Vandenberg's MoonKings "MK II" (French Review) - Official Videos "Tightrope" / "What Doesn't Kill You" - Tour Dates
Le mixage entre un Hard Rock des racines seventies et un Heavy Rock à multiple facettes, quand il est réussi avec ce panache et cette maturité doublée de passion comme celui qu’offre « MK II », le second effort de Vandenberg’s MoonKings, cela donne un album intemporel et dynamiquement prenant.
La bande fondée par le maestro à la guitare qu’est l’incontournable et devenu légendaire Adrian Vandenberg, artiste peintre et compositeur inspiré de son état qui plus est et ses trois acolytes qui ne sont pas en reste pour assurer dans leur domaine respectif, eux aussi, la bande, donc, fait impression avec son second effort.
Le fait de se connaître encore mieux grâce à la fraternité, la proximité, héritage de tournées passées ensemble depuis le premier album, a profité à la cohésion et surtout à l’âme du groupe : chacun connaissant mieux l’autre, l’alchimie due à une entente et confiance mutuelle autant artistiquement que humainement parlant, donne des résultats toujours remarqués et « MK II » en est le meilleur exemple. Plus abouti que sur le premier opus éponyme, le Hard Rock / Heavy Rock pratiqué au long des douze nouveaux morceaux s'envole sans retenue et brille de toute l’âme Rock sans compromis qui anime la bande, en un déploiement d’un solide et hymnique Hard enlevé, varié, bardé de facettes qui se découvrent écouté après écoute, même si la première est déjà convaincante à elle seule. Entre Hard Rock bien senti côté energie, Heavy Rock péchu ou plus lourd et avec des touches de Blues Rock, sans omettre de mentionner une ballade, le menu est savoureux, chaud d’une énergie justement sans temps mort, qui coure et donne corps et vie à tout « MK II ». La production, menée de main de maitre, valorise les nombreux atouts des compositions et de l’interprétation, ce qui est à saluer surtout que les quatre compères, complices au possible, se donnent de façon débridée pour délivrer la musique qu’ils aiment : la basse carrée tout autant que groovy de Sem Christoffel est bien assumée et mise en avant, soulignant combien la section rythmique Sem / Mart (Nijen Es) est des plus à la hauteur pour épauler et completer le déchainement guitaristique au top et vibrant de Adrian Vandenberg, ainsi que le chant de Jan Hoving qui marque, d'ailleurs, une bonification notable dans sa tessiture et ses variations.
VANDENBERG’S MOONKINGS a l’âme Rock bien vivante et fraiche car nourrie d’une énergie intacte et contagieuse: un “MK II” recommandé, donc !
Tasunka
VANDENBERG’S MOONKINGS Line-Up :
-Adrian Vandenberg - G
-Jan Hoving - V
-Sem Christoffel - B
-Mart Nijen Es – D
SHAMAN'S HARVEST "Red Hands Black Deeds" (French Review) - Official Videos "The Come Up"/"Red Hands.." - Tour Dates (USA/Canada)
Avec la proposition de Keith Armstrong, le producteur pour leur sixième album, qui les a orientés vers un son différent de ce que SHAMAN’S HARVEST avait l’habitude d’employer, les américains ont assurément eu raison de faire ce grand pas en avant, de sortir de leurs habitudes de composition et de production, ils ont eu raison de suivre leur instinct, d’être séduits par cette offre de passer en tout analogue et ce, des moyens d’enregistrements aux amplis, pédales vintage, notamment: et effectivement, car, par ce biais, c’est une voie, un vent de fraicheur des plus appréciables qui s’engouffre et donne toute sa vie à la sueur Rock vintage, à la moiteur Blues Rock, Hard Rock qui courent au long de « Red Hands Black Deeds ». Ce son organique donne un relief assez phénoménal à chaque pan et ils sont multiples et riches, de ce concept album, en en accentuant la beauté sombrement intense, la force indomptée (à l'image de l'artwork) quasi animale et sensible qui l’anime.
Ecrit dans le climat particulier qui régnait juste avant les élections américaines, la tension se retrouve et fait vibrer tout l’album, en un choix prémédité semble-t-il. L’alternance de tempos des titres qui martèlent avec ferveur ou sont en mid-tempo Blues Rock, apporte tout son groove, sa dynamique à un opus bien inspiré et spontané à la fois. Basse sourde et redoutables riffs en avant, voix grave prenante comme chaque instrument, d’ailleurs, batterie incluse surtout avec son apport ‘rural’ (comme le souligne avec humour, le batteur) de cloches, tout participe à ce que l’accroche ou plus exactement, les accroches, se fassent à tous niveaux pour « Red Hands Black Deeds ».
