Les fidèles du ‘True’ Heavy Metal hymnique, nourri aux racines des illustres prédécesseurs notamment de la NWOBHM, attendaient avec impatience la quatrième offrande des défenseurs du genre, en la personne des suédois de RAM. C’est que « Death », leur dernier opus studio, remonte tout de même à janvier 2012 et avait, alors, marqué la signature du groupe chez Metal Blade Records.
C’est donc sous cette même bannière, que sort en 2015 « Svbversvm » et effectivement, ce quatrième album vaut cette impatience, en ce qu’il est une brillante démonstration de tout ce qui peut faire aimer le style Heavy Metal, en alignant, avec dynamisme, poigne, style et inspiration post-apocalyptique, des vocaux de Oscar Carlquist typiques, écorchés, haut perchés ou emprunts d’émotion brute, issus des tripes toujours et les duo des guitares du fondateur Harry Granroth et de Martin Jonsson, grand ‘shredder’ devant les dieux du Metal, bref, ce duo assure de la même façon, de par ses riffs, rythmiques et solos de premier choix, qui font songer à JUDAS PRIEST et rappellent, à leur manière, le duo légendaire : KK Downing – Glenn Tipton.
Des titres tels que « The Omega Device –MI III », « Holy Death », en sont le reflet et vous assènent un coup de pied là où il faut, tout en vous donnant une furieuse envie d’headbanger. Le solo de « Forbidden Zone » est un must, à lui seul, tout autant que l’attaque du probablement meilleur morceau de l’album « Temples Of The Void » qui déploie, à lui seul, tout son côté multidimensionnel avec ses chœurs quasi grégoriens, sa lancinante et menaçante ritournelle ponctuée, appuyée, et sublimée par des guitares en attaque, pour se poursuivre en un final classe, avec le morceau titre « Svbversvm ».
La basse de Tobias Petterson et la batterie de Morgan Pettersson assurent avec brio les fondations d’un album qui en a et que l’auto-production très réussie du groupe, fait sonner au mieux.
Vous voulez du Heavy Metal old school et moderne à la fois, du vrai de chez vrai, joué, composé, enregistré avec toute la conviction et la passion, les tripes qui vont avec, alors, ce « Svbversvm » est pour vous !
Tasunka
Tracklist “Svbversvm” :
01. Return Of The Iron Tyrant 02. Eyes Of The Night 03. The Usurper 04. Enslaver 05. Holy Death 06. Terminus 07. The Omega Device (MI III) 08. Forbidden Zone 09. Temples Of The Void 10. Svbversvm
RAM Line-Up:
-Oscar Carlquist: V -Morgan Pettersson: D -Harry Granroth: G -Martin Jonsson: G -Tobias Petterson: B
RAM's « Svbversvm » was self-produced at Black Path Studios, mixed at Welfare Sounds by Olle Bjork, Per Stalberg, and RAM and mastered by Daniel Johansson
La Bête est libérée et elle est ‘noire’ comme l’asphalte, parée pour un ride d’enfer, bourrée ras la gueule musicalement et visuellement, d’un nitrogène de haute qualité : ce même cocktail surpuissant qui fait vrombir et jaillir dragsters et muscle cars comme des diables, Et cette analogie résume ce qui se passe avec ce premier opus studio de HELL OF A RIDE, « Bête Noire », puisque l’album vous explose littéralement et pour votre plus grand plaisir encore, via la déflagration de son gros son qui va du Rock US (Alter bridge/Papa Roach/Black Stone Cherry) à un ‘Heavy "Stunt" Rock aux accents de Metal, au parfum de Southern Rock et aux racines de Hard Rock’.
HEll Of A Ride vous secoue le tout à coups d’un shaker énergique de riffs ravageurs, dont ceux de Sin Quirin (MINISTRY , SOCIETY 1, ..) en guest sur « At The Drive-In », à coups d’hymnes, de vocaux imparables, d’une ligne rythmique qui sonne aussi délicieusement aux oreilles que peut le faire un dangereux félin prêt à rugir ou un V8, sous le capot.
Sensations fortes garanties avec HEll Of A Ride et leur « Bête Noire » qui confirme l'impression procurée sur le EP « Fast As Lightning », déjà produit par Charles "Kallaghan" Massabo, que l’on retrouve à nouveau aux manettes pour « Bête Noire », ce qui explique ce son dément !
L’asphalte s’échauffe d’avance avec HELL OF A RIDE et leur musique à la passion de ses cinq ‘Riders’, chevillée à chaque note. Et c’est parti pour une course haletante au long des onze titres qui vous emportent aux côtés de la suite des aventures de john "MAD DOG" Ringsdale. Cet album est tel un film de Tarantino (dont le très bon « Boulevard De La Mort », qui a incontestablement influencé le visuel et l’univers de HoaR), avec tous ses tableaux aussi variés que divers au long desquels courent une maitrise et une passion, qui vous tiennent en haleine du début à la fin et vous font vibrer.
HEll Of A Ride a largement prouvé sa valeur sur scène, depuis ses débuts en 2011 et apporte à présent une éclatante confirmation de son potentiel avec « Bête Noire » :
alors, les ‘Riders’ aurez-vous les tripes de monter à bord de ce bolide nommé « Bête Noire » et vous prendre une décharge d’adrénaline made in HoaR?
Si oui, le Ride vous attend et c’est ‘satisfaction guaranted’ ;)
01 - High on octane 02 - At the drive in (feat Sin Quirin) 03 - Aphrodisiac Cadillac 04 - Red Light Mississippi 05 - Wicked! 06 - Despair and Hope 07 - Everithing's is missing 08 - Hell of a Ride 09 - Crash and burn 10 - From dusck till dawn 11 - Rain of Fuel
HoaR Line-Up:
-Djej Rider : V -Noré the Lucky : Lead Guitar -Lone Wolf Low: Rhythm Guitar -Franck "The Gent": B -Thibs: D (ex-Bukowski)
TERAMAZEcomptent dans leurs rangs un nouveau chanteur, Nathan Peachey et un nouveau bassiste Luis Eguren et les capacités indéniables des deux hommes ont pu être remarquées dès leur arrivée au sein de cette formation australienne, fondée par le guitariste lead/rythmique-producteur, Dean Wells, il y a quelques vingt années de ça.
TERAMAZE sont forts, aussi, d’une signature en août dernier avec non moins que Music Theories Recordings (Mascot Label Group), le groupe, avec autant de cartes dans son jeu, était prometteur pour marquer un grand coup et revenir fort sur le devant de la scène en 2015 et c’est nettement le cas via leur “Her Halo” de tout premier ordre. Les nouvelles compositions se montrent assurément aussi ciselées, prenantes, intrigantes et abouties que pouvait le laisser deviner la très réussie pochette. Le Metal progressif que pratiquent TERAMAZE luit de mille reliefs, en un subtil mélange de progressif, de Heavy et de mélodique. “Her Halo” est riche de ses contrastes qui naviguent entre ce cotés sobre et cette flamboyance qui sait ne pas être outrageuse, ni tape à l’oeil, entre cette intensité sombre ou lumineuse due à un feeling féroce qui explose dans chaque note, supporté en ça par une technique impeccable pour poser avec intelligence et naturel, les solos où il doivent être, les rythmiques, les vocaux, comme autant de perles à cet ouvrage de qualité.
“Her Halo” a cette particularité de fédérer dès ses premiers accords et vocaux, pour ensuite mieux vous emporter sur les ailes de chaque titres et une fois la dernière note jouée, de vous donner envie de laisser le premier track reprendre sa course et vogue à nouveau “Her Halo”, dans son intégralité.
Accrocheur? Assurément“Her Halo” l’est, de ses 13:51 du fort prenant titre d’ouverture “An Ordinary Dream (Enla Momento)', à l’instrumental ”Trapeze”, en passant par “Her Halo”, “Out Of Subconscious”, “For The Innocent”, “Broken”, au morceau final “Delusions Of Grandeur”. Le talent bien inspiré des compositions, de l’interprétation et de la production (de Jacob Hansen) font du cinquième effort de TERAMAZE, un album à s’approprier et de TERAMAZE un groupe à connaitre, si ce n’est déjà fait et à supporter sans réserve.
Walter Trouta débuté sa carrière musicale à la fin des années 60 comme musicien de session pour Percy Mayfield, Deacon Jones, John Lee Hooker ou Joe Tex
En 1981, il devient guitariste de Canned Heat avant de rejoindre les Bluesbreakers de John Mayall avec lesquels il jouera pendant 8 ans.
C’est en 1989 qu’il forme le Walter Trout Band et lance sa carrière solo. « Life in the Jungle » sort en 1990 sur Mascot / Provogue, label avec lequel il collabore toujours aujourd’hui. Avec une bonne vingtaine d’albums au compteur Walter est un « vétéran » de la scène blues / boogie, mainte fois honoré par différentes nominations et victoires à des cérémonies telles que les British Blues Awards ou les Blues Music Awards.
En juin 2015, 13 mois après une greffe du foie, il se produisait sur la scène du Royal Albert Hall (Angleterre)
Son nouvel album, "Battle Scars" est un témoignage de sa victoire sur la maladie, l'album de son retour et sa venue promo à Paris, l'occasion d'en savoir plus.
(Interview Tasunka)
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13 mois après ta transplantation du foie, le 15 juin 2015 a marqué ton retour sur scène au Royal Albert Hall (Angleterre) : un moment émouvant, certainement!
Oui, mon retour sur scène après des mois d’absence, au Royal Albert Hall (Angleterre), a été très émouvant pour moi : j’ai eu droit à trois 'standing ovations' juste pour deux morceaux joués (sourire attendri de sa part en y repensant). En fait, la première standing ovation a eu lieu avant même que je joue quoi que ce soit, simplement le fait que j’entre sur scène a suffi. Je pense que les gens étaient déjà contents de voir que j’étais là et tenais debout, la seconde a eu lieu quand j’ai interprété le premier titre et là, il se sont levés et ont applaudi, parce qu’ils se sont probablement dit: « il peut encore jouer » et la troisième 'standing ovation' est arrivée à la fin du second titre, je pense parce qu’ils ont vu qu'en plus, je pouvais vraiment encore bien jouer, comme avant.
