EVERGREY - Live Photos @ Paris (01 Oct 2017) - ' Storm Over Europe 2017'
==> "The Storm Within" : Chronique: ici / French Review: here
SONS OF TEXAS "Forged By Fortitude" (French Review)- Video "Beneath The Riverbed"/"Feed The Need -Tour Dates (Paris - 13 Oct)
Quand on vient d’un état où rien n’est à taille ordinaire, un état qui peut s’enorgueillir de ne pas faire les choses dans la demi mesure et ce, dans tous les domaines, à commencer par la musique puisque, entre autres, ZZ TOP, PANTERA, Stevie Ray Vaughan sont issus de cette région unique aux USA, le Texas, et quand on est un groupe de jeunes loups aux dents acérées et références longues qui en vient, alors, le tableau est posé et le nom de ‘Fils Du Texas’ mérité. Les SONS OF TEXAS donc, s’étaient effectivement déjà fait remarquer avec leur premier album, "Baptized In The Rio Grande", et deux ans et quelques plus tard, la bande récidive avec un « Forged By Fortitude » qui pose une pierre de plus sur la route des texans et devrait faire du bruit.
L’esprit libre et sauvage, qui sait allier Metalcore, Heavy, Hard Rock d'essence sudiste, Bluesy qui anime ces cinq-là, s’exprime, en effet, une nouvelle fois et avec la particularité qui fait son accroche, celle de voir la dynamique rentre-dedans et le groove se défier, se compléter, se répondre au long de onze titres d’une généreuse férocité et efficacité groove mordante à la fois. Le duo de frères Villarreal respectivement à la basse pour ce qui est de Nick et batterie pour Mike, forge une section rythmique solide comme la puissante locomotive qui orne la pochette de l’album, une assise sur laquelle le duo habile et habité des guitares de Jon Olivarez / Jes De Hoyos se donne sans retenue, chapeauté avec la même force de conviction par la voix chaude et rocailleuse de Mark Morales, parfaite quelque soit le tempo, l’intensité, énervée ou à peine plus calme. Le quintet délivre des morceaux qui fédèrent et reflètent le style multiple et sans entrave de SONS OF TEXAS : les meilleurs représentants en étant « Forged By Fortitude », « Slam With The Light », « Feed the Need », mais talonnés de près par « Cast In stone », « Down In The Trenches », "Beneath The Riverbed" ou « Wasp Woman », entre autres. Certes, quelques titres ronronnent faute d’audace, mais en général, le contrat de ne pas faire dans la demi-mesure est respecté :
« Forged By Fortitude » étant, donc, des plus recommandés, d’autant que la production est à la hauteur des ambitions de SONS OF TEXAS : hautes !
SONS OF TEXAS vont, d'ailleurs, mettre tout le monde d’accord en mettant le feu en France, le 13 octobre au Bataclan (Paris) en compagnie de SEETHER : l’automne sera chaud avec SONS OF TEXAS!
Tasunka
01. Buy In To Sell Out - 3:30
02. Feed The Need - 4:40
03. Down In The Trenches - 4:00
04. Cast In Stone - 5:01
05. Beneath The Riverbed - 4:14
06. Expedition To Perdition - 2:56
07.Turnin' The Page - 3:51
08. Jaded Eyes - 3:43
09. Wasp Woman - 3:51
10. Forged By Fortitude - 3:45
11. Slam With The Lights On - 3:26
SONS OF TEXAS Line-Up:
-Mark Morales – Vocals
-Mike Villarreal – Drums
-Nick « Rat » Villarreal – Bass
-Jon Olivarez – Rhythm Guitar
-Jes De Hoyos – Lead Guitar
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==> Paris (Bataclan) - 13 Oct 2017: cliquer ici
PROPHETS OF RAGE 'Prophets Of Rage' (French Review) - 4 Videos "Unfuck The World"/"Radical Eyes"/.. - Tour Dates (France-10 Nov)
==> Release Date: Sept 15, 2017
Attendu comme rarement, ce premier album éponyme des PROPHETS OF RAGE avait à la fois la chance et le rude challenge des origines racées et iconiques de rébellion de ses six membres, sur les épaules. Quand on vient de et allie RAGE AGAINST THE MACHINE, PUBLIC ENEMY, CYPRESS HILL (voir line-up) et qu’est mis sur pied en 2016, ce supergroupe, vu tel un canal de résistance, de liberté d’expression en réaction aux événements dont les plus récents, élection de Trump incluses, il est clair que les attentes sont grandes et que la chance de ses origines musicales, de sa reconnaissance de longue date, peut devenir pour PROPHETS OF RAGE un challenge ou si vous préférez, tout le monde vous attend à l’affut, guettant la moindre ressemblance avec RATM et prêts à dégainer la critique. Vous savez quoi ? aucune importance car critiques ou pas, tout ce qui compte, c'est que ces six-là s'expriment en toute liberté loin des débats et alignent clairement avec leur 'debut' album et comme annoncé, non seulement des nouvelles compositions qui recèlent des titres qui marquent et qui savent tout autant afficher avec beaucoup d’aisance et de savoir faire, la patte revendicatrice des PROPHETS OF RAGE, leur patte: pas vraiment du RATM même si son esprit plane en ces lieux indiscutablement, mais bel et bien du PROPHETS OF RAGE avec sa marque qui fusionne Metal et Rap, Rap et Metal, exercice périlleux s’il en est et applaudi quand il est réussi. Du déjà vu, parfois peut-être, mais une chose est certaine, c’est que le sceau apporté par PROPHETS OF RAGE fait devenir addict à leurs titres, titres qui se mettent à tourner assez rapidement en boucle. Surtout quand des « Unfuck The World », « Hail To The Chief », « Living On The 110”, “Take Me Higher”, “Legalize Me”, “Smashit” notamment, se mettent de la partie.
