CATTLE DECAPITATION “The Anthropocene Extinction” (Review In French) + Official Video "Manufactured Extinct" + Tour Dates
Release Date: 07 August 2015
Si en 2012, “Monolith Of Inhumanity” avait maintenu la position de CATTLE DECAPITATION en tant que groupe le plus violent, intense, brutal, parcourant sans répi aucun, le spectre Death – Metal Extreme, cet opus avait aussi vu incorporé en son sein, un peu de mélodie sans pour autant y perdre son âme intense, aussi, pouvait-on se demander en 2015, ce qu’allait donner son successeur: “The Anthropocene Extinction”.
Tout d’abord, le concept central de “Monolith Of Inhumanity” à savoir l’homme polluant, détruisant la planète avec pour focus principal l’impact sur l’océan pacifique, se poursuit puisque le nouvel album narre l’ère post-apocalypse écologique, à l’heure où nous, humains, avons tout détruit, et aux dires du chanteur Travis Ryan même, ses textes sont les plus déprimants qu’ils aie jamais écrits. La pochette est tout autant parlante et de l’art pur, due à nouveau et ce depuis 2002, à Wes Benscoter, qui a su capter le propos avec talent et justesse, en montrant des cadavres humains qui tels les goélands, à l’heure actuelle, qui meurent d’ingérer du plastique qu’ils prennent pour du krill, les hommes sont morts de cette même pollution, le ventre explosé de déchets polluants.
Le décor est posé, place maintenant à l’essentiel, les douze nouvelles compositions et là, la claque est au rendez-vous !
Le travail commun des quatre du groupe de San Diego fait merveille en apportant quatre sources d’inspiration en une explosion où les attaques Death-Grind font leur office inexorablement, pendant que les ailes sombres du Black Metal caressent chaque titre, tout en faisant place à cette touche épique, mélodique plus présente que sur l’album d'avant. Le résultat est superbement intense, plus fluide que sur la plupart des précédents disques de CATTLE DECAPITATION, montrant ainsi un groupe qui à chaque effort se bonifie, s’exprime toujours avec plus de liberté et monte la barre chaque fois plus haut.
La production intelligente de Dave Otero (Allegaeon, Cephalic Carnage), qui peut être vu comme le cinquième membre du groupe, de par son étroite et active collaboration avec le quatuor, fait mouche sans coup férir. Et enfin, il est à noter deux choses, la première étant qu’il n’y a pas de ‘chant clair’ sur l’album, ce sont des vocaux volontairement placés à une note haute poussée et enfin, il est à noter la présence de guests sur l’album, et non des moindres : Tristan Shone (AKA Author & Punisher) sur "Plagueborne", Jürgen Bartsch (Bethlehem) et son texte parlé dans sa langue allemande natale sur "Pacific Grim", et Phil Anselmo qui pose sa voix unique sur "The Prophets Of Loss".
“The Anthropocene Extinction” pose CATTLE OF DECAPITATION comme incontournable et si ce n’était déjà fait, c’est en tout cas, une position à présent confortée pour le groupe
Tasunka
Track-List “The Anthropocene Extinction”:
01) Manufactured Extinct
02) The Prophets of Loss
03) Plagueborne
04) Clandestine Ways (Krokodil Rot)
05) Circo Inhumanitas
06) The Burden of Seven Billion
07) Mammals in Babylon
08) Mutual Assured Destruction
09) Not Suitable for Life
10) Apex Blasphemy
11) Ave Exitium
12) Pacific Grim
CATTLE DECAPITATION Line-Up:
-Travis Ryan - V
-Josh Elmore - G
-Derek Engemann - B
-Dave McGraw - D
BACKYARD BABIES - "Th1rt3en or Nothing" Taken From The New Album "Four By Four" (Out 28th Aug., 2015) + Tour Dates
Upcoming tour dates:
-17 Jul Resurrection Fest - Spain
-06 Aug Leyendas Del Rock - Spain
-07 Aug Getaway Rock - Sweden
-08 Aug Kubana Festival - Russia
-10 Oct Loud Park 15 - Japan
-05 Nov Markthalle Hamburg - Germany
-06 Nov C-Club Berlin - Germany
-07 Nov Hirsch Nuremburg, Germany
-08 Nov Backstage Halle Munich, Germany
-09 Nov Szene Vienna, Austria
-10 Nov Gaswerk Winterthur, Switzerland
-11 Nov L'Usine Geneva, Switzerland
-12 Nov Live Club Milan, Italy
-17 Nov La Maroquinerie Paris, France
-18 Nov Luxor Cologne, Germany
-21 Nov Speedfest Eindhoven, Holland
-22 Nov Slade Rooms Wolverhampton, UK
-23 Nov O2 ABC2 Glasgow, UK
-24 Nov Academy 3 Manchester, UK
-25 Nov Islington Academy London, UK
More dates will be added..