Un nouveau bassiste, Johnny Griparic, a rejoint le Walter Trout Band, en remplacement de Rick Knapp, parti jouer avec le grand guitariste, Jimmy Thackery : tu peux le présenter ?
Il est arrivé pile avant l’enregistrement de « Battle Scars » et il apporte son talent, sa pèche et un bagage marquant puisqu’il a, entre autres, joué avec Slash, Richie Kotzen, Ace Frehley, Richie Sambora, Steve Lukather, Gilby Clarke, Billy Bob Thornton, Perry Farrell, Richie Kotzen, Uli Jon Roth… Avant de recruter mon nouveau bassiste, Walter Trout Band, c’était un quatuor avec trois musiciens qui avaient le même but et un, moins, mais depuis l’arrivée de Johnny Griparic, c’est à nouveau quatre musiciens soudés, qui marchent à l’unisson.
« Battle Scars » a été enregistré à Los Angeles et sonne à merveille : c’est Eric Corne qui a à nouveau été aux commandes ?
Tout à fait, oui. Avec mon producteur de longue date, Eric Corne, on s’entend vraiment bien et le courant passe à merveille; il a toujours senti et compris ce que je voulais et c’est le cas pour « Battle Scars » qu’il a réalisé au mieux, captant ainsi l’esprit de ce que je voulais.
La pochette étant le premier contact avec « Battle Scars », la photo de ton visage en gros plan avec ta guitare, est réussie : elle reflète la profondeur de ton album.
Merci ! En fait, La photo de la pochette de « Battle Scars, c’est moi qui l’ai choisie et j’ai du lutter pour imposer ce choix, étant donné qu’un photographe avait fait déjà pas mal de photos de moi et le label (Provogue) avait arrêté son choix sur l’un des clichés, où j’étais chez moi, devant une fenêtre, ma guitare à la main en train d’avoir un large sourire en prenant la pose qu’il m’avait demandée, mais cette photo que le label avait choisie, ne me satisfaisait pas du tout, vu qu’elle ne reflétait pas le côté profond, sombre du propos de l’album, qui est un témoignage de ce que j’ai traversé et qui m’a vu frôler la mort et revenir. Quelques trois cents clichés avaient été faits, dont un que j’avais suggéré en gros plan qui mette les yeux en valeur, le regard de ce que j’avais traversé. Or, le label ni personne ne la voulaient justement cette seule et unique photo qui m’intéressait. En tenant bon, au final, elle est sur la pochette et ce qui est amusant, c’est que j’ai de très bons retours dessus; c’est drôle, d’un coup, tout le monde semble l’aimer.
Le titre « Battle Scars » est sobre et fort, lui aussi : il en dit long.
A ce sujet, un vétéran de guerre m’a écrit pour me dire que je n’avais pas le droit de nommer mon album comme ça, que je ne savais pas de quoi je parlais, que je n’avais pas souffert. Je lui ai répondu que même si je n’avais pas été enrôlé dans l’armée, ni fait la guerre, je suis d’ailleurs contre toute guerre, je lui ai donc dit que les cicatrices pouvaient être aussi douloureuses et de toutes sortes, qu’elles soient physiques, une blessure de cœur, une souffrance mentale ou autre: la souffrance et les cicatrices d'où qu'elles viennent, font toutes aussi mal et c’est ce dont parle mon album. Si, à travers mon témoignage, je peux partager ce que j’ai traversé et du coup, en aider d’autres, ce sera bien. « Battle Scars » parle du fait de continuer à y croire, à lutter et s’en sortir. A ce vétéran, je lui ai ajouté que je portais véritablement des cicatrices sur mon corps dues à ce que j’avais traversé physiquement. Ce même vétéran m’a répondu et s’est alors excusé.
Qu’est-ce que t’a fait tenir dans les pires moments ?
Je veux rendre à tous ceux qui m’ont écrit, soutenu (ses fans ont participé à réunir des fonds pour sa transplantation du foie du 26 mai 2014), tout ce qu’ils m’ont donné et ce, en jouant pour eux, en donnant le meilleur de moi, en témoignage de ma reconnaissance. Ma femme (Marie, qui est aussi son manager) m’a lu des messages de soutien quand j’étais au plus bas et quand elle m’a, par exemple, lu ce message d’un homme qui me disait qu'écouter l’un de mes morceaux l’avait sauvé de son envie de se suicider, ça m’a aidé et donné la volonté de me battre, de m’en sortir. Tu sais, ce n’est pas facile et le premier morceau de l’album, « Almost Gone » parle de ça, du fait de voir tes proches, les médecins, qui essaient de leur mieux de faire bonne figure, d'avoir des paroles rassurantes mais quand tu devines dans les yeux de ta femme, qu’elle redoute le pire, c’est dur. La volonté m’a soutenu: je ne voulais pas m’arrêter là, je voulais continuer mon chemin, rejouer et je voulais voir mes enfants grandir, vieillir aux côtés de ma femme, comme je le lui avais promis quand je l’ai rencontrée.
Quand tu as pu à nouveau composer, jouer, il me semble que « Omaha » a été le premier titre? (morceau nommé en référence à l’endroit où la transplantation du foie, a eu lieu)
J’avais en tête la mélopée de « Omaha » et même si je ne pouvais pas parler, m’exprimer, ni me tenir debout, juste rester étendu sur mon lit lors de mon hospitalisation, elle était dans ma tête. Dès que j’ai pu bouger à nouveau, après la transplantation, que mes forces sont petit à petit revenues, tout est sorti comme un flot: j’ai composé six titres en cinq heures et l’album complet en à peine deux jours; ça a jailli en un flot ininterrompu. Cette renaissance, cette chance qui m’a été donnée de vivre à nouveau, me fait voir que la vie est magnifique et d'avoir traversé ça, m’a donné une leçon, celle qu’il faut la savourer l’instant et relativiser les petites choses qui nous gachent la vie et ne sont pas importantes au final.
Aujourd'hui, je veux être un meilleur homme, un meilleur père, un meilleur guitariste et compositeur : je sais la chance que j'ai d’être vivant et je me sens avoir à nouveau 15 ans. Je suis très excité par mon nouvel album « Battle Scars », par ma vie, par ma musique. Comme un témoignage, je souhaite qu’il puisse montrer aux gens qui doivent faire face à quel que moment dur que ce soit et qu’il est possible de s’en sortir.
Quand as-tu pu jouer de la guitare à nouveau ?
En rentrant à la maison après la transplantation, je ne pouvais absolument pas me servir de mes doigts, je n’avais pas de force et je ressentais quand je voulais presser les cordes, combien ça faisait mal ; je me suis même demandé comment j’avais pu un jour jouer avec autant de facilité, vu que là, je ressentais la douleur au bout de chaque doigt de simplement appuyer sur les cordes. Mais j’ai persévéré même si je n’avais pas de force dans les mains, les avant-bras, et petit à petit, en m'entrainant, c’est revenu, j’ai pu rejouer et retrouver ce plaisir dont je te parlais, que j’avais de jouer, adolescent.
Quels sont tes critères quand tu composes ou joues ?
Quand je compose, joue de la guitare, chante, c’est avant tout pour susciter une émotion et je suis critique envers ce que je fais, dans le sens où quelle que soit la forme d’art, il faut, à mon avis, que cela suscite une émotion, sinon ce n’est pas de l’art, juste de la technique, qui, seule et aussi bonne soit-elle, devient vite ennuyeuse. Et c’est valable dans tout art dont bien sûr, la musique: quand tu prends les Blues Men, leur technique n’est pas parfaite, mais l’émotion qu’ils procurent, est unique. Dès mes 6 ans, je savais que j’avais un don pour quelque chose, je me sentais artiste, mais je ne savais pas dans quel domaine: j’ai essayé de dessiner sans succès, j’écrivais des poèmes, je me baladais toujours avec un carnet pour noter mes idées, j’ai aussi rejoint une école où il y avait des cours de théâtre et j’ai réalisé que j’aimais être sur scène; alors, en fait, ce que je fais, ma musique, rassemble avec bonheur tout ce que j’aime : les textes, la scène et jouer, composer.
Quand mon frère a ramené une guitare, ça a été la révélation, je savais, dès que je l’ai eue dans les mains, que c’est pour ça que j’étais doué: j’ai vite appris, monté mon premier groupe à 15 ans et c’est fou ce qu’on peut s’éclater à cet âge à jouer dans un simple garage. Plus tard, dès 17 ans je me suis produit dans les bars et rejoint un groupe, tourné, mais par contre dès cet âge, tu es confronté aux excès dont la drogue, la boisson et la sensation que j’avais à 15 ans, s'est mise a changer: ce n'était plus fun. Je suis sorti de ces excès depuis longtemps, mais là, cette renaissance avec « Battle Scars », fait que je ressens à nouveau ce plaisir que j’avais en jouant à mes tous débuts.
Les morceaux clés abondent dans ton nouvel album, dont “Omaha”, “Almost Gone”, “Gonna Live Again” ou encore, « My Ship Came In »: à quoi ce dernier titre est-il lié ?
Au fait que le label Provogue (qui l’a signé et soutenu dès ses débuts en solo avec son groupe Walter Trout Band, en 1989) avait tout préparé pour célébrer mes 25 ans de carrière solo, une biographie a été écrite, une réédition en vinyle des mes albums devait sortir, un film même sur ma vie devait sortir lui aussi et cerise sur le tout, une grande tournée était planifiée pour célébrer ces 25 ans: en somme, 2014 devait être l’'année Trout", mais à cause des événements dans ma vie, il a fallu tout annuler au tout dernier moment: d’où ce titre en argot anglais, « My Ship came In », qui veut dire que tu as 'gagné le gros lot', mais là, ‘le gros lot’, le ‘bateau (Ship)’ était reparti sans moi.