Certes, l’inspiration novatrice aurait pu être plus au rendez-vous par endroits, certes, la rébellion secoue l’album mais pas toujours avec l’intensité, la rage attendues, et pourtant, c’est justement ce qui accroche, ce mixe naturel et à la fois issu de l’expérience, dans le dosage d’intensité dans la colère, un dosage pour faire réagir, poing levé, mais sans négativité, mais bien via de la pure combativité : Prophets Of Rage, c’est un appel à réagir, à l’action, comme le revendique le groupe.
Et de l’action, il y en a : le duo vocal Chuck-D / B-Real qu’il se complète ou se mue en duel, assure, tout autant que Tom Morello le maestro es guitares toujours aussi inspirées et incontournables, la basse de Tim Commerford, la batterie de Brad Wilk, DJ Lord aux platines, font se dire que les PROPHETS OF RAGE sont incontestablement en pleine possession de leur art, de leurs moyens et soudés pour délivrer et faire parler la force de contestation qui les anime. La production est, d’ailleurs à souligner pour sa haute qualité, valorisant notamment la basse, au même niveau que ses comparses aux vocaux, guitare, batterie ou platines.
PROPHETS OF RAGE ont prouvé être les maitres sur scène, notamment avec leurs concerts remarqués au Download ou au Hellfest 2017 mais ils le sont aussi sur album, et le démontrent en dégainant un « Prophets Of Rage » éponyme, qui est à saluer : il est addictif et ce, presque sans s’en rendre compte, signe d’un album qui en a…sous le pied.
Ecoutez « Prophets Of Rage », l’esprit libre de toute interférence de références et vous saurez que, oui, la révolution est en marche…rejoignez-là !
A noter que PROPHETS OF RAGE vont à nouveau écumer les scènes et notamment en France, au Zenith de Paris, le 10 novembre prochain pour porter la bonne parole !
Tasunka
'Prophets Of Rage' Tracklist :
01. Radical Eyes
02. Unfuck The World
03. Legalize Me
04. Living On The 110
05. The Counteroffensive
06. Hail To The Chief
07. Take Me Higher
08. Strength In Numbers
09. Fired A Shot
10. Who Owns Who
11. Hands Up
12. Smashit
-Chuck-D (Public Enemy) : V
-B-Real (Cypress Hill) : V
-DJ Lord (Public Enemy)
-Tom Morello (Rage Against the Machine) : G
-Tim Commerford (RATM): B
-Brad Wilk (RATM) : D
==> US /European Tour Dates : click here
==> Paris / Zénith - 10 Novembre 2017 : cliquer sur l'affiche
BULLRUN - Interview / Photos Session : Rémy Gohard (V/B) - Gaël Berton (G) - Mark Dezafit (Batterie / Drums) - 22 sept 2017
==> Chronique: cliquer ci-dessus / French Review: click above
From left to right / De gauche à droite:
Gaël Berton (G) - Rémy Gohard (V/B) - Mark Dezafit (Batterie / Drums)
Belle rencontre, ce vendredi 22 septembre 2017, avec le trio de passionnés qui compose BullRun : ils assurent avec leur EP six titres, « Dark Amber » et se montrent chaleureux, se prêtant à cette journée promo au Hard Rock Café parisien, avec bonne humeur, humour et précision dans les réponses :
Merci à eux trois ! ainsi qu’à Roger Wessier et à la team Hard Rock Café ! :)
BullRun, retenez ce nom, ce ‘badass’ de trio de vrais passionnés, le vaut!
(Interview/Photos: Tasunka)
** Promo "Dark Amber" - Hard Rock Café **
- Félicitations pour « Dark Amber », quel album !
Le duo Rémy (basse/ chant) et Gaël (Guitare) en chœur : Merci à toi!
(NDTasunka: Mark, le batteur, rejoindra le duo à mi-interview après avoir fini d'en donner une autre)
- Vous avez eu deux dates en septembre: le 16, le premier jour du Fertois Rock In Fest (77) et au Dr Feelgood à Paris, le 9 : comment ça a été ?
