10 avril 2022

Photos - With the AIKIDO 'Family' - It's not music but they for sure all are Rock'n'Roll !

 

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05 juillet 2017

FLOGGING MOLLY / CELKILT - Live @ Bataclan (Paris) - 04 / 07/ 2017 - Live Report / Photos

 

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Le Bataclan est vivant et la vie continue et est belle, comme le titre du dernier opus de la tête d’affiche de ce 4 juillet 2017, FLOGGING MOLLY, le clame comme un étendard face à l’adversité : oui, « Life Is good »!

Et c’est bien cet état d’esprit positif, festif, qui va balayer tout sur son passage, ce soir-là, en un concert mémorable. C’est simple, entre CELKILT en première partie, qui ont su poser les jalons de ce qui augurait d’une très bonne soirée et FLOGGING MOLLY qui ont fini d’enfoncer le clou, il n’y avait pas qu’aux USA que le feu d’artifice était tiré, en ce jour de fête nationale US, non, en France aussi, et au sein du Bataclan, encore, le feu d’artifice Folk Punk Rock celtique était au rendez-vous ! 


(Live report / Photos : TASUNKA)  

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 ==> All the live photos: here / Toutes les photos live: ici

 

 

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Avec, en première partie, les bondissants et au sens propre vu les sauts de cabris de tous, tout en jouant, les CELKILT, au ‘Rock’n Kilt’ (si,si) hyper vitaminé, festif, aussi réjouissant que leur kilt et leur bonne humeur, kilt for the lady and for the gentlemen of course :)

On se prend un plein de belle humeur, avec un violon joué de main de maitre et au sourire non stop de la part de la demoiselle de la troupe, tandis que ses confrères masculins assurent du fifre à la cornemuse, en passant par guitares, basse, batterie; tout est convaincant et se révèle être une bonne surprise de groupe, qui avait toute sa place aux côtés de Flogging Molly, dans l’esprit et la belle humeur, ainsi que dans l’aisance pour jouer avec le public. Un public peu nombreux en ce début de soirée, certes, mais qui a compensé en répondant présent et avec enthousiasme.

Les français de Celkilt ont marqué les esprits, c’est sûr, d’autant qu’ils ont pu se produire quinze minutes de plus que le temps alloué au départ. Un bon coup pour débuter leur tournée « Stand Tour », en somme.

 

 

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Le temps d’aménager la scène pour accueillir la tète -tant attendue- d’affiche, la salle s’est remplie d’un coup, avec une vague déferlante d’amateurs de cette unique formation que peut être celle des américano-irlandais, Flogging Molly et leur contagieux, mais alors très contagieux en live, Folk Punk Rock hymnique, enjoué, engagé, profond et à l’âme irlandaise vivante comme jamais.

Vivante et vibrante comme toute cette heure et cinq minutes en compagnie de la troupe Flogging Molly au complet, qui a injecté tout ce qui fait qu’un concert devient plus qu’un simple concert : profondeur, force dynamique, bonne humeur, implication, et une conscience dans les paroles et la musique.

 

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Hautement contagieuses, la musique et les paroles de Flogging Molly ont mis littéralement le feu à un Bataclan qui n’en pouvait plus de donner de la voix, tout sourire dehors, à sauter sur place, à applaudir, à porter un toast réciproque au groupe qui se démenait sur scène, un sourire non stop jusqu’aux deux oreilles, bref, une formation clairement ravie d’être là avec le public parfois venu de loin pour les voir.

 

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Emmené par le couple Dave King à la guitare, chant, casquette vissée sur la tête en bon Irlandais fier des racines et Bridget Regan au violon joué de main de maitre et à l’émotion à fleur de cordes, les autres acolytes n’étant pas en reste pour assurer à l’unisson et enflammer la salle, tout autant avec, au choix, banjo, batterie, guitare, accordéon, basse.

Un véritable festival de  Folk Rock Punk déchainé, endiablé, hautement fédérateur et accrocheur, offert par Flogging Molly au Bataclan et aux Français, un hommage aux événements du 13 novembre 2015, mais avec une âme forte et positive. Car, positif, est le terme qui résume Flogging Molly; comme le porte fièrement le titre de leur dernier et fédérateur opus « Life Is Good », la vie est effectivement belle, ou comment se tenir droit dans ses bottes, un sourire aux lèvres, en défi tel un doigt d’honneur rebelle, en réponse aux mauvais moments.

 

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La set list, quant à elle, était judicieusement choisie pour mêler morceaux issus du dernier album et classiques de la formation, car comme l’a rappelé Dave King: il y a vingt ans, sortait le premier album du groupe.

Après une bonne heure de ferveur et de pure éclate, voici que s’achève le concert inclassable des Flogging Molly, rappel inclus et la troupe de quitter la scène avec, en fond, le son du final du show des iconiques Monty Python « Always Look On The Bright Side Of Life », quitter la scène, donc, mais non sans remercier avec chaleur, toute la salle pour son accueil, serrer moultes mains et improviser un court French Cancan pour le fun, sur le dit morceau. 

