SCORPIONS "Return To Forever" (Review In French) + 50th Anniversary World Tour + Video "We Built This House"
Already Available / Available In USA - Canada : 11th September
Trois années durant en tournée d’adieu de par le monde, pour faire la fête et dire au-revoir à tous leurs nombreux fans sur les cinq continents, en 2010 et la même année, un album « Sting In the Tail » fort réussi, supposément dernier effort (car suivi par « ComeBlack » (2011), de la longue carrière à succès des allemand d’Hanovre et voici qu’à l’instar de ROLLING STONES, que nenni, les légendaires et iconiques SCORPIONS ne se résolvent pas non plus à raccrocher les micros, médiators, baguettes et après tout, pourquoi pas ? Du ‘rab’ de SCORPIONS ça ne se refuse pas.
Le quintet a sauté sur l’occasion de célébrer les 50 ans de carrière du groupe, en 2015, pour offrir non seulement un nouvel album, mais bien sûr, la tournée qui va bien, avec. La tournée est une excellente nouvelle vu que les SCORPIONS font toujours autant de ravage sur scène, rendant leurs concerts inoubliables, alors, inutile de dire combien pour leurs 50 ans, les Scorps’ vont tout donner.
Par contre, difficile de ne pas avoir une appréhension sur le contenu d’un 18ième opus, surtout que la pression d’un disque pour marquer cinq décennies de succès, est forte autant que la barre est haute, vu les prédécesseurs d’albums à succès qui ont marqué le parcours de la formation.
« Return To Forever », puisque c’est de lui dont il s’agit, porte bien son nom, étant donné qu’il peut être vu comme un panaché de ce que le groupe sait si bien faire, à savoir du pur Hard Rock dynamique-hymnique, ou mélodique, des refrains sur lesquels s’époumoner, des ballades à la « Still Loving You », cet exercice immanquable sur chaque opus des allemands. Une plongée dans d’anciennes démos jamais terminées du début des 80’s, un re-travail et ré-enregistrement à l’aune du line-up actuel et voilà notamment « Rock’n Roll Band », « Rock My car » à bord de « Return To Forever », aux cotés de nouvelles compositions.
L’idée de départ, si elle est bonne, présente un résultat inégal, où cela ronronne trop parfois car sans surprise mais sait aussi faire adhérer sur certains autres morceaux, de par leur feeling Rock et péchu à souhait, dont l’original Rockabilly-esque « The Scratch » fait merveille. Evidemment, trois ballades dont la réussie « House Of Cards », et du Rock de partout, partout, partout, (si, si) musicalement et lyriquement parlant, fait toujours plaisir, rien à dire et après tout, même si les nouveaux morceaux ne sont pas vraiment inoubliables, ils s’écoutent pour la plupart avec enthousiasme.
Oui, SCORPIONS sait faire parler la poudre et le feeling avec son quintet de choc, qui s’amuse comme des adolescents, toujours tous autant ravis de jouer le Rock qu’ils aiment et ça s’entend. La voix de Klaus Meine reste unique pour ce qui est de faire vibrer en attaque Hard Rock ou en douceur au long de ballades et les riffs des guitares de Rudolf Schenker / Matthias Jabs, la ligne rythmique des deux petits ‘derniers’ de la formation, Pawel Maciwoda à la basse et James Kottak, derrière les futs, le tout fait merveille : ça roule tout seul, rodé et avec cette sensation de ne pas dater, 50 ans d'actif ou pas.
A bien sûr ne pas manquer, la tournée anniversaire (dont 8 dates en France en novembre / Décembre 2015, celle du 20 juin au Hellfest ayant marqué) en compagnie d’EUROPE. Et en parlant de collaboration avec la Suède, il est à noter que SCORPIONS ont embauché aux mixage / production pour « Return To Forever », Mikael Nord ANDERSSON (déjà à bord pour « Sting In the Tail ») et Martin HANSON. Si Klaus MEINE et Rudolf Schenker sont à créditer de cinq titres plus un du chanteur-même (« Rock’n Roll Band »), les autres compositions voient la patte de la collaboration du groupe avec le duo suédois précité, flotter sur eux avec plus ou moins de bonheur dont un morceau marquant proposé par le duo de producteurs au groupe, à savoir le très réussi et remuant « Scratch » cité précédemment.
Pas d’innovation mais une affirmation, ce « Return To Forever » prouve combien SCORPIONS sont et restent une pierre de base de l’édifice hard Rock depuis 50 ans et ils le méritent. Cela valait bien en pochette d’album pour marquer l’occasion, une couronne formée de haut-parleurs, de médiator et jacks, avec un scorpion en son centre :)
SCORPIONS, we’re still loving you !!
Tasunka
Track-List « Return To Forever » :
01. Going Out With A Bang
02. We Built This House
03. Rock My Car
04. House Of Cards
05. All For One
06. Rock’n’ Roll Band
07. Catch Your Luck And Play
08. Rollin' Home
09. Hard Rockin' The Place
10. Eye Of The Storm
11. The Scratch
12. Gypsy Life
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13. The World We Used To Know (bonus Deluxe Edition)
14. Dancing With The Moonlight (bonus Deluxe Edition)
15. When The Truth Is A Lie (bonus Deluxe Edition)
16. Who We Are (bonus Deluxe Edition)
17. Delirious (bonus iTunes)
SCORPIONS Line-up:
-KLAUS MEINE ; V
-RUDOLF SCHENKER : G
-MATTHIAS JABS : Lead Guitar / G
-JAMES KOTTAK : D
-PAWEL MACIWODA : B
SCORPIONS "We Built This House" (Official Video) - Taken From New Album "Return To Forever" - Tour Dates
Review (In French) Of "Return To Forever": here
Chronique "Return To Forever": ici
==>All the Tour Dates: here
==>France - Festivals Eté :
-20/06 - Clisson / HellFest (complet: 45 000 personnes)
-02/07 - Festival de Beauregard
-19/07 - St. Julien en Genevois / Guitare en Scène
+ France - Tournée :
EUROPE "War Of Kings" (Review In French) - Video "War Of Kings" - Tour dates ( 8 Dates En France En Guests De SCORPIONS)
(UDR Records / Warner)
Release Date : 6th march 2015 / Sortie: le 6 mars 2015
Désirant un son plus 'Classic Rock' pour leur dixième album, EUROPE se sont donc adjoint les services de Dave Cobb dont le groupe avait pu apprécier sa production pour RIVAL SONS et notamment, sa façon de faire sonner la batterie du jeune groupe américain, ce qui a initié cette envie de collaborer ensemble. Direction, donc , les Studios PanGaia à Stockholm pour donner vie aux nouvelles compositions des suédois. Et voilà le résultat de ces efforts et de cette passion conjugués pour faire de la musique qui sonne, « War Of Kings ».
Et combien cet album peut exaucer tous les vœux d’amateurs de Rock classique nourri aux racines teinté seventies à la LED ZEPPELIN, DEEP PURPLE ou encore BLACK SABBATH, avec cette touche de Blues Rock, de Son ‘vintage’ tout en étant moderne et intelligemment équilibré entre racines et présent. l'ensemble est fort abouti, réussi et avec les aspérités qui font que les compositions sonnent de façon naturelle, limite saturée dans les basses, y compris sur les guitares, comme sur « Children Of The Mind », ce qui participe à l’atmosphère moite, chaude comme un ciel lourd du sud profond, envoutante de l’ensemble, où les graves sont à l’honneur, en contre-point de la voix de Joey Tempest. D’ailleurs , le frontman confesse que « War Of Kings » est l’album qu’au sein du groupe, tous avaient toujours voulu faire depuis gamins et que Led Zeppelin, Deep Purple et Black Sabbath ou encore THIN LIZZY tournaient sur leurs platines.
Le don de créer des mélodies imparables, suaves ou rock, n’a pas déserté les rangs de EUROPE, au contraire: on retrouve ici l’art des suédois qui marche à plein, quelque soit l’ambiance du titre: Blues Rock, Classic Rock, mid-tempo, ballades soul. Rien à ajouter, EUROPE viennent tout bonnement de sortir un bijou d’album Classic Rock aux atouts et facettes qui brillent comme du diamant : fin, racé et aux groove et feeling bluffants.
Leur route a été longue et semée de succès puis d’embuches et enfin, après une re-formation douze ans auparavant suivie de maintes tournées et efforts, EUROPE a retrouvé sa place au sommet via notamment « War Of Kings ». Album sur lequel tout le groupe a d’ailleurs rejoint Joey Tempest et le bassiste John Levén lors de la composition des nouveaux titres, ainsi que Dave Cobb, lui-même, qui a co-écrit le très émouvant et chargé en émotions « Angels (With Broken Hearts)».
« War Of Kings » s’inscrit, donc, comme un incontournable dans la carrière des légendes du Rock Suédois et ce, tout autant que les huit concerts que la troupe donnera en invités spéciaux de SCORPIONS fin 2015 : à vous de jouer pour vous procurer ces immanquables d’album et places de concerts !
Tasunka
« War Of Kings » Track-List :
-01) War Of Kings
-02) Hole In My Pocket
-03) Second Day
-04) Praise You
-05) Nothin’ To Ya
-06) California 405
-07) Days Of Rock'n'Roll
-08) Children Of The Mind
-09) Rainbow Bridge
-10) Angels (With Broken Hearts)
-11) Light It Up
Bonus: Vasastan (Instrumental)
-Joey Tempest – V / G / K
-John Norum – G
-John Levén – B
-Mic Michaeli – K / G
-Ian Haugland – D
Press Conference (In French) With Joey Tempest @ Hard Rock Cafe - Paris : here
Conférence de Presse Avec Joey Tempest @ Hard Rock Cafe - Paris : ici
EUROPE / Joey Tempest - "War Of Kings" / Conference De Presse @ Hard Rock Cafe ( Paris - 03 Feb 2015) + Video "War Of Kings"
***** Chronique "War Of Kings"; ici ****
C’est un Joey Tempest seul, alors qu’il devait se présenter avec son complice et collègue batteur Ian Haugland, qui est apparu dans la salle de conférence du Hard Rock Café parisien, ce mardi 3 février 2015 et le toujours jeune et très sympathique chanteur, guitariste, compositeur d’EUROPE, a assuré avec sourire, humour et sérieux, pour répondre aux nombreuse questions d’une salle pleine et ainsi défendre ce très bon nouvel opus d’EUROPE, « War Of Kings », sans doute le plus fort que le groupe ait sorti
(Premier disque d'EUROPE chez UDR Records / Warner - sortie le 6 mars 2015)
A noter que EUROPE sera en guest de la tournée de SCORPIONS et de passage dans l’hexagone, donc, fin 2015: ça ne se rate pas ! :)
(Journaliste / photographe: Tasunka )
==>Avec "War Of Kings", on peut parler d'un retour aux racines pour EUROPE et vos influences lors de la composition et comment avez-vous fait pour obtenir ce son ?
Cela vient de deux choses, tout d’abord du fait que les autres membres du groupe ont pris part à la composition de façon vraiment active et la seconde chose à mentionner, est la part importante que Dave Cobb a prise pour ce qui est de la production. Il voulait que nous trouvions une atmosphère, une vibration, lors de l’enregistrement, qu’il y ait quelque chose de majestueux, de spécial pour cet album, ce qui fait, à mon avis, de « War Of Kings » l’album le plus intéressant d’Europe. Nous en sommes très fiers. Dave Cobb a aussi été actif dans la composition des titres ainsi qu’une grande aide pour ce faire. Nous avions répété 11 morceaux et quand nous sommes arrivés en studio, nous avons écrit une chanson avec Dave Cobb : « Angels (With Broken Hearts)». C’est un morceau chargé en émotions, étant donné qu’il a été écrit la nuit où Jeff Brudges est décédé. Ce qui transparait un peu dans les paroles, oui, c’est un morceau décidément chargé en émotions.
Pour revenir aux deux semaines passées en studio, à vivre le moment présent, elles ont été intenses en idées qui fusaient de tous dans le studio et ont impliqué tout le groupe. On a utilisé plus de claviers, pour que l’album sonne de façon majestueuse
==>Tu parlais de Dave Cobb, tu pourrais en dire plus sur sa production, vu que l’album sonne extraordinairement bien ?
Oui, il a utilisé de nouveaux matériel dans un nouveau studio (PanGaia Studios – Stockholm) pour ce faire, Il a su enregistrer les claviers, la basse, les guitares de la façon appropriée, juste. Nous l’avions découvert pour son travail avec RIVAL SONS, un jeune groupe américain et le son de la batterie nous avait bluffés. On s’était demandé qui pouvait enregistrer la batterie comme ça, faire sonner ça comme ça, c’était extraordinaire. Deux ans plus tard, en entendant « Open My eyes » ou «Electric Man « (RIVAL SONS), la sensation était la même et a fait se dire : « ce mec est toujours incroyable ! ». On a alors demandé à notre manager de l’appeler. On ne s’attendait pas à grand-chose, peut-être que Dave Cobb n’avait pas entendu parler de EUROPE et ne serait pas intéressé, mais il nous a répondu qu’il jouait de la batterie sur du EUROPE quand il était jeune et qu’il aimait produire, alors, il a répondu par la positive et il a été incroyable. Voilà Europe avec un nouveau producteur, une nouvelle aventure et Dave Cobb voulait s’impliquer dans le processus de « War Of Kings », en étant à nos cotés dans le studio même, pour les guitares, il a été d’une grande créativité et nous a beaucoup aidés
==>Est-ce que vous avez pris ce nouvel opus comme un défi ?
« Bag Of Bones » (2012) en était déjà un en quelque sorte, étant donné qu’il a été enregistré en studio dans les conditions du live. C’est un album de Rock qui a reçu de bons retours et va droit au but, avec des touches, influences de blues, alors que pour « War Of Kings », nous voulions moins de blues et plus quelque chose de majestueux, de Classic Rock, avec un plus de claviers, d'orgues Hammonds. Nous voulions amener « Bag Of Bones » à un autre niveau avec « War Of Kings ». C’est un disque vraiment cool
C’est vrai que « Praise You » est un titre où se retrouvent les influences Blues, en plus d'être l'un de mes morceaux favoris. Je dirais que « War Of Kings » est le parfait successeur à « Bag Of Bones » (2012). Nous y avons travaillé un peu plus, avec plus de temps en studio, de préparation, de mélodies, nous avons aussi laissé le producteur venir nous aider ici et là, ce qui fait que cet album est le produit d’un travail d’équipe avec lui et tout le groupe. « War Of Kings » succède bien à « Bag Of Bones » : tout comme ce dernier, il a, lui aussi, été enregistré en deux semaines dans les conditions du live, et à part les orgues Hammonds et quelques autres choses dont quelques soli de guitare qui ont été ajoutés à postériori, le procédé d’enregistrer dans les conditions du live, a été similaire, ce qui s’entend notamment sur un titre rapide comme « Hole In My Pocket ». J’aime cette façon de faire!
==>Comment EUROPE s’est-il retrouvé être en guests sur la tournée de SCORPIONS , fin 2015 ?
On nous l’a demandé et c’était extraordinaire, aussi, notre réponse a été de dire immédiatement, oui! On a toujours aimé SCORPIONS. Au tout début des années 80s, nous étions allés les voir à Stockholm et à l’époque, c’était DEF LEPPARD qui jouaient en guest. Avec leur album « On Through The Night » si je me souviens bien et « Lovedrive » pour ce qui était de l’album de l’époque de SCORPIONS. Nous avons été bluffés par SCORPIONS et toujours suivi le groupe, écouté leurs disques, depuis : « Tokyo Tapes », leur live (premier live de SCORPIONS enregistré au Japon, en 1978), a représenté un influence importante pour EUROPE. C’est un honneur pour nous de jouer avec eux et aussi une occasion de rencontrer plus de monde en France, grâce à cette tournée, en venant dans de plus grandes salles et endroits. Nous attendons cette tournée avec impatience. « Rock The Night », « Superstitious » et « Final Countdown », nous adorons jouer ces titres sur scène, aussi seront-ils au rendez-vous, tout comme « Bag Of Bones » ou le titre « War Of Kings » que nous aimons beaucoup, entre autres
==>Et quels autres morceaux du nouvel album seront dans la setlist de la tournée ?
Nous ne savons pas encore, ce sera plus clair vu que nous allons répéter dans les semaines à venir et nous embarquer pour une tournée en Angleterre, en mars prochain, avec BLACK STAR RIDERS, tournée qui démarre le 2 mars prochain. Nous avons l’habitude de jouer environ quatre / cinq des nouveaux titres en concert, mais je suis déjà sûr qu’il y aura comme nouveaux morceaux, « War Of Kings », « Hole In My Pocket », puis « Praise You », « Angels (With Broken Hearts) » ; en fait, il va nous falloir décider lesquels prendre. Peut-être que « Second Day » sera aussi du lot ?
==> "War Of Kings" a cette orientation très seventies, début eighties mais avec ce côté moderne, à la fois. Cela provient-il du producteur Dave Cobb ou du groupe, du fait que chacun a pris part à la composition des morceaux ?
C’est une combinaison de choses. Quand tu es en studio, il n’y a pas beaucoup de place pour la nostalgie, au contraire de quand tu joues sur scène. En fait, en studio, tu dois aller de l’avant, en ce sens d’avoir de nouvelles idées, d’être toujours meilleur avec ton instrument, c’est ce qui explique cette sensation de modernité. Nous voulons avoir cette fraicheur tout en gardant la légende, avec nous. Il faut aller de l’avant en s’appuyant sur le passé mais sans le répéter. Dave Cobb est un peu plus jeune que nous et se montre être un très bon musicien et un talentueux producteur qui ose les effets de son, qui a appris de ses expériences au long de son parcours, avec Brandon OBrian avec qui il a travaillé quand il était plus jeune. Sa façon de produire, d’enregistrer avec ce coté live mais tout en utilisant la technologie des vieux Dmikes (micros), pour enregistrer la batterie, fait que notre album sonne de la chaleur du Classic Rock tout en ayant cette fraicheur, cette vitalité ! C’est comme ça qu’il faut faire !
==>Vous vous sentez encore jeunes et liés avec BLACK SABBATH, LED ZEPPELIN ou DEEP PURPLE ?
Oui, absolument. Quand tu as entre 15 et 25 ans, en tout cas cela a été le cas pour moi, la musique que tu écoutes, te marque pour le reste de ta vie. Les artistes, leurs albums restent gravés en toi. Et même si la vie continue, que tu fais autre chose au long des années, ces influences se manifestent à nouveau à toi . Avec EUROPE, nous ne cherchons pas à sonner comme eux, mais c’est automatique, vu que nous aimons cette musique, mais sans pour autant que nous oublions d’aller de l’avant
==>Pourquoi ce titre en suédois, « Vasastan » pour le bonus track (Instrumental) de «War Of Kings » ?
C’est simplement le nom de l’endroit où se trouve le studio, à Stockholm. ‘Vasa’ était un roi d’antan et ‘Stan’ signifie ‘ville’. John Norum (G) et Mic Michaeli (K / G) ont fait de cet instrumental , un très beau morceau
==>Ce titre « War Of Kings » a-t-il à voir avec les groupes de référence des eighties qui veulent rester sur scène, quoi qu’il arrive ?
J’aime bien cette idée ! (rires) Non, je pense qu’il est plus question de 'nous contre le monde'. Nous avons toujours eu cette impression au sein du groupe. Toutes nos décisions ont été prises en commun; la clé étant de ne pas trop écouter ce qui vient de l’extérieur. En fait, le titre « War Of Kings » vient d’un livre ou plutôt en est librement inspiré pour ce qui est des paroles. C’est un livre suédois dont le titre se traduit en anglais, par « The Long Ships » (‘les longs vaisseaux’ par Frans G. Bengtsson). Il est question des origines de l’age des vikings, de la façon dont cela a commencé, dont le roi a conquis des terres, de comment les origines de tout ça se trouvent à la fois chez les Danois et les Suédois, des grandes batailles importantes qui en ont découlé. Les paroles s’inspirent de ce sujet. Quand nous avons envoyé nos demandes à la personne responsable de faire la pochette, Paul Tipett, nous avons précisé de vouloir ni épées, ni navires, ni feu comme nous ne voulions pas qu’il y ait une connexion directe avec ce thème visuellement, même si c’est le cas pour les paroles mais au final, c’est une belle pochette plus actuelle, vraiment belle
==>Tu évoquais les paroles et dans celles de « Praise You », tu veux remercier quelqu’un : de qui s’agit-il ?
C’est une chanson très personnelle et chargée d’émotions pour moi, pour les gens aimés, proches. C’est aussi, musicalement, un très beau titre, avec juste avant que ne démarre le solo de guitare, ce chorus touchant. C’est une chanson incroyablement émouvante et personnelle. Les lyrics, en général dans l’album, ont été inspirés pour certains des nouvelles de ce qui passe aux actualités, d’autres de choses tirées de relations proches dont « Angels » évoqué plus tôt, il me semble en avoir parlé. Je ne sais plus, je deviens vieux (rires). En fait, concernant les paroles, je ne veux pas trop les expliquer, je préfère que les gens les lisent et y voient ce qu’ils y apportent. Je dois dire que j’aime jouer avec les mots, les expressions, comme une sorte d’art à l’image du ‘Pop Art’, du ‘RockART’ (autre activité graphique aussi du réalisateur de leur clip : Patric Ullaeus). Je préfère m’amuser avec les mots ainsi, parce que raconter une histoire au travers des paroles, cela a déjà été fait tellement de fois de par la passé et avec talent, notamment par Ian Hunter, Phil Lynott, que je préfère jouer avec les mots, les coller, les tordre et les faire sonner. Il y a beaucoup de sens cachés dedans et beaucoup de fun, aussi
==>Cela fait 12 ans maintenant depuis le retour d’EUROPE, et tu dis que la musique d’Europe est unique et évolue. Qu’est-ce qui a bougé au sein du groupe ?
Ce qui a évolué, c’est la part plus grande que tous dans le groupe prennent à l’écriture des morceaux. Au début d’EUROPE, je voulais tout composer moi-même. Pour revenir au processus actuel de composition au sein du groupe, les membres sont tous impliqués et quand par exemple, Mic Michaeli m’amène des idées, je m’en inspire. Même chose pour John Norum (lead guitar) ou John Leven, notre bassiste, qui lui, a apporté les riffs pour « War Of Kings ». Maintenant, je prends les idées venant de tous dans le groupe, les colle ensemble et je finis le tout avec la mélodie, assemble le tout et c’est comme ça que les choses se font. Nous sommes une véritable équipe à présent dans ce domaine et c’est formidable d’avoir ces aides, où chacun aide l’autre. Nous avons de la chance de pouvoir compter les uns sur les autres dans le groupe, de nous avoir depuis toutes ces années. A l’heure actuelle, nous faisons de même attention à tout ce qui est autour de la musique, comme la maison de disques, sur ces choses aussi, nous nous aidons. Les choses ont évolué, d’autant qu’avec l’ère actuelle, ou avec Facebook, les échanges se font plus aisément. Nous avons, d’ailleurs, fini la vidéo de « War Of Kings » avec Patric Ullaeus, un gars extraordinaire. Il est bon de montrer aussi la musique, de montrer ce que tu fais
Europe, c’est beaucoup de travail, mais aussi beaucoup de fun!
==>Justement au sujet de cette vidéo de « War Of Kings » que vous venez de finir, tu peux en dire plus et surtout au sujet de son réalisateur Patric Ullaeus ?
Oui, nous sommes allées à Gothenborg dans cet immense endroit où avaient été installés quatre podiums, une estrade pour chacun du groupe, avec, en arrière plan, un écran avec une projection faite dessus, montrant du feu, et d’autres choses. Nous avons joué le morceau peut-être de cinq à dix fois et Patric Ullaeus est un très bon réalisateur ce qui fait que sur le moment, tu ne sais pas quel va être le résultat, mais quand tu le vois fini, tu te dis que c’est une vidéo extraordinaire et avec le recul, cette sensation restela même. C’est une performance, cette vidéo sur laquelle nous avons joué, un autre domaine exploré que de faire ça
==>Quelles sont vos attentes pour cette tournée en Europe ?
C’est une longue tournée qui nous attend cette année ; elle démarre en Angleterre le 2 mars, en compagnie de BLACK STAR RIDERS, pour trois semaines et nous allons rejouer à Dublin, pour l’occasion, alors que la dernière fois remonte à 25 ans en arrière, puis en Ecosse et Angleterre. Après une brève pause, nous allons en Amérique, et ce, pour la première fois depuis 10 ans, pour une tournée de courte durée; jouer là-bas nous permettra de mieux faire connaître nos nouveaux albums, auxquels l’Europe et la Scandinavie sont plus habitués que là-bas. Ensuite, ce sera les festivals d’été et retour en France avec SCORPIONS, avec aussi quelques autres dates européennes, après Noël, en automne ; en somme, toute une année sur la route. Et ça continue l’année suivante. On adore ça !
==>Pour revenir à vos anciens morceaux , que penses-tu de ces partis politiques qui estiment que « Final Countdown » est l’hymne politique ultime ?
Que c’est étrange. Je n’aime pas particulièrement ça ! Le morceau a été écrit comme un titre d’ouverture de nos concerts et pour ce qui était des paroles, c’était inspiré de « Space Odyssey » de David Bowie, qui parle de voyage dans l’espace, après avoir quitté la terre épuisée par l'homme. C’est amusant de voir que les gens l’utilisent lors de mariages. Musicalement, l’inspiration venait d'un groupe Rock britannique et d'une comédie musicale et un peu de David Bowie, mais aussi de ma propre fascination pour les voyages spaciaux, l’espace, que j'ai depuis que j'étais enfant. Ce titre n’était pas destiné à être utilisé pour la politique ou le sport, mais il l’est et beaucoup encore. Cela ne veut pas dire grand-chose pour nous
==>Le premier titre de l’album, « War Of Kings », fait penser à un morceau de Ronnie James Dio et surtout ta voix : tu as travaillé pour ça ?
(Joey Tempest, heureux) : non, mais avant l’enregistrement, nous avions évoqué des albums de BLACK SABBATH . Tu as raison, il pourrait y avoir un lien avec « Heaven And Hell », disque que j’aime beaucoup et avec lequel nous avons grandi. En studio avec Dave, nous avions discuté du fait de commencer à chanter haut et ensuite redescendre, DIO procédait comme ça quelques fois, aussi. Quand tu commences haut, pour redescendre, alors que naturellement, c’est l’inverse qui se produit : tu chantes dans les bas pour monter, ensuite. Sur « War Of Kings », c’est ce qui se produit : le couplet est chanté dans les hauts pour finir dans les bas. Ce n’est pas délibéré de sonner comme le chant de Ronnie James Dio, c’est simplement arrivé comme ça
==>Que penses-tu du marché de la musique qui a changé, avec les nouvelles technologies en ligne, le téléchargement des albums ?
Je ne suis pas fan d’écouter un album en streaming, je préférais que toutes les sorties d’albums bénéficient de 3 mois sans possibilité d’écoute en streaming, pour que les gens profitent de et apprécient leurs CDs, leurs albums et ensuite seulement, il pourrait etre diispos en streaming. Tout change si rapidement et nous nous adaptons. C’est impressionnant de pouvoir etre sur les réseaux sociaux, d’avoir des gens qui vous suivent, qui réagissent à ce que vous faites. En Amérique, San Francisco, et là-bas, il y a beaucoup de fans du groupe en ligne, alors que nous n’y sommes pas allés depuis un moment. Il y a de bons côtés avec ces changements, je ne dirais pas que ce nouveau marché de la musique est mauvais. Il y a quelques années, certains groupes disaient qu’ils ne sortiraient plus de CDs, mais les temps changent et ils s’y remettent. Les gens réalisent l’importance des albums. Si tu ne sors rien, tu ne progresses pas et tu tombes dans la nostalgie. On a toujours besoin d’être poussé à faire de nouvelles choses
Ainsi se conclue un très bon moment en compagnie d'un Joey Tempest, qui aime assurément ce nouvel album et s'en montre fier, à l'image de tout le groupe et de ceux qui y ont collaboré et ils peuvent en être contents, "War Of Kings" étant un album qui vaut le détour !
Tasunka
SCORPIONS / DVD "Amazonia - Live In The Jungle"
SCORPIONS: DVD « Amazonia – Live In The Jungle »
Sortie le 20 novembre 2009
DVD Trailer: ici ;)
'Avec leur nouveau DVD live, Scorpions soutiennent le combat de Greenpeace contre la déforestation de la forêt Amazonienne ‘ et le tout en se faisant et en faisant un plaisir vraiment réel. Les 'Scorps' sont assurément des bêtes de scène pour ce qui est de mettre une ambiance de folie dans une salle ou un stade et ce n’est pas la foule plus que nombreuse du Brésil qui a assisté au concert, qui dira le contraire. Cet « Amazonia » est dynamique, réjouissant, joué et chanté avec le même brio qui caractérise nos teutons préférés depuis toujours, bref, un DVD à acquérir les yeux fermés…enfin façon de parler, évidemment, étant donné que les images et le son sont de bonne facture et qu’il serait dommage de se priver des superbes versions acoustiques 'samba brésilienne', avec guests, de: « Holiday », « Dust In The Wind » (reprise de KANSAS), « Wind Of Change », ni des classiques musclés que sont « Blackout », « Bad Boys Running Wild », « 3, 2, 1 », « Rock You Like A Hurricane ». Cerise sur le gâteau, en guest, ANDREAS KISSER (SEPULTURA) se fait un de ces kiffs aux côtés de Scorpions que cela en est réjouissant au possible :)
Août 2007 avait marqué une première venue des Scorpions au Brésil et devant un parterre en délire de 40 000 personnes, on peut dire que le courant était décidément bien passé, alors le retour en septembre 2008 a été l’occasion de se replonger dans cette belle rencontre entre les Scorpions et le public Brésilien et de sceller une vraie collaboration entre le groupe et Greenpeace, puisque « Amazonia – Live In The Jungle » verra une partie de ses ventes reversées à Greenpeace Brésil dans son action pour sauver la forêt primitive.
Et pour prolonger le plaisir, il est à noter que si le concert principal enregistré au Brésil, est celui de Recife le 7 septembre 2008, les bonus du DVD offrent aussi 5 titres live de Manaus (2007), plus un documentaire de Greenpeace sur la déforestation catastrophique qui a lieu sur place.
Enfin, last but not least, Klaus Meine ayant participé à la reprise collective de Midnight Oil: « Beds Are Burning », à l’initiative de Kofi Annan (ancien secrétaire général de l’ONU et prix nobel de la paix » pour sensibiliser au problème du réchauffement climatique. vous pourrez télécharger gratuitement le titre ici ;)
Un DVD à mettre sous le sapin, en somme ;)
Tasunka
Scorpions
Klaus Meine (Vocals)
Rudolf Schenker (Guitars)
Matthias Jabs (Guitars)
James Kottak (Drums)
Pawel Maciwoda (Bass)
Track Listings
Main Programme: Live in Recife
1. Hour I
2. Coming Home
3. Bad Boys Running Wild
4. No Pain No Gain
5. Always Somewhere
6. Holiday
7. Dust In The Wind
8. Wind Of Change
9. 321
10. Blackout
11. Big City Nights
12. Still Loving You
13. Rock You Like A Hurricane
Bonus Programme: Live In Manaus
1. Hour I
2. Love 'em Or Leave 'em
3. Make It Real
4. Tease Me, Please Me
5. Humanity
Bonus Documentary:
1. Amazonia - Greenpeace Documentary