Rémy et Gaël : Très bien, on a eu d’assez bons retours en plus d’avoir reçu un bon accueil.
- BullRun, sur scène, c’est comment ?
Gaël : BullRun sur scène, c’est assez vivant, ça bouge et on essaie de créer une connexion avec le public. pour nous, jouer simplement le CD sur scène, ne nous intéresse pas. Quoiqu’il arrive, en live, nous on s’amuse tout le temps et on essaie de faire ressentir la même chose au public.
- Et ça a été pareil, ce même état d’esprit au moment de créer votre EP six titres, « Dark Amber » ?
Rémy : En fait, la création de l’album, c’est un peu particulier parce que, avant, on a fait des maquettes, des pré-prods nous-mêmes, une bonne douzaine en fait.
- Pourquoi une douzaine ? Vous êtes perfectionnistes, vous n’étiez pas satisfaits ?
Rémy : Il y a de ça (rires). On compose beaucoup et on aime bien avoir le choix à la fin. Oui, nous sommes très perfectionnistes et on a en plus eu la chance de rencontrer Symheris et Jelly (Cardarelli) qui sont encore plus perfectionnistes que nous (NDTasunka : ces deux pointures se sont chargé des mixage, master, enregistrement de « Dark Amber » au Creampie Studio)
Gaël : Symheris c’est T.A.N.K (Think Of A New Kind) et Jelly, c’est l’actuel batteur d’Adagio. Ils ont une philosophie musicale, un perfectionnisme à tous les niveaux et ils nous ont fait passer ça: on est aussi devenus perfectionnistes, du coup. Disons qu’on était déjà comme ça mais cette rencontre avec eux, l’a accentué davantage. Ils nous ont prouvé qu’on avait raison de le faire. Les deux ont un vécu plus construit que le notre et une expérience qui fait qu’on les a écoutés.
Si cet album t’a plu, on va faire encore mieux pour la suite : le but, c’est de faire mieux.
- Si vous avez déjà visé haut avec « Dark Amber », comment pouvez-vous faire encore mieux ?
Rémy : On découvre plein de choses; tu vois, avant cette collaboration, on pensait être perfectionnistes alors qu’on s’est aperçu qu’en fait, on ne l’était pas assez, Du coup, on continue à travailler davantage, à tous les niveaux, musicalement, le son aussi, par exemple.
Gaël : On a passé deux semaines en résidence tous les trois à faire de la musique tous les jours, à bosser de façon intense : c’était notre choix et surtout, à la fin de chaque journée, on sortait avec la banane.
Rémy : On est perfectionnistes parce qu’on veut tout faire le mieux possible, on veut toujours afficher la meilleure image pour le groupe, de la pochette, la musique, tout. Aussi, au niveau humain, on veut être le plus sympa possible avec les gens qui viennent nous voir : c’est grâce à eux que nous sommes là ! On a ce côté bons vivants et c’est un plaisir de boire une bière en leur compagnie.
Gaël : C’est ça la perfection en fait, de créer cette convivialité.
- Comment vous avez réussi à garder cette énergie, ce côté naturel malgré cette recherche de la perfection qui aurait pu atténuer cette dynamique ?
Gaël : Mark, notre batteur, a cette phrase : la musique, c’est comme conduire une voiture, tu as travaillé, pratiqué au point que cela en devienne naturel: quand tu conduis tu n’y penses pas et pourtant tu conduis. A force de pratiquer, tu chopes des codes et au final, tu arrives à ça, tu n’y penses plus en le faisant et ça devient naturel.
- Belle réponse ! Vous pouvez revenir rapidement sur le parcours de BullRun : fondation en 2011 et vous étiez potes au lycée, il me semble ?
Rémy et Gaël : Oui, c’est ça, on se connait depuis un moment.
Rémy : Mark et moi, on venait d’une autre formation et on avait envie de faire quelque chose de plus épuré, plus Hard Rock; il nous fallait un guitariste et pas de choix…
Gaël avec humour : Et le seul qui trainait autour …
Rémy : Et le meilleur
Gaël toujours avec humour: Flatteur
Rémy : On n’a pas trop galéré au niveau de la formation: on en a parlé et le mois d’après, le groupe se faisait. En plus, on était déjà tous les trois et comme c'est ce que nous voulions, un trio, ça s’est fait tout seul. On est bien comme ça, aucune envie de changer cette configuration. On va rester très simples, très épurés au niveau de la formation. Même au niveau de la composition, le trio est le mieux pour nous
Gaël : Tu as Motörhead, Freak Kitchen qui fonctionnent très bien en trio. Et en plus, être trois, ça nous laisse de la place et sans parler du fait que ça coute moins cher, surtout en tournée quand il s’agit de prendre des chambres d’hôtel (rires)
- Et qui compose au sein de votre trio, justement ?