Pourquoi la tournée de ton retour ne passe pas par la France, en novembre? C’est pourtant la partie européenne de ta grande tournée, qui avoir lieu ?
La partie européenne de la tournée («’I’m Back Tour’) passe effectivement par pas mal de pays mais c’est vrai, pas la France cette fois, mais je garde bon espoir que ce soit faisable pour la seconde, l’été 2016: j’aime jouer en France.
Nous aussi, on l'espère! Merci pour cette interview et cet album: welcome back ! :)
Merci à toi et à tous !
En attendant, ruez-vous sur "Battle Scars", un grand album poignant et énergétique au possible de ce 'vétéran' de la scène Blues / Boogie aux 50 années de bons et loyaux services au compteur et de retour d'un voyage en enfer !
27th November : KB , Malmö , Sweden 28th November : Herford X , Herford , Germany 29th November : Kufa , Lyss , Switzerland 30th November : Le Port Franc, Sion, Switzerland 1st December : Colony Club , Brescia , Italy 2nd December : Backstage Halle , Munich , Germany 3rd December : Schlachthof , Wiesbaden , Germany 4th December : Hellraiser , Leipzig , Germany 6th December : Bi Nuu, Berlin , Germany 7th December : Logo , Hamburg, Germany 8th December : Luxor , Koln , Germany 10th December : 013, Tillburg , Netherlands 11th December : Biebob , Vooselaar , Belgium 12th December : Rock n Noël, Lievin, France (Headliner) 14th December : Trabendo, Paris, France 18th December : CC John Lennon , Limoges , France 19th December : CCO , Lyon , France
Quand vous vous retrouvez à voir la mort en face, à devoir expérimenter toutes les sensations qui en découlent, sombres, fortes et qu’il vous est finalement donné le cadeau d’une seconde chance, de pouvoir revenir de ce voyage hors norme, la vie apparaît, alors, comme un présent qui donne une furieuse envie de savourer chaque seconde.
C’est cette expérience qu’a traversée Walter Trout, cet artiste au don incontournable de guitariste, compositeur et de cet aller retour du pire au meilleur, le Blues-Man a voulu en faire un album témoignage, un récit de cette bataille qu’il a gagnée contre la maladie : en effet, gravement malade du foie, une transplantation l’ayant sauvé in extremis, Walter Trout a réussi, avec son « Battle Scars » très intimiste, à superbement et simplement à la fois, capturer, partager dans chaque accord, parole, et interprétation, la palette des émotions, des étapes de cette descente en enfer et son retour à la lumière.
Tous les morceaux vibrent incontestablement tels une œuvre qui vous entraîne au long de chacune des sensations de cet artiste, qui sait assurément faire parler et vibrer sa guitare, ses compositions avec une dextérité et cette touche humaine solide et fragile à la fois, qui se mêlent tous en un cocktail abouti où l’intensité du rock donne au propos, une vie et une énergie qui vous marquent.
« Battle Scars » est une réussite, l’un des ces disques indispensables où de la pochette sobre et parlante, des compositions, de l’interprétation fine et dynamique à la fois, des paroles poignantes à la production de haute qualité, on se prend une déferlante très convaincante d’un album plus Rock que Blues et qui vous fait assurément vous sentir positivement vivant, autant musicalement qu’humainement.
Un grand album pour un artiste multi récompensé, unanimement reconnu et apprécié au long de ses 50 ans de carrière et qui a vu son retour sur scène salué par une triple ‘standing ovation’ le 15 juin 2015, au Royal Albert Hall (Angleterre) et ça se comprend :
« Battle Scars » signe le retour de Walter Trout et pour longtemps !
En attendant que son "I'm Back Tour" passe par la France (la rumeur parle de l'été prochain), savourez "Battle Scars" ;)
Tasunka
“Battle Scars” Tracklisting:
01 Almost Gone 02 Omaha Prelude 03 Omaha 04 Tomorrow Seems So Far Away 05 Please Take Me Home 06 Playin' Hideaway 07 Haunted By The Night 08 Fly Away 09 Move On 10 My Ship Came In 11 Cold, Cold Ground 12 Gonna Live Again 13 Things Ain't What They Used To Be*
La légendaire machine à headbanger et à hymnes, SAXON, sort son 21ième album qui, à l’image de son sobre titre "Bélier" et de sa punchy pochette, en dit long sur l’intention du groupe : l’esprit est à en découdre et à un retour plus marqué au Heavy laissant un peu l’orientation Rock’n Roll, pour revenir à dix nouvelles compositions plus Metal que jamais, fortes et mélodiques à la fois.
« Battering Ram » peut être vu comme une rencontre, une alliance choc et bien équilibrée entre le passé et le futur, pour des morceaux hymniques où les guitares de Paul Quinn et Doug Scarratt s’en donnent à cœur joie que ce soit sur les passages qui demandent leur talent et dextérité affirmée de 'shredder' ou de fins mélodistes et la voix de Biff Byford laisse tout autant épaté, puisque des attaques en aigus façon old school du début des 80’s, aux intonations suaves ou feutrées et mélancoliques, Biff Byford assure avec une de ces aisances, prouvant si besoin était, qu’il n’a décidément rien perdu de sa tessiture unique de voix, ni de sa puissance vocale reconnaissable entre toutes. Côté assise rythmique solide comme l’acier et subtile à la fois, c’est toujours le duo Nibbs Carter à la basse et Nigel Glockler derrière les futs, qui assurent le job avec brio.
Le sceau Saxon est bel et bien apposé sur ce « Battering Ram » qui navigue avec panache et efficacité entre touche classique et moderne, délivrant ainsi toute l’étendue du potentiel du groupe au long des dix morceaux qui peuvent se balader entre Heavy hymnique et faire de même la part belle à la fraicheur en laissant l’exploration s’exprimer, notamment avec des titres tels que « Queen Of Hearts » qui a cette saveur de Prog dans son esprit et ambiance, « Stand Your Ground » et son excellent break en solo des deux guitaristes ou le mid tempo « To The End » et sans omettre le superbe final sur le poignant et plein de la force de l’émotion, « Kingdom Of The Cross », qui rend hommage, en cette année du centenaire, à tous ceux tombés lors de la meurtrière première guerre mondiale. L’idée de ce titre est venue de Nigel Glockler qui jouait cette base sur son synthé depuis quelques années et Biff Byford appréciant ce qu’il entendait, le moment semblait bien choisi pour en faire un morceau: « Kingdom Of The Cross » est, au final, un titre fort en émotions et qui a la particularité d’avoir été interprété seulement par le chant, les claviers, la basse et la voix du narrateur, à savoir Dave Bower, qui est à la fois acteur et chanteur du groupe HELL.
La production, quant à elle, paraphe et scelle ce « Battering Ram » de choix, en faisant sonner chaque détail, chaque atmosphère pour un résultat très naturel alors qu’en coulisses, il est dû à la précision du travail minutieux de non moins que Andy Sneap (MEGADETH, TESTAMENT, EXODUS, ACCEPT) aux Backstage Recording Studios.
Les textes de Biff Byford inspirés du réel, du Rock’n Roll ou de la fantaisie, montrent, quant à eux, que l’inspiration est au rendez-vous sur des compositions et interprétation de même intensité et cet ensemble réussi fait assurément de « Battering Ram », un album qui est à compter parmi les meilleurs du groupe!
A noter que pour célébrer la sortie de « Battering Ram », SAXON fouleront les scènes et y mettront à n’en pas douter le feu, pour des concerts en compagnie de MOTÖRHEAD ou de ARMORED SAINT, selon les dates.
SAXON seront justement en France, au Zénith de Paris, le 15 novembre 2015en guests de MOTÖRHEAD et au Zénith de Lille, le premier février 2016, toujours en invités pour célébrer les 40 ans de carrière de MOTÖRHEAD et les 70 ans de Lemmy.
Et, c’est à saluer aussi, SAXON seront au complet, avec leur batteur Nigel Glockler, qui s’est bien remis de son intervention en urgence au cerveau, en février 2015 : bref, ça va assurer !
SAXON sont bel et bien là, chapeau bas ! :)
Tasunka
"Battering Ram" track listing:
01. Battering Ram 02. The Devil's Footprint 03. Queen Of Hearts 04. Destroyer 05. Hard And Fast 06. Eye Of The Storm 07. Stand Your Ground: TB solo duo 08. Top Of The World 09. To The End 10. Kingdom Of The Cross
SAXON Line-Up:
-Biff Byford: V -Nigel Glockler: D -Nibbs Carter : B -Paul Quinn : G -Doug Scarratt : G
Le concept de FATN (From Ashes To New) luit d’une vibration puissamment positive, de cette intention du groupe d’apporter, via leur très inspiré Rap-Rock doublé de Metal Alternatif et de paroles fortes, un sentiment positif, celui de s’améliorer pour affronter ce que la vie apporte de négatif, de le transformer pour mieux le surmonter. Et les américains atteignent leur but, avec une aisance remarquable autant aux niveaux technique que mélodique, eux qui vous font vous ressentir regonflés à bloc, avec leur nouvel EP aux quatre compositions de premier choix, vivantes et vibrantes au possible. Deux chanteurs, deux guitares, des synthés et programmations, une basse et une batterie pratiqués par des musiciens aguerris au long de leurs prestations sur les scènes underground américaines, notamment et cet automne en tournée aux cotés de FIVE FINGER DEATH PUNCH ou encore PAPA ROACH, IN THIS MOMENT et d’avoir ainsi roulé leur bosse profite pleinement aux quatre tracks, qui sentent bon l’expérience, la détermination et surtout un groupe aux six membres (pour « Downfall ») qui savent indubitablement ce qu’ils veulent, où ils veulent aller et créer comme atmosphère. A noter à la production, la patte de Grant McFarland à l’Atrium Studio, cet artiste accompli que FATN considère comme son septième membre et avec raison vu que l’homme a, à nouveau, su capter l’intensité du propos.
