HOGJAW "Way Down Yonder" (French Review) - Official Video "Brown Water"
==> Release: 26th January, 2018
via Snakefarm Records, daughter label of Spinefarm Records / Universal Music Group
Comment résister à HOGJAW, ce solide quatuor d’amis et frères de Rock venu d’Arizona et à leur sixième album « Way Down Yonder » et oui, comment résister à leur Rock / Southern Rock authentique qui fait simplement et carrément vibrer de part en part : du genre qui vous donne envie de profiter de la vie et de ses plaisir simples et à pleines dents, encore !
Si le quatuor américain reste ici solidement et efficacement fidèle à l’esprit de ses racines Rock’n’Roll autant musicales que natales, sa bien aimée terre d’Arizona, fidèle à ses valeurs et son moto «Hogjaw Likes To Rock », il n’en reste pas moins que le groupe se fait plaisir avec ce sixième album, à repousser ses limites et à marquer l’accent avec « Way Down Yonder » sur un son plus brut et Rock seventies début eighties, ainsi qu’à trouver un équilibre solidement mené entre duo de guitares qui arrachent ou touchent et vocaux qui se complètent tout autant, vu que le groupe a choisi de mettre en avant le fait d’avoir en fin de compte et en plus de son chanteur guitariste principal, trois chanteurs à son effectif en tout. Et ce choix marche, étant donné que les voix sont en harmonie avec leur couleur propre et participent aux côtés des guitares, à générer une alchimie qui prend au mieux, soutenue par une basse forte et profonde à la fois comme ses collègues et que dire de la batterie si ce n’est qu’elle soude le tout avec savoir faire. Et du savoir faire, tout Hogjaw en a, assurément, vu l’efficacité de chaque morceau qu’il soit entrainant, fonceur ou plus profond et mid tempo.
Hogjaw a incontestablement de la bouteille (pas que de Whiskey, bien sûr) et une passion Rock chevillée au corps pour chacun de ses membres et ce mélange de vécu et de fraicheur à la fois, fait que les Rockers d’Arizona, leur ‘home state’, valent d’être connus et salués pour leur musique et esprit Rock qui méritent le haut du classement aux côtés des meilleures formations !
Une production naturelle et pro à la fois finit, d’ailleurs, de parachever ce qui fait de « Way Down Yonder », un must de Rock, alors, inutile de dire combien Hogjaw est à découvrir d’urgence pour son Rock’n’Roll / Rock sudiste accrocheur à tous niveaux, saupoudré qui plus est, d’originalité, d’humour et d’un attachement contagieux à savourer les bonnes choses de la vie:
alors, bienvenue dans la famille « Hogjaw » et votre ticket d'entrée se nomme « Way Down Yonder » !
So, let’s Rock with Hogjaw ! :)
Tasunka
« Way Down Yonder » Tracklist :
01. Back Home Today - 04:23
02. To Hell with the Rest - 03:49
03. Brown Water - 3:43
04. North Carolina Way - 05:00
05. Way Down Yonder - 05:19
06. Dark Horse - 05:48
07. Redemption - 05:47
08. Got a Pencil - 05:02
09. Never Surrender - 04:35
10. Beast of Burden (Roll On) - 04:25
11. Talk About Fishin' - 02:57
* Produced by Hogjaw and Byron Filson
* Artwork : Justin Weiss
HOGJAW Line-Up :
-Jonboat Jones - Vocals & Guitar
-Jimmy Rose - Lead Guitar
-Elvis DD - Bass
-Kwall – Drums
SONS OF TEXAS "Forged By Fortitude" (French Review)- Video "Beneath The Riverbed"/"Feed The Need -Tour Dates (Paris - 13 Oct)
Quand on vient d’un état où rien n’est à taille ordinaire, un état qui peut s’enorgueillir de ne pas faire les choses dans la demi mesure et ce, dans tous les domaines, à commencer par la musique puisque, entre autres, ZZ TOP, PANTERA, Stevie Ray Vaughan sont issus de cette région unique aux USA, le Texas, et quand on est un groupe de jeunes loups aux dents acérées et références longues qui en vient, alors, le tableau est posé et le nom de ‘Fils Du Texas’ mérité. Les SONS OF TEXAS donc, s’étaient effectivement déjà fait remarquer avec leur premier album, "Baptized In The Rio Grande", et deux ans et quelques plus tard, la bande récidive avec un « Forged By Fortitude » qui pose une pierre de plus sur la route des texans et devrait faire du bruit.