Rémy : Nous deux avec Gaël. Musicalement, c’est Gaël et moi principalement et on mélange ça avec le style de Mark à la batterie. On compose toujours en dehors de répétitions, on va travailler sur la musique et au moment de répètes, on va sortir ça et le proposer. C’est vraiment là que le vrai travail commence : celui de travailler la structure, le style etc.…
Gaël : Les compositions qu’on amène en répètes ont une structure qui est en apparence déjà terminée, mais pour que tout le monde prenne plaisir à le jouer, on laisse un petit temps à la réadapter, cette structure. Si c’est trop long, pas assez long, ceci ou cela et du coup, ça nous permet de trouver des compromis, des trucs qui, au final, plaisent plus ou moins à tout le monde, mais on sait que ça marche.
- Combien de temps cela a pris pour « Dark Amber », du coup ?
Rémy : Pour six titres, il y a eu quatre mois d’enregistrement. Que ce soit pour la voix, la basse, la guitare, la batterie, c’était beaucoup de travail. Et pour les compositions, ça a été par contre assez rapide, elles étaient prêtes avant l’enregistrement dans l’ensemble mais aussi pendant l’enregistrement.
Gaël : Il arrivait de s’apercevoir que telle chose du morceau ne marchait pas du tout et certaines journées pouvaient, du coup, ne pas être productives du tout, mais le lendemain, tu te lèves et tu as une idée qui change la donne.
- Quel morceau a été le plus dur à enregistrer ?
Rémy : Je pense que c’est « Highway Glory ». En fait, c’était l’une de nos plus vieilles compos; ça faisait tellement longtemps qu’on l’avait dans les pattes qu’on s’est retrouvé à y avoir incorporé beaucoup de choses dedans contrairement à ce qui se passe quand tu es face à une chanson qui a seulement un mois.
- Un filet garni, si je puis dire ?
Rémy : On peut dire ça (Rires). On a passé beaucoup de temps sur la voix, à l’harmoniser, à faire plein d’effets : on a fait pas mal de versions de « Highway Glory » en studio pour arriver à celle-là.
Gaël : C’est pareil pour « Burn », il ne ressemblait pas au résultat final; il était parti pour être plus acoustique. Mais ça ne nous correspondait pas, on ne prenait pas plaisir à jouer cette version, ni à l’écouter. Pour la musique, trois semaines avant l’enregistrement, on était en train de la finaliser et ce qui est sûr c’est que cette version-là, nous plait.
Rémy : Trois semaines avant l’enregistrement pour la musique et quant à moi, pour les paroles, j’étais dessus la veille d’entrer en studio.
- Comment vous définiriez le style BullRun, même si cet étiquetage de style est un peu réducteur, je me doute ?
Rémy : Je dirais old school avec un son moderne.
Mark (le batteur, qui nous rejoint après avoir donné une autre interview) : Hard Rock très énervé, un peu Metal.
Gaël : Heavy Metal mais c'est vraiment si je devais donner une définition.
- Et pour vous, quel morceau représenterait le plus BullRun ?
Gaël : « Dark Amber », parce que c’est, à mon avis, une synthèse de l’EP : c’est une musique rapide, efficace et toujours sans compromis.
Mark : « Dark Amber » aussi, parce que les chœurs correspondent bien à l’ambiance qu’on essaie de dégager en concert. Si quelqu’un devait de se faire une idée de BullRun au travers d’un titre, j‘aimerais que ce soit celui-ci.
Rémy : Je trouve qu’on a un style très épuré, très simple, comme « Dark Amber » : une chanson simple, épurée et qui va droit au but. C’est pour cela que le EP porte ce titre.
- Le son est énorme, justement, à la fois seventies et moderne : vous aviez ce son en tête au moment de l’enregistrement ou il s’est défini en studio ?
Rémy et Gaël : On savait ce qu’on voulait mais on a laissé Jelly et Symheris nous donner leurs indications. Ils nous disaient que ce serait mieux de jouer plus comme ci ou comme ça et au final, ça sonnait différemment et on leur a fait confiance.
Gaël : Les mecs qui sont à côté de nous sont d’excellents musiciens, ils ne sont pas juste ingé son.
Rémy : Du coup, comme ils ont une culture vraiment vaste, on a pu s’y retrouver et ils savaient très bien ce qu’on voulait faire : ils savaient mieux que nous ce qu’on voulait faire, ils ont su exprimer ce qu’on avait en tête. Ca a été extrêmement bénéfique. On est très contents de les avoir rencontrés.
- L’un des autres atouts de votre six titres vient de ce que les instruments et la voix sont bien en place, rien n’est en retrait.