Pari réussi pour FATN qui délivrent un EP « Downfall » de grande qualité et intensité, chaudement recommandé à le découverte et achat et qui se révèle être un très bon moyen d’attendre leur premier album, à sortir début 2016: « Day One ». D’ailleurs, le titre « Through It All » de cet EP, est une avant première puisqu’il est tiré du prochain album.
FATN assurent, tout simplement !
Tasunka
Track List “Downfall”:
01. Downfall 02. Lost and Alone 03. Land of Make Believe 04. Through It All
Revoici les fous furieux irlandais de GAMA BOMB, avec un album de plus au compteur de leurs treize années d’existence et il faut dire qu’une nouvelle fois, avec « Untouchable Glory », la recette qui a fait remarquer la bande formée à Newry/ Dublin (Irlande Du Nord) est au rendez-vous : en effet, fidèles à eux-mêmes et à leur sens de l’humour, on plonge à leurs côtés, dans l’inspiration volontairement kitsch des films de Kung Fu ou d’horreur, fantastique sur laquelle vient se poser leur Thrash, Razor Metal, New Wave Of Irish Ripping Metal comme le quintette aime à le définir, mâtiné d’esprit eighties et le tout concocté à la sauce moderne; oui, tout ça ! :)
Leur recette Thrash sur fond de culture Pop fait des étincelles et fonctionne à plein au long de leurs tous derniers titres en date. C’est qu’on se laisse accrocher sur bon nombre de morceaux et l’enthousiasme, la bonne humeur et une envie palpable de délivrer la puissance fun, font de « Untouchable Glory », un fort bon album.
Certes, certains titres sont prévisibles et on peut parfois passer d’un morceau à un autre presque sans s’en apercevoir à cause d’un tempo speedé certes, mais linéaire, trop, à la section rythmique, mais, par contre quand cela décolle, s’enrichit, « Untouchable Glory » fait mouche. Avec leur nouvel effort, « Untouchable Glory », GAMA BOMB ont respecté les règles qu’ils se sont fixées dès leurs débuts, à savoir, pas de guitares non saturées, pas de ballades, pas de claviers et c’est tant mieux, car des riffs du duo de guitares au chant, en passant par la section rythmique quand elle montre tout son côté consistant et à la production bien calibrée pour rendre l’atmosphère brute, fun et parlante à souhait,
« Untouchable Glory » dispose d’atouts en grand nombre, qui justifient de jeter une oreille et même les deux à cet album qui peut se vanter de faire passer un très bon moment !
Tasunka
« Untouchable Glory » Track-List :
01. Ninja Untouchables / Untouchable Glory 02. Avenge Me! 03. Drinkers, Inc. 04. My Evil Eye 05. Tuck Your T-Shirt In 06. Ride The Night 07. She Thing 08. Witching Mania 09. James Joints 10. Raging Skies 11. I Will Haunt You 12. After The Fire
Line-Up GAMA BOMB:
- Philly Byrne – V - Domo Dixon – G - John Roche – G - Joe McGuigan – B - Paul Caffrey – D
Release Date Europe: October 23rd 2015 Release Date North America: October 23rd 2015
EKTOMORF délivrent un nouvel album, “Aggressor”, qui porte avec justesse son nom, puisqu’il se voit être probablement l’effort le plus massif et bourré d’énergie coup de poing, que les hongrois aient délivré. La bande du fondateur-compositeur-chanteur et guitariste Zoltán "Zoli" Farkas, emmenée par son toujours aussi inspiré frontman, fait, au long de « Aggressor » et des nouvelles compositions, un carton plein avec leur Neo Thrash, agressif, puissamment incisif et au groove toujours aussi intensément marquant et ce, d’autant plus, que l’album est imprégné du sceau d’un retour aux origines du leader, via une atmosphère unique et sombre due aux harmonies et ambiances gitanes d’Europe de l’est.
Le résultat de ce Thrash agressif au groove sombre en est des plus convaincants, grace, notamment, à de véritables punchs assénés en pleine face et boostés à la puissance dix, à la fois par des riffs et soli de guitares menés de main de maitre, par une section rythmique en acier trempé et par des vocaux qui savent comme à chaque fois, amener l’émotion et la hargne des textes et de l’interprétation, à leur apogée. Tous les titres convainquent, de l’ouverture à la fermeture de l’album sur un émouvant instrumental « Memento », en passant par des moments forts et ravageurs tels que « Holocaust », « Move On », « Damned Nation », « Aggressor », « You Lost », « You’re Not For Me » ou « You Can’t Get More », « Evil By Nature ». Et justement, sur ce dernier titre cité, on retrouve un invité vocal et ami de longue date d’EKTOMORF, à savoir non moins que George “Corpsegrinder” Fisher de CANNIBAL CORPSE.
Tout comme pour son prédécesseur de 2014, “Retribution » (chronique ici)où c’était, cette fois, Cristian Machado de Ill Niño, qui avait chanté en guest et en duo avec Zoltán, le groupe garde cette bonne habitude avec « Aggressor » et dans la lignée de la continuité, on assiste aussi et encore un fois depuis le début de leur travail en commun, en 2003, à la signature d’un travail d’orfèvre à la production de « Aggressor », celle de Tue Madsen (Antfarm studios) en qui EKTOMORF a trouvé un allié et un ami qui sait saisir exactement ce que le groupe veut et le faire sonner avec intensité,force et groove.
EKTOMORF délivrent un opus de choix avec cet "Aggressor", qui vaut largement l’achat et d’aller se prendre la baffe Thrash estampillée EKTOMORF en live, puisque le groupe sera en tournée européenne et en France qui plus est !
Tasunka
Tracklist“Aggressor”:
01. Intro 02. I 03. Aggressor 04. Holocaust 05. Move On 06. Evil By Nature (feat. George “Corpsegrinder” Fisher) 07. You Can’t Get More 08. Emotionless World 09. Eastside 10. Scars 11. Damned Nation 12. You Lost 13. You’re Not For Me 14. Memento
Line-Up EKTOMORF:
-Zoltán "Zoli" Farkas : V / G -Tamás ‘Tomi’ Schrottner : G -Szabolcs Murvai : B -Robert Jaksa : B
European “Aggressor” Tour:
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A message from EKTOMORF:'On 23rd of October we will release our new album 'AGGRESSOR' - and as always, we follow it up with a massive european tour through 8 countries and countless moshpits!
We are looking for SUPPORTING ACTS - so if you have a band, and looking for BUY-ON opportunities, please contact us on our facebook site! http://facebook.com/EktomorfOfficial'
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12.11.2015: Berlin - K-17 (Germany) Support: ONE-WAY MIRROR 13.11.2015: Cham - L.A. Cham (Germany) Support: ONE-WAY MIRROR 14.11.2015: Sand In Taufers - Archetype Festival Vol.IX (Italy) Support: ONE-WAY MIRROR 15.11.2015: TBA 16.11.2015: Dresden - Chemiefabrik (Germany) Support: ONE-WAY MIRROR 17.11.2015: TBA 18.11.2015: Sion - Le Port Franc (Switzerland) Support: ONE-WAY MIRROR 19.11.2015: Lenzburg - Met-Bar (Switzerland) Support: ONE-WAY MIRROR 20.11.2015: Montpellier - Le Secret Place (France) Support: ONE-WAY MIRROR 21.11.2015: Schüttorf - Komplex (Germany) Support: ONE-WAY MIRROR
23.11.2015: Paris - Le Gibus (France) Support: ONE-WAY MIRROR 24.11.2015: Nantes - Le Ferrailleur (France) Support: NIGHTRAGE 25.11.2015: Roeselare - De Verlichte Geest (Belgium) Support: NIGHTRAGE 26.11.2015: Sittard - tbc (Netherlands) Support: NIGHTRAGE 27.11.2015: München - Backstage (Germany) Support: NIGHTRAGE 28.11.2015: Lindau - Vaudeville (Germany) Support: NIGHTRAGE 29.11.2015: Ludwigsburg - Rockfabrik (Germany) Support: NIGHTRAGE 30.11.2015: Frankfurt - 11-er (Germany) Support: NIGHTRAGE 01.12.2015: Nürnberg - Hirsch (Germany) Support: NIGHTRAGE 02.12.2015: Mörlenbach - Live Music Hall (Germany) Support: NIGHTRAGE 03.12.2015: Ingolstadt - Eventhalle Westpark (Germany) Support: NIGHTRAGE 04.12.2015: Jena - F-Haus (Germany) Support: NIGHTRAGE 05.12.2015: Hamburg - headCRASH (Germany) Support: NIGHTRAGE 06.12.2015: Bremen - Tower (Germany) Support: NIGHTRAGE 07.12.2015: Ostrava - Barrak club (Czech) Support: NIGHTRAGE 08.12.2015: Brno - Melodka (Czech ) Support: NIGHTRAGE 09.12.2015: Ceske Budejovice - Fabrika (Czech) Support: NIGHTRAGE 10.12.2015: Osnabrück - N8 (Germany) Support: NIGHTRAGE 11.12.2015: Gadenstedt - Black Hand Inn (Germany) Support: NIGHTRAGE 12.12.2015: Košice - The Collosseum (Slovakia) Support: NIGHTRAGE,SIX BETWEEN
Forts de leur seconde signature chez MASSACRE Records, en mai 2015, ASYLUM PYRE présentent leur troisième opus depuis 2009, « Spirited Away », qui sort le 23 octobre 2015 et cette date va être à marquer d’une pierre blanche : en effet, le groupe peut être fier de sa dernière création qui se révèle telle une pièce maitresse de Metal mélodique dotée d’une puissance émotionnelle et d’une intensité dynamique qui brille de mille feux.