BETWEEN THE BURIED AND ME - Official Video "The Coma Machine" + Tour Dates North America / Europe (+ Paris 25 Sept 2015)
Between the Buried and Me debuts at #1 on Hard Music Billboard Chart !!
"…Coma Ecliptic is a 68-minute cosmic opera that's part Stravinsky, part Queensrÿche." - Rolling Stone
Upcoming Tour Dates:
Tour w/ Animals As Leaders, The Contortionist:
North America:
07/25 Boise, ID Knitting Factory Concert House
07/27 Salt Lake City, UT The Complex
07/29 Des Moines, IA Wooly's
07/30 Joliet, IL Mojoes
07/31 Columbus, OH Newport Music Hall
08/01 Grand Rapids, MI The Intersection
08/02 Bloomington, IL The Castle Theatre
08/04 London, ON London Music Hall
08/06 Buffalo, NY The Town Ballroom
08/07 Pittsburgh, PA Stage AE
08/08 Norfolk, VA The NorVa
08/09 Wilmington, NC Ziggys by the Sea
08/11 Clifton Park, NY Upstate Concert Hall
08/12 Providence, RI Lupo's Heartbreak Hotel
08/13 Sayreville, NJ Starland Ballroom
08/14 Winston-Salem, NC Ziggys
08/15 Nashville, TN Marathon Music Works
...Check on Metal Blade Records for all the other European tour dates:
APOCALYPTICA "Shad8wMaker" (Review In French) + Video "Cold Blood" / Lyric Video "Shadowmaker" + Tour Dates
Coup de cœur pour « Shad8wmaker » d’APOCALYPTICA»!
Revoilà les Violoncelles au top avec ces nouvelles compositions et qu’il fait bon découvrir combien ce trio de talentueux et inspirés violoncellistes finlandais,a enfin remis en avant ses instruments et leur interprétation ‘classique au service du Metal’, en les jouant comme tels: c'est-à-dire, des violoncelles qui remplacent basse, guitare et non plus en les interprétant comme une copie des instruments précités. C’est appréciable cette distinction, puisqu’on retrouve ici et avec plaisir, cette patte, cette originalité au long de « ShadowMaker », à savoir la marque de fabrique APOCALYPTICA due au son si particulier et unique des violoncelles furieusement interprétés Metal mais fidèles à eux-mêmes : vous savez ce ‘plus’ qui a enthousiasmé l’univers musical dans son intégralité, du public aux autres artistes et professionnels inclus, depuis leurs débuts en 1993.
Le trio, accompagné de son complice de batteur, Mikko Sirén, marque, avec "Shadowmaker", l’ouverture d’un nouveau chapitre en incorporant à la troupe, un chanteur, une voix qui éclipse le choix originel de n’avoir que des guests vocaux de prestige. L’apport de Franky Perez donne, donc, une identité vocale propre à APOCALYPTICA, ce qui marquera une continuité appréciable au chant, sur album et sur scène. L’homme se révèle, qui plus est, fort doué et prouve pouvoir assurer vocalement autant dans les parties mélodiques ou rauques, en attaque, éraillées ou douces, accompagnant ainsi de sa voix la diversité des compositions qui passent du Metal, Neo Metal au Pop/ Rock et ce, avec une de ces aisances qui fait apprécier l’ensemble de ce « ShadowMaker ».
Les instrumentaux où les trois violoncelles, la batterie, explosent tout, en délivrant une atmosphère d’une richesse, d’un punch, d’une mélodie, d’une fine hargne bluffantes, font penser qu’il faut reconnaître que les meilleurs moments sont à trouver dans les passages instrumentaux, comme sur le superbe « ShadowMaker » ou tout instrumental tels les musts que sont « Reign Of Fear », « Riot Of Lights », « Till Death Do Us Part ».
Mais même si ce n’est que le début de ce nouveau chapitre dans l’histoire d’APOCALYPTICA, le chant participe néanmoins déjà à la réussite de « ShadowMaker » et le meilleur est encore à venir de la part de ce désormais quintet: cet opus en étant un bel aperçu.