SHAMAN’s HARVEST a connu, au long de sa carrière, les hits dans les charts, les participations à des B.O. de films, bande son pour la prestigieuse fédération de Catch WWF, la reconnaissance du public et de ses pairs donc, ainsi que le plaisir de se produire aux côtés des pointures dont, pour exemples, AC/DC, Alice In Chains, Godsmack, Breaking Benjamin, Seether, Nickelback, la guérison d’un cancer pour son chanteur, et là, il semble que le temps et l’envie étaient venus pour la bande d’explorer une nouvelle voie tout en gardant ce qui fait vibrer sa musique, en un retour aux racines tout en étant moderne, hors du temps en somme. SHAMAN’S HARVEST ont ouvert grand leur futur en faisant ce pas: avec leur sixième album, les gars du Missouri grandissent et se bonifient !
Les talentueux SHAMAN’S HARVEST signent avec « Red Hands Black Deeds », un album des plus authentiques, inspirés, accrocheurs et intemporelS à la fois: coup de cœur, donc !
Un PS pour souligner l’humour de la troupe, quand ils déclarent avec un sourire, que: « aucune chèvre n’a été tuée lors de la création de « Black Deeds Red Hands » (vu la nature parfois ‘caprine’ du matos en studio) ou encore, quand sur le morceau caché en fin d’album, ils donnent leurs conditions si vous voulez qu’ils jouent pour vous, à savoir… procurez-vous l’album et vous saurez :)
Tasunka
Discography :
Last Call for Goose Creek - 1999
Synergy - 2002
March of the Bastards – 2006
Shine – 2009
(Their Mascot Records debut) - Smokin' Hearts & Broken Guns – 2014
Red Hands Black Deeds -2017
Line-Up :
-Nathan ‘Drake’ Hunt - Lead Vocals/Acoustic
-Josh Hamler - Guitar/Vocals
-Matt Fisher - Bass/Vocals
-Adam Zemanek - Drums/Vocals
-Derrick Shipp - Lead Guitar/Vocals
==> Tour Dates (USA/Canada): click here <==
BLACK SITES " In Monochrome" (French Review) - Official Lyric Videos "Monochrome" / "Dead Languages"
BLACK SITES a une grande qualité qui en fait un groupe qui se remarque, celle d’être le fruit de l’esprit ouvert et du talent de Mark Sugar, ce musicien, guitariste, chanteur et compositeur qui aligne avec un de ces naturels, inspiration, esprit de challenge et maitrise dans ce qu’il fait, épaulé en cela avec force et qualité par ses collègues qui, comme lui, forment la fine fleur de la scène underground de Chicago : à savoir John Picillo (WITHOUT WAVES, IMMORTAL BIRD) à la basse, Chris Avgerin (NEQUIENT, AUTONOMY) derrière les futs et le compagnon d’armes de feu TRIALS, Ryan Bruchert qui vient compléter la bande de sa six cordes, en live.
Si, avec son précédent groupe TRIALS dissout à l’amiable en 2015, la barrière entre Thrash et Death Metal mélodique avait été abolie, cette fois Mark Sugar a voulu via sa nouvelle formation BLACK SITES, se jeter un défi, celui de se prouver qu’il pouvait tout aussi bien chanter en voix claire, un vœu doublé d’une envie de revenir vers ses racines musicales, qui mêlent tout autant Metal Old School, Prog Rock que Hard Rock, le tout construit sur des compositions ficelées.
Et là, le pari est tout ce qu’il y a de réussi ! En effet, pour son premier album, « In Monochrome », BLACK SITES vous scotche et ce, du premier au dernier morceau avec ses riffs, gimmicks qui rentrent sous la peau, ses vocaux émotionnels où le chant clair joue avec des incursions en voix Thrash, scotché tout autant avec sa basse intelligemment mise en avant, sa batterie sauvage, son groove, ce mélange qui voit avec classe et force de conviction, se marier intensité latente et prenante issue des précédents de Thrash et Rock Metal, Prog Rock que ne renieraient pas QUEENSRYCHE, DEEP PURPLE ou THIN LIZZY dans les riffs parfois, pour exemples.
Tous les titres brillent mais particulièrement le morceau qui représente et est le fer de lance de l’album-même, « Monochrome », ainsi que « Hunter / Gatherer » et son intro acoustique qui s’enflamme au fur et à mesure et brule tout sur son passage ou encore l’incontournable « Locked Out…Shut Down » et le final fort en sensations : « The Tides ». BLACK SITES a assuré avec ce premier opus, en apposant sa marque originale, délivrant ainsi un album à la fois moderne et ancré sur les bases old-school, avec ce groove, ces atmosphères qui accrochent.
Assez de description, « In Monochrome » est simplement un album à écouter en urgence !! Il parle de lui-même et est tout sauf « In Monochrome », tant ses couleurs marquent.