Sur cette troisième offrande, on retrouve les atouts des français, intacts et en attaque tout autant qu’en émotions fortes, à commencer par l’atout du duo vocal de l’émouvante ou furieuse et toujours charismatiquement versatile voix de Chaos Heidi et de Johann Cadot, pour des instants uniques qui vous font dresser les poils plus que souvent, sans parler des atouts que sont les interprétations guitaristiques de Joahnn Cadot avec, en invité et soliste de luxe à la six cordes, Didier Chesneau qui vient remplacer l’ancien guitariste provisoirement et atout de même pour la section rythmique batterie et basse de respectivement Vincent Kreyder et Christophe Babin, sans oublier, bien entendu, ARMENDAR et ses claviers inspirés. Oui, un jeu gagnant pour « Spirited Away » qui se voit aussi à nouveau doté comme pour le second album, "Fifty Years Later" (2011), de la production impeccable de Didier Chesneau (HEADLINE, MAGIC KINGDOM, ..) au MII Recording Studio et masterisé par Bruno Gruel chez Elektra Mastering (H, SEPTIC FLESH, CHAOSTAR, SUP…), le tout pour un album qui sonne à merveille et permet à toute la richesse de ses compositions, paroles et de son interprétation, de mettre dans le mille à chaque titre..
Avec « Spirited Away », le groupe poursuit son évolution avec cette touche de grâce qui n’appartient qu’à lui, entre Metal mélodique qui voit renforcé son ‘côté organique et analogique’ comme le définit le groupe, épicé de quelques touches électro.
Chapeau aux Asylum Pyre pour avoir, avec « Spirited Away » à nouveau démontré que oser s’affirmer et que la différence, est une qualité, un as qui rend un jeu gagnant.
A noter que Asylum Pyre sont fans du génial Hayao Miyazaki et de ses créations d’animation japonaise et universelle il faut le dire, et notamment fans du fleuron qu’est « Le Voyage De Chihiro » (un fleuron tout comme « Princesse Mononoke » ou "Le Château Ambulant"), aussi, ont-ils fait un clin d’œil à l’anime précité en donnant à leur troisième essai, le titre anglais du « Voyage de Chihiro », à savoir « Spirited Away » ;)
Chaudement recommandés, donc et ASYLUM PYRE et leur troisième effort "Spirited Away" !
Tasunka
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A ne pas manquer ni les concerts en décembre, ni la Release Party du 3ème album d'ASYLUM PYRE "Spirited Away" au Dr Feelgood, 34 rue Keller, Paris 11e
Pré-écoute de l'album avant sa sortie le lendemain, goodies, merchandising, présence de membres du groupe + autres surprises!
01 - Second Shadow 02 - The Silence of Dreams 03 - Only Your Soul 04 - Unplug My Brain 05 - In Hayao's Arms 06 - Spirited Away 07 - The White Room 08 - Soulburst 09 - At My Door 10 - Shivers 11 - Instants in Time 12 - Remembering 13 - Fly
Line-up ASYLUM PYRE:
-Chaos Heidi: V -Johann Cadot: G / V -Vincent Kreyder: D -Armendar: K
Guests Musicians / musiciens additionnels : -Didier Chesneau: G -Christophe Babin: B
Forts d’un très puissant troisième album, “Symbiosis”, qui montre toute la passion et le savoir-faire de T.A.N.K. en matière de 'Death Metal Melodique qui arrache' et avant que le groupe n’embarque pour une tournée d’anthologie avec SOILWORK et HATESPHERE, la journée promotionnelle au Hard Rock Café parisien a été l’occasion de constater combien les 'Think Of A New Kind' assurent autant qu’ils sont cools.
Ce qui ne nous tue pas, nous rend plus forts et T.A.N.K. ont surmonté de récents problèmes de line-up, incorporé du sang neuf avec un nouveau guitariste et avec panache encore et sont prêts à tout faire exploser avec leur tournée ! (dates ici)
Alors, oui, les français méritent une carrière internationale, étant donné qu’ils jouent largement dans la cour des grands à tous points de vue !
- Entretien avec Clément Rouxel (aussi ONE-WAY MIRROR, LYZANXIA, ex-ZUUL FX) batteur et compositeur de son état -
(Interview / Photos : Tasunka)
Quel est ton point de vue, de batteur, sur votre dernier album « Symbiosis » ?
Clément Rouxel : je pense que tout le groupe serait d’accord avec moi et pas juste pour la batterie, de dire que avec « Symbiosis », on a fait comme d’habitude, c'est-à-dire sans aucun plan établi, sans aucune limite. Techniquement et sans le vouloir, on s’est un peu challengés ; on est en train de répéter les nouveaux morceaux et à la batterie, par exemple, il y a des trucs vachement durs: on a mis la barre haute mais cela fait partie aussi de l’envie, de l’épanouissement d’un musicien, ce challenge. On l’a tous fait, tous ensemble. On ne planifie pas un solo de batterie, de guitare ou autre, non, simplement s’il y en a un qui amène un truc, on voit, et si c’est bien on fait, sinon, non. Par exemple, vu qu’on compose tous dans le groupe, parfois c’est moi qui ai créé des riffs pas évidents pour les autres et inversement, eux qui ont écrit des choses diffcilement jouables à la batterie, mais je me suis quand même plus que donné à fond pour essayer de les reprendre.
Quel album ! A tous les niveaux, dont celui technique, justement !
Merci ! En fait, « Symbiosis » a été fait de façon un peu différente : il a été compliqué et un peu douloureux, à pas mal de moments, côté fonctionnement interne. Jusqu’ici, on a toujours fait les choses, comme on voulait, à savoir chacun ramène des idées, et parfois tu te prends un râteau, parfois tu gardes, mais là, on a eu des difficultés internes puisqu’un membre a commencé à se désintéresser du groupe. T.A.N.K. a démarré en 2007 et au bout de 8 ans, c’est comme un couple, un cercle d’amis, mais les objectifs, la vie personnelle, font que parfois les chemins se séparent et là, c’est le cas avec Symheris (Guitare). C’est toujours compliqué ce genre de chose pour tout groupe, quel qu’il soit, grand ou petit. Ca a été difficile, c’est arrivé en plein process de l’album et à cause de ça, on a eu peur de ne pas pouvoir écouter "Symbiosis", parce qu’il aurait été trop douloureux pour nous, mais quand on a eu la galette entre les doigts..je te jure on s’est fait flipper mais grave mais au final, on est super contents et fiers de ce qu’on a fait. En fin de comptes et en essayant de tirer le positif de tout ça, ce nouvel ingrédient qui est la douleur et le mal, on se dit qu’il nous a peut-être inspirés. Si ça transpire dans « Symbiosis », tant mieux !
Ces problèmes sont arrivés quand: avant, pendant « Symbiosis »?
Un peu tout ça. Un peu avant, beaucoup pendant et quand l’album a été enregistré. La chance qu’on a, c’est que « Symbiosis » est là, est bien accueilli et qu’on a un nouveau guitariste (Charly Jouglet) qui est un vent frais. Donc, toute cette histoire de malheur, qui a été dure, qui nous a fait nous poser pas mal de questions, fait que maintenant, cela nous a ressoudés, nous quatre et le nouveau guitariste, Charly, nous apporte beaucoup de bonheur, en plus d’un second souffle.
Vous le connaissiez déjà, avant qu’il ne rejoigne le groupe ?
Non, du tout. En fait, ce qui est spécial, c’est que déjà pour le deuxième album, (« Spasms Of Upheaval» (2012), on avait changé de guitariste en cours et Nils (Courbaron – Guitare), du coup, en était arrivé à énormément composer pour « Symbiosis » à l’époque, et là, c’est pareil : à nouveau, on change pendant l’album et Charly est déjà en train de composer pour le prochain, le quatrième album.
On a toujours besoin d’avoir le cerveau en ébullition ; il faut qu’on aille vite, on a des choses à dire, on en a besoin et aussi envie. En fait, on est excités aussi parce qu’avoir un nouveau membre, c’est une motivation. Charly nous inspire et tant qu’on peut, on y va, parce qu’il faut saisir l’inspiration dès et tant qu’elle est là. Au moment où je te parle, c’est la journée promo où on est en train de représenter « Symbiosis », on en est fiers malgré toutes les difficultés, mais je pense déjà au reste et là, j’imagine qu’il faut aborder la suite : on arrive à un virage super important pour T.A.N.K. qui est que le but de cet album, c’est de s’exporter. Justement, là, on arrive à notre tournée avec SOILWORK, ce qui représente l’aboutissement. On est tellement excités par cette tournée que la plupart de ce qu’on fait, notre temps, passe dans l’organisation de ça. Il faut qu’on pense déjà à la suite, roder notre tournée et on a toujours eu comme but de s’exporter, parce que même si on aime notre pays et qu’on y a beaucoup joué, la France n’est pas la nation du Metal. A côté, tu as l’Allemagne, pays du Metal largement plus que nous et tu as les scandinaves, qui nous ont influencés. On a fait des festivals en Allemagne (Wacken Open Air), un peu aussi dans les pays de l’Est, le Metal Camp ( Slovénie) ou encore le Basinfirefest (Rep. Tchèque), mais nous ne sommes jamais allés en Scandinavie, ce qui nous excite à mort. La chance qu’on a, c’est que « Symbiosis », va être distribué dans ces pays-là, ce qui fait que tout s’emboite très bien: On va dans des pays où on joue et est distribués, du coup.
Tu parlais des nouveaux morceaux pour le futur quatrième album; où cela en est au moment où on parle ?
Pour l’instant, les compositions sont un peu mises de côte. On s’envoie des trucs, les écoute mais on y reviendra plus tard. Là, c’est vraiment priorité à la tournée.
Vous avez lancé une campagne INDIEGOGO pour collecter des fonds sur internet et les objectifs financiers ont été atteints : tu en dis quoi ?
Que c’est le pompon, du bonheur, la cerise sur le gâteau. Je dois avouer que comme l’album s’est fait douloureusement, ça a été chaud, mais là, nouveau guitariste, « Symbiosis » qui est bien reçu, journée promo et tournée avec SOILWORK.
Tu sais quoi ? Ça nous arrive rarement, mais j’ai envie de dire : wow !! C’est le bonheur ! C’est cool en ce moment ! On est heureux, ce qui nous arrive rarement, mais là, on est bien.