Rémy : La basse a une bonne place sur l’album et c’est ce qu’on voulait. C’est bien d’être en trio, parce que dans un groupe où tu as deux guitares, il reste moins de place pour la basse, ce qui n’est pas le cas avec BullRun. En live, la basse a aussi une grosse place et ça se retrouve sur l’album : c’est plutôt réussi. Pour la batterie, Symheris s’en est chargé aussi. En fait, la seule chose qui était dans le cahier des charges, c’est que la voix soit mixée comme un instrument, ce qui me semble assez réussi aussi et sinon, on a délégué notre identité sonore. Ils nous ont proposé quelque chose qui nous convenait
Gaël : Proposer, c’est ça : ils nous proposaient des choses et c’est nous qui confirmions ; quand on validait, alors, il faisait leur boulot. On préfère qu’ils proposent et que nous, on valide. On les laissait ensuite faire, en toute confiance, sans être derrière eux ; ils connaissent leur boulot.
En tout cas, on les remercie d’avoir pris autant de temps pour nous !
- Ca se comprend vu le résultat des plus à la hauteur. Mark, puisque tu t’es joint à nous, dans une question précédente, tes deux acolytes disaient composer la majorité des morceaux: il te reste de la place ?
Mark enthousiaste et en souriant : Oh oui, à chaque fois je les embête en disant qu’il faut trouver autre chose, etc...
Gaël : Au départ, c’était moi l’enquiquineur du groupe du groupe et puis, c’est devenu lui (éclat de rires des trois)
Mark poursuit : Quand j’apporte une rythmique, le simple fait de jouer, change le morceau. Une mélodie peut être jouée ou pas jouée, mais tu arrêtes les notes au même endroit, alors qu'avec la batterie, à mon goût, il y a plus de sens à l’interprétation et ça peut changer une chanson du tout au tout. Ma place, c’est d’arranger et de valoriser au mieux ce qu’on me présente.
- Un retour aux origines, pourquoi ce nom de BullRun : question posée à maintes reprise j’imagine (rires)
Gaël en riant : Du tout !
Rémy : En fait, je suis un passionné de la guerre de sécession (USA – 1861 à 1865) et Bull Run en a été la première bataille majeure (NDTasunka : avec pour cadre la rivière Bull Run, le 21 juin 1861), alors, vu qu’à l’époque, on cherchait un nom court, ça s’est imposé. on voulait un nom avec deux syllabes maximum, et BullRun sonnait bien, en plus d’être un petit clin d’œil à l’Amérique, patrie des groupes qu’on aime. La boucle était bouclée.
Ca tombait bien qu’on soit tous d’accord et que ce choix ait été comme ça, vu qu’on avait encore pas mal de compos à faire, on n’avait pas envie de passer du temps sur le nom.
Gaël : C'est le coté Rock’n’ Roll de la chose, on ne passe pas trop de temps à prendre des décisions, si ça nous plait, on y va !
Rémy : D’ailleurs, c’est pareil pour le choix de l’anglais, il était simple étant donné le style et qu’en plus, c’est beaucoup plus facile de composer en anglais sur ce genre de musique et de toute façon, toutes nos influences sont en anglais et on ne les cache pas.
Gaël : De toute façon, le Metal, le Rock n’est pas une musique d’origine française mais bien américaine ou anglo-saxonne : chanter en français, ce n’est pas nos origines, nos racines.
- L’artwork est très réussi, et reflète bien BullRun : c’est SLO qui s’en est chargé ?
Rémy : SLO est un artiste indépendant qui est très demandé : on a eu de la chance qu’il puisse s’occuper de nous. Il a tout fait, aussi le logo en arrière plan, vraiment tout. On lui a donné très peu de direction, juste la forme du logo, la typo,
Il l’a dessiné très rapidement et dans la foulée, on lui a envoyé les six titres en lui disant qu’en fonction de ce que les morceaux lui évoquaient, il fasse ce qu’il avait en tête. Il nous a envoyé des ébauches qui étaient déjà de bonne facture et en fait, il a complètement compris l’ambiance de ce qu’on voulait : on a validé ce qu’il nous avait envoyé et une semaine plus tard, il nous a sorti le boulot terminé.
Gaël : L'aspect dessin, c’est voulu, parce que ça rappelle justement le côté old school des pochettes de groupes qu’on aime énormément. On n’aime pas le côté moderne, les pochettes modernes sont bien mais ce style ne nous correspond pas.
- En parlant visuel, la vidéo manque ! C’est prévu une video de BullRun ?
Rémy : On y travaille. En fait, il n’y en a pas encore, parce que le problème, c’est le temps, vu qu’on aimerait faire un clip, mais un vrai clip, un court métrage avec une vraie équipe et pas se filmer uniquement nous-mêmes avec quatre caméras
Gaël : On a les caméras mais on a envie d’abandonner le ‘fait maison / do it yourself’. On pense à des clips comme ceux de Gojira, ils sont magnifiques, la direction artistique est superbe, et c’est ce qu’on veut : on veut au moins ça et s’en rapprocher. Tant qu’on ne peut pas ça, aucun intérêt pour nous de faire quelque chose qui sera entre guillemets, ‘médiocre’.