Pari réussi, donc, pour BLACK SITES et sa perle de « In Monochrome », qui voit l’identité du groupe se forger:
une belle sensation d’inconnu en terrain connu ! :)
Tasunka
==> Recorded At Gunpoint Studios <==
BLACK SITES Line-Up :
-Mark Sugar – Guitar, Vocals
-Chris Avgerin – Drums
-John Picillo – Bass
-Ryan Bruchert – Live Guitar
NO SINNER "Old Habits Die Hard" (French Review) - Lyric Videos "Leadfoot" / "Hollow"
Plus solide et avec une plus large palette d’états d’esprits que le précédent album « Boo Hoo Hoo » (2014), « Old Habits Die Hard » montre une évolution. Là, le groupe a jammé en studio et la section rythmique, les guitares, sont ici plus consistantes, le tout pour un album de Rock-Blues 'old school' matiné d’atmosphères qui voyagent entre ombre et lumière.
Des atmosphères aux émotions variées, donc et qui s'expriment au son du Rock’n Roll, du Blues Rock et le tout, via, notamment, un chant, une voix éraillée, rugueuse et qui sait envoyer la puissance autant que la douceur pour un aller retour entre sentiments énergétiques, plus intimistes. Délivrant ainsi toute la force du chant de Colleen Rennison, la compositrice et charismatique motarde devant l’eternel et de ses acolytes, qui font à eux tous, autant parler la poudre que le feeling au long de leur nouvel opus.
La production de Ben Kaplan, qui a entre autres œuvré pour Biffy Clyro, Shakira, Gallows, Rise Against ou Atreyu, fait son effet en permettant à « Old Habits Die Hard», d’être un album consistant, aux nombreux feelings à fleur d’instruments et de vocaux.
Chacun se retrouvera en cet album simplement efficace et prenant, autant de par ses textes que par ses ambiances, ses passes d’armes notamment entre la voix furieuse et l’harmonica sur l’intense « Leadfoot » qui évoque à la fois la destruction et la liberté, sur le très original « One More Time » aux sensations LED ZEPPELIN / seventies, qui monte en tours au long du titre et vous emporte, ou que ce soit encore sur le Blues-Rock de leur titre réclamé par les fans, pour le voir figurer sur le nouvel album, à savoir « Mandy-Lyn », sans omettre, bien entendu, de parler du furieux Rock old School de « Saturday Night » avec tout l’esprit de JERRY LEE LEWIS ou encore de LITTLE RICHARDS, chevillé au corps et qui se montre parfait pour faire la fête, le tout en passant par la ballade « Hollow » ou enfin par les fort bons « When The Bell Rings » au mid tempo et guitares, rythmiques redoutables, le sensuellement chaud « Get It Up » ou sur une autre note, « Fading Away » et ses intonations disco voire ‘Prince-iennes’, fun, pour un voyage psychédélique en première classe.
En fait, « Old Habits Die Hard» est l’un de ces albums de premier choix qui comble vos attentes et avec panache et authenticité, encore :
NO SINNER ont mis dans le mille et tout le groupe, sa frontwoman de Robert Plant au féminin, en tête, ont assuré !
Tasunka
NO SINNER "Old Habits Die Hard” tracklist:
01. All Woman
02. Leadfoot
03. Tryin
04. Saturday Night
05. Hollow
06. Get It Up
07. Friend Of Mine
08. Fading Away
09. When The Bell Rings
10. Lines On The Highway
11. One More Time
12. Mandy Lyn
BLACK STONE CHERRY - Taken From 5th album "Kentucky" - Official Videos "In Our Dreams" / "Soul Machine" + Tour Dates
==> Tour Dates, Click above ;) <==
Kentucky rockers BLACK STONE CHERRY will release their fifth studio album, "Kentucky", on April 1, 2016 via Mascot Label Group.
The band recorded the effort at Barrick Recording in Glasgow, Kentucky.
Taking a "back-to-the-roots" approach, the CD was produced in the same way and same place as BLACK STONE CHERRY's eponymous debut album, which broke the band out of the small southern backwater and onto the world stage.
"Kentucky" track listing:
01. The Way Of The Future
02. In Our Dreams
03. Shakin' My Cage
04. Soul Machine
05. Long Ride
06. War
07. Hangman
08. Cheaper To Drink Alone
09. Rescue Me
10. Feelin' Fuzzy
11. Darkest Secret
12. Born To Die
13. The Rambler
MONSTER TRUCK "Sittin' Heavy" (French review) - Official Video "Don't Tell Me How To Live" / official Audio "The Enforcer"
Release Date : 19 February 2016
Bien ancrés dans les racines Classic Rock, tout en restant contemporains et fidèles à leurs vastes influences qui vont du Hard Rock, Classic Rock donc, au Punk, les MONSTER TRUCK jouent cette musique qu’ils aiment et auraient aimé entendre, d’où leurs albums à l’ambiance captivante dont ce tout dernier, « Sittin’ Heavy », qui mixe ces racines qui leurs tiennent à cœur.
S’ils se font avant tout plaisir, les canadiens savent partager et faire ressentir ce plaisir, au travers d’un Rock, leur Rock, qui sait se fondre au Blues, avec cette touche seventies sans passéisme bien au contraire et qui fait mouche tout au long de ce « Sittin’ Heavy » qui fait vibrer, notamment sur des titres tels que « Don’t Tell Me How To Live », l’intense Bluesy « Black Forest » ou encore « Another Man’s Shoes », le dynamique et entrainant « Things Get Better », et sans omettre de citer dans le même registre, l’hymnique furieux « The Enforcer », avec un détour vers le lent et hypnotisant « To the Flame », pour repasser plein pot par « New Soul », accrocheur à tous niveaux, de la voix aux instruments : du pur classic Rock sans freins avec un solo de guitare du même savoureux parfum et l’album de s’achever via le bien inspiré: « Enjoy The Time ».
Que de chemin parcouru depuis cette année 2008 qui a vu MONSTER TRUCK prendre forme et son envol vers les sommets, car d’un projet de potes aguerris à la scène underground et de ce projet pour le fun, un groupe qui compte s’est construit, avec toujours en fil rouge, ce plaisir intact, cette authenticité qui vous prend de la première note à la dernière et fait des canadiens et de leur musique, l’une de ces choses qui vous collent à la peau.
MONSTER TRUCK confirment avec « Sittin’ Heavy », qu’il faut compter avec eux dans le paysage Rock et musical en général et vous savez quoi ? C’est tant mieux ! ;)
Tasunka
Monster Truck "Sittin’ Heavy - Tracklist :
01. Why Are You Not Rocking?
02. Don't Tell Me How to Live
03. She's a Witch
04. For the People
05. Black Forest
06. Another Man's Shoes
07. Things Get Better
08. The Enforcer
09. To The Flame
10. New Soul
11. Enjoy the Time
MONSTER TRUCK Line-Up:
-Jon Harvey : bass & lead vocals
-Jeremy Widerman : guitar & vocals
-Brandon Bliss : organ & vocals
-Steve Kiely : drums & vocals
WHITECHAPEL "The Brotherhood Of The Blade" (DVD / CD) + Fall Tour (USA)
"The Brotherhood Of The Blade"
Release Date: 30 October 2015
WHITECHAPEL, c’est près d’une décennie sur la route, à écumer les scènes pour asséner leur Hardcore/ Deathcore ravageur, acéré et brutal, à la force et intelligence d’exécution aussi imposantes dans le meilleur sens du terme, que leur envie de se donner à fond autant dans l’interprétation vocale qu’aux instruments.
Voici donc que les gars du Tennessee, sortent un DVD live qui voit double puisque en plus de la captation de leur concert, est greffé un très bon documentaire intimiste qui voit s’exprimer sur leur vie, leurs envies, chacun des membres du groupe, ce qui crée une combinaison très captivante entre déflagration de leur live sur-dopé et l’envers du décors, la vie du groupe racontée par ses protagonistes depuis les débuts de WHITECHAPEL en 2006. Enregistré à domicile, à Knoxville, le live “The Brotherhood Of The Blade” fait parler la poudre du début à la fin, telle une rafale de boulets de canon d’un Hardcore chauffé à blanc par une formation au top de sa forme, ostensiblement très heureuse de se produire et ce, devant une salle comble d'une foule entièrement conquise à sa cause.
De par et d’autre de la scène, le courant passe, les headbangs répondent aux assauts de WHITECHAPEL, titre après titre: c’est un feu qui brûle de bout en bout et consume tous les protagonistes, sur et devant la scène.
La captation et réalisation videos de Mathis Arnell pour Naughty Mantis, accouplées à l’enregistrement audio, à son mixage et mastering par Mark Lewis (Audiohammer) sont de qualité supérieure et rendent la sensation du live intacte, clean et salement massive à la fois.
Du grand art pour un grand groupe, WHITECHAPEL qui prouve encore plus sa valeur et la place qui lui revient avec leur live.
Vous pensiez que le Tennessee, que Knoxville - USA, c’était le stéréotype des culs terreux ‘red necks’, voire juste de la country…NON ! sachez-le, c’est la contrée de pas mal de groupes de Metal dont WHITECHAPEL et de leur Deathcore qui arrache tout sur son passage, alors, faites passer le message avec “The Brotherhood Of The Blade”, en DVD ou CD ;)
Tasunka
“The Brotherhood Of The Blade”Track-listing:
• Rise (Live)
• Our Endless War (Live)
• Section 8 (Live)
• Faces (Live)
• I, Dementia (Live)
• Possession (Live)
• Prostatic Fluid Asphyxiation (Live)
• Vicer Exciser (Live)
• Mono (Live)
• Worship the Digital Age (Live)
• The Saw Is the Law (Live)
• Possibilities of an Impossible Existence (Live)
• This Is Exile (Live Bonus Track)
WHITECHAPEL Line-Up:
TERAMAZE "Her Halo" (French Review) + Official Videos "Her Halo" / "Out Of Subconscious"
TERAMAZE comptent dans leurs rangs un nouveau chanteur, Nathan Peachey et un nouveau bassiste Luis Eguren et les capacités indéniables des deux hommes ont pu être remarquées dès leur arrivée au sein de cette formation australienne, fondée par le guitariste lead/rythmique-producteur, Dean Wells, il y a quelques vingt années de ça.
TERAMAZE sont forts, aussi, d’une signature en août dernier avec non moins que Music Theories Recordings (Mascot Label Group), le groupe, avec autant de cartes dans son jeu, était prometteur pour marquer un grand coup et revenir fort sur le devant de la scène en 2015 et c’est nettement le cas via leur “Her Halo” de tout premier ordre. Les nouvelles compositions se montrent assurément aussi ciselées, prenantes, intrigantes et abouties que pouvait le laisser deviner la très réussie pochette. Le Metal progressif que pratiquent TERAMAZE luit de mille reliefs, en un subtil mélange de progressif, de Heavy et de mélodique. “Her Halo” est riche de ses contrastes qui naviguent entre ce cotés sobre et cette flamboyance qui sait ne pas être outrageuse, ni tape à l’oeil, entre cette intensité sombre ou lumineuse due à un feeling féroce qui explose dans chaque note, supporté en ça par une technique impeccable pour poser avec intelligence et naturel, les solos où il doivent être, les rythmiques, les vocaux, comme autant de perles à cet ouvrage de qualité.
“Her Halo” a cette particularité de fédérer dès ses premiers accords et vocaux, pour ensuite mieux vous emporter sur les ailes de chaque titres et une fois la dernière note jouée, de vous donner envie de laisser le premier track reprendre sa course et vogue à nouveau “Her Halo”, dans son intégralité.
Accrocheur? Assurément “Her Halo” l’est, de ses 13:51 du fort prenant titre d’ouverture “An Ordinary Dream (Enla Momento)', à l’instrumental ”Trapeze”, en passant par “Her Halo”, “Out Of Subconscious”, “For The Innocent”, “Broken”, au morceau final “Delusions Of Grandeur”. Le talent bien inspiré des compositions, de l’interprétation et de la production (de Jacob Hansen) font du cinquième effort de TERAMAZE, un album à s’approprier et de TERAMAZE un groupe à connaitre, si ce n’est déjà fait et à supporter sans réserve.
Tasunka
“Her Halo” Track-List:
See below / Voir ci-dessous :)
TERAMAZE Line-Up:
-Dean Wells - Lead/Rhythm Guitars / Backing Vocals
-Nathan Peachey - Vocals
-Dean Kennedy - Drums
-Luis Eguren - Bass Guitar
Interview WALTER TROUT - 29 Octobre 2015 (@ Paris)
French Review Of "Battle Scars": here :)
Chronique "Battle Scars": ici :)
Walter Trout a débuté sa carrière musicale à la fin des années 60 comme musicien de session pour Percy Mayfield, Deacon Jones, John Lee Hooker ou Joe Tex
En 1981, il devient guitariste de Canned Heat avant de rejoindre les Bluesbreakers de John Mayall avec lesquels il jouera pendant 8 ans.
C’est en 1989 qu’il forme le Walter Trout Band et lance sa carrière solo. « Life in the Jungle » sort en 1990 sur Mascot / Provogue, label avec lequel il collabore toujours aujourd’hui. Avec une bonne vingtaine d’albums au compteur Walter est un « vétéran » de la scène blues / boogie, mainte fois honoré par différentes nominations et victoires à des cérémonies telles que les British Blues Awards ou les Blues Music Awards.
En juin 2015, 13 mois après une greffe du foie, il se produisait sur la scène du Royal Albert Hall (Angleterre)
Son nouvel album, "Battle Scars" est un témoignage de sa victoire sur la maladie, l'album de son retour et sa venue promo à Paris, l'occasion d'en savoir plus.
(Interview Tasunka)
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13 mois après ta transplantation du foie, le 15 juin 2015 a marqué ton retour sur scène au Royal Albert Hall (Angleterre) : un moment émouvant, certainement!
Oui, mon retour sur scène après des mois d’absence, au Royal Albert Hall (Angleterre), a été très émouvant pour moi : j’ai eu droit à trois 'standing ovations' juste pour deux morceaux joués (sourire attendri de sa part en y repensant). En fait, la première standing ovation a eu lieu avant même que je joue quoi que ce soit, simplement le fait que j’entre sur scène a suffi. Je pense que les gens étaient déjà contents de voir que j’étais là et tenais debout, la seconde a eu lieu quand j’ai interprété le premier titre et là, il se sont levés et ont applaudi, parce qu’ils se sont probablement dit: « il peut encore jouer » et la troisième 'standing ovation' est arrivée à la fin du second titre, je pense parce qu’ils ont vu qu'en plus, je pouvais vraiment encore bien jouer, comme avant.
Un nouveau bassiste, Johnny Griparic, a rejoint le Walter Trout Band, en remplacement de Rick Knapp, parti jouer avec le grand guitariste, Jimmy Thackery : tu peux le présenter ?
Il est arrivé pile avant l’enregistrement de « Battle Scars » et il apporte son talent, sa pèche et un bagage marquant puisqu’il a, entre autres, joué avec Slash, Richie Kotzen, Ace Frehley, Richie Sambora, Steve Lukather, Gilby Clarke, Billy Bob Thornton, Perry Farrell, Richie Kotzen, Uli Jon Roth…
Avant de recruter mon nouveau bassiste, Walter Trout Band, c’était un quatuor avec trois musiciens qui avaient le même but et un, moins, mais depuis l’arrivée de Johnny Griparic, c’est à nouveau quatre musiciens soudés, qui marchent à l’unisson.
« Battle Scars » a été enregistré à Los Angeles et sonne à merveille : c’est Eric Corne qui a à nouveau été aux commandes ?
Tout à fait, oui. Avec mon producteur de longue date, Eric Corne, on s’entend vraiment bien et le courant passe à merveille; il a toujours senti et compris ce que je voulais et c’est le cas pour « Battle Scars » qu’il a réalisé au mieux, captant ainsi l’esprit de ce que je voulais.
La pochette étant le premier contact avec « Battle Scars », la photo de ton visage en gros plan avec ta guitare, est réussie : elle reflète la profondeur de ton album.
Merci ! En fait, La photo de la pochette de « Battle Scars, c’est moi qui l’ai choisie et j’ai du lutter pour imposer ce choix, étant donné qu’un photographe avait fait déjà pas mal de photos de moi et le label (Provogue) avait arrêté son choix sur l’un des clichés, où j’étais chez moi, devant une fenêtre, ma guitare à la main en train d’avoir un large sourire en prenant la pose qu’il m’avait demandée, mais cette photo que le label avait choisie, ne me satisfaisait pas du tout, vu qu’elle ne reflétait pas le côté profond, sombre du propos de l’album, qui est un témoignage de ce que j’ai traversé et qui m’a vu frôler la mort et revenir. Quelques trois cents clichés avaient été faits, dont un que j’avais suggéré en gros plan qui mette les yeux en valeur, le regard de ce que j’avais traversé. Or, le label ni personne ne la voulaient justement cette seule et unique photo qui m’intéressait. En tenant bon, au final, elle est sur la pochette et ce qui est amusant, c’est que j’ai de très bons retours dessus; c’est drôle, d’un coup, tout le monde semble l’aimer.
Le titre « Battle Scars » est sobre et fort, lui aussi : il en dit long.
A ce sujet, un vétéran de guerre m’a écrit pour me dire que je n’avais pas le droit de nommer mon album comme ça, que je ne savais pas de quoi je parlais, que je n’avais pas souffert. Je lui ai répondu que même si je n’avais pas été enrôlé dans l’armée, ni fait la guerre, je suis d’ailleurs contre toute guerre, je lui ai donc dit que les cicatrices pouvaient être aussi douloureuses et de toutes sortes, qu’elles soient physiques, une blessure de cœur, une souffrance mentale ou autre: la souffrance et les cicatrices d'où qu'elles viennent, font toutes aussi mal et c’est ce dont parle mon album. Si, à travers mon témoignage, je peux partager ce que j’ai traversé et du coup, en aider d’autres, ce sera bien. « Battle Scars » parle du fait de continuer à y croire, à lutter et s’en sortir. A ce vétéran, je lui ai ajouté que je portais véritablement des cicatrices sur mon corps dues à ce que j’avais traversé physiquement. Ce même vétéran m’a répondu et s’est alors excusé.
Qu’est-ce que t’a fait tenir dans les pires moments ?
Je veux rendre à tous ceux qui m’ont écrit, soutenu (ses fans ont participé à réunir des fonds pour sa transplantation du foie du 26 mai 2014), tout ce qu’ils m’ont donné et ce, en jouant pour eux, en donnant le meilleur de moi, en témoignage de ma reconnaissance.
Ma femme (Marie, qui est aussi son manager) m’a lu des messages de soutien quand j’étais au plus bas et quand elle m’a, par exemple, lu ce message d’un homme qui me disait qu'écouter l’un de mes morceaux l’avait sauvé de son envie de se suicider, ça m’a aidé et donné la volonté de me battre, de m’en sortir. Tu sais, ce n’est pas facile et le premier morceau de l’album, « Almost Gone » parle de ça, du fait de voir tes proches, les médecins, qui essaient de leur mieux de faire bonne figure, d'avoir des paroles rassurantes mais quand tu devines dans les yeux de ta femme, qu’elle redoute le pire, c’est dur. La volonté m’a soutenu: je ne voulais pas m’arrêter là, je voulais continuer mon chemin, rejouer et je voulais voir mes enfants grandir, vieillir aux côtés de ma femme, comme je le lui avais promis quand je l’ai rencontrée.
Quand tu as pu à nouveau composer, jouer, il me semble que « Omaha » a été le premier titre? (morceau nommé en référence à l’endroit où la transplantation du foie, a eu lieu)
J’avais en tête la mélopée de « Omaha » et même si je ne pouvais pas parler, m’exprimer, ni me tenir debout, juste rester étendu sur mon lit lors de mon hospitalisation, elle était dans ma tête. Dès que j’ai pu bouger à nouveau, après la transplantation, que mes forces sont petit à petit revenues, tout est sorti comme un flot: j’ai composé six titres en cinq heures et l’album complet en à peine deux jours; ça a jailli en un flot ininterrompu.
Cette renaissance, cette chance qui m’a été donnée de vivre à nouveau, me fait voir que la vie est magnifique et d'avoir traversé ça, m’a donné une leçon, celle qu’il faut la savourer l’instant et relativiser les petites choses qui nous gachent la vie et ne sont pas importantes au final.
Aujourd'hui, je veux être un meilleur homme, un meilleur père, un meilleur guitariste et compositeur : je sais la chance que j'ai d’être vivant et je me sens avoir à nouveau 15 ans. Je suis très excité par mon nouvel album « Battle Scars », par ma vie, par ma musique. Comme un témoignage, je souhaite qu’il puisse montrer aux gens qui doivent faire face à quel que moment dur que ce soit et qu’il est possible de s’en sortir.
Quand as-tu pu jouer de la guitare à nouveau ?
En rentrant à la maison après la transplantation, je ne pouvais absolument pas me servir de mes doigts, je n’avais pas de force et je ressentais quand je voulais presser les cordes, combien ça faisait mal ; je me suis même demandé comment j’avais pu un jour jouer avec autant de facilité, vu que là, je ressentais la douleur au bout de chaque doigt de simplement appuyer sur les cordes. Mais j’ai persévéré même si je n’avais pas de force dans les mains, les avant-bras, et petit à petit, en m'entrainant, c’est revenu, j’ai pu rejouer et retrouver ce plaisir dont je te parlais, que j’avais de jouer, adolescent.
Quels sont tes critères quand tu composes ou joues ?
Quand je compose, joue de la guitare, chante, c’est avant tout pour susciter une émotion et je suis critique envers ce que je fais, dans le sens où quelle que soit la forme d’art, il faut, à mon avis, que cela suscite une émotion, sinon ce n’est pas de l’art, juste de la technique, qui, seule et aussi bonne soit-elle, devient vite ennuyeuse. Et c’est valable dans tout art dont bien sûr, la musique: quand tu prends les Blues Men, leur technique n’est pas parfaite, mais l’émotion qu’ils procurent, est unique.
Dès mes 6 ans, je savais que j’avais un don pour quelque chose, je me sentais artiste, mais je ne savais pas dans quel domaine: j’ai essayé de dessiner sans succès, j’écrivais des poèmes, je me baladais toujours avec un carnet pour noter mes idées, j’ai aussi rejoint une école où il y avait des cours de théâtre et j’ai réalisé que j’aimais être sur scène; alors, en fait, ce que je fais, ma musique, rassemble avec bonheur tout ce que j’aime : les textes, la scène et jouer, composer.
Quand mon frère a ramené une guitare, ça a été la révélation, je savais, dès que je l’ai eue dans les mains, que c’est pour ça que j’étais doué: j’ai vite appris, monté mon premier groupe à 15 ans et c’est fou ce qu’on peut s’éclater à cet âge à jouer dans un simple garage. Plus tard, dès 17 ans je me suis produit dans les bars et rejoint un groupe, tourné, mais par contre dès cet âge, tu es confronté aux excès dont la drogue, la boisson et la sensation que j’avais à 15 ans, s'est mise a changer: ce n'était plus fun. Je suis sorti de ces excès depuis longtemps, mais là, cette renaissance avec « Battle Scars », fait que je ressens à nouveau ce plaisir que j’avais en jouant à mes tous débuts.
Les morceaux clés abondent dans ton nouvel album, dont “Omaha”, “Almost Gone”, “Gonna Live Again” ou encore, « My Ship Came In »: à quoi ce dernier titre est-il lié ?
Au fait que le label Provogue (qui l’a signé et soutenu dès ses débuts en solo avec son groupe Walter Trout Band, en 1989) avait tout préparé pour célébrer mes 25 ans de carrière solo, une biographie a été écrite, une réédition en vinyle des mes albums devait sortir, un film même sur ma vie devait sortir lui aussi et cerise sur le tout, une grande tournée était planifiée pour célébrer ces 25 ans: en somme, 2014 devait être l’'année Trout", mais à cause des événements dans ma vie, il a fallu tout annuler au tout dernier moment: d’où ce titre en argot anglais, « My Ship came In », qui veut dire que tu as 'gagné le gros lot', mais là, ‘le gros lot’, le ‘bateau (Ship)’ était reparti sans moi.
Pourquoi la tournée de ton retour ne passe pas par la France, en novembre? C’est pourtant la partie européenne de ta grande tournée, qui avoir lieu ?
La partie européenne de la tournée («’I’m Back Tour’) passe effectivement par pas mal de pays mais c’est vrai, pas la France cette fois, mais je garde bon espoir que ce soit faisable pour la seconde, l’été 2016: j’aime jouer en France.
Nous aussi, on l'espère! Merci pour cette interview et cet album: welcome back ! :)
Merci à toi et à tous !
En attendant, ruez-vous sur "Battle Scars", un grand album poignant et énergétique au possible de ce 'vétéran' de la scène Blues / Boogie aux 50 années de bons et loyaux services au compteur et de retour d'un voyage en enfer !
WALTER TROUT "Battle Scars" (French Review) + "I'm Back" Tour (Europe)
Interview (French) With Walter Trout (29 oct 2015): here :)
Interview en français avec Walter Trout (29 oct 2015): ici :)
Quand vous vous retrouvez à voir la mort en face, à devoir expérimenter toutes les sensations qui en découlent, sombres, fortes et qu’il vous est finalement donné le cadeau d’une seconde chance, de pouvoir revenir de ce voyage hors norme, la vie apparaît, alors, comme un présent qui donne une furieuse envie de savourer chaque seconde.
C’est cette expérience qu’a traversée Walter Trout, cet artiste au don incontournable de guitariste, compositeur et de cet aller retour du pire au meilleur, le Blues-Man a voulu en faire un album témoignage, un récit de cette bataille qu’il a gagnée contre la maladie : en effet, gravement malade du foie, une transplantation l’ayant sauvé in extremis, Walter Trout a réussi, avec son « Battle Scars » très intimiste, à superbement et simplement à la fois, capturer, partager dans chaque accord, parole, et interprétation, la palette des émotions, des étapes de cette descente en enfer et son retour à la lumière.
Tous les morceaux vibrent incontestablement tels une œuvre qui vous entraîne au long de chacune des sensations de cet artiste, qui sait assurément faire parler et vibrer sa guitare, ses compositions avec une dextérité et cette touche humaine solide et fragile à la fois, qui se mêlent tous en un cocktail abouti où l’intensité du rock donne au propos, une vie et une énergie qui vous marquent.
« Battle Scars » est une réussite, l’un des ces disques indispensables où de la pochette sobre et parlante, des compositions, de l’interprétation fine et dynamique à la fois, des paroles poignantes à la production de haute qualité, on se prend une déferlante très convaincante d’un album plus Rock que Blues et qui vous fait assurément vous sentir positivement vivant, autant musicalement qu’humainement.
Un grand album pour un artiste multi récompensé, unanimement reconnu et apprécié au long de ses 50 ans de carrière et qui a vu son retour sur scène salué par une triple ‘standing ovation’ le 15 juin 2015, au Royal Albert Hall (Angleterre) et ça se comprend :
« Battle Scars » signe le retour de Walter Trout et pour longtemps !
En attendant que son "I'm Back Tour" passe par la France (la rumeur parle de l'été prochain), savourez "Battle Scars" ;)
Tasunka
“Battle Scars” Tracklisting:
01 Almost Gone
02 Omaha Prelude
03 Omaha
04 Tomorrow Seems So Far Away
05 Please Take Me Home
06 Playin' Hideaway
07 Haunted By The Night
08 Fly Away
09 Move On
10 My Ship Came In
11 Cold, Cold Ground
12 Gonna Live Again
13 Things Ain't What They Used To Be*
WALTER TROUT BAND Members:
-Walter Trout - Guitar / lead vocals
-Sammy Avila - Hammond B3 / backup vocals
-Johnny Griparic - Bass
-Michael Leasure - Drums / backup vocals
“I’m Back” European Tour:
11/07 Frederikshavn, Denmark / Frederikshavn Bluesfestival
11/09 Malmo, Sweden / Sverige
11/10 Silkeborg, Denmark / Kedelhuset /
11/11 Copenhagen, Denmark / Amager Bio /
11/13 Harstad, Norway / Nordic Hall
11/14 Tromsa, Norway / Kulturhuset
11/17 Stockton, UK / Arc
11/18 Glasgow, UK / ABC
11/20 Holmfirth, UK / Picturedrome
11/21 London, UK / Forum
11/24 Leamington Spa, UK / Assembly
11/25 Frome, UK / Cheese & Grain
11/28 Amsterdam, Netherlands / Carre
12/01 Hamburg, Germany / Fabrik
12/02 Berlin, Germany / Kesselhaus
12/03 Bochum, Germany / RuhrCongress
12/05 Zurich, Switzerland / Kaufleuten
12/06 Munich, Germany / Theaterfabrik