Quant aux production et enregistrement confiés aux bons soins de Nick Raskulinecz (producteur des FOO FIGHTERS), ceux-ci sont ciselés, chauds, vigoureux comme le demandent les nouvelles compositions. D’ailleurs, ce dernier fait une apparition violoncelle sur « Waltz Of Death ». Enfin, pour conclure et par non des moindres, la pochette ainsi que son livret, sont à l’image de l’album-même : une pièce unique !
Tasunka
Le concert au Zénith de Paris du 25 avril 2015 ayant été reporté au 6 novembre, les chanceux qui vont y aller, vont s’en rappeler longtemps !
Line-Up APOCALYPTICA :
-Eicca Toppinen : Lead songwriter / cellist
-Perttu Kivilaakso: Cello
-Franky Perez: V (ex-Scars On Broadway, ex-Slash (live))
-Mikko Sirén : D
-Paavo Lötjönen : Cello
U.D.O. "Navy Metal Night" (Review In French) + (Officlal Live Videos) "Animal House" / "Independence Day"
( AFM Records / SoulFood Music)
Release Dates: July 31st 2015 (EU) / August 18th (US) 2015
(DVD/2CD/2LP)
En un effort créatif commun, entre l’incontournable pièce maitresse du Heavy Metal allemand, U.D.O. et l’orchestre symphonique du corps de marine allemande de la mer du Nord (Marinemusikkorps Nordsee), voici le « rêve devenu réalité », du frontman de U.D.O., Udo Dirkschneider, à savoir l’union du symphonique classique et du Heavy Metal, se produisant ensemble sur la même scène.
Le concert démarre avec l’intro d’un sonar de sous-marin seul, qui donne le ton, puis, sur le thème original, joué par l’orchestre seul, de la musique du fameux film allemand de 1981 « Das Boot » (‘Le Bateau ‘ pris dans le sens de sous-marin) qui décrivait le courage, la valeur et la cruelle réalité des sous-mariniers allemands lors de la seconde guerre mondiale, alors que le vent tournait pour les armées du Reich.
L’ambiance est posée : Udo Dirkschneider précise après cette intro, ce premier titre interprété avec orchestre seul et à la fin du premier morceau incorporant Heavy et orchestre, le frontman s’adresse donc au public pour préciser combien cette soirée est spéciale.
C’est effectivement à un live unique auquel on assiste car classiques symphoniques et classiques Heavy du groupe vont s’accoupler en un feu d’artifice musical où la puissance, les mélodies du Metal et du classique prouvent avec brio être égales, de même valeur et de la même famille.
Sur « Independence Day », la section de cuivres donne une saveur originale à un titre qui excelle déjà côté accroche dans sa version Metal seule : une pure claque! Notamment sur l’hymnique refrain qui vous donne la chair de poule autant de par ses chœurs que son solo, avec grand renfort de cuivres et de tout l’orchestre de Marine. Ce même effet 'chair de poule' se retrouvant d’ailleurs sur « Days Of Hope And Glory ».
Et cela continue en feu d’artifice entre le thème instrumental ultra connu de musique classique composé par Edvard Grieg au 19ième siècle et joué par l’orchestre : « In The Hall Of The Mountain King » ou la très acclamée version instrumentale symphonique avec saxo, trompettes, cuivres, de « Ride ». De quoi vous faire aimer la musique classique symphonique, si ce n’est déjà fait.
La voix de Herr Dirkschneider, éraillée et maitrisée par des années d’expérience, fait merveille autant qu’un instrument seul. Le classique Heavy « Man And Machine » et son intro aux tambours seuls sur lesquels vient se greffer un fifre militaire pour entamer la ritournelle si connue du hit de U.D.O, vous donne envie de tout péter : c’est trop bon :)
Et pour calmer le jeu sans cesser de rester dans l’intense, la ballade « Dancing With An Angel » toujours mixée entre le groupe et l’orchestre, assure d’autant que Udo est rejoint par une autre voix mythique du Metal allemand et international, à savoir Doro; et oui, on vous gâte. Le public en a apparemment amplement conscience, lui qui ne cesse de réclamer à l’issue du titre, « une autre, une autre ». Vœu exaucé avec les mélodiquement hymniques « Faceless World », et cette inattendue version swing toutes trompettes, saxo et chœur dehors, du classique du groupe « Cut Me Out » sur laquelle on trouve seulement la voix originale du Udo et sans instrument autre que ceux de l'orchestre : ah ce solo de saxo, cette contre basse qui swinguent ! c’est finement inspiré.