L’esprit libre et sauvage, qui sait allier Metalcore, Heavy, Hard Rock d'essence sudiste, Bluesy qui anime ces cinq-là, s’exprime, en effet, une nouvelle fois et avec la particularité qui fait son accroche, celle de voir la dynamique rentre-dedans et le groove se défier, se compléter, se répondre au long de onze titres d’une généreuse férocité et efficacité groove mordante à la fois. Le duo de frères Villarreal respectivement à la basse pour ce qui est de Nick et batterie pour Mike, forge une section rythmique solide comme la puissante locomotive qui orne la pochette de l’album, une assise sur laquelle le duo habile et habité des guitares de Jon Olivarez / Jes De Hoyos se donne sans retenue, chapeauté avec la même force de conviction par la voix chaude et rocailleuse de Mark Morales, parfaite quelque soit le tempo, l’intensité, énervée ou à peine plus calme. Le quintet délivre des morceaux qui fédèrent et reflètent le style multiple et sans entrave de SONS OF TEXAS : les meilleurs représentants en étant « Forged By Fortitude », « Slam With The Light », « Feed the Need », mais talonnés de près par « Cast In stone », « Down In The Trenches », "Beneath The Riverbed" ou « Wasp Woman », entre autres. Certes, quelques titres ronronnent faute d’audace, mais en général, le contrat de ne pas faire dans la demi-mesure est respecté :
« Forged By Fortitude » étant, donc, des plus recommandés, d’autant que la production est à la hauteur des ambitions de SONS OF TEXAS : hautes !
SONS OF TEXAS vont, d'ailleurs, mettre tout le monde d’accord en mettant le feu en France, le 13 octobre au Bataclan (Paris) en compagnie de SEETHER : l’automne sera chaud avec SONS OF TEXAS!
Tasunka
01. Buy In To Sell Out - 3:30
02. Feed The Need - 4:40
03. Down In The Trenches - 4:00
04. Cast In Stone - 5:01
05. Beneath The Riverbed - 4:14
06. Expedition To Perdition - 2:56
07.Turnin' The Page - 3:51
08. Jaded Eyes - 3:43
09. Wasp Woman - 3:51
10. Forged By Fortitude - 3:45
11. Slam With The Lights On - 3:26
SONS OF TEXAS Line-Up:
-Mark Morales – Vocals
-Mike Villarreal – Drums
-Nick « Rat » Villarreal – Bass
-Jon Olivarez – Rhythm Guitar
-Jes De Hoyos – Lead Guitar
==> European Tour Dates: click here
==> Paris (Bataclan) - 13 Oct 2017: cliquer ici
FLOGGING MOLLY "Life Is Good" (French Review) -Lyric Videos 'The Hand..'/"The Guns.."/"Reptiles" - Tour (France: 25/06 - 04/07)
==> "Life is Good" out June 2nd, 2017
Avec « Life Is Good », Flogging Molly font, à bien des égards, un formidable retour avec leur profond et énergique, sensible et fort, engagé et authentique, Rock / Folk / Punk de premier ordre.
C’est la bannière de l’âme d’un battant qui ne se laisse pas abattre par les épreuves, qui anime leur dernier album, un battant qui fait un doigt d’honneur aux em…nuis en sachant continuer à d’autant plus savourer la vie, malgré tout : d’où le titre, ‘la vie est belle – Life Is Good’, la pochette savoureuse qui va avec et bien sûr, des compositions et une interprétation puissamment entrainantes et inspirées. « Life Is Good » contraste, d’ailleurs, avec les sorties précédentes en ce qu’il n’est pas aussi sombre.