Il y a des gens qui ne sont inspirés que quand ils sont mal, mais nous, on est inspirés quand ça va bien aussi. En même temps, on n’a jamais composé dans le mal. Quand on compose, c’est chacun de notre côté et chez moi, je ne suis pas en train de me projeter sur comment le titre va rendre en live, non, je pose simplement ce que j’ai envie de faire, je le propose et si ça passe, tant mieux, sinon, tant pis, je le garde pour moi. On est une démocratie et le but, c’est que chaque musicien s’épanouisse, mais on prend aussi en compte l’avis des gens, puisque sans eux, en fait, on ne sert à rien. Quand tu t’expose, il y a des à-côtés, mais on s’en fout, on est ravis d’écouter les avis et un maximum de retours: on restera toujours ouverts à l’avis du public, tant que cela reste constructif.
Quels sont les retours sur « Symbiosis », que vous avez déjà eus, justement ?
Ecoute, du super positif. Quand, notamment, ça concerne la composition, ça nous touche personnellement. C’est génial, quand on nous dit que c’est cool, que ce troisième album est un suite logique du groupe: ça, c’est du bonus. Pour « Symbiosis », on a choisi avec qui travailler et même si on n’a pas tout contrôlé, au moins, il y a ces choix de notre part, à la base. On se rend compte que nous avons bien choisi, par exemple pour la production, quand on nous dit que le son est mortel, on est très content d’avoir travaillé avec David Potvin, au Dome Studio (One-Way Mirror, Lyzanxia, Phaze 1), qui nous a fait un super boulot, ou encore pour la pochette : on nous dit qu’elle est géniale, oui, mais c’est parce qu’on a choisi de travailler avec RUSALKA DESIGN.
En fait, tout est dans la continuité autant dans la production que dans l’artwork, puisque vous avez à nouveau fait appel aux mêmes personnes pour "Symbiosis" ?
Ce qui s’est passé, c’est que Ludovic, avec qui on avait fait la pochette du deuxième album, on a adoré travaillé avec lui, parce qu’il a tout de suite saisi ce qu’on voulait et il a un univers graphique qui nous convient. Instantanément depuis la pochette du second album, nous l’avons considéré comme un membre du groupe, vu que lui, il est capable de gérer une chose que nous ne savons pas faire, à savoir gérer un univers graphique. On adhère à ce qu’il réalise et pour cette pochette, on lui a fait complètement confiance et le résultat, c’est le nombre de très bons commentaires dessus. Ce qui peut paraitre étonnant étant donné qu’on est à l’ère du numérique, ce qui fait que les gens n’achètent plus d’albums physiques, et là, on a un beau livret, un bel objet qui est apprécié. La génération plus jeune s’en fout d’avoir un objet dans les mains, alors que moi, étant de la génération précédente, je galérais, j’aillais à la FNAC commander un album à disons 25 euros pièce et je l’attendais pendant des lustres. Or, maintenant, on a toute la musique de suite à portée de main, mais bon, j’aime toujours avoir un bel album, dans les mains.
Comme pas mal de monde, on dirait bien. Pour en revenir au titre « Symbiosis » ou aux paroles de ce troisième album, est-ce que les événements difficiles survenus au sein de T.A.N.K. ont eu une influence sur leur choix ou pas du tout ?
Je dirais que oui et non. La symbiose ne s’est pas faite au sein du groupe puisqu’on a changé un membre de T.A.N.K. mais par contre, Raf (Pener) notre chanteur et tous, ne voulions pas de ce cliché de dire (et Clément de prendre avec humour une voix guindée pour dire ce qui suit): ’ ce troisième album, c’est l’album de la maturité’; non, « Symbiosis » fait simplement partie de l’évolution du groupe. Du coup, on s’est demandé ce qu’était cette évolution : on a fait un premier album (« The Burden Of Will »), qu’on aime toujours, un second qui a été très bien accueilli aussi et on s’est demandé ce que serait la suite et en fait, notre troisième album est une symbiose vraiment du premier et du deuxième. Graphiquement, Ludovic a bossé de la même façon : il a pris la première pochette qu’il n’avait pas faite, la seconde qu’il avait réalisée et a mélangé l’ensemble, c’est ça la symbiose.
Au chapitre symbiose, c’est une première pour T.A.N.K. d’avoir un invité femme : Jessy Christ (Syndro-syS) qui pose ses vocaux sur le titre "The Edge of Time".
Oui et comme je te le disais, on ne se limite à rien : si un jour on a envie de mettre de la clarinette, on en mettra :)
Remarque, il y a déjà du violon sur cet album
C’est vrai mais seulement dans une introduction :)
En ce qui concerne les voix de femmes, Raf et moi, ce n’est pas vraiment nos influences, les groupes avec chanteuse, mais là, ça n’a pas été traité de ce point de vue-là. C’est juste qu’un jour, Olive (Olivier D’Aries, Basse) nous a proposé une ligne de chant et nous a dit qu’il risquait de se prendre des cailloux, mais tant pis et avec une belle voix de tête façon façon féminine, s’est mis à nous l’interpréter et en fait, c’était cool. On s’est dit qu’après tout, quoi de plus logique? C’est juste une phrase anecdotique dans le morceau mais qui apporte quelque chose. Ce morceau est un peu, pas progressif même si c’est un grand mot, mais un peu, dans le sens où ce titre se développe beaucoup. Partir dans cette direction, une fille qui chante, ce n’était pas prémédité du tout, mais Olive nous l’a suggéré et ça nous a plu. On l’a proposé à Jessy Christ qui est une amie de longue date et qui chante très bien : on en est très contents du résultat.
En second ‘guest vocal’, vous n’avez pas moins que Björn « Speed » Strid de SOILWORK, sur le très accrocheur et riche « Blood Relation ». Comment vous avez réussi à ce qu’il se joigne à vous ?
Comme Jon Howard (THREAT SIGNAL) était en invité sur le deuxième, aussi pour le troisième album, nous voulions à nouveau avoir l'une de ces quelques voix qui se reconnaissent en une note, ce qui est le cas de Björn, d’autant que SOILWORK a toujours été une influence pour nous. Dans SOILWORK, il y a des éléments qui ressortent plus que d’autres et ce sont tous d’excellents musiciens, mais la voix de Björn, c’était une évidence pour nous. Comme Jon (Howard) et lui, sont amis et qu’en travaillant avec David (Potvin) qui joue avec moi dans ONE-WAY MIRROR, a fait la première partie de SOILWORK, le tout s’est assemblé et a donné qu’on a pu lui envoyer un email pour lui dire qu’on aimait beaucoup sa voix et expliquer nos propositions, qu’on lui a fait parvenir, après lui avoir demandé si ça le tentait. Très vite, on a constaté que ce complément de voix se mélangeait au mieux, vu que la voix de Raf et celle de Björn se complètent bien. On n’avait pas du tout envie de lui imposer quoi que ce soit, et lui, de son côté, avait aussi envie, comme T.A.N.K. n’est pas son groupe, de ne pas être lâché dans du n’importe quoi, non plus; ce qui fait qu’ on avait déjà défini les parties pour Raf et celles pour lui, avant, ensuite, de lui demander de nous faire du «’Björn’, ce qu’il a executé merveilleusement bien. Il y a dans sa partie de l’aigu comme il sait faire, mais aussi, du ‘gueulé’ ; en fait, le tout s’est réalisé très naturellement. Avec ses harmonies, sa façon de faire et on n’avait rien à redire, on a pris le tout comme ça: super contents du résultat. On trouve tous que « Blood relation » est un morceau qui ressort et qu'on adore.
Et toi, quel(s) titre(s) tu préfères, surtout sachant qu’il y a pas mal de diversité dans l’album ?
Le problème c’est qu’il y a des morceaux sur lesquels j’ai plus participé et me suis plus impliqué que d’autres. Mais personnellement, il y a un morceau qui me tient énormément à cœur, c’est « Baneful Storm » que j’ai beaucoup composé avec Raf, c’est vraiment un travail commun. A la base, c’est un titre que j’ai commencé il y a longtemps. Le riff principal, le groove, puisque c’est plus un groove qu’un riff, qui est stimulant à la batterie et que j’avais depuis longtemps mais que je n’avais jamais proposé. J’ai fini par me dire que c’est un morceau que je regretterais de ne pas avoir sur l’album. Quand je l’ai mis dessus et l’ai montré au reste du groupe, c’est passé nickel. Raf m’a proposé un refrain et c’est un des rares morceaux où je me suis impliqué dans la ligne de chant, ce qui en fait un titre vraiment personnel. Ce serait un peu prétentieux et nombriliste de dire que c’est mon préféré, en plus ce n’est pas vrai. Tu sais, la difficulté, ce n’est même pas que je les aime tous ou pas, même si j’ai des préférences, mais c’est surtout que « Symbiosis » vient de sortir et c’est un ‘bébé’ pour moi, ce qui fait que j’ai du mal à choisir un titre ou un autre. Je pourrais quand même te citer « The Edge Of Time » avec Jessy au chant : en fait, je suis très attiré par ce genre de morceaux qui prennent plus leur temps, je trouve et sont moins rapides que les autres mais qui ont du relief et c’est ce que j’aime dans la musique.
Tu en penses quoi, du fait que sur le Facebook du groupe, quelques personnes y ont trouvé des touches de Rock Progressif ?
Je trouve que progressif est un grand mot, après, dans le groupe, certains dont moi, sommes influencés par du 'vieux Prog’. Je suis fan de KING CRIMSON, mais parmi les plus récents, DREAM THEATER fait partie de mes influences aussi, même si je ne voudrais pas jouer ce genre de musique-là. De temps en temps, on est tiraillés dans le groupe, parce que certains comme Raf, aiment quand ça bourrine et moi aussi, j’aime ça, mais avec parcimonie. Peut-être qu’il y a beaucoup de métalleux qui aiment juste quand c’est directement dans la gueule mais perso, j’aime quand c'est le cas mais quand avant, ça ne l’a pas défoncée: c'est comme ça que cela donne du relief. Sur ces morceaux-là, il y a des évolutions et c’est pour ça que j’ai des préférences pour « The Edge Of Time », « Baneful Storm » : ces titres comptent pour moi.