Et que dire aussi du très bon « Trainride In Russia » avec son solo d'accordéon, ses chœurs masculins russes, avec guitare, refrain hymnique, si ce n’est que tout y est… Enfin, le feu d’artifice qui s’est poursuivi tout au long du live, se conclue par un bouquet final sur un « Animal House » qui allie la dynamique du pur Heavy aux guitares en attaque et la force de tout un orchestre classique comme partie intégrante, avec chœurs féminins, voix d’Udo, le tout formant un cocktail détonnant parfait pour conclure un concert hors norme
U.D.O. est fertile en lives au point d’épuiser le porte-monnaie pour qui veut suivre et d’avoir du mal à résoudre le casse-tête épineux de savoir lequel choisir, car tous ne sont pas indispensables et bien, réjouissez-vous,car
s’il n’y a qu’un live récent à se procurer, les yeux fermés, c’est celui-là, « Navy Metal Night »!
De l’aveu de Udo Dirschneider, le frontman charismatique du groupe, ce concert en collaboration avec un orchestre classique qui revisite en commun ses classiques, est un rêve devenu réalité : et vous savez quoi ? Il a raison, tout y est impeccable, du choix de la set list, de la production, de l’orchestre et bien sûr du groupe même, d’autant que, unis sur scène, tous prennent un plaisir évident et nous aussi.
Un « Navy Metal Night » chaudement recommandé pour les fans de U.D.O. et pour tous. De quoi aimer le Metal autant que le classique et inversement : superbe passerelle entre deux genres qui prouvent combien ils sont parents !
A noter que U.D.O. joueront sur la scène du W.O.A. (Wacken ;) allemand, le 30 juillet prochain, à nouveau accompagnés par un orchestre militaire, mais le "Musikkorps Bundeswehr", cette fois: sortez cravates et cuir, ça va assurer :)
Tasunka
Tracklisting “Navy Metal Night”:
01-Intro (Das Boot)
02-Das Boot
03-Future Land
04-Independence Day
05-Animal Instinct
06-In The Hall Of The Mountain King
07-Heart Of Gold
08-Man And Machine
09-Dancing With An Angel (Featuring DORO Pesch)
10-Faceless World
11-Ride
12-Days Of Hope And Glory
13-Cut Me Out
14-Trainride In Russia
15-Stillness Of time
16-King Of Mean
17-Book Of Faith
Line-Up U.D.O. :
-Udo Dirkschneider - V
-Fitty Wienhold - B
-Andrey Smirnov - G
-Kasperi Heikkinen - G
-Francesco Jovino- D
PHILM "Fire From The Evening Sun" (Review In french) + Tour Dates (4 Concerts En France - Sept 2015)
Release Dates: Europe Sept 12 / UK Sept 15 / US Sept 16 – 2014
Jay Lansford, responsable marketing du nouveau label de PHILM, UDR, déclare être honoré de collaborer avec le power trio formé de non moins que Dave Lombardo à la batterie (ex-SLAYER, GRIP INC., FANTÔMAS, TESTAMENT..), Gerry Nestler (catégorie Prog-Metal avec CIVIL DEFIANCE) et Pancho Tomaselli (du collectif Funk Rock californien WAR, TOWER OF POWER). Dave Lombardo et Jay Lansford se connaissaient et s’appréciaient depuis leur travail commun pour GRIP INC. quand le batteur y officiait . Signature naturelle, donc, pour PHILM auprès de ce nouveau label et le premier album qui en découle, « Fire From The Evening Sun » est simplement une tuerie, droit dans ta face du début à la fin.
Efectivement, les nouveaux morceaux se distinguent de ceux de son prédécesseur et premier effort car, si les titres de « Harmonic » se nourrissaient d’improvisation et de côté brut, c’est tout le contraire pour « Fire From The Evening Sun » puisque l’album marque un tournant volontaire dans leur parcours musical, en étant réfléchi et tourné vers un seul but : être puissamment intense par le biais d'une fusion intelligente de Metal / Noise / Funk / Jazz / Punk / Funk , riche de puissance, qui arrache tout sur son passage et ce, avec une telle créativité et une technique racée au service du feeling subtilement rentre-dedans, que le voyage en la compagnie de PHILM ne vous laissera pas intact.