Tu vois, toujours ce côté perfectionniste (sourire)
- Pour conclure, que souhaitez-vous pour l’avenir de BullRun ?
Rémy : Qu’un maximum de personnes découvre notre univers.
Mark : Un maximum de dates aussi.
Gaël : Pareil. En plus, on a déjà commencé à composer de nouveaux morceaux, ce qui nous permet d’offrir une set list de plus de six titres sur scène.
- Merci à vous trois !
BullRun au complet avec l'équipe du HARD ROCK CAFE (Paris)
SOiL "SCREAM:The Essentials" (French Review) - Official Video 'Gimme Some Lovin’ (2017)- Tour Dates USA - European Tour 2018
20 morceaux de SOiL pour célébrer les deux décennies de carrière du groupe, c’est du solide surtout quand l’anniversaire se voit matérialisé sous la forme d’un efficace et fort bien senti panaché de cet esprit qui a fait, au long des années, le succès des américains et de leur Hard-Heavy Rock / Metal alternatif à large spectre.
"SCREAM:The Essentials" porte bien son nom et sa bannière de ‘best of’ puisqu’au programme figurent des reprises de titres populaires avec la patte SOiL dont ceux de SOUNDGARDEN, Ram Jam, mais avant tout, ce "SCREAM:The Essentials", ce sont des morceaux inédits, des nouvelles versions de ces hits incontournables qui ont attiré le succès et la reconnaissance à SOiL, titres, donc, en version classique pour deux d’entre eux, acoustique ou alternative pour les autres, sans omettre de mentionner un morceau inédit ‘Gimme Some Lovin‘ , cover tirée du film culte de 1980, « The Blues Brothers ». Car comme le dit le bassiste Tim King à son sujet : « C’est le morceau parfait pour cet anniversaire des vingt ans et parfait aussi étant donné les racines qui lient SOiL avec Chicago » (où se déroule l’action du film). Tout participe à faire de ce ‘Greatest Hits’ dans l’essence, un album qui se laisse écouter encore et encore, puisque de la production de haut vol, au choix bien senti de la set list, au quatuor toujours aussi efficace pour ce qui est d’assurer dans ce Hard Rock / Metal qu’il aime visiblement toujours autant délivrer, deux décennies plus tard ou pas. En somme, "SCREAM:The Essentials", est un album qui se voit être le digne représentant de la valeur de SOiL, de sa constance à délivrer son Hard / Heavy Rock personnel et de ce qui a fait son succès au long des décennies, lui gagnant ainsi une ‘SOiL Army’ fidèle et dévouée.
"SCREAM:The Essentials" est recommandé si vous voulez poursuivre avec ce groupe que vous affectionnez déjà ou le découvrir.
car : «SOiL : 20 years of Madness, Mayhem and Metal », ça se célèbre !
Tasunka
"SCREAM:The Essentials" Track-List:
01. Gimme Some Lovin‘ (“The Blues Brothers” cult movie -1980)
02. Broken Wings (El Chupacabra Version)
03. Road To Ruin
04. Black Betty (RAM JAM cover)
05. Halo
06. Unreal
07. Breaking Me Down
08. Pride
09. ReDeFine
10. Can You Heal Me (Acoustic Version – recorded at Dimebag Darrell's home studio and produced by Vinnie Paul)
11. Give It Up (Feat. the late Wayne Static of Static-X contributing verse, chorus, and bridge vocal lines throughout the song)
12. Let Go
13. Like It Is (Alternate Version)
14. The Lesser Man
15. My Time (Kickstart Version)
16. Shine On
17. The Hate Song
18. Way Gone
19. Halo Live In London (Bonus Track)
20. Rusty Cage (SOUNDGARDEN Cover / Bonus Track)
-Ryan McCombs : Lead Vocals
-Tim King : Bass
-Adam Zadel : Guitar
-Mitch Gable : Drums
==> US Tour Dates : click here
ENSIFERUM - Official Documentary Video / Documentaire "The Making Of "Two Paths" - Tour Dates (Paris: 01 Oct)
==> "Two Paths" : Chronique ici / French Review: here
Ensiferum confirmed tour dates:
Sept. 26 - Bochum, Germany - Zeche
Sept. 27 - Langen, Germany - Stadthalle
Sept. 28 - Arnhem, Netherlands - Luxor Live
Sept. 29 - Berlin, Germany - SO36
Sept. 30 - Osnabruck, Germany - Hyde Park
Oct. 1 - Paris, France - La Machine
From September 27th, 2017 onward, Ensiferum will present Two Paths live on stage, splitting their European tour into two parts. The first part will be in September with six dates in three countries, and then in April 2018 there will be an extended tour through many more European countries. In between that time, Ensiferum will visit all other continents.