Tu disais que Ludovic et son univers graphique était vu comme un membre du groupe, vous considérez de même David Potvin, à la production?
David, et c’est pour ça qu’on a retravaillé avec lui, sait tout simplement faire sonner notre musique et de toute façon, la musique, en général. Il n’est pas juste un ingé son qui ouvre les micros et fait de la captation, non, nous, on peut dire qu’il a vraiment un rôle de producteur. En plus, il a chanté dans l’album et même chose sur le précédent. Il nous a aidés : il y a eu des moments où il nous a proposé des arrangements au chant, à la guitare et il y a carrément des fois où il nous a dit que telle ou telle chose n’était juste pas bien. Et quand tu as confiance en quelqu’un, tu sais que s’il le dit, c’est qu’il n’a probablement pas tort. Il a, donc, un rôle bien plus important qu’un simple ingé son. Il nous a conseillés et s’il n’a pas participé à la composition, il a vraiment fait partie des arrangements, de la production. On verra à l’avenir s’il a envie de s’impliquer autant ou nous, si on va avoir envie de changer de façon de travailler, vu que c’est comme ça que tu te renouvèles. Mais en tous cas, il nous a fait du bien, parce que, justement, dans ces instants douloureux où on a eu des moments d’hésitation, lui a fait partie de ceux qui nous disaient que ce n’était pas le moment de se poser des questions. Il a été une locomotive pour nous. On le remercie énormément pour ça et il a un rôle très important dans cet album.
Pour cette première tournée qui arrive et même si T.A.N.K. n’est pas en tête d’affiche, il y a quand même une intention de faire un DVD ?
Oh, un DVD, c’est un grand mot. A notre ère et pour nous, ce qui est important, et ce, d’autant plus qu’on va être loin, ça va être d’alimenter nos réseaux sociaux. Je pense qu’on va tous partir avec des cameras et collecter des putains de moments, proposer aux gens de nous suivre sur la route. Même si c’est vrai que c’est notre première tournée, que c’est un aboutissement, on est en première partie, alors, un DVD, non. En plus, le format DVD est comme le format CD, pas le premier qu’on a envie d’utiliser, même si j’aime encore ce format-là. Il y aura des vidéos, ça c’est sûr et en direct encore :)
Merci à Clément Rouxel pour cette interview aussi cool, top et classe que le groupe T.A.N.K. même : ces gars assurent sans prise de tête et avec passion et savoir-faire. A ne pas manquer sur album et bien sûr, en live.
Quand on entend un “Improvisation 28 », qui vous rentre sous la peau avec son gimmick assassin, ses vocaux menaçants, son tempo à la basse et double grosse caisse d’acier, ce duo de guitares rythmiques ou en lead, qui tourne dans la tête comme une violente menace et un bienfait dangereux, à la fois, d’ailleurs, « Barbarians » vous assène le même effet imparable, ainsi que le suprême « 10 :22 » et son atmosphère aux vocaux gutturaux lourds et puissants, en somme, quand on entend ces titres, on se sait être à la bonne adresse, celle de TankrusT et de leur Thrash qui se paie le luxe intelligent de, comme le groupe le dit lui-même, « Faire du neuf avec de l’ancien…ou l’inverse ! » et ce, en utilisant leurs expériences et univers, influences protéiformes pour faire s’accoupler Thrash, Hardcore, Metal violent toujours, et le plus beau, c’est que ça marche : le cocktail prend aussi aisément que le chanteur peut passer d’un registre vocal à un autre, que les instruments peuvent assurer quels que soient l’atmosphère, le tempo ou les solos.
Au long de « The Fast Of Solace », s’ajoutent d’autres haltes en terre lourde ou intensément rapides tel un orage violent, à savoir et ils ne sont pas en reste, loin de là, sur : « Autonomy », « Dead Pools », qui figurait déjà sur le EP du groupe « Beyond Thresholds » ou « DMZ » et le final sur un « Cleaver » de choix.
TankrusT confirment et signent avec « The Fast Of Solace », une entrée de poids dans le ‘Metal qui en a’, qu’on se le dise !
Tasunka
TankrusT Line-Up:
- KooTôh : V - Garth : Lead G - Will : Rhythm G - Schuff : D - Jules : B
C‘est sous le label ‘Juste Une Trace’ (LOFOFORA), que les franciliens de ARTWEG sortent « Drunk’N High », le successeur de « Should We Get Violent ? » et trois ans après, les cinq explosent littéralement tout sur leur passage avec leur univers musical qu’eux-mêmes qualifient d’’Art-core’ et c’est précisément le terme qui convient à leur passionné et dynamiquement furieux autant qu’intelligent mixage entre Hardcore-Punk-Metal: Oui, ARTWEG détonnent via les trois à la fois!
« Drunk’N High », c’est option 'claque' au rendez-vous à chacun de ces douze titres où tout explose d’énergie : les riffs bruts de puissance s’alignent comme des détonations, les vocaux qui se répondent en anglais et en français, sont éructés comme des boulets revendicatifs aux textes affutés, les basse et batterie qui assènent et martèlent un tempo hypervitaminé : prenez votre souffle avant le départ, car il n'y a, ici, pas d'arrêt, pas de compormis, tout y est à fond en excellent 'rentre-dedans', à la fois brut et riche, intelligemment mené et transporté par une authentique passion qui éclate littéralement tout au long de « Drunk’N High ».
Une passion sauvage et contagieuse, qui anime ces cinq furieux ARTWEG qui ont tout simplement ‘décidé de consacrer leur vie à leur passion’.
ARTWEG et leur « Drunk’N High » sont un coup de cœur, de ceux qui font qu’on ne décroche plus de l’écoute d’un album, encore et encore et qu’on guette les gigs, pour se prendre la même déferlante d’’Art-core’, cette fois, en live et la bande a déjà amplement prouvé sa valeur sur scène: alors, bougez les murs, ça va déménager! :)
Tasunka
« Drunk’N High » Track-List :
ARTWEG Line-Up :
-Mugen : V -Akonit : V -Yero : G -Vlad : B -Crusty : D
Le quintette londonien de COUNTING DAYS sort son premier album « Liberated Sounds » et il est clair, dès la claque de la première note, que les anciens membres de, au choix, TRC, HEIGHTS, LAST WITNESS et ROUGH HANDS, ont su conjuguer leurs apports respectifs et la puissance de leurs anciens groupes, pour produire une de ces explosions de Metalcore qui ne vous laisse pas intact, une secousse sismique bien nommée « Liberated Sounds », puisque la déferlante sonore s’exprime, ici, bel et bien en toute liberté.
La mèche est allumée par un savant cocktail de Metalcore, Thrash, Punk et une touche Heavy Metal Anglais, le tout agité par un savoir faire marquant, ainsi qu’une dynamique qui l’est tout autant doublée d’une de ces pèches dans la vitesse et la qualité technique et humaine, d’exécution, autant des instruments que ces vocaux qui frisent le débit sonique et ce, avec panache, tout autant pour ce qui est des chants écorchés, des riffs de guerre, que des mélodies.
Metalcore à la puissance 1000, COUNTING DAYS se font remarquer avec un ‘debut album’ qui mériterait la note maximum, tout y étant de haut vol. Le groupe a, d’ailleurs, sollicité pour la production, non moins que l’apport et toute la compétence du Fredrik Nordström (At The Gates, Arch Enemy, In Flames, Opeth, Architects, Bring Me the Horizon), afin d’être certain d’avoir le résultat qu’il mérite et effectivement, les morceaux sonnent de façon belligérante et efficace au possible pour magnifier le propos.
A noter que pendant l’enregistrement en Suède, COUNTING DAYS ont demandé en guest vocal, l’une de leurs plus grandes influences, AT THE GATES et Tomas Lindberg, ayant écouté et apprécié ce que la bande proposait, a largement accepté l’offre et posé ses vocaux sur la nouvelle version, du coup, re- enregistrée du titre « Sands Of Time ». Et puisqu’il est question de cet album fort, il est à noter que ses paroles le sont tout autant, elles qui évoquent la mortalité, la religion ou encore les relations humaines.
COUNTING DAYS, retenez ce nom, un groupe vient de se présenter dans la cour des plus grands avec leur « Liberated Sounds » classieux et sauvagement réussi.
Tasunka
Track-List « Liberated Sounds »:
01. Burned By Faith 02. Die Alone 03. Beaten & Scarred 04. Life & Death 05. Liberated Sounds 06. Fire From The Sky 07. Days Go By 08. The Vines 09. Sands Of Time (Guest vocals: Tomas Lindberg of At The Gates) 10. Prison Of Misery 11. Cold Truth 12. Reunion
COUNTING DAYS Line-Up:
- Thomas Debaere : V - Charlie Wilson : G - Lasselle Lewis : D - Bobby Daniels : G - Alex Dench : B / V
COUNTING DAYS- Official Music Video for "Liberated Sounds". Directed by Jordan Green, edited by Charlie Wilson.
Pierre Le Pape (ex-Embryonic Cells, Wormfood) s’est taillé une belle réputation grâce à sa créativité prolifique à tous niveaux, à commencer par la composition et les paroles, notamment avec son projet ambitieux de Metal Opera, MELTED SPACE. Un projet avec un premier jet « From The Past », en 2012, puis, l’album « Between » (2013) qui est à prendre comme une transition vers « The Last Lie » de 2015.
Des sorties saluées par tous, des critiques, du public aux artistes eux-mêmes, dont beaucoup avaient déjà accepté de figurer en guests notamment sur « Between », dont Liv Kristin de LEAVES’ EYES avec qui MELTED SPACE sera d’ailleurs en tournée. Ceci étant posé, il tardait d’autant plus de découvrir « The Great Lies », tout d’abord via son artwork, à nouveau confié au talent graphique de Hicham Haddaji [Strychneen Studio] (Hacride, Klone, Trepalium, Shining). Sobre et efficace à la fois, intrigante et fascinante, la pochette reflète l’effet envoutant produit par cette seconde œuvre issue de l’imagination artistique, fertile et inspirée du compositeur, arrangeur, pianiste et artiste de talent qu’est Pierre Le Pape.