Bousculé et avec délectation, on ne sort pas indemne de l’écoute des 12 titres, non, on en sort, sonné et avec un sourire beat de plaisir aux lèvres, doublé d’une furieuse envie de remettre ça, la toute dernière note à peine entendue.
« Fire From The Evening Sun » est tel une montagne russe magnifiquement déjantée qui va à un train d’enfer, pleine de surprises pour un album studio de trois musiciens-chanteur qui ont gagné leurs lettres de noblesse depuis fort longtemps et n’ont rien à prouver seulement s’éclater et ils y parviennent avec panache: effectivement, leur liberté de ton, d’inspiration et d’expression, touche les sommets, faisant de ce deuxième opus, un must à posséder
Excellente production due, une nouvelle fois, à Dave Lombardo en personne qui s’est adjoint les services, cerise sur le gâteau, de pointures que sont le compositeur de musique de films Tyler Bates (Watchmen, 300… ) et l’ingénieur du son Robert Carranza (The Mars Volta, Los Fabulosos Cadillacs…). C’est dire si l’album sonne avec toute la précision et la richesse que l’exercice demandait : du haut vol pour un groupe bluffant et pour leur second album qui l’est tout autant !
"Fire From The Evening Sun" est jouissif, rien d’autre. Vous aurez été prévenus !
Et encore, c’est juste sur album, imaginez en live… ! Justement, le power trio sera en France, pour quatre concerts immanquables en septembre 2015 ;)
Tasunka
Check Out all PHILM's Tour Dates: here
Toutes les dates de tournée de PHILM : ici
Track-List « Fire From The Evening Sun »:
01-Train
02-Fire From The Evening Sun
03-Lady Of the Lake
04-Lion’s Pit
05-Silver Queen
06-We Sail At Dawn
07-Omniscience
08-Fanboy
09-Luxhaven
10-Blue Dragon
11-Turn In The Sky
12-Corner Girl
PHILM Line-Up:
- Gerry Nestler : V / G
- Pancho Tomaselli : B
- Dave Lombardo : D
JOE BONAMASSA "Muddy Wolf At Red Rocks" (Review In French) + Fall Tour Dates (Europe - North America - 3 Kings Tour)
« Muddy Wolf At Red Rocks »
‘Joe Bonamassa compte parmi les plus grands guitaristes vivants et est incontestablement destiné à compter parmi les plus grands toute époque confondue’, cette citation est amplement justifiée et méritée par cet artiste au talent qui frise le sublime, sublime de sensualité, de passion, de pur talent, de technique qui sait groover, faire parler le Blues dans son expression la plus authentique et magnifique de ce feeling à l’état brut.
Sur album, l’homme place déjà la barre haute avec des efforts aussi ambitieux que « Different Shades Of Blue » (2014), mais sur scène, c’est l’apothéose : JB y est plus que chez lui, faisant montre en direct d’une telle finesse de jeu, d’un tel art animé par la passion, par son respect des grands qui l’ont précédé et influencé, que la magie est au rendez-vous et sa guitare est telle une extension de lui-même, montrant son âme et son cœur à nu.
A nu, car Joe Bonamassa ne fait pas les choses autre qu’en s’exprimant en donnant tout et le plaisir ressenti de par et d’autre de la scène, le régal, l’envoutement et le charme, opèrent. Fort occupé et fort riche de ses précédents disques et nombreuses prestations live, Joe Bonamassa a pris le temps de s’adjoindre la participation des pointures de son groupe ainsi que l’adjonction de cuivres, pour sortir un nouveau live, « Muddy Wolf At Red Rocks » et ce double album live de Blues / Blues –Rock enfiévré est un cadeau, du genre qui ne vous quitte plus et dont on a envie encore et encore de replonger dedans tant l’effet est addictif.
Avec ce live qui est un superbe hommage aux grands des grands, Howlin’ Wolf (Sur le CD2) et Muddy Waters (sur le 1), vous êtes certains d’avoir pris un ticket au premier rang d’un concert où il fallait assurément être, alors, savourez !
d’autant que la production à nouveau confiée aux bons soins de Kevin Shirley (The Black Crowes, Aerosmith, Led Zeppelin…) est un must pour faire briller l’âme du Blues avec la classe et la netteté d’un diamant : Howlin’ Wolf et Muddy Waters ont du en sourire de contentement depuis le paradis des légendes du Blues ;)
Et ce plaisir d’entendre, en intro de chacun des deux disques, la voix de Muddy Waters pour le CD1 et de Howlin’ Wolf sur le second : très émouvant !