 

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Flogging Molly, c’est plus que de la musique, c’est un état d’esprit, une âme.

Ils sont avant tout un groupe de live, la scène étant leur ‘home’ : ils vivent leur musique en étant aussi enthousiastes que si c’était leur première sur les planches, alors que ce sont des briscards ayant écumé maints endroits du pub à la salle de concert, au festival : un enthousiasme authentique qui signe la marque des plus grands! Ces artistes ne se contentent pas de la jouer, leur musique, ils vous font vibrer avec eux.

Belle osmose entre le public et le groupe en un concert simplement top : groupe au top, public au top, son au top, lumières au top surtout avec les trois couleurs du drapeau français qui ont éclairé la scène, à un instant : mémorable ce quatre juillet, on vous dit! ;)

Comme une envie de conclure par le sentiment ressenti par tous dans la salle:

Thank you Flogging Molly ! ;)



(PS:merci à Roger Wessier pour le pass photo ! :)

 

 

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Setlist FLOGGING MOLLY @Bataclan – Paris - 04 / 07 / 2017

01.The Hand Of John L. Sullivan
02.Swagger
03.Selfish Man
04.Drunken Lullabies
05.The Worst Day Since Yesterday
06.Requiem for a Dying Song
07.Saints And Sinners
08.Life In A Tenement Square
09.Float
10.Tobacco Island
11.Laura
12.Reptiles (We Woke Up)
13.Rebels Of A Sacred Heart
14.Devil's Dance Floor
15.If I Ever Leave This World Alive
16.What's Left Of The Flag
17.The Seven Deadly Sins

Encore/ Rappel:
19.Crushed (Hostile Nations)
20.Salty Dog

 

 

 

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 ==> Chronique / French Review "Life Is Good": click above / cliquer sur la pochette ci-dessus

 

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18 septembre 2015

KAMELOT / GUS G. / KOBRA AND THE LOTUS @ Paris - 17 Sept 2015 - Live Report / Photos

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All the Live Photos: here ;)

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Strasbourg le 13 octobre et Lyon le 14 octobre 2015, attendez-vous à une claque

de concert de la part des trois groupes : KAMELOT, GUS G. et KOBRA AND THE LOTUS, étant donné que Paris, la première date de la tournée emmenée par KAMELOT, a été un moment fort, un excellent démarrage, avec un public venu de la capitale mais aussi de partout pour cette soirée de Heavy Metal de premier choix.

(Live Report / Photos : Tasunka)

 


La Cigale est l’une de ces salles parisiennes taillées pour passer un moment de qualité quand les groupes le sont et ils l’étaient bel et bien, de qualité et heureux d’être là en ce 17 septembre :

en ouverture, c’est devant une salle correctement remplie qu’a démarré le set des canadiens de KOBRA AND THE LOTUS, qui délivrent un Heavy Metal traditionnel avec l’accent mis sur la voix de la frontwoman, Kobra Paige, épaulée par une solide section de guitares aux riffs efficaces, le tout sur des lignes mélodiques classiques et qui passent impeccablement bien, surtout en live.Pour la première fois du groupe à Paris, le courant est bien passé de part et d’autre de la scène. Gene Simmons de Kiss qui les a remarqués, ne s’est pas trompé.

 

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 GUS G. est le projet solo de ce talentueux guitariste que l’on ne présente plus, Gus G. (OZZY OSBOURNE, FIREWIND). Cet artiste qui vient à peine de fêter ses trente cinq ans, peut se vanter d’avoir déjà arpenté les plus grandes scènes et joué avec les plus grands et pourtant, le guitariste grec est et reste simple, avant tout passionné par ce qu’il aime: s’exprimer et laisser parler le feeling, le groove, la puissance via sa six cordes.

 

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Il laisse d’ailleurs la place belle à ses acolytes, sur scène et en studio. Son groupe ou plutôt ses complices et lui, ont assuré un concert de pur Heavy Speed, accrocheur, racé et accueilli par un public connaisseur qui n’a pas manqué de s’enthousiasmer au long des morceaux : l’ambiance est montée d’un cran avec GUS G. assurément.

Gus G. en a d'ailleurs chaleureusement remercié et en français, la salle, avec et au nom de son groupe, un sourire ravi de tous, aux lèvres.

 

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Si, depuis le début de la soirée, une interrogation s’était faite sur les jeux de lumière réduits à leur minimum pour les deux premières formations, au point de voir Gus G. lui-même exécuter ses solos sans projecteurs braqués sur lui, la réponse a éclaté dès que KAMELOT ont mis un pied sur scène : le jeu de lumière avait été calibré pour donner sa pleine puissance pour la tête d’affiche et là, le déferlement a été au rendez-vous : des lumières et bien sûr, du Heavy symphonique, varié, puissant et mélodique, parlant et bardé de sentiments, que peut délivrer KAMELOT depuis ses débuts en 1991.