Fort de sa signature récente sur le label SENSORY Records, MELTED SPACE a bénéficié de tous les atouts pour donner sa pleine dimension à cet ambitieux opéra de Metal progressif symphonique aux magnifiques et opulentes orchestrations.
En effet, « The Great Lie » se révèle être abouti au point qu’il vous emporte immanquablement sur ses ailes lyriques et mélodiques, ses émotions multiples et puissantes à fleur de vocaux, d’instruments, d’orchestrations. On vibre aux côtés de tous les intervenants, qui se montrent totalement et avec passion, investis pour narrer l’histoire de ce frère et cette sœur partis en quête de leur mère, la reine des fées. Que ce soit des chants féminins, masculins, en voix claire ou rauques ou des instruments et orchestrations, tout participe à donner vie à de multiples atmosphères dignes de véritables tableaux issus d’un opéra, dont on goûte et savoure chaque chapitre, notamment sur « No Need To fear », « Terrible Fight », l’émouvant « A God Is Dead », “Hopeless crime”, “The One Who Lost The Faith” ou “Lost Souls From The Other Side”.
La liste des guests est, quant à elle et une fois encore, bien garnie (voir ci-dessous), entre pointures du Metal et orchestre philarmonique de Prague et côté co-production de François-Maxime Boutault et Pierre Le Pape, le niveau est relevé lui aussi, offrant finesse minutieuse et intensité à la fois.
« The Great Lie » mérite d’être couronné du titre d’Opéra Metal’ et le fait qu’un français, Pierre Le Pape, en soit le créateur n’a que peu d’importance, car son œuvre est avant tout universelle !
Tasunka
Tracklist” The Great Lie”:
01) Listen To The Song Of Despair 02) Called By The Queen 03) No Need To Fear 04) Terrible Fight 05) A God Is Dead 06) Trust & Betrayal 07) Glass Castle's Beast 08) Hopeless Crime 09) The One Who Lost The Faith 10) Titania 11) Lost Souls From The Other Side
Le casting impressionnant de "The Great Lie" est quant à lui le suivant :
David Vincent (ex-Morbid Angel) Attila Csihar (Sunn O))), Mayhem) Mikael Stanne (Dark Tranquillity) Arjen Lucassen (Ayreon) Ailyn Gimenéz (Sirenia) Kobi Fahri (Orphaned Land) Mariangela Demurtas (Tristania) Guillaume Bideau (Mnemic) Niklas Kvarforth (Shining) Sylvain Coudret (Soilwork) Adrien Grousset (Hacride) Christine Rhoades (Jeff Loomis) Manuel Munoz (The Old Dead Tree) Arnaud Strobl (Carnival In Coal) Clémentine Delauney (Visions Of Atlantis) Virginie Goncalves (ex-Kells)
FORMATION:
Pierre Le Pape: claviers, Arrangements
Adrian Martinot: guitare (invité) Adrien Grousset: guitare (invité) Ailyn Giménez Garcia: chant (invité) Virgine Goncalves: chant (invité) Arjen Anthony Lucassen: guitare (invité) Arno Strobl: chant (invité) Attila Csihar : chant (invité) Brice Guillon: basse (invité) Christine Rhoades: chant (invité) Clémentine Delaunay: chant (invité) David Vincent: chant (invité) Guillaume Bideau: chant (invité) Kobi Farhi: chant (invité) Lucie Blatrier: chant (invité) Manuel Munoz: chant (invité) Mariangela Demurtas: chant (invité) Michael Saccoman : batterie (invité) Mikael Stanne: chant (invité) Niklas Kvarforth: chant (invité) Sylvain Coudret : guitare (invité) The City Of Prague: Orchestre Philarmonique (invité)
Video Line-Up : MELTED SPACE dévoile, en vidéo, la liste des musiciens participants au nouvel opera métal "The Great Lie" (label SENSORY/ The Laser's Edge) :
Guitar Legends MICHAEL DENNER and HANK SHERMANN of MERCYFUL FATE have given an offering ofsupremely, classic heavy metal infused with an overload of their signature, dark magic shredding.
According to the legendary guitar duo, getting SNOWY SHAW (King Diamond/Therion/Sabaton) on Drums, MARC GRABOWSKI (Demonica) on Bass Guitar, andSEAN PECK (Cage/Death Dealer) on vocals, onboard to form the band was a critical component to bringing these 4 tracks to life.
"SATAN'S TOMB" Track-Listing:
01. Satan's Tomb 02. War Witch 03. New Gods 04. Seven Skulls
A l’occasion de la sortie officielle du premier livre sur le festival Hellfest, nous vous donnons rendez-vous le mercredi 7 octobre à la "Maison des tanneurs" ( paris 1er) à partir de 17H30 pour faire l’acquisition du premier livre sur le Hellfest.
Toute l’équipe sera présente pour répondre à vos questions autour d’un verre. En présence de :
Alex Rebecq (Chargé de communication du Hellfest) Guillaume Delautre (Responsable merchandising du Hellfest) - Bénédicte beaujouan (Chef de projet) Lelo Jimmy Batista (Redacteur – Noisey/Vice) Ronan Thenadey (Photographe officiel)
Le Hellfest ? Le troisième plus gros festival de musique en France.
Cet événement majeur et incontournable de la musique Métal est reconnu dans le monde entier. Sa fréquentation s’est multipliée par six en neuf ans, atteignant en 2014, 150 000 spectateurs sur trois jours. Il reçoit chaque année les grands noms de la scène Métal internationale et française, soit plus de 800 artistes en 10 ans. En 2015, le Hellfest fête ses 10 ans. Cet ouvrage rend hommage à tous les acteurs du festival (artistes et équipes dédiées) qui ont permis de rendre cet événement possible et durable, et pour honorer son public, plus fidèle et plus nombreux aux fils des éditions. Retrouvez les portraits et interviews des artistes majeurs qui se sont produits sur la scène du festival (Kiss, Motörhead, Deep Purple...), les coulisses et ambiances de backstage, les décors extraordinaires du festival et bien sûr les festivaliers et leur univers.
DU FURY FEST AU HELLFEST TOUTE L’HISTOIRE DU FESTIVAL
336 PAGES I PLUS DE 140 ARTISTES I PRÈS DE 500 PHOTOS
1 - DERRIÈRE LA SCÈNE LES BACKSTAGES DU FESTIVAL 2 - DEVANT LA SCÈNE HELLFEST PARTY 3 - AUTOUR DE LA SCÈNE UNE SCÉNOGRAPHIE UNIQUE EN FRANCE 4 - SUR SCÈNE PRÈS DE 140 ARTISTES REPRÉSENTÉS DES TÉMOIGNAGES D’ARTISTES INÉDITS.
Formé de façon spontanée et naturelle, 21 OCTAYNE, c’est avant tout une histoire d’amis, de complices partageant le même goût de donner vie, créer un Rock / Hard Rock de qualité au feeling palpable, et non pas une histoire d’avoir assemblé la somme pourtant considérable d’expérience technique, scénique et live que le groupe cumule, pourtant, au travers de leur longue expérience individuelle, qui fait de eux tous, des artistes chevronnée, ayant gagné leurs galons au panthéon du Hard Rock.
Non, c’est avant tout le plaisir qui est visiblement le moteur, la moelle épinière de 21 OCTAYNE et cela s’entend, se ressent intensément lorsque courent les dix morceaux originaux et variés de ce « 2.0 » de grande qualité tout autant qu’accrocheur et enivrant.
Hagen Grohe, le chanteur-producteur et créateur de pochette, définissait, lors du premier effort «Into The Open » (2014) , leur musique comme étant du ‘Classic Rock 2.0 ‘ et chose confirmée en 2015 via un « 2.0 » au nom qui sied au mieux pour ce Hard Rock résolument moderne, aux riffs et soli au top, tout autant que les vocaux ou la ligne rythmique. Et cerise sur la galette, la variété préside, ici, puisque 21 OCTAYNE montre avec ce second opus, ses multiples facettes autant au niveau du son, des idées que musicalement parlant, entre Hard Rock intense au tempo enlevé, mid-tempo Rock ou frôlant le prog et toujours mélodique au meilleur ratio du terme.
« Take Me Back » ou « Devil In Disguise » font montre d’un rythme Hard Rock soutenu, pour se voir contre-balancés et complétés par un Pop/Rock « When You Go » qui devrait assurer en radio, ou encore, le martèlement Rock de « Fly With Me » ou l’hymnique et superbement fédérateur « Love’s Just A Heartbreak Away » qui est l’un des 'must' de « 2.0 » et en final qui touche au prog, le magnifique et poignant autre 'must' qu’est : « Tale Of A Broken Child ». Ah oui et sans oublier le très drole de par ses paroles et musicalement catchy à souhait, « Date With Myself ».
Même si leur bassiste, Andrew Lauer, est parti en 2015, pas de quoi ébranler le groupe qui va assurer ses gigs avec des bassistes de remplacement, en attendant de retrouver un line-up au complet.
Fin de l’aparté pour en revenir à l’essentiel, le second opus de 21 OCTAYNE,et le verdict à son sujet :
c’est simple, « 2.0 »est hautement recommandé à l’achat et le groupe chaleureusement, à suivre ! :)
Tasunka
“2.0” Track-List:
01. Devil In Disguise 02. Take Me Back 03. When You Go 04. Love’s Just A Heartbreak Away 05. Take Me Away 06. Lost 07. The Circle 08. Date With Myself 09. Fly With Me 10. Tale Of A Broken Child
available as CD, Digipak (3 bonus tracks) & ltd. Box (inkl. Digipak, Magic and bag)
21OCTAYNE Line-Up:
-Hagen Grohe (‘The Joe Perry Project’ from Aerosmith’s guitarist): V -Marco Wriedt (ex-Axxis) : G -Alex Landenburg (Rhapsody): D
In 2015 the band parted ways with bass player Andrew Lauer. For current/future live gigs they will use replacements until a steady new member has been found.