Joe Bonamassa réussit, une nouvelle fois, à garder le Blues vivant et bel et bel vivant, tout comme sa fondation « Keeping The Blues Alive » le fait, elle qui promeut l’enseignement de la musique dans les écoles.
Concert unique donné un 31 août 2014 devant 9 000 chanceux en plein air dans l’amphithéatre ‘Red Rocks’ (Colorado), ce « Muddy Wolf At Red Rocks » est un ambitieux live sur lequel les classiques à la fois de Howlin’ Wolf et de Muddy Waters sont à l’honneur, mais aussi les morceaux de Joe Bonamassa même, le tout en un mélange réussi qui fait honneur au Blues, créant une continuité entre passé - présent et rendant, par la même, hommage aux influences d'un Joe Bonamassa au sommet de sa carrière et de son art: double live archi recommandé, donc , en version CD ou encore mieux en DVD !
Tasunka
Track Listing « Muddy Wolf At Red Rocks »:
CD 1 :
We Went Down To the Mississippi Delta
Muddy Waters Talking
Tiger In Your Tank
I Can't Be Satisfied
You Shook Me
Stuff You Gotta Watch
Double Trouble
Real Love
My Home Is On The Delta
All Aboard
CD 2 :
Howlin' Wolf Talking
How Many More Years
Shake For Me
Hidden Charms
Spoonful
Killing Floor
Evil (Is Going On)
All Night Boogie (All Night Long)
Hey Baby (New Rising Sun)
Oh Beautiful!
Love Ain't A Love Song
Sloe Gin
The Ballad of John Henry
Mississippi Heartbeat
Muddy Wolf Credits
3 Kings Tour 2015 + Fall European Tour 2015 + Fall North American Tour Dates 2015 : click above ;)
==> Dont deux dates en France en octobre 2015 !! :)
Joe Bonamassa - You Shook Me - Muddy Wolf at Red Rocks
VIRGIN STEELE – “Nocturnes Of Hellfire And Damnation” (Review In French) + (Official Lyric Video) "Lucifer's Hammer"
“Nocturnes Of Hellfire And Damnation”
(STEAMHAMMER / SPV)
Release Date Scandinavia: June 17th,2015
Release Date Germany: June 19th , 2015
Release Date: Europe: June 22nd , 2015
Release Date USA/Canada: June 23rd , 2015
Peu adeptes de la sortie en chaine de leurs albums, les vétérans de VIRGIN STEELE, vétérans puisque la bande du talentueux David DeFeis existe tout de même depuis 1981, ont mis cinq années fort longues pour leurs fans, afin de donner le jour à cette nouvelle pièce de Heavy Metal Epique qui peut se targuer d’être appelée 'pièce maîtresse', puisque l’on y retrouve la grandiloquence, cette marque de fabrique qui a fait remarquer, aimer ou pas, la formation d’outre atlantique, depuis ces dernières décennies : Aimer, certes le duo des guitares fonctionne, ici, à plein avec riffs / solos sensuels, profonds, mélancoliques, puissants toujours qui se donnent toute âme et souffle dehors comme si leur vie en dépendait, et puisqu’il est question de tout donner, corps et âme, toute passion sortie, le charismatiquement mégalomane chanteur, multi-instrumentaliste et bien sûr compositeur qu’est David DeFeis, procède et génère cette même passion ostensible au long de l’album.
Mais il y a une réserve : oui, cet opus est bon, très bon même, oui, le talent est là, l’inspiration idem, oui, tel un opéra musicalement somptueux, aux paroles métaphysiques sur l'interaction entre créatures divines, vivantes, est fort, oui, la production est racée, ciselée et met en valeur les attraits de ce « Nocturnes Of Hellfire And Damnation » , mais le côté dynamique, mélancolique, vivant de l’album qui fait toute sa qualité, est aussi son propre ennemi par moments ; en effet, c’est riche, trop riche quelque fois, on en a de partout, trop, ce qui peut amoindrir la beauté du propos. Certes juste par instants, mais on peut frôler à la fois le sublime et en instant, l’indigeste, ce qui fort heureusement ne dure que peu de temps.