 

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Un Metal fort de ces atouts qui font que la salle s’était, d’un coup, remplie à bloc d’un public de fans venu acclamé la formation : débauche aussi côté set list via des classiques du groupe ainsi que quelques nouveaux morceaux tirés de « Haven », un chanteur au top, Tommy Karevik qui joue avec le public tel un maestro avec son orchestre, tout comme l’a fait à un moment le bassiste Sean Tibbetts, en faisant s’époumoner la salle, solo de batterie de l’incontournable Casey Grillo, de guitare de Thomas Youngblood, bien sûr, voix en guest féminine (chorus ou en passages lead) et claviers classes de Oliver Palotai, tout y était!

 

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Un grand moment qui a vu le public et le groupe à l’unisson pour un concert au top et en général, une soirée de choix pour ce coup d’envoi du 'Haven European Tour'

Oui, ‘Paris was amazing’ de l’avis de tous, groupes et public! :)

 

(Merci aux groupes et à Base Productions) :)

 

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04 février 2015

HAMMERFALL @ Paris - 03 Feb 2015 - Live Photos

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 A big Thank You ! to HammerFall for their awesome concert in paris !

Hammers high to welcome David Wallin on drums and welcome back Stefan Elmgren on bass this time !

 

All the live photos of HAMMERFALL: here / ici :) 

 

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11 juin 2013

GIRLSCHOOL / WILD DAWN - Awesome Concert @ Paris - Live Photos - 31 May 2013

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Live Photos GIRLSCHOOL / WILD DAWN album: here / ici :o)

 

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14 avril 2011

GRAVE DIGGER / ORDEN OGAN @ Paris - April 11, 2011 - Live Report / Photos :)

Metallian, VS Webzine & Garmonbozia Inc.présentent:

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Grand Magus et Sister Sin, initialement prévus, ne pourront finalement pas assurer la tournée, aussi est-ce les compatriotes du groupe ORDEN OGAN, qui accompagnent GRAVE DIGGER sur les routes européennes.
Devant un Divan Du Monde chargé à bloc et fervent dans son soutien, chaud comme la braise dans sa participation sur les refrains, toute la soirée durant, les deux formations allemandes ont mis le feu :)

(Live report / Photos: Tasunka)

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GRAVE DIGGER / ORDEN OGAN @ Paris, April 11, 2011, live photos: ici / here ;)

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ORDEN OGAN font du bon Heavy Power Metal assez typique du style pratiqué outre-Rhin et malgré ce que le chanteur / guitariste,  Seeb, a affirmé en anglais au public, non, ce n’était pas la première fois que le groupe venait à Paris. Il faut avouer que leur précédent et véritable baptême du feu, s’était fait sans gloire, le 20 novembre 2010, dans un Trabendo parisien quasi vide lors de leur set, qui et on se demande encore pourquoi, était placé en ouverture sur une affiche présentant TIAMAT / MELECHESH / STONEMAN. Erreur de casting d'alors, vite réparée ce 11 avril 2011, puisqu’aux côtés du Heavy de GRAVE DIGGER, ORDEN OGAN avait enfin sa place. Classique, mélodique, énervé, le groupe s’en est plutôt bien sorti face à une foule assez réceptive au style pratiqué, notamment lors de leur morceau phare « We Are Pirates » à la Running Wild et dont l’ex-Running Wild, Majk Moti (guitare) vient d’ailleurs faire une apparition amicale sur le clip délirant du groupe :)

 

 

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GRAVE DIGGER , c’est du Heavy qui est devenu un classique depuis 20 ans de carrière et même plus, avec la voix immédiatement reconnaissable de son leader et chanteur: Chris Boltendahl et ses riffs, ses rythmiques ainsi que ses envolées guerrières, sur fond de mythologie inspirée des templiers, de la légende d’Excalibur, de la bible, entre autres. L’arrivée en kilt du chanteur a fait rugir le public d’une seule voix et c’est sans répit aucun, que le concert s’est déroulé, bien rodé, titres après titres qu'ils soient anciens et plus récents, tels que « The Last Supper », « Excalibur », « Knights Of The Cross », « Circle Of Witches », « Morgane  Le Fay »,  Chacun d'eux faisait mouche et après un retour en pantalon de Chris Boltendahl, suivi d’un déshabillage du guitariste Axel Ritt, qui s’est retrouvé torse nu pour ses soli, et ses acrobaties, option: au sol, debout, sur le kit de la batterie de Stefan Arnold, pour exemples et le tout sans cesser de délivrer la puissance.. chapeau ! 

Au passage, il est à noter