More tour dates to be announced soon!
MOLYBARON "MolyBaron" (French Review) - Official Video "Moly" / Audio "Dance" - Concert: 15 Sept 2017 @ Paris
Issu de la volonté de Gary Kelly d’exprimer ses sentiments et réflexions sur la vie, le monde actuel, au travers d’un solide Rock moderne bâti sur les influences des plus grands (de Metallica, Led Zeppelin à Muse), MolyBaron a tout d’un groupe qui sait se faire remarquer avec son premier album éponyme et avec raison.
Autour de Gary Kelly, donc, son fondateur de guitariste-chanteur-compositeur, graphiste et producteur, le quatuor franco-irlandais sait faire parler le feeling, la profondeur, l’intensité des thèmes entrainant dans leur sillage avec leur fort convaincant Rock au son mélodique léché, riche et vif à la fois. On est en présence de quatre musiciens assurément maitres de leurs instruments, capables de donner vie aux compositions travaillées et vivantes, vibrantes à la fois qui caractérisent ce premier opus. Et ce n’est pas le fruit du hasard, « MolyBaron » étant, en effet, le résultat d’un minutieux labeur, de trois ans d’efforts où, note après note, l’objectif a été atteint de transposer la vision, le ressenti du frontman du groupe et de ses acolytes : cela commence par l’artwork intelligemment minimaliste qui donne le ton en introduction du Rock puissamment vibrant de MolyBaron qui coure tout le long de l'album. Des titres tels que « Incognito », « Sleep Leaves This place », « Mother », « Moly » notamment, apposent le signature du Rock riche et inspiré de MolyBaron et donnent envie de suivre le groupe de très près :
MolyBaron, retenez ce nom, ils vont faire parler d’eux et ça commence avec leur premier opus éponyme très pro et accrocheur !
Tasunka
« MolyBaron » Track-List :
01.Fear Is Better Business Than Love- 03:08
02.Moly- 04:23
03.Let's Die Together 03:27
04.Dance (addicted to the disco)- 04:48
05.Sleep Leaves This Place- 04:29
06.On The Other Side- 03:56
07.The Apocalypse Shop- 04:27
08.Only When Darkness Falls- 03:26
09.Incognito- 03:26
10.Mother- 03:29
==> All Songs Written & Produced
by Gareth Kelly
Except ‘Dance’ Written by
Gareth Kelly & Steven Andre.
==>Mixed & Mastered by Alexey Stetsyuk
at Grave Town Productions.
==>Extra Vocals by Natalia Bedfert
MOLYBARON Line-Up:
-Gary Kelly: Vocals /Lead Guitar
-Steven Andre: Lead Guitar
-Sébastien de Saint-Angel: Bass
-Raphaël Bouillon: Drums
CRIPPER "Follow Me: Kill!" (French Review) - Official Videos "Into The Fire"/"Mother" - Audio "Pressure" - Tour Dates
CRIPPER jonglent avec détermination, plaisir et efficacité avec les genres pour produire un Metal extreme qui tutoie le ‘de premier ordre’, leur Metal Extreme. La créativité est le mot d’ordre avec ce cinquième effort, puisque les allemands vous happent sans prendre de gants et avec dextérité à la fois, à bord de leur nouvel opus au titre aussi brut que leur Metal, « Follow Me : Kill ! ».
Le Thrash fait, ici, son oeuvre avec ses explosions qui ne laissent pas indemne, le Death lui prêtant main forte dans la manœuvre, mais pas que, car CRIPPER ont su avec fièvre et intelligence, allier moments pouvant passer du groove lourd, de la déflagration pure, à des atmosphères à la saveur épique toutes aussi marquantes. Les dix nouvelles compositions savent aligner tradition brutale et vent de fraicheur pour un cocktail qui détonne, bouscule, fédère et laisse le cou ravagé par les headbangs en cadence et le poing levé : comme une envie de se rebeller aux côtés de CRIPPER, notamment sur « Into The Fire ». D’ailleurs, les textes sont écrits avec la même dextérité et force que le Metal extreme de CRIPPER, peut être interprété. Le chant en growl ou par touches, clair, de Britta "Elchkuh" Görtz fait son œuvre tout autant que peuvent les faire ses partenaires masculins que ce soit au travers d’un duo de guitares à la technique aussi imparable que leurs attaques incendiaires et groove, méfaits respectivement dus à Christian "Knitzel" Bröhenhorst / Jonathan Stenger, sans omettre de citer une batterie à la double grosse caisse vénéneuse, celle de Dennis Weber et une basse qui n’a rien à lui envier, due à Christian Lommer. A l’image de pierres angulaires que sont le redoutable « Running High », ou encore « Into The Fire », « Mother », pour exemples, « Follow Me : Kill ! » se distingue dans son ensemble et fait progresser CRIPPER encore plus aux côtés des groupes de valeur sur la scène Metal extrême et Metal en général.
