève de le prouver le titre final, « Boy Wonder ».
Avec « Pure Heavy », il est clair qu’on a affaire à un groupe déterminé, qui a confiance en lui et cela s’entend : il semble de même évident que la formation s’éclate et veut faire ressentir son plaisir à délivrer le Hard Rock qu’ils aiment, ainsi que cette tonne d’enthousiasme qui les caractérise : pari réussi, on ne peut qu’adhérer sans réserve.
Le duo de choc des guitaristes, Ice Dale-Thomas Tofthagen, en étant le principal artisan, tout comme la voix de Toschie, il faut avouer.
Quant à la production confiées à Sir Dupermann (aka Jörgen Traeen) et The Sun King (aka Iver Sandöy), déjà présents sur « Youngblood »,,celle-ci n’est pas en reste et participe à faire de « Pure Heavy » un album dont il est difficile de se détacher
AUDREY HORNE seront en tournée européenne et pour trois dates en septembre prochain, la France aura, elle aussi, les honneurs de se prendre une déferlante de pur Rock, de la part du quintet, toujours aussi déchainé en live :)
Tasunka
Tracklisting « Pure Heavy » :
01-Wolf In My Heart 02-Holy Roller 03-Out Of the City 04-Volcano Girl 05-Tales From The Crypt 06-Diamonds 07-Into The Wild 08-Gravity 09-High And Dry 10-Waiting For The Night 11-Boy Wonder
AUDREY HORNE Line-Up:
-Toschie - V -Ice Dale - G -Thomas Tofthagen - G -Kjetil Greve - D -Espen Lien – B
TOUR DATES 2015: AUDREY HORNE (NO) & DEAD LORD (SE) - Support: Dead City Ruins (AU)
31.08.15 Denmark Copenhagen @ KB18 01.09.15 Germany Berlin @ Magnet 02.09.15 Germany Hamburg @ Headcrash 03.09.15 Holland Leiden @ Gebr. De Nobel 04.09.15 Belgium Antwerp @ Trix 05.09.15 France Paris @ Divan du Monde 07.09.15 Spain Bilbao Sonora 08.09.15 Spain Madrid @ Sala Caracol 09.09.15 Spain Barcelona @ Razzmatazz 10.09.15 France Bordeaux @ iBoat 11.09.15 France Marseille @ Poste a Galene 13.09.15 Switzerland Pratteln @ MiniZ7 14.09.15 Italy Milano @ Lo Fi Club 15.09.15 Austria Wien @ Viper Room 16.09.15 Germany München @ Backstage 17.09.15 Germany Stuttgart @ Kellerklub 18.09.15 Germany Oberhausen @ Kulttempel 19.09.15 Germany Wiesau @ Storm Crusher Fest (AH/DL only)
General Release: August 28th, 2015 Release USA: September 04th, 2015
Si leur premier effort « Goin’ Under » (chronique ici) sorti en 2014, avait marqué la patte sonore de BLACK TRIP et montré ainsi un hommage respectueux et vibrant des suédois aux groupes de la New Wave Of British Heavy Metal (NWOBHM) des années 80s, en sonnant vintage et moderne pour des morceaux qui faisaient penser aux classiques entre autres de IRON MAIDEN ou SAXON, THIN LIZZY, leur second album « Shadowline », affiche, quant à lui, une structure qui a évolué dans l’écriture des nouvelles compositions, ce qui pose une patte encore plus personnelle de BLACK TRIP sur leur musique, tout en gardant cet atout de ce ‘son’ eighties, propre au groupe.
Un son personnel et une façon de composer qui a bougé en impliquant, cette fois, non plus juste le fondateur-guitariste Peter Stjärnvind et le chanteur Joseph Tholl mais bien toute la bande étant donné que chacun y a apporté ses influences selon le titre, mais le tout en gardant en fil rouge cet amour commun du Heavy Metal, qui unit la formation.
Cette nouvelle donne sert, du coup, avec efficacité tout « Shadowline », lui donnant ainsi son côté personnel, accrocheur et groovy en plein.
Car oui, ce second effort est catchy, plus diversifié que son prédécesseur pour les raisons citées précédemment, ce qui n’en rend que plus grand le plaisir de se laisser entrainer au long des morceaux et ressentir leur univers Heavy Rock qui fleure bon l’époque fin 70’s, début 80’s avec tout ce que cela comporte comme atouts. Des incontournables tels que le fort réussi « The Storm », ou encore « Shadowline », « Dance With me »,"Coming Home", "Berlin Model 32", font adhérer à BLACK TRIP, et ce, même si un ou deux morceaux sont d’un calibre un peu moindre, l’ensemble n’en étant cependant pas moins bon et valant autant le détour que le premier opus du groupe, « Goin’ Under ».
S’il arrive de ressentir un parfum de GEORDIE ou BLUE ÖYSTER CULT ici ou là, l’explication en est simple : Peter Stjärnvind admet et avec enthousiasme, avoir écouté ces groupes lorsqu’il composait le nouvel opus et le guitariste de rajouter qu’il ne planifie rien lorsqu’il écrit, il laisse simplement parler son humeur du moment, son ressenti.
Mixé et enregistré par Nicke Andersson (Entombed, Hellacopters, Imperial State Electric), « Shadowline » a un autre atout 'son', à ajouter à un jeu déjà bien fourni, entre un groupe que les tournées ont permis de souder, des nouveaux morceaux composés en commun et une patte personnelle, un groove évident et une passion palpable : du tout bon pour tout amateur de Heavy vintage et moderne à la fois.
« Goin’ Under » avait fait remarquer BLACK TRIP, « Shadowline » vient confirmer la première bonne impression laissée par les suédois.
Et pour fêter dignement la sortie de « Shadowline » le 28 août 2015, le groupe va s’embarquer pour sa toute première tournée en dehors de leurs terres Suèdoises.
Tasunka
BLACK TRIP Line – Up:
-Peter Stjärnvind – G (ex-Entombed, ex-Nifelheim) -Joseph Tholl – V (Enforcer) -Sebastian Ramstedt –G (ex-Necophobic, ex-Nifelheim) -Johan Bergebäck – B (ex-Necophobic, ex-Nifelheim) -Jonas Wikstrand – D (Enforcer)
“Shadowline” Tracklisting Digipak:
01. Die With Me 02. Danger 03. Shadowline 04. Berlin Model 32 05. Over The Worldly Walls 06. Clockworks 07. Rooms 08. Subvisual Sleep 09. Sceneries 10. The Storm 11. Coming Home
Tracklisting Vinyl Version:
Side 1 01. Die With Me 02. Danger 03. Shadowline 04. Berlin Model 32 05. Over The Worldly Walls Side 2 01. Clockworks 02. Rooms 03. Subvisual Sleep 04. Sceneries 05. The Storm 06. Coming Home
Deaf Forever and Rocks present BLACK TRIP live 2015
18.09. D-Flensburg – Roxy 19.09. D-Hamburg - Knust 20.09. D-Berlin – K17 22.09. D-Munich – Garage Deluxe 23.09. D-Tannheim - Schwarzer Adler 24.09. D-Weinheim – Cafe Central (change of city and venue!!!!!!!!) 25.09. D-Rheine - Hypothalamus 26.09. D-Bochum – Matrix/Rockpalast 27.09. B-Vorselaar - Secrets Of Metal Festival 28.09. D-Cologne - Underground
DIE KRUPPS, c’est l’un de ces groupes pionniers qui ont forgé l’histoire de leur audace et au long des dernières décennies ont affirmé leur marque de fabrique, leur sceau musical : un crossover de Metal Indus avec des riffs Thrash pour les allemands et ce, depuis leur album acclamé de 1992 : «I» au sein duquel on pouvait, d’ailleurs, trouver le désormais classique titre: « Metal Machine Music ».
Avec « V-Metal Machine Music », la tête pensante et fondateur du groupe, Jürgen Engler et ses partenaires, avaient en tête l’envie de revenir à l’esprit, l’énergie brute des 90s, une ré-orientation vers la sonorité des guitares et séquenceurs de cette époque, et par conséquent de proposer un album que Jürgen Engler, lui-même, présente comme tel : brut et rude !
Effectivement, tout y est durci; du pur Indus / Metal Thrash,avec cette rugosité chaude de la voix, des synthétiseurs à la sonorité analogique qui détonne et ce, de façon tout à fait intentionnelle, des attaques subtiles et imparables des guitares, des chœurs masculins, des basse et batterie. On se prend, c'est clair, une déferlante de puissance, comme la sensation d’être immergé dans une époque post apocalyptique et pourtant, c’est hymnique, fort dans son concept, et aux paroles qui rappellent que non, ce côté dur est bel et bien tiré du présent et des événements actuels où tout extrême est possible. Comme notamment le dépeint le très bon morceau "Fly Martyrs Fly" directement inspiré du tragique événement survenu en mars 2015: ce co-pilote qui s'est suicidé en faisant s'écraser l'avion de ligne dont il était en charge, avec tous ses passagers et membres d'équipage à bord..
Le chant principalement en anglais est ponctué de deux titres en allemand et fonctionne dans les deux cas, apportant à l’atmosphère déjà en place avec les instruments, le tout étant au diapason pour vous transporter aux côtés de DIE KRUPPS et de leur vision du monde, de ce témoignage de cette réalité extrême où nous vivons tous.
A noter que si la majorité des morceaux sont des nouvelles créations avec beaucoup d’implication du guitariste Marcel Zürcher aux côtés de Jürgen Engler et Ralf Dörper, certains de ceux-ci étaient des ébauches déjà existantes et re-travaillées en 2015 pour devenir des titres à part entière sur le nouvel effort. Tels les morceaux datant de deux-trois ans pour certains et de plus longtemps, de 1985, pour d’autres dont “Alive In A Glass Cage”, qui avait été écrit en même temps que la version originale de « Fatherland ». “The Vampire Strikes Back”, quant à lui, avait vu le jour après l’album “Paradise Now » ou « IV- Paradise Now » (1997) si vous préférez et figurait déjà en 1998, dans le jeu vidéo « Wing Commander: Prophecy ». Et puisqu’on en est à l’esprit 90’s, il est à saluer comme désormais batteur permanent du groupe, le retour de Volker Borchert (ex-Accu§er) derrière les futs, lui qui a déjà officié avec DIE KRUPPS, deux décennies plus tôt.
« V – Metal Machine Music » porte son nom avec justesse, l’album s’avérant être une de ces productions qu’on aime à laisser défiler encore et encore dans le lecteur autant pour la puissante accroche de chaque titre, que pour la façon très efficace dont le tout sonne.
Retour gagnant pour DIE KRUPPS, en somme !
DIE KRUPPS seront en tournée européenne et en France, chose à saluer, vu que les allemands avaient vu leur dernière tournée passer en Europe mais pas par l’hexagone : ce sera à Paris le 15 septembre prochain, pour une date, à n’en pas douter, qui va valoir le déplacement!
Tasunka
“V - Metal Machine Music” Tracklisting:
CD1
01-Die Verdammten (Prelude) 02-Kaltes Herz 03-Battle Extreme 04-Fly Martyrs Fly 05-The Truth 06-Road Rage Warrior 07-Vampire Strikes Back 08-Alive In A Glass Cage 09-Branded 10-Kaos Reigns 11-The Red Line 12-Bonded By Blood 13-Volle Kraft voraus
CD2
01-Kaltes Herz (Reworked By Darkhaus) 02-Alive In A Glass Cage (Remixed by Faderhead) 03-Road Rage Warrior '82 04-Battle Extreme (Demo) 05-Kaos Reigns (Demo) 06-The Vampire Strikes Back (Demo) 07-Kaltes Herz (Demo) 08-Alive In A Glass Cage (Demo)
Line-Up DIE KRUPPS:
-Jürgen Engler : V -Ralf Dörper : Synthesizer -Marcel Zürcher : G -Volker Borchert : D -Nils Finkeisen : G
DIE KRUPPS Live:
02.09 NIEUWE NOR – HEERLEN (NL) 03.09 ATAK – ENSCHEDE (NL) 04.09 NCN FESTIVAL – LEIPZIG (DE) 05.09 IN EXTREMO JUBILAUM – ST. GOARSHAUSEN (DE) 06.09 FZW – DORTMUND (DE) 08.09 NACHTLEBEN – FRANKFURT (DE) 09.09 FEIERWERK – MUNCHEN (DE) 10.09 SEDEL – LUZERN (CH) 11.09 FREAKOUT – BOLOGNA (IT) 12.09 MMC – BRATISLAVA (SK) 13.09 SZENE – WIEN (A) 15.09 DIVAN DU MONDE – PARIS (FR) 16.09 GARAGE – LONDON (UK) 17.09 KUFA – KREFELD (DE) 18.09 TANZRITUAL FESTIVAL – NEUNKIRCHEN (DE) 19.09 K17 – BERLIN (DE) 20.09 PROGRESJA – WARSAW (PL) 21.09 LUCERNA MUSIC HALL – PRAG (CZ) 22.09 BABEL – MALMO (SE) 23.09 DEBASER MEDIS – STOCKHOLM (SE) 25.09 NOSTURI – HELSINKI (FIN) 26.09 KLUBI – TAMPERE (FIN) 29.09 MELKEFABRIKKEN – SARPSBORG (NO) 30.09 KNUST – HAMBURG (DE)
General Release: August 28th, 2015 Release USA / CANADA: September 04th, 2015
En octobre 2013, MAD MAX avaient sorti « Interceptor », un fort goutu album estampillé avec justesse par un « It’s Rock’n Roll » venant du groupe, et c’était bien le cas, car outre les nouvelles compositions qui déménageaient et déménagent toujours, on avait aussi droit à une version ré-enregistrée d’un classique du groupe : « Show No Mercy », titre tout droit tiré de l’album de 1987, « Night Of Passion ».
Et justement, deux ans plus tard, en 2015, voici que l’idée a suivi son chemin et que les vétérans allemands du Hard Rock / Heavy nous sortent tout un album, un ‘best of’ de leurs classiques ré-enregistrés et nous entrainent, du coup, dans une remontée dans le temps, en explorant les trois années d’or de 1984 à 1987 de la formation, via des hits issus des trois sorties de cette époque : d’où le titre de ce best of emprunté à: "Thunder“ (Rollin' Thunder - 1984) „Storm“ (Stormchild - 1985) and „Passion“ (Night of Passion - 1986). CD doublé d’un live, pour info, là où MAD MAX s’expriment en plein et 'burn the stage' :)
Mais retour à « Thunder, Storm and Passion » et à ce premier constat, qui est de rester épaté par le fait que MAD MAX ont su respecter leur cahier des charges, qui était de garder intact l’esprit des eighties sur les versions ré-enregistrées en 2015.
On y retrouve, effectivement, cette dynamique typique du Hard Rock des eighties, avec un chant, des guitares à l'honneur, une ligne rythmique de premier choix, des mélodies et hymnes qui font accompagner du pied les morceaux, avec ce bonus du ‘son version 2015’ qui rend le tout intemporel. Intemporels des titres tels que les fort accrocheurs « Stormchild », « Bang The Stage », ou encore « Lonely Is the Hunter », « Rollin’ Thunder », « Heroes Die Lonely », “Night Of Passion”.
Pari réussi, donc, que ce ‘best of’ par MAD MAX qui ont traversé tant de tempêtes et de moments forts dans leur carrière, que les Hard Rockeurs méritaient bien ce coup de chapeau à leur esprit Rock resté intact tout au long des ces trois décennies et certainement pour encore longtemps : chapeau, à eux !
Tracklisting “Thunder, Storm and Passion”: Format: CD + bonus live CD Packaging: Digi Pak
CD 1 (Re-Recorded Classics) : 01. Fly Fly Away 02. Losing You 03. Rollin`Thunder 04. Thoughts Of A Dying Man 05. Never Say Never 06. Lonely Is The Hunter 07. Stormchild 08. Heroes Die Lonely 09. Burning The Stage 10. Wait For The Night 11. Night Of Passion 12. Hearts On Fire
CD 2 (Bonus CD “Live at Bang Your Head Festival 2014”) : 01. Burning The Stage 02. Night Of Passion 03. Rolling Thunder 04. Wait For The Night 05. Lonely Is The Hunter 06. Never Say Never 07. Thoughts Of A Dying Man 08. Fox On The Run (Originally written by THE SWEET)
Le troisième psaulme de Papa Emeritus III et ses goules-sans-nom, « Meliora » est dit, mes bien chers frères et sœurs et GHOST enflamme une nouvelle fois le sacré avec ses nouvelles compositions blasphématoirement addictives et superbes de heavy-Prog psychédélique très seventies et intemporel à la fois.
Troisième psaulme en date des suédois de GHOST qui voit invoquer “From The Pinnacle To The Pit” et son introduction à la basse maléfique, ses riffs qui martèlent et rappellent LED ZEPPELIN, son chant apaisant et tourmenteur à la fois, ou encore le royal et divinement maléfique « Majesty », un cantique qui peut faire vibrer le seigneur sombre du monde souterrain, evoqué dans les paroles de grande qualité, grace notamment à son gimmick, sa ritournelle ensorcelante ou encore "Mummy Dust" titre marchant main dans la main avec le precité morceau, puis, « Absolution », sombre et fascinant tout autant de par ses vocaux hymniques, ses guitares aux rythmiques dangereuses que ses claviers et piano enjoleurs, sans omettre de citer "Deus In Absentia" ou enfin, la 'ballade satanique' (dixit le groupe ;) « He Is » qui fait songer à ABBA, Cat Stevens et brille particulièrement de son solo à deux guitares digne de Judas priest.
Heavy, Prog, mélodique, Pop, GHOST sait user de tous ses innombrables atouts pour créer une sensation unique au long de « Meliora »
GHOST fait montre d’un esprit créatif hors pair et sophistiqué tout autant que diversifié jusqu’au moindre détail sur ce troisième album qui sonne plus Heavy que les précédents et bénéficie d’une inspiration sans faille pour donner une messe ensorcelante nommée « Meliora » et qui peut se voir amplement nommer : œuvre !
Abouti à tous niveaux: lyrics, visuel, artwork et bien sûr, niveaux interprétation ou production magistrale du suédois Klas Åhlund (Madonna, Kylie Minogue, Britney Spears), oui,avec le cortège ‘ghost-ique’ autour de Papa Emeritus III et ses Goules, le souffle maléfique passe. Le Metal Heavy et progressif fonctionne à plein et le « Meliora », ‘la recherche de quelque chose de mieux’, est bel et bien là.
Du grand art, qui se salue!
Les suédois seront en déplacement pontifical et forts de leurs nouvelles tenues désignés par B. Åkerlund (la styliste de Madonna, Beyonce ou Rihanna): voir les 4 dates en Fance, ci-dessous.
Tasunka
“Meliora” Track-List:
01-Spirit 02-From The Pinnacle To the Pit 03-Cirice 04-Spöksonat 05-He Is 06-Mummy Dust 07-Majesty 08-Devil Church 09-Absolution 10-Deus In Absentia
Les suédois serontde retour en l’Hexagone le 28 août en ouverture de Rock en Seine (15h30 sur la Grande Scène)
La France entière pourra aussi les découvrir en septembre, live, dans l'Album de la Semaine sur Canal + avant d'aller communier avec Papa lors de la tournée française :
-24/11 – Lyon / Radiant
-01/12 – Toulouse / Le Bikini
-02/12 – Clermont Fd / Coopérative de Mai
-07/12 - Paris / La Cigale
L'émission "l'Album de la Semaine" diffusée sur Canal + est la première « grosse télé » à laquelle le groupe participe en dehors de la Suède.
Ce mini concert exceptionnel sera bientôt diffusé sur Canal + comme suit :
-Lundi 7 Septembre : Titre n°1 + interview à 18h35 en clair -Mardi 8 Septembre : Titre n°2 à 18h35 en clair -Mercredi 9 Septembre : Titre n°3 à 18h35 en clair -Jeudi 10 Septembre : Titre n°4 à 18h35 en clair -Vendredi 11 Septembre : Titre n°5 à 18h35 en clair
Le concert complet (7 titres) sera diffusé le samedi 19 septembre, vers 11h35 pour les abonnés à Canal +
General Release: August 28th, 2015 Release USA: September 04th, 2015
Du Thrash a effet coup de poing, qui délivre un cocktail détonnant mêlant les influences de l’extrême du Punk / Hardcore à celles du Heavy Metal traditionnel / True Metal.
Voilà pour l’essence originelle et originale du nouvel effort de HAMMERCULT, nommé avec justesse, « Built For War », vu que ce dernier est effectivement taillé pour effectuer une véritable razzia musicale et vocale, tranchante comme une lame de rasoir. Ceux qui connaissent la formation et avaient apprécié « Steelcrusher », deux ans auparavant, seront aux anges ‘de l’enfer’, bien sûr, de découvrir les derniers morceaux en date et les nouveaux venus à HAMMERCULT via « Built For War », auront de quoi être accrochés.
Le chanteur Yakir ‘Von Hammer’ schochat et le guitariste Guy Ben David se sont attelés à donner vie à des titres vifs et courts comme l’éclair, en leur conservant la poigne musclée, la force hymnique qui caractérise HAMMERCULT, tout en s’aventurant à introduire de nouveaux éléments, en étant plus mélodique et avec un atout de poids, une approche originale due à ce mixe précédemment cité entre extreme et True Metal.
Hymnes de guerre, rentre-dedans, une pointe épique et mélodique, accrocheur toujours, tout « Built For War » vous secoue tout du long et difficile de ne pas en être ravi, surtout quand c’est efficace comme ça.
En fait, à l’exemple du chant où Von Hammer fait des prouesses en passant du growl le plus pur, du Hardcore au chant en voix claire, un véritable exercice de style, en somme, à l’exemple, donc, du chanteur, tout est ici du même bon tonneau autant pour les instruments maniés avec une précision chirurgicale et beaucoup de feeling, que pour le son dû à une pointure aux mixage et mastering: le fameux ingénieur du son Tue Madsen (The Haunted, Heaven Shall Burn, Dark Tranquillity, Nevermore, Holy Moses) qui a parfaitement su restituer toute l’energie degagée par les nouvelles compositions.
Quant à la pochette de Péter Sallai (Kataklysm, Sabaton, Civil War, BATTLECROSS), celle-ci se montre à la hauteur des titres : imparable !
Les textes sont, eux aussi, puissants, tout simplement, surtout quand on sait le contexte géopolitique et économique actuel au Moyen Orient et comme le précise le chanteur, à propos notamment du premier single, « Spoils Of War » :« Quand tu grandis au Moyen Orient, la guerre n’est pas un film, c’est la réalité, orchestrée par des intérêts économiques, religieux, politiques: ces leaders te font vivre dans la peur, la soumission pour mieux te faire taire et accepter leurs mensonges. Et ce, quel soit le pays où tu vis. Combattez ça ! Regagnez vos droits, votre liberté, voilà la seule guerre valable à mener ! »
Tel est l’esprit HAMMERCULT et « Built For War » l’exprime avec brio, faisant de leur troisième album, un incontournable !
La passion du groupe pour le Metal, jouer en live, entendre la foule hurler, être sur la route, voilà ce qui motive les Israéliens de HAMMERCULT, alors, 'circle pits' à l’horizon de leur prochaine tournée et devinez ? Le groupe devrait écumer l’Europe à l’automne prochain ! A ne pas manquer, alors, pour patienter, procurez-vous l’album en version digipak avec CD et DVD ('Live in Tel Aviv 2014), ce qui permettra d’en prendre plein les yeux et les oreilles en attendant les concerts.
Ainsi que l'exprime HAMMERCULT: "I Live For This Shit", comme une envie de dire: nous aussi! ;)
HAMMERCULT Rule !
Tasunka
Line-Up HAMMERCULT:
-Yakir Shochat : V -Guy Ben David : G -Yuval Kramer : G -Elad Manor : B -Maayan Henik : D
Tracklisting Digi "Built For War":
CD 01 -From Parts Unknown (Intro) 02 -Rise Of The Hammer 03 -I Live For This Shit 04 -Spoils Of War 05 -Ready To Roll 06 -Raise Some Hell 07- Blackened Blade 08 -Let It Roar 09- Ode To Ares (Interlude) 10 -Altar Of Pain 11 -Blood And Fire 12 -Saturday Night Circle Pit Fight 13 -Road To Hell
DVD (live in Tel Aviv 2014) 01 -Hymn To The Steel 02 -Steelcrusher 03- Diabolic Overkill 04 -Metal Rules Tonight 05 -Into Hell 06 -Black Horseman 07 -We Are Hammercult 08 -Let The Angels Burn 09 -Stealer Of Souls
Tracklisting CD:
01 -From Parts Unknown (Intro) 02 -Rise Of The Hammer 03 -I Live For This Shit 04 -Spoils Of War 05 -Ready To Roll 06 -Raise Some Hell 07 -Blackened Blade 08 -Let It Roar 09 -Ode To Ares (Interlude) 10 -Altar Of Pain 11 -Blood And Fire 12 -Saturday Night Circle Pit Fight 13 -Road To Hell
Tracklisting LP:
Side 1 01 -From Parts Unknown (Intro) 02- Rise Of The Hammer 03 -I Live For This Shit 04 -Spoils Of War 05 -Ready To Roll 06 -Raise Some Hell 07 -Blackened Blade Side 2 01 -Let It Roar 02 -Ode To Ares (Interlude) 03 -Altar Of Pain 04 -Blood And Fire 05 -Saturday Night Circle Pit Fight 06 -Road To Hell 07 -Evil Has No Boundaries (bonus track, originally by SLAYER - tribute to Jeff Hanneman) <==
Ainsi que le dit Hendrik Wippermann, le chanteur-guitariste de EAT THE GUN, le nouvel et cinquième album, « Howlinwood », reflète exactement ce que le groupe a réalisé, à savoir faire le genre de musique qu’ils ont toujours voulu faire et prendre quelque chose qui est déjà bon pour le développer en du encore meilleur.
Alternatif Rock vitaminé aux mélodies expertes à vous séduire, à vous toucher en tout cas, vous faire vibrer toujours, de par leurs feeling et énergie à fleur de vocaux et d’instruments, voilà qui pose le menu riche des titres dernière mouture de la part des allemands : riche vu que l’on est en présence d’un choix fourni entre morceaux Rock qui fait penser à Danko Jones, ou encore Red Hot Chili Peppers : « Take It Away », festif, tel le single « How Does It Feel » taillé pour l’été comme le précise le groupe avec malice, choix aussi entre le plus mélancolique avec le semi-acoustique « Old Friend », ou entre le must qu’est le court et excellent ‘final track’ acoustique aux paroles marquantes et positives, « Anger », ou les immanquables qui font la patte identitaire de l’album, à savoir les très bons « The Drudge », « Unforgotten » ou encore « Electric Life » avec, en guest, le talentueux guitariste John Konesky (Tenacious D, The Kyle Gass Band), l’homme dont il est dit qu’il est né avec une guitare à la main et déjà une moustache :) En tout cas, il ajoute cette patte punchy au titre et cela lui va bien.
« Howlinwood » montre que l’envie précitée, qui était de transformer ce qui est déjà bon en du encore meilleur, est accomplie avec le nouvel album par EAT THE GUN, qui sort un opus de Rock alternatif captivant, certes pas le meilleur exactement de A à Z mais comptant quelques pépites incontournables qui vous emportent sur les ailes d’une production classe et justifient ainsi de déclarer le pari du trio de viser le meilleur, réussi !
De quoi en hurler/chanter tel le loup du logo à Hollywood, pardon à "Howlinwood" :)
A signaler que Stephan ‘Gudze‘ Hinz (H-Blockx) a à nouveau présidé et avec bonheur, à la production, lui qui avait déjà aidé le groupe en 2013, à redéfinir leur son, après le virage musical accompli par le trio
Tasunka
General Release: August 28th, 2015 Release USA: September 04th, 2015
Line-Up:
-Hendrik Wippermann – G / V -Gereon “Gerry” Homann – D -Peter Bergmüller – B
Tracklisting Digipak:
01. Howlinwood 02. Falling 03. How Does It Feel 04. Blood On Your Hands 05. Old Friend 06. Take It Away 07. Electric Life (feat. On guitar John Konesky from Tenacious D/The Kyle Gass Band ) 08. Unforgotten 09. Trouble Magnetic 10. The Drudge 11. Anger
Depuis leurs débuts prometteurs et confirmés au long des années, voilà qu’en 2015, STAHLMANN récidivent avec ce quatrième effort, « CO2 » qui marque non seulement la continuation bien méritée de l’ascension du groupe allemand vers les sommets, mais aussi, une avancée sur les albums précédents, à savoir une maturité ostensible de la part de la bande du charismatique frontman, Mart.
En effet, non seulement on retrouve ici la marque de fabrique typique de STAHLMANN, son Electro Rock ou Metal Industriel, son Gothic, la voix toujours chaude, profonde et parlante de Mart, ses programmations et textes inspirés, la guitare Metal à souhait de Frank, les basse et batterie, respectivement de Ablaz et Max, mais aussi, et c’est là le plus de l’album, un mixage subtil et abouti entre apports d’éléments électro / Dubstep et Metal Indus / Gothic / Electro Rock, pour des titres qui marquent et créent une réelle richesse en passant du gothique « Die Klinge », au pur morceau Metal Indus taillé pour faire un carton: « Deutschland Tanzt » ou encore au Rock Electro énergique de « Nimm Meine Hand », pour , enfin, passer par ce sommet de « CO2 », qu’est le septième track : « Spiegebild ».
Abouti, bénéficiant d’un groupe dont la passion et l’envie d’aller plus loin musicalement se sent, fort aussi d’une production solidement souple pour mettre en valeur chaque facette des compositions, fort, enfin, du chant en langue de Goethe qui se justifie une fois de plus pleinement avec cette sonorité qui colle si bien au genre et à l'univers musical mais aussi visuel du groupe
En somme, « CO2 » et STAHLMANN méritent quatre étoiles pour cet album numéro quatre.
Du Metal Heavy au possible avec ses attaques de guitare au punch affirmé autant au niveau des riffs que des solos, du chant à la toute aussi large palette qui sait manier et passer du brutal à du phrasé plus mélodique sans pour autant perdre une once de puissance, de la double grosse caisse au tempo énergétiquement impressionnant, de la basse qui martèle et enfonce le clou de la dynamique des morceaux, oui, le premier album de ACT OF DEFIANCE , « Birth And The Burial » vaut le détour !
On y trouve ce qui se fait de mieux pour ce qui est de combiner le mélange de plusieurs styles: « Refrain And Re-Fracture » en est, d’ailleurs, le meilleur exemple, lui qui délivre un fort efficace et redoutable mixe, avec son intro à la guitare acoustique, immédiatement suivie de riffs électriques, sur lesquels une énergie ne cesse de grandir pour s’affirmer et exploser en pleine brutalité vocale, fort convaincante, il faut le dire. Tout l’album est du même haut niveau, notamment via des titres tels que « legion Of Lies », « Poison Dream », « Throwback », ou enfin le final, « Birth And The Burial » et sa très efficace intro à la basse, sur laquelle les guitares embrayent et arrive le chant, les chorus sombres, pour un nouveau morceau qui met dans le mille.
Il faut dire que les têtes pensantes de la formation ont toujours été fans de composition mêlant intros acoustiques/ classiques qui enchainent sur des assauts de Metal ‘coup de pied au cul’, qui n’oublient pas pour autant le côté mélodique.
Les deux ex-Megadeth à l’origine de la formation, à savoir Chris Broderick et Shawn Broder, respectivement à la six cordes et derrière les futs, n’ont rien à prouver côté niveau technique ou plaisir à jouer, seulement à s’éclater et c’est bien ce qu’ils ont ostensiblement fait en composant et interprétant « Birth And The Burial » accompagnés dans leurs méfaits de non moins que l’excellent chanteur Henry Derek (ex-SCAR THE MARTYR) et du très bon bassiste Matt Bachand (SHADOWS FALL). Complétez le tableau avec la production racée et moderne de Chris “Zeuss” Harris (Rob Zombie, Queensryche, Revocation, Municipal Waste, etc.) et vous saurez combien ce « Birth And The Burial » vaut d’y jeter une oreille et même les deux!
Juste un conseil, attention, effet addictif: en effet, on se retrouve à aimer cet album sans compromis et option 'claque’, au possible !
Tasunka
“Birth And The Burial” Track List :
01. Throwback 02. Legion of Lies 03. Thy Lord Belial 04. Refrain and Re-Fracture 05. Dead Stare 06. Disastrophe (A New Reality) 07. Poison Dream 08. Obey the Fallen 09. Crimson Psalm 10. Birth and the Burial
ACT OF DEFIANCE Line-Up:
-Chris Broderick (ex-Megadeth til 2014, ex-Jag Panzer, Nevermore) : G -Shawn Drover (ex-Megadeth til 2014, Eidolon ) : D -Matt Bachand (Shadows Fall, Times Of Grace) : B -Henry Derek (ex-Scar The Martyr) : V
Ces guitares aux riffs et ritournelles entêtants qui vous collent à la peau, ces gimmicks qui vous suivent et ne vous quittent plus, cette ligne basse-batterie nerveuse en diable et cette voix écorchée tout du long, qui assure l’adrénaline en plein, sans compter une production du maitre qu’est Fredrik Nordström (Bring Me the Horizon, In Flames) qui valorise le tout, avec brio, en sachant mettre en valeur cet esprit Rock’n Roll, ce groove, ainsi que chaque facette de l’exercice pratiqué que ce soit façon Rock, Punk, Hardcore, Metal ou le tout mélangé ensemble.
Avec « Av Nag », les fougueux norvégiens de MAN THE MACHETES frappent plus fort, cette fois, via de nouveaux morceaux, taillés indéniablement pour un effet maximum non seulement sur album où il assurent, mais bien sûr aussi en live. Quand on songe que déjà là, l’ensemble claque tel une déflagration énergétique, alors, sur scène… Surtout que le chanteur finit très souvent au sol, ses vocaux arrachés continuant d’habiter la salle et que ses comparses ne sont pas non plus en reste, pour ce qui est de tout donner.
A noter les 'must' que sont « Til Døden Samler Oss », « Tung Luft « , « Ørkenmarsj », « Bak Det Perfekte” et un chant en norvégien qui épice un ensemble déjà fort relevé.
MAN THE MACHETES, c’est des potes réunis et unis par l’envie de faire la musique qu’ils aiment et là où « Idiokrati », le précédent opus, avait déjà été chaudement salué par le public et les critiques,
en 2015, « Av Nag » enfonce le clou d’une formation qui met ses tripes dans ce qu’elle fait et vaut le détour !
Tasunka
Track List"Av nag":
01. De Sier Nei! 02. Mennesketrapp 03. Dopamin 04. Til Døden Samler Oss 05. Tung Luft 06. Adjø Artemis 07. Ørkenmarsj 08. Djevelens Dråper 09. Bak Det Perfekte
Man The Machetes Line-Up:
-Morten Dischington Carlsson -G -Christopher Iversen - V -Erlend Sætren - G -Per Chr. Holm - D -Erik Fossmo - B -Markus Lind Aase - G
A bunch of thanx to Garmonbozia for organizing this awesome concert, to the great audience and last but of course not least to all THE NEAL MORSE BAND: you rule ! :)
“HardFall” est le nom d’une initiative originale et intelligente de la part du dynamique label norvégien Indie Recordings pour promouvoir et faire connaître les talents et c’est ainsi que sous l’étiquette « HardFall », on trouve trois sorties quasi simultanées en août 2015, de trois petites perles de groupes comptant parmi les plus brutaux, agressifs et doués que compte la scène Hardcore nordique.
La distribution du trio gagnant est belle, puisque que ce soit, JACK DALTON, MAN THE MACHETES et à présent RIWEN, la claque est au rendez-vous pour chacune des trois formations, via un Hardcore qui a la particularité d’avoir pour chaque groupe, sa personnalité, son originalité, et cette touche qui le rend méchamment accrocheur, chaque fois de façon immanquable au point que cela en devient bluffant.
RIWEN ne déroge pas à la règle, en délivrant, tout comme pour JACK DALTON, son tout premier album studio (MAN THE MACHETES en étant à leur second) et tout comme pour JD, difficile en entendant leurs douze titres de croire que ce n’est que le premier effort de RIWEN. D’accord, il est temps de vous révéler une information, RIWEN est en fait le groupe de non moins que Johannes Persson (guitare, chant et avant tout, maitre à penser) du réputé CULT OF LUNA. Johannes étant excédé des grosses productions, morceaux de 15 minutes et autres longues balances qui présidaient avec CULT OF LUNA, le musicien a voulu revenir à ses racines de gamin qui écoutait les groupes Punk, à du simple, brut et rapide, à du Hardcore en somme : aussi RIWEN a-t-il vu le jour pour combler ses attentes, et il faut le dire, les notres aussi.
Eh oui, c’est que RIWEN, ça claque comme un coup de fouet, fait monter l’adrénaline, et les riffs, la basse bien valorisée, la batterie, les vocaux, tout vous bouscule, vous entraine sur des montagnes russes qui ne laissent aucun répit, avec ce chant Hardcore létal comme du venin et ces accès de moments bardés de ce feeling de faux calme avant la tempête, tels « Stalking A Wounded Wolf » et ses parfums Doom, « Dödens Källa », moments aussitôt suivis d’une avalanche de brutalité Hardcore qui chatouille le Thrash, « The Curlew », « I See War », « Voices Of Revolt », un déferlement intelligemment mené et interprété par des musiciens et un chanteur qui savent allier technique et accroche : du grand art ! Ce qui va assurément déclencher, en concert, ‘moshpits’ et ‘murs de la mort’ en série, au sein d’un public qui sera, c’est sûr, trop heureux de se déchainer sur des morceaux sur lesquels il est difficile de ne pas se laisser emporter mais après tout, quand c’est bon comme ça, aucune envie de résister, alors, let’s go…
Si MAN THE MACHETES ont choisi le chant en norvégien, JACK DALTON et RIWEN ont opté pour l’anglais, mais chaque langue a son atout et toujours est-il que ces trois-là ont en commun de mettre dans le mille autant musicalement que vocalement et que tous les trois bénéficient d’un son, d’une production, au point pour mettre en valeur leur talent, leur hargne et leur dynamisme tout autant que leur envie de s’exprimer.
RIWEN prouve être incontestablement et à part égale de ses collègues, le troisième ‘As’ du triplé Hardcore : HardFall.
Ces trois formations sont, d’ailleurs, pareillement chaudement recommandées: elles vous mettent toutes une de ces pèches en apposant leur identité propre! Hardcore/Rock pour JACK DALTON, Hardcore/Punk/Rock pour MAN THE MACHETES et Hardcore brut et rapide pour RIWEN, ce side-project qui a fini par devenir un groupe à part entière, avec son line-up stable
Découvrez RIWEN et plus généralement, ces trois groupes : ils assurent de façon internationale ;)
Tasunka
Track-List « The Cold » :
01. Crucifix 02. The Blackest Blood 03. Orcus 04. Strife and Hate 05. Daymares 06. Hades Trail 07. Stalking a Wounded Wolf 08. The Curlew 09. Rise Up 10. I See War 11. Voices of Revolt 12. Dödens Källa
RIWEN Line-Up:
-Fredrik Lindkvist – V -Johannes Persson – G -Christoffer Röstlund Jonsson – B -Christian Augustin – D -Marita Jonsson Mätlik - G
Partis en tournée pour leur album de 2013, « War Of Will », les thrashers de BATTLECROSS se sont frottés avec succès aux plus grandes scènes, festivals, cotoyant du beau monde, dont non moins que les poids lourds Hatebreed, Death Angel et Killswitch Engage et il y avait de quoi en avoir l’énergie remontée plus qu’à bloc.
Aussi, est-ce sur cette lancée confortée par un très positif Download Festival anglais en juin 2014, que le quintet s’est attelé, sans attendre, à la composition du successeur de « War Of Will », voulant ainsi profiter et garder intacte cette puissance énergétique encore fraiche dans les tripes et l’esprit.
Avec « Rise To Power », BATTLECROSS, gorgés de cette dynamique, délivrent une tuerie de troisième album, qui mérite son nom.
En effet, c’est bien à une ‘envolée vers la puissance’ à laquelle on assiste ici. Les nouveaux morceaux marquant une progression avec ceux de « War Of Will », en se montrant agressifs comme jamais, au cordeau, aiguisés comme des rasoirs, tout en étant accrocheurs, diversifiés et inspirés au possible : option 'coup de poing dans ta face' et avec panache, s’il vous plait!
Les dix titres montrent un groupe libre qui s’est lâché sur leur Thrash sans se cantonner à son côté classique, montrant ainsi que le genre est indestructible, solide et libre de toute contrainte. D’ailleurs, seule la liberté de générer les riffs, les morceaux qu’ils leur plaisaient et qu’ils avaient envie d’entendre, prévalait pour BATTLECROSS lors du processus de création du nouvel album. Illustrée avec brio par la pochette, l’idée qui courre au long de « Rise To Power » et ce, autant niveau des compositions que des textes personnels pour Gunther («Absence » étant dédié à son fils de quatre ans) ou généraux, l’idée, donc, étant de dire et surtout faire ressentir avec force que tout est possible, que quiconque peut transformer les expériences négatives, les sentiments en du positif, et se libérer juste et même si cela demande pas mal d’efforts, cela vaut toujours le coup.
BATTLECROSS procurent exactement ce sentiment via un Thrash Cross-Over diversifié qui vous donne une de ces pèches, par le biais de riffs de tueurs, de solos du même acabit, de basse-double grosse caisse au tempo over-drivé comme il se doit, de vocaux qui font honneur au genre. Ce parfum de Death Metal qui a toujours couru au sein de BATTLECROSS est, ici, encore plus flagrant, notamment sur "Bound By Fear", « The Climb », initié en cela par le guitariste Hiran Deraniyagala.
Créatif, agressif et sans ligne droite, les mélodies se mêlant aux morceaux en attaque, « Rise To Power » bénéficie, qui plus est, d’un haut savoir faire technique musical, intelligemment dédié à donner consistance et vie aux titres. La production due aux bons soins de Jason Suecof (The Black Dahlia Murderer, Job For A Cowboy) délivre, quant à elle, ce son typique de BATTLECROSS où le feu, la dynamique et l’énergie explosent à plein sur des morceaux qui mettent dans le mille, vous l’avez compris.
En résumé, BATTLECROSS affirment leur identité et assurent avec « Rise To Power » leur place de groupe qui compte : les américains portent haut les couleurs du Thrash et plus encore !
Tasunka
"Rise to Power" Track-Listing:
01. Scars 02. Not Your Slave 03. Absence 04. Spoiled 05. The Climb 06. Blood & Lies 07. Bound by Fear 08. Despised 09. Shackles 10. The Path
“Rise To Power” Credits:
-produced byJason Suecof -mixed/mastered byMark Lewis (at Audiohammer Studios) -Cover art by Hungarian artistPéter Sallai (Sabaton, Sacred Steel, Israelian Thrashers HAMMERCULT)
BATTLECROSS Line-Up :
- Hiran Deraniyagala: G - Don Slater: B - Tony Asta: G - Kyle "Gumby" Gunther: V - Alex Bent: D
BATTLECROSS TOUR:
08/08 Montreal, QC Heavy MTL
CD Release Shows 08/21 Westland, MI Token Lounge 08/22 Chicago, IL Reggies 08/23 Kokomo, IN Center Stage 08/24 Cleveland, OH Agora Ballroom
Tour w/ GWAR, Butcher Babies 08/25 Millvale, PA Mr. Smalls Theatre 08/27 Des Moines, IA Wooly's 08/28 Lincoln, NE Bourbon Theatre 08/29 Wichita, KS Lizards Lounge* 08/30 Lawrence, KS Granada 08/31 Tulsa, OK Cain's Ballroom 09/01 San Antonio, TX Alamo City Music Hall 09/02 Baton Rouge, LA Varsity Theatre 09/03 Mobile, AL Soul Kitchen 09/04 Birmingham, AL Iron City 09/05 Spartanburg, SC Ground Zero* 09/06 Winston-Salem, NC Ziggys 09/08 Wilmington, NC Ziggys By The Sea 09/09 Jacksonville, FL Freebird Live 09/10 Chattanooga, TN Track 29 09/11 Sauget, IL Pop's 09/13 Clifton, NJ Dingbatz* 09/14 Poughkeepsie, NY The Chance 09/15 So. Burlington, VT Higher Ground 09/16 Reading, PA Reverb 09/17 Huntington, NY The Paramount 09/18 Rochester, NY Water Street Music Hall *Off Date – BATTLECROSS Headline Show*
27th November : KB , Malmö , Sweden 28th November : Herford X , Herford , Germany 29th November : Kufa , Lyss , Switzerland 30th November : Le Port Franc, Sion, Switzerland 1st December : Colony Club , Brescia , Italy 2nd December : Backstage Halle , Munich , Germany 3rd December : Schlachthof , Wiesbaden , Germany 4th December : Hellraiser , Leipzig , Germany 6th December : Bi Nuu, Berlin , Germany 7th December : Logo , Hamburg, Germany 8th December : Luxor , Koln , Germany 10th December : 013, Tillburg , Netherlands 11th December : Biebob , Vooselaar , Belgium: 12th December : Rock n Noël, Lievin, France (Headliner) 14th December : Trabendo, Paris, France 18th December : CC John Lennon , Limoges , France 19th December : CCO , Lyon , France
Already Available / Available In USA - Canada : 11th September
Trois années durant en tournée d’adieu de par le monde, pour faire la fête et dire au-revoir à tous leurs nombreux fans sur les cinq continents, en 2010 et la même année, un album « Sting In the Tail » fort réussi, supposément dernier effort (car suivi par « ComeBlack » (2011), de la longue carrière à succès des allemand d’Hanovre et voici qu’à l’instar de ROLLING STONES, que nenni, les légendaires et iconiques SCORPIONS ne se résolvent pas non plus à raccrocher les micros, médiators, baguettes et après tout, pourquoi pas ? Du ‘rab’ de SCORPIONS ça ne se refuse pas.
Le quintet a sauté sur l’occasion de célébrer les 50 ans de carrière du groupe, en 2015, pour offrir non seulement un nouvel album, mais bien sûr, la tournée qui va bien, avec. La tournée est une excellente nouvelle vu que les SCORPIONS font toujours autant de ravage sur scène, rendant leurs concerts inoubliables, alors, inutile de dire combien pour leurs 50 ans, les Scorps’ vont tout donner.
Par contre, difficile de ne pas avoir une appréhension sur le contenu d’un 18ième opus, surtout que la pression d’un disque pour marquer cinq décennies de succès, est forte autant que la barre est haute, vu les prédécesseurs d’albums à succès qui ont marqué le parcours de la formation.
« Return To Forever », puisque c’est de lui dont il s’agit, porte bien son nom, étant donné qu’il peut être vu comme un panaché de ce que le groupe sait si bien faire, à savoir du pur Hard Rock dynamique-hymnique, ou mélodique, des refrains sur lesquels s’époumoner, des ballades à la « Still Loving You », cet exercice immanquable sur chaque opus des allemands. Une plongée dans d’anciennes démos jamais terminées du début des 80’s, un re-travail et ré-enregistrement à l’aune du line-up actuel et voilà notamment « Rock’n Roll Band », « Rock My car » à bord de « Return To Forever », aux cotés de nouvelles compositions.
L’idée de départ, si elle est bonne, présente un résultat inégal, où cela ronronne trop parfois car sans surprise mais sait aussi faire adhérer sur certains autres morceaux, de par leur feeling Rock et péchu à souhait, dont l’original Rockabilly-esque « The Scratch » fait merveille. Evidemment, trois ballades dont la réussie « House Of Cards », et du Rock de partout, partout, partout, (si, si) musicalement et lyriquement parlant, fait toujours plaisir, rien à dire et après tout, même si les nouveaux morceaux ne sont pas vraiment inoubliables, ils s’écoutent pour la plupart avec enthousiasme.
Oui, SCORPIONS sait faire parler la poudre et le feeling avec son quintet de choc, qui s’amuse comme des adolescents, toujours tous autant ravis de jouer le Rock qu’ils aiment et ça s’entend. La voix de Klaus Meine reste unique pour ce qui est de faire vibrer en attaque Hard Rock ou en douceur au long de ballades et les riffs des guitares de Rudolf Schenker / Matthias Jabs, la ligne rythmique des deux petits ‘derniers’ de la formation, Pawel Maciwoda à la basse et James Kottak, derrière les futs, le tout fait merveille : ça roule tout seul, rodé et avec cette sensation de ne pas dater, 50 ans d'actif ou pas.
A bien sûr ne pas manquer, la tournée anniversaire (dont 8 dates en France en novembre / Décembre 2015, celle du 20 juin au Hellfest ayant marqué) en compagnie d’EUROPE. Et en parlant de collaboration avec la Suède, il est à noter que SCORPIONS ont embauché aux mixage / production pour « Return To Forever », Mikael Nord ANDERSSON (déjà à bord pour « Sting In the Tail ») et Martin HANSON. Si Klaus MEINE et Rudolf Schenker sont à créditer de cinq titres plus un du chanteur-même (« Rock’n Roll Band »), les autres compositions voient la patte de la collaboration du groupe avec le duo suédois précité, flotter sur eux avec plus ou moins de bonheur dont un morceau marquant proposé par le duo de producteurs au groupe, à savoir le très réussi et remuant « Scratch » cité précédemment.
Pas d’innovation mais une affirmation, ce « Return To Forever » prouve combien SCORPIONS sont et restent une pierre de base de l’édifice hard Rock depuis 50 ans et ils le méritent. Cela valait bien en pochette d’album pour marquer l’occasion, une couronne formée de haut-parleurs, de médiator et jacks, avec un scorpion en son centre :)
SCORPIONS, we’re still loving you !!
Tasunka
Track-List « Return To Forever » :
01. Going Out With A Bang 02. We Built This House 03. Rock My Car 04. House Of Cards 05. All For One 06. Rock’n’ Roll Band 07. Catch Your Luck And Play 08. Rollin' Home 09. Hard Rockin' The Place 10. Eye Of The Storm 11. The Scratch 12. Gypsy Life
--------------- 13. The World We Used To Know (bonus Deluxe Edition) 14. Dancing With The Moonlight (bonus Deluxe Edition) 15. When The Truth Is A Lie (bonus Deluxe Edition) 16. Who We Are (bonus Deluxe Edition) 17. Delirious (bonus iTunes)
SCORPIONS Line-up:
-KLAUS MEINE ; V -RUDOLF SCHENKER : G -MATTHIAS JABS : Lead Guitar / G -JAMES KOTTAK : D -PAWEL MACIWODA : B
24 ans d’existence, 13 ans sans sortir un nouvel album studio,10 ans sans s’être produits sur scène, les allemands de PYOGENESIS se sont fait désirer de leur très nombreux fans de par le monde, et voici qu’en 2014, le break prend fin, enfin, et le quatuor reformé se produit à nouveau en live pour un concert sold out en Roumanie, puis, s’attèle à créer un sixième et tout nouveau effort, à sortir en août 2015 : « A Century In The Curse Of Time ».
Cela valait l’attente étant donné que les huit nouvelles compositions renouent avec les racines de ces co-initiateurs du Metal Gothic en 1991-92, de ces habitués à surfer, par le passé, entre Rock Alternatif, Punk Rock et Melodic Death Metal.
Difficile, donc, de ne pas adhérer de suite à l’ensemble de « A Century In The Curse Of Time », que l’on soit habitué du style pratiqué ou novice du groupe, surtout que PYOGENESIS, toujours emmené avec brio par son frontman de chanteur-guitariste Flo V Schwartz, renoue ici avec ses racines et délivre un album plus Heavy, Epique et ambitieux que jamais.
Un album plein d’intelligence dans son écriture, tout autant que dans ses interprétations vocales brutes ou intensément calmes et instrumentales elles-aussi calmes ou sourdes, lourdes. Cerise sur la galette, PYOGENESIS nous offre une nouveauté, car outre les titres tous frais et bardés de finesse doublée de puissance accrocheuse, le quatuor s’est et pour la première fois dans l’histoire du groupe, attelé à donner vie à un concept album, dont le sujet est l’influence de la révolution industrielle dont l’invention des machines à vapeur fait partie, de l’industrialisation de la fin du 19ième siècle, donc, et de ses influences sur la société, avec toutes les conséquences que cela implique : l’émergence de 'plus' (notamment de la littérature de science fiction dont Jules Verne est l’emblème) et de 'moins' (l’émergence de la bourgeoisie, entre autres).
A l’image de la pochette, tout « A Century In The Curse Of Time », emmène au sein d’un voyage profond et relevé, qui fait penser à un ouvrage du précité et fameux auteur français de science fiction, mais le tout en restant les pieds sur terre, conscient et les yeux grands ouverts sur la réalité des choses. D’ailleurs, Le titre final « A Century In The Curse Of Time » et ses 14 :17 minutes, est un fleuron de ce que ce sixième opus peut être.
Le line-up reformé en 2014, voit le retour après 16 ans d’absence d’un membre original de PYOGENESIS : Tim ‘Asmodeus ‘ aux guitare-vocaux et l’album fort d’un quatuor soudé, sonne qui plus est, de mille facettes qui mettent en valeur le propos, alors,
PYOGENESIS sont de retour et en grand forme, encore, qu’on se le dise ! :)
Tasunka
01. Steam Paves Its Way (The Machine)
02. A Love Once New Has Now Grown Old
03. This Won't Last Forever
04. The Best Is Yet To Come
05. Lifeless
06. The Swan King
07. Flesh And Hair
08. A Century In The Curse Of Time
PYOGENESIS Line-Up 2015 (after their comeback in 2014):
-Flo V. Schwarz: V / G -Malte Brauer : B -Oliver ‘Viper’ Wiebe: D -Tim ‘Asmodeus’ Eiermann: V / G
==>Tour Dates 2016: click below:
ISKA Photos & Works
photos & music: live reports, interviews, reviews
(Freelance photographer and journalist)