C’est long six ans sans avoir les américano- celtiques en studio, mais l’attente valait le coup et après tout, Flogging Molly ont eu six drôles d’années occupés à tourner, certes, mais aussi à devoir passer par des phases pénibles qui se reflètent dans les thèmes de l’album ; en effet, le guitariste Dennis (Casey) a perdu son père, le frontman-chanteur-guitariste-parolier Dave King, sa mère, en plus d’avoir à affronter quelques problèmes, de quoi avoir des idées noires, mais une conversation fut décisive: avec sa femme et partenaire, Bridget Regan (Violon, Flute), Dave King était au chevet de sa mère et c’est sa propre mère qui lui a dit de « profiter de la vie parce que, elle, l’avait fait et bien encore ! ». Message des plus positifs qui est devenu le fil rouge, l’âme de “Life Is Good”; alors, que s’envolent les guitares, le chant, la basse, la batterie, le violon, l’accordéon, la flute, les hymnes, en un tourbillon générateur de belle humeur ou de profondeur plus grave mais qui ne sombre pas, toutes deux partageant une dynamique Rock-Folk-Punk aux rythmes irlandais qui laissent accroché, quels que soient le titre et les thèmes. Le groupe est visiblement soudé et en osmose pour faire parler le feeling et la poudre revendicatrice en un cocktail fédérateur s’il en est. La production classe du multi récompensé Joe Chiccarelli (U2, the White Stripes, Beck), parachève, quant à elle, un bijou d’album. Un morceau à vous citer ? Aucun, tous sont des 'must' !
Les FLOGGING MOLLY signent un disque à forte personnalité, se montrant ainsi incontournables pour l’envie qu’ils insufflent de faire un doigt d’honneur rebelle et de profiter de la vie, car oui, « Life Is Good », bon vent ou mauvais vent, à chacun d’en tirer le meilleur !
A noter que la France a la chance d’accueillir Flogging Molly pour deux concerts événements à ne pas manquer (dates ci-dessous) d’autant que cette année marque les vingt ans de la sortie de leur tout premier effort.
Long live Flogging Molly ! ;)
Tasunka
“Life Is Good” Tracklisting:
01. There's Nothing Left Pt. 1
02. The Hand Of John L. Sullivan
03. Welcome To Adamstown
04. Reptiles (we Woke Up)
05. The Day's We've Yet To Meet
06. Life Is Good
07. The Last Serenade (sailors And Fisherman)
08. The Guns Of Jericho
09. Crushed (hostile Nations)
10. Hope
11. The Bride Wore Black
12. Until We Meet Again
Recorded in Ireland and produced by multiple Grammy Award winner Joe Chiccarelli (U2, the White Stripes, Beck),
(producers Joe Chiccarelli and Ross Hogarth)
25/06 – Strasbourg / Festival Artefact
4/07 - Paris / Bataclan
Flogging Molly Line-Up :
Dave King (Lead Vocals, Acoustic Guitar, Electric Guitar, Bodhran)
Bridget Regan (Violin, Tin Whistle)
Dennis Casey (Acoustic Guitar, Electric Guitar)
Bob Schmidt (Banjo, Mandolin)
Matt Hensley (Accordion, Piano, Concertina)
Nathen Maxwell (Bass Guitar)
Mike Alonso (Drums, Percussion)
HELL OR HIGHWATER "Vista" (French Review) - Official Video "I Want It All"
Un travail finement mené au niveau de la composition, injecté d’une dose massive de richesse, de variété et sur un fil rouge de beaucoup de savoir-faire et surtout, surtout, de l’ingrédient clé qui fait adhérer à Hell Or Highwater et aux nouveaux morceaux de « Vista » : une sacrée passion chevillée au chant, aux instruments, qui se propage titre après titre et vous emporte dès les premières notes, en crescendo.
Le Rock est, ici, mis à l’honneur dans ses nombreuses atmosphères et ce, avec un de ces panaches naturel : dynamique, profond, enlevé, plus calme mais toujours intense, le Rock de HOH agit avec l’efficacité redoutable d’un distilleur de bonne humeur, de pèche.
Comment résister à la dynamique d’un « Dame », au rythme syncopé à la pointe d’un Hard Rock vintage doublé de chœurs qu’on ne manque pas d’accompagner et le tout bien sûr drivé par des guitares au top et surtout par l’autre atout maitre de Hell Or High Water : le chant prenant du frontman Brandon Saller pour des vocaux accrocheurs au possible, en mélodique pure ou en pleine attaque. La basse se distingue, quant à elle, avec sa ritournelle sourde, notamment sur « Washed Away », sa profondeur sur « Don’t Hate Me », « Another Good time » et en parlant ritournelle, le duo de guitares s’y entend pour vous rentrer sous la peau et vous faire vibrer, pour commencer via les morceaux précédemment cités ou encore sur « Washed Out In The Rain », juste à titre d’exemples car c’est tout au long de l’album que l’effet agit. Sinon, côté batterie, celle-ci assure sa partie, même si elle aurait pu se montrer aussi présente que ses comparses.
Avec le groovy, hymniquement trop bon « Another Good Time », « Lighter Than Air », le catchy « I Want It All », « Pieces », le remarqué « Don’t Hate Me », sans omettre de mentionner « Out In the Rain », entre autres et surtout le superbe final posé par un « Revolution » qui met dans le mille à tous niveaux, bref, avec ces atouts en main, l’accroche se fait sans coup férir tout au long de « Vista », d’autant que la production a su intelligemment capter chaque nuance, chaque pointe de dynamique ou de profondeur et restituer le Rock de HOH à sa juste valeur : classement groovy, Rock et fédérateur.
Hell Or Highwater délivrent une vraie pièce maitresse nommée « Vista » !
Tasunka
"Vista" Track-List:
01- Colors (3:15)
02- Walk Out In the Rain (3:29)
03- Don't Hate Me (3:08)
04- Another Good Time (3:32)
05- Lighter Than Air (3:23)
06- Blister (4:25)
07- Don't Stop. Get Up. (2:57)
08- Dame (3:39)
09- Washed Away (3:27)
10- Pieces (3:14)
11- I Want It All (3:39)
12- Revolution (4:00)
Brandon Saller– Vocals (drummer, vocalist of ATREYU)
Kyle Rosa– Drums
Joey Bradford– Guitar
Jon Hoover– Guitar
Nick Maldonado– Bass/Synth
THE ONE HUNDRED "Chaos + Bliss" (French Review)-Videos "Monster"/"Dark Matters"-Euro Tour: France/Germany: to reschedule/reporté
« Chaos + Bliss », c’est une explosion à multiples impacts: rapide, syncopé, rageur et mêlant avec naturel et inspiration, une combinaison bien sentie de Rap, Hip Hop, Grime à la touche électro agressive qu’englobent de puissants horizons Metal dont un Metalcore rentre-dedans aux riffs possédés de force: tel peut être l'aperçu de ce très attendu premier album des anglais de THE ONE HUNDRED.
Leur EP « Subculture » ayant fait impression lors de sa sortie et leur ayant rallié une solide adhésion du plus grand nombre, il tardait donc d’avoir enfin leur premier opus et force est de constater que la claque est au rendez-vous:
tout y est, c’est méchamment riche, agressif ce qu’il faut, quand il faut, accrocheur, toujours, avec voix en growl, arrachée, ou claire parfois, le tout redoutablement joué toutes tripes dehors et intelligence dedans (mais si, mais si :) et produit au plus près de ce que la musique demandait, c'est-à-dire avec efficacité pour donner toute sa dynamique à chaque atout et horizon qui caractérise THE ONE HUNDRED. En somme..la claque comme dit précédemment, que ce soit sur "Disengage", « Boomtown », « Monster », «Blackjack », « Retreat », et surtout, sur le coup de poing qu’est « Chaos + Bliss », mais pas que. En effet, chaque titre apporte de quoi satisfaire les attentes selon l’humeur du moment, et ce, toujours sur une base de pure éclate. Le disque, d'ailleurs, portant bien son titre de « Chaos et Félicité » / « Chaos + Bliss », car c’est bien l’effet procuré : secoué et heureux de l’être.
« Chaos + Bliss » est une bombe d’album délivrée par un groupe qui affiche au compteur, un plus que certain potentiel de renouvellement du paysage musical: à se procurer d’urgence !
Tasunka
PS : Leur tournée européenne hors Royaume Uni, qui passait par Paris, le 15 mai 2017, ayant été reportée, les billets achetés pour cette date restent néanmoins valables pour un concert ultérieur.
Tracklist"Chaos + Bliss" :
01. Dreamcatcher (3:15)
02. Monster (3:36)
03. Disengage (3:31)
04. Dark Matters (4:00)
05. Fake Eyes (interlude -1:18)
06. Hand of Science (3:09)
07. Boomtown (3:24)
08. Blackjack (3:53)
09. Retreat (3:28)
10. Who we are now (3:42)
11. Chaos + Bliss (3:18)
12. Feast (6:00)
The One Hundred Line-Up:
Jacob Field –V
Tim Hider -G
Phil Kneller -B
Joe Balchin -D
THE SWORD "Greetings From..." (Live Album - French Review) - Official Live Audio "Maiden, Mother & Crone"
Release date: May 05th, 2017
Un live de THE SWORD était attendu comme jamais, d’autant que le groupe n’en avait encore sorti aucun, alors qu’ils n’ont cessé de se distinguer sur albums studios, et rallier un nombre conséquent de fans à leur Metal Stoner qui sait se montrer varié, très classe et naturellement groove à la fois, un Stoner qui sait tutoyer le meilleur du genre ainsi que du Doom ou du Heavy Rock seventies en appoints. Enfin, l’attente va cesser et « Greetings From… » va pouvoir combler ce manque et montrer de quoi la troupe est capable hors studio, lors d’une captation live.
Là, le premier constat est que l’on est effectivement en présence d’une formation de qualité en concert, pas de doute à ce sujet, mais le bémol vient néanmoins de cette impression d’un live inégal dans son ensemble.
Si les projecteurs sont plutôt braqués sur les morceaux de leur dernier et fort bon album « High Country » (2015 – chronique ici), dont « Buzzards », "Tears Like Diamonds », « Agartha », « Mist & Shadow », les classiques tels « The Horned Goddess », « Tres Brujas », pâtissent un tant soit peu de bénéficier de moins d’attention dans leur traitement, comme s’ils étaient bienvenus mais pas soulignés autant que les dernières compositions. La saturation en live n’aidant pas, il faut avouer. Certes, le genre pratiqué implique de la saturation, mais pas au point de voir les vocaux s’étouffer parfois dedans.
Disons que « Greetings From… » a de quoi accrocher et possède les qualités indéniables d’un groupe qui assure, mais pas au point, cependant, d’avoir totalement répondu à toutes les attentes et pas au point non plus de faire de ce premier live album, un inoubliable.
THE SWORD sont et restent indéniablement un incontournable de groupe sur album studio, juste que cette première captation scénique est bonne mais aurait pu se montrer plus à la hauteur des attentes et prouver combien le groupe l’est tout autant, incontournable, sur scène: ok, les attentes étaient fortes vue la qualité de THE SWORD, ceci expliquant cela !
Tasunka
"Greetings From…" Track-Listing:
01. Buzzards (4:23)
02. Chronomancer (7:42)
03. Maiden, Mother & Crone (4:16)
04. Tears Like Diamonds (3:47)
05. Mist & Shadow (5:17)
06. Agartha (1:22)
07. Tres Brujas (4:15)
08. John the Revelator (3:31)
09. The Horned Goddess (7:36)
THE SWORD Line-Up:
-Bryan Richie: B
-J.D. Cronise: V/G
-Kyle Shutt: G
-Santiago Vela III: D
==> « High Country » (2015 – Chronique: ici / French Review: here)
BROTHER FIRETRIBE "Sunbound" (French Review) - Official Video "Indelible Heroes"/"Taste .." -15th Anniversary Tour: Paris 19 Oct
Release date: March 24th, 2017
Enfin une production qui rend pleinement justice à la vaste et riche palette des qualités qu’offrent BROTHER FIRETRIBE via leur 'AOR teinté West Coast' vintage et moderne à la fois, mais aussi hyper mélodique, racé comme un félin, classe, acccrocheur, fédérateur et majestueux s’il en est : oui, tout ça !
En effet, pour leur quatrième opus on peut dire que les finlandais décrochent la timbale puisque « Sunbound » peut s’enorgueillir de porter haut l’étendard de qualité de composition et d’interprétation qui caractérise le side project du guitariste de NIGHTWISH, Erno “Emppu” Vuorinen. BROTHER FIRETRIBE délivre au long des nouveaux morceaux, des pépites de mélodies, qui allient tout autant des riffs puissamment imparables, que des vocaux, des claviers et une ligne basse-batterie, en pleine possession de leurs moyens et ils sont grands. C’est donc porté par un mixage du maitre es studio, Mikko Karmila (Nightwish, Children Of Bodom, Stratovarius) que BROTHER FIRETRIBE se baladent avec une de ces aisances pour donner libre cours à douze nouvelles sensations (pour la version CD, treize pour celle LP) qui vous rentrent par une oreille et n’en ressortent pas par l’autre, bien au contraire : c’est hymnique, fédérateur et on se surprend à garder les refrains en tête ou à découvrir à chaque nouveau passage dans le lecteur, une richesse de plus.
BROTHER FIRETRIBE montrent combien ils se bonifient avec l’âge et leur quatrième album, « Sunbound », est à découvrir en urgence pour l’évolution dont celle du chant qui enfin rejoint le niveau de ses collègues, et tout autant à se procurer pour la classe, la chaleur et l’énergie qu’il procure !
A noter que lors de la seconde partie de la tournée pour le 15ième anniversaire de la fondation du groupe, passera par la France, à Paris, le 19 octobre 2017 ! ;)
Tasunka
“Sunbound” Tracklist :
01. Sunbound - 1:35
02. Help Is On The Way - 3:55
03. Indelible Heroes - 3:51
04.Taste Of A Champion (remastered) - 3:36
05. Last Forever - 3:53
06. Give Me Tonight - 3:44
07. Shock - 4:06
08. Strangled - 4:06
09. Heart Of The Matter - 3:58
10. Restless Heart - 4:33
11. Big City Dream - 4:13
12. Phantasmagoria - 5:03
13. Don’t Cry For Yesterday *
* LP version
*****************
BROTHER FIRETRIBE Line-Up :
-Emppu Vuorinen : G
-Hannes Pirilä : D
-Jason Flinck : B / Backing Vocals
-Pekka Ansio Heino : V
- Tomppa “Tomi” Nikulainen : K
HE IS LEGEND "Few" (French Review) - Official Video "Air Raid" / Audio "Sand" - European Tour Dates / Paris: 02 Mai 2017
« Few » est dédié à tous ceux et celles qui ont soutenu HE IS LEGEND dans tout ce qu’ils font, comme le souligne Croom, la voix de ce groupe atypique et génialement surprenant que peut être HE IS LEGEND et le chanteur de continuer en expliquant que le titre de l’album même, « Few / quelques-uns », a été inspiré par la marraine à la base de l’occulte, Helena Blavatsky.
En effet, tout comme celle-ci dédicaçait, à son époque, l’un de ses livres aux quelques-uns qui suivaient la voie, HE IS LEGEND trouvait une similitude dans ce qu’ils font et tenaient ainsi à dédier leur cinquième opus à ceux qui les suivent sur leur voie en tant que groupe. Les milliers qui ont ainsi répondu présents lors de l’appel de la bande au Crowdfunding, un appel entendu et auquel la réponse des fans a a été telle un « oui, nous voulons un nouvel album de HE IS LEGEND : vœu exaucé grâce à la participation de tous à la campagne IndieGogo lancée par les américains.
Et cela valait le coup, puisque quel opus que ce « Few » : la bande montre, en effet, avec ses 12 nouvelles compositions une belle maturation dans leur Rock, une belle palette de variations qui fleurent bon les influences allant des années 1960 à 90, les ombres de WHITE ZOMBIE, SOUNDGARDEN ou NIRVANA, planant sur l’album. On se trouve surpris par la puissance qui se dégage de chaque morceau, par la richesse du propos, par l’accroche indiscutable qui vous prend, vous donne les poils et toujours vous surprend par son inventivité, son originalité. Les riffs solides comme jamais, frappent fort et droit au but, les rythmiques distillent leur dynamique sur du long terme, les vocaux et paroles sont incisifs, en somme, on est en présence d’une pièce maitresse d’un groupe qui évolue, tout en gardant son naturel, sa patte. Quand on songe que c’est déjà la cinquième œuvre des américains, on se dit qu’il est temps que HE IS LEGEND soit enfin connu et reconnu à sa juste valeur : la formation ayant sans nul doute sa place auprès des plus grands. D’ailleurs, la signature avec Spinefarm Records devrait leur ouvrir les portes auprès d’un plus grand public, ce qui est ne sera que mérité.
Ruez-vous sur « Few », cette pépite d’album d’un groupe de valeur qui vaut le détour !
HE IS LEGEND sera justement en concert ce 2 mai 2017 à Paris, alors , jugez par vous-mêmes, et sur album et en live pour un concert qui va assurer, à n'en pas douter
Tasunka
01. Air Raid
02. Sand
03. Beaufort
04. Silent Gold
05. Alley Cat
06. Jordan
07. Gold Dust
08. Call Ins
09. Eastern Locust
10. Fritz the Dog
11. The Vampyre
12. The Garden
- HE IS LEGEND produced “Few” with Warrior Sound owner Al Jacobs
- Artwork by Brad Albright
The Wilmington, NC quartet:
-Schuylar Croom - Vocals
-Adam Tanbouz - Lead Guitar
-Matty Williams - Bass
-Denis Desloge - Guitar
==> Cliquer ici pour le concert @ Paris / Les Etoiles: 02 mai 2017 <==
ANCIENT ASCENDANT "Raise The Torch" (French Review) - Official Video "Scaling The Gods"
Release date: April 21st, 2017
« Raise The Torch» est comme le déclarent ANCIENT ASCENDANT eux-mêmes, le point culminant d’années d’efforts et cela s’entend, se ressent littéralement, viscéralement au long des neuf nouvelles et fortes compositions que délivrent les anglais : incontestablement, ils ont mis toute leur énergie dans les nouveaux titres, c’est clair, en plus de s’être investis personnellement et financièrement.
On retrouve effectivement au long de « Raise The Torch », la patte unique qui fait apprécier ANCIENT ASCENDANT, à savoir une solide base qui joue avec le Death et le Black Metal tout autant, pour un rendu des plus fédérateurs, où les agressions sont d’une redoutable efficacité puisque doublées avec prouesse d’une approche mélodique toujours bien sentie et tranchante comme un flèche qui touche droit au but. Les influences diverses puisées dans la tradition Metal qui caractérisent la bande et marquent son éclectisme, sont elles aussi bien présentes et épicent des morceaux déjà dotés d’un calibre de premier ordre. On s’incline devant la dynamique, la puissance d’un excellent « Scaling The Gods » à la ritournelle imparable des guitares et aux vocaux, tous incisifs, taillés pour faire mouche, tout comme peut l’être la section rythmique option coup de poing. On s’en prend plein les oreilles avec « Unearthy », « Our Way », « Carnal », pour mieux ensuite succomber au groove Death / Black du fort réussi « Foreign Skys » qui se transforme vite en un must au fil des écoutes. Tout comme son comparse de titre, « Grasping The Torch » qui se distingue pareillement en alignant tous les atouts qui font la force du quatuor et sans omettre de mentionner le final sur un « To The Cold » hargneux et mélodique à point.
Ancient Ascendant se montrent avec « Raise The Torch » être non seulement des musiciens et chanteur de haut vol, talentueux et habiles à créer des atmosphères prenantes s’il en est : inspirés, les anglais le sont assurément et leur troisième opus, servi par le meilleur son que le groupe ait jamais eu, est une perle d’album au pouvoir accrocheur et agressif certain !
ANCIENT ASCENDANT élèvent le flambeau haut, très haut !
Tasunka
“Raise The Torch” Tracklisting:
01. Reawakening
02. Our Way
03. Scaling The Gods
04. Unearth
05. Carnal
06. Foreign Skies
07. Grasping The Torch
08. The Great Curve
09. To The Cold
Recorded at Ritual Sound - Recording Studio and mixed and mastered at Unisound AB by Dan Swanö
once again featuring the fantastic artwork of Rotten Fantom
ANCIENT ASCENDANT Line-Up:
-Alex Butler - Guitar/Vocals
-Dave Moulding - Drums
-Alan Webb - Bass
-Nariman Poushin – Guitar
COLTSBLOOD ‘Ascending Into Shimmering Darkness’ (French Review) - Official Video 'Ascending Into Shimmering Darkness'
Release date: April 21st, 2017
COLTSBLOOD sont une force de frappe du Doom, une arme fatale qui vous attrape, vous entraine loin, profondément dans le côté sombre et dangereusement, superbement hypnotisant de leurs glaciales origines du Nord de l’Angleterre, de l’Ecosse.
Avec leur seconde agression, bien-nommée 'Ascending Into Shimmering Darkness', la transe est au rendez-vous, comme un coup de poing de Doom flirtant avec du Death et une pointe de Sludge mais toujours avec, intact et radical, l’esprit Doom qui est ici salement et superbement à l’ouvrage. Sur 52 :45 minutes, le plaisir de sombrer au sein du Doom sans aucun compromis de COLTSBLOOD, fonctionne au-delà des attentes, ne laissant ainsi pas indemne. Le triumvirat infernal est à saluer pour cette œuvre unique, superbement dark, mélancolique, qui se révèle être un incontournable d’album, tout comme le trio peut être un incontournable de groupe. Une réussite qui commence dès la pochette à nouveau due au talent de Eric C Harrison, qui a su complètement capter l’esprit insufflé par COLTSBLOOD à 'Ascending Into Shimmering Darkness', en passant par une production de premier ordre à bien sûr, par une interprétation viscérale et marquante de la part des trois âmes de COLTSBLOOD.
Une véritable sale claque de Doom insondable, malsainement chatoyant!
Tasunka
'Ascending Into Shimmering Darkness' Tracklist:
01. Ascending Into Shimmering Darkness (12:54)
02. Mortal Wound (06:30)
03. The Legend Of Abhartach (07:49)
04. Ever Decreasing Circles (12:19)
05. The Final Winter (13:10)
- The sleeve is once again covered in the demented scrawlings of legendary Grief mainman Eric C Harrison…
- ‘Ascending Into Shimmering Darkness’ produced by Chris Fielding (Winterfylleth, Primordial, Napalm Death) at Skyhammer Studio and mastered by Greg Chandler of Esoteric and Priory Recording Studios.
-John McNulty - Electric Bass Guitar, Vocals
-Jemma McNulty - Six stringed Battle Axe
-Jay Plested - War Drums