Amateurs de Metal Extreme qui vient des tripes, « CRIPPER et « Follow Me : Kill ! » vous attendent pour vous botter les fesses !
Tasunka
"Follow Me: Kill!" Track-Listing:
01. Pressure
02. Into The Fire
03. World Coming Down (limited Digipak CD only)
04. Mother
05. Shoot or Get Shot
06. Bleeding Red
07. Comatose
08. Pretty Young Thing
09. Running High
10. Menetekel
==> Apart from designing their artwork and merchandise by themselves, CRIPPER even conceive and produce their ambitious video clips on their own.
CRIPPER Line-Up:
-Britta Görtz - Vocals
-Christian Bröhenhorst - Guitar
-Jonathan Stenger - Guitar
-Christian Lommer - Bass
-Dennis Weber - Drums
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CRIPPER Discography:
-Freak Inside (2007)
-Devil Reveals (2009)
-Antagonist (2012)
-Hyëna (2014)
-Follow Me: Kill!(2017)
STEVE 'n' SEAGULLS reprend "Antisocial"... en Français... et au Banjo... - En France pour leur 'Cocoricotour' en Novembre ! :)
Partout où ils passent, leurs reprises à la sauce bluegrass, de Metallica, AC/DC, Iron Maiden,
Guns N'Roses et d'autres classiques du rock, mettent le feu !
Depuis son premier concert en France aux Transmusicales jusqu'à son récent passage à Musilac cet été,
Steve 'n' Seagulls attire un public plus en plus nombreux et collectionne les concerts complets.
Ces joyeux fermiers finlandais aiment tellement la France qu'aujourd'hui ils ont carrément
décidé de reprendre (à leur manière) l'un des plus grands titres de l'histoire du rock Hexagonal :
"Antisocial" de Trust ! et en français s'il vous plait !
==> Ce qui nous vaut ce commentaire de leur part (en VO) :
"Mesdames et Messieurs! Nous vous présentons notre version de 'Antisocial'.
This classic by Trust was a real challenge for us,
but we are very happy with the way it turned out. We're excited about the release;
not a lot of bands from Finland get to do songs in French, and in France!"
==> Steve 'n' Seagulls sera de retour en France au mois de novembre
pour une longue tournée sympathiquement baptisée:
"Cocorico Tour"
Sortie : 9 Sept 2016
THE CONTORTIONIST "Clairvoyant" (French Review) - Official Videos "Reimagined"/ "Absolve"/"Return to Earth" /
==> Out September 15th via eOne // Long Branch Records (Europe) - SPV
THE CONTORTIONIST, ce nom a su rimer avec les années et depuis la création du groupe en 2009, avec formation d'exception qui aime se poser des défis artistiques. Avec « Clairvoyant », la progression justement vers une liberté artistique sans barrières, vers toujours plus de ce pur et simple plaisir de créer, donner vie à une musique pour le plaisir de ses créateurs et de son auditoire, suit sa maturation, son chemin avec toujours cette classe, ce flair et inspiration qui caractérisent les américains. Techniquement toujours aussi en pointe, au service total des muses qui animent chaque membre du groupe, «Clairvoyant» se voit être un voyage hypnotique aux multiples facettes, entre sensibilité et intelligence, urgence et méditation, dynamisme des guitares, claviers et beauté planante qu'une voix plus que majoritairement claire, parachève: le Metal Progressif qui est ici pratiqué, surprend, séduit, captive, grâce à un mixe de vibrations, de tension, d'influences, qui se complètent, se répondent, explosent en une détonation de Prog, de Metal, d'inspirations de fusion jazzy par touches. Les compositions sont racées et naturelles à la fois, fortes et émotionnelles assurément. Il est à souligner l'autre atout qu'est le son, ce son puissant qui fait partie intégrante de l'aboutissement de « Clairvoyant », en permettant aux multiples couches caractérisant les compositions et à leur profondeur, leur recherche, leur tension, de toucher avec tout l'impact qui est le leur.
THE CONTORTIONIST sortent des sentiers battus tout en demeurant fidèles à eux-mêmes et avancent sur le chemin qu'ils ont choisi, de pure création et plaisir au travers de ce « Clairvoyant », tout simplement réussi!
Tasunka
« Clairvoyant » Tracklist :
01. Monochrome (Passive)
02. Godspeed
03. Reimagined
04. Clairvoyant
05. The Center
06. Absolve
07. Relapse
08. Return To Earth
09. Monochrome (Pensive)
"Clairvoyant" reunited the band with producer Jamie King (Between The Buried And Me, Through The Eyes Of The Dead)
THE CONTORTIONIST Line Up:
-Michael Lessard - Vocals
-Roby Baca - Guitars
-Cameron Maynard - Guitars
-Jordan Eberhardt - Bass
-Eric Guenther - Keyboards
-Joey Baca - Drums