Des morceaux magnifient le propos avec classe et beauté, tels que « Persephone », « We Disappear », « Delirium », d’autres sont plus classiquement et efficacement Heavy Metal, d’autres encore se révèlent d’un intérêt modéré. Sinon, la large palette vocale de David DeFeis fait, quant à elle, à nouveau sensation particulièrement en exprimant cette point de sourde mélancolie ou en affirmant sa force, ses aigus et s’ils sont typés eighties, pourquoi pas, après tout?! Par contre, après 1 :30 de « Lucifer’s Hammer », éloignez les écouteurs quand l’homme pousse ses cris stridents option sirène pas charmante: ceux-ci sont inutiles à moins de vouloir tester son audition, mais bon, vive l’expérimentation et l’humour dans de tels cas :)
RAS, donc, pour ce « Nocturnes Of Hellfire And Damnation », qui devait s’appeler jusqu’en avril 2015, «Hymns To Damnation », avant de prendre son titre définitif : RAS, donc, car très bel album de Virgin Steele, un peu éclaté sur ses près de 80 minutes, mais qui répond aux attentes de tout fan du groupe et qui, rappelons-le, sans être un concept album, possède cependant une ligne directrice liant chaque titre
A noter avant de conclure, la surprise du titre « Black Sun-Black Mass », puisque ce dernier n’est autre que le réenregistrement d’un morceau dû à un obscur groupe des eigthies, EXORCIST dont il est dit qu’il était, le temps d’un album, l’un des projets secrets / solos de David DeFeis himself
Tasunka
The new album is available in 3 different formats – each with a unique artwork!
(Format: CD 14 tracks + Bonus CD 15 tracks // CD 14 tracks // 2 LP 14 tracks + CD)
Tracklisting Jewel Case CD:
01. LUCIFER’S HAMMER
02. QUEEN OF THE DEAD
03. TO DARKNESS ETERNAL
04. BLACK SUN-BLACK MASS
05. PERSEPHONE
06. DEVILHEAD
07. DEMOLITION QUEEN
08. THE PLAGUE AND THE FIRE
09. WE DISAPPEAR
10. A DAMNED APPARITION
11. GLAMOUR
12. DELIRIUM
13. HYMNS TO DAMNATION
14. FALLEN ANGELS
LINE-UP VIRGIN STEELE:
-David DeFeis – V
-Edward Pursino – G
-Josh Block – B / G
-Frank Gilchriest – D
ROBBEN FORD "Into The Sun" (Review In French) + Videos "Into The Sun" (Album Trailer) / "Rose Of Sharon" (Lyric Video)
Release dates: March 30th, 2015 (Europe) // March 31st, 2015 (US)
Nominé cinq fois aux Grammy Awards, 35 albums au compteur, sous son nom et avec diverses formations, hautement respecté par ses pairs et aimé par tous dont un public qui le suit fidèlement et apprécie avec justesse et délectation, son Blues, son jeu aux feeling et toucher inégalables de guitare, Robben Ford peut se targuer de compter et avec raison, dans le monde musical.
Et l’homme a toujours la passion de jouer, de composer, de chanter autant chevillée au corps puisque cet artiste unique et incomparable, nous délivre un nouvel album, « Into The Sun », aussi lumineux, chaleureux que dynamique et racé. Robben Ford, le décrit d’ailleurs, lui-même, comme le sommet de ce qu’il a pu faire et c’est effectivement le cas: « Into The Dun » se révélant être un petit bijou qui met en lumière son art, ses compositions et sa technique de jeu couplée à un groove et un feeling sans limites autre que le plaisir de jouer.
Ce qui frappe au long des 11 nouvelles compositions, c’est non seulement l’énergie, les vibrations positives qu’elles procurent, mais aussi la diversité qu’elles offrent, cette variété bluffante de rythmes, de teintes, de façon d’utiliser chaque instrument, de les faire s’exprimer en plein pour un résultat vivant, authentique et contemporain. Car contrairement à son retour aux racines du Blues de son enfance dans les années 60s, lors des albums précédents, cette fois, sur « Into The Sun », avec la tradition comme support, Robben Ford s’appuie dessus afin de s’envoler avec ses bases Blues, Jazz, Pop, Rock intemporelles pour les incorporer et les faire habilement se mêler dans un cadre, sur une structure résolument modernes : oui, on frôle, ici, le grand art et toujours avec cette approche naturelle, sans fards ni fioritures.
Fort d’un chant qui sait faire parler les mélodies, les émotions comme rarement, fort aussi d’un son qui sait magnifier le propos, son dû aux bons soins, une nouvelle fois, de Niko Bolas (Neil Young, My Morning Jacket, Boz Scaggs...), « Into The Sun » a bien des atouts et outre ceux déjà cités, la cerise sur le gâteau arrive en prenant connaissance des guests qui ont apporté leur contribution au long des morceaux, mais jugez par vous-même, car ce sont non moins que: Keb’ Mo’, Robert Randolph, Warren Haynes (Gov’t Mule), ZZ Ward, Tyler Bryant, Sonny Landreth
« Into The Sun » est un bijou pour un bijou d’artiste! Du très, très bon en somme :)
Tasunka
Tracklisting “Into The Sun” :
01. Rose Of Sharon
02. Day Of The Planets
03. Howlin’ At The Moon
04. Rainbow Cover
05. Justified (with Keb’ Mo’ & Robert Randolph)
06. Breath Of Me (with ZZ Ward)
07. High Heels And Throwing Things (with Warren Haynes)
08. Cause Of War
09. So Long 4 U (with Sonny Landreth)
10. Same Train
11. Stone Cold Heaven (with Tyler Bryant)
SANTA CRUZ "Santa Cruz" (Review In French) + Official Video "We Are The Ones To Fall"
Fondé en 2007, SANTA CRUZ était déjà prêt à faire parler la poudre dès ses débuts, ainsi que l’a démontré leur EP "Anthems For The Young ´n´ Restless"(2011), qui affichait au compteur un Hard Rock typé californien, festif, à la Slaughter, Skid Row ou encore Guns’n Roses. Un Hard Rock des plus réjouissants et accrocheurs au point d’avoir attiré l’attention du public et des professionnels puisque le EP a permis au groupe de décrocher une signature mondiale chez SpineFarm Records.
En 2013, la sortie de leur premier album "Screaming For Adrenaline" enfonçait le clou, prouvant que chez SANTA CRUZ, la pure adrénaline était au rendez-vous. Un déferlement de Hard-Rock Glam / Sleaze vitaminé au possible, assurait, alors, combien les passion et hargne positives et communicatives, pouvait habiter Johnny et Archie, le duo de shredders d’enfer de guitaristes et compositeurs principaux du groupe, et de même pour la section rythmique de Middy à la basse (qui a co-écrit quatre titres de ce second opus) et Taz, aux tambours déchainés et efficaces.
Inutile, alors, de dire combien les attentes étaient grandes pour ce second album éponyme, de voir confirmer ou pas, le potentiel de ce quatuor qui sait ce que mettre le feu veut dire : craintes balayées car l’essai est transformé haut la main, ou plutôt haut les cornes de Metal via les 10 nouvelles compositions de SANTA CRUZ, qui font mouche. Entrainants et avec l’avantage de ne pas être linéaires pour ne point lasser, les morceaux s’écoutent sans accroc, que ce soit en attaque ou en mid-tempo, tout fonctionne. Le chant fait penser à celui de Slaughter, les guitares sont le point dominant, l’atout majeur de SANTA CRUZ et les compositions, ainsi que le son plus Heavy que celui du précédent, sont au rendez-vous pour faire de ce second album, un bel effort de Hard Rock qui tire ses racines dans le meilleur du genre des années 80s, 90s, tout en étant moderne.
Non mesdames et messieurs, pas de révolution stylistique ici, mais un héritage bien digéré et exprimé avec une touche perso des plus appréciables!
SANTA CRUZ valent amplement de s’y intéresser : les finlandais promettent ! Mais oui, Hard Rock et look ‘Hair Spray’ californien tout droit sorti des 80s affichent présents et pourtant, c’est bien de Finlande, de HELLsinki, que le quatuor nous vient : l’âme Hard Rock est décidément internationale.
Tasunka
SANTA CRUZ Line-Up:
-Archie: Vocals, Guitar
-Johnny: Guitar, Backing Vocals, piano
-Middy: Bass, Backing Vocals
-Taz: Drums, Backing Vocals
Tracklisting:
01-Bonafide Heroes
02-Velvet Rope
03-Remedy
04-(66)6 Feet Under
05-Bye Bye Babylon
06-We Are The Ones To Fall
07-Wasted ‘N ‘ Wounded
08-Let Them Burn
09-Vagabonds (Sing With Me)
10-Can You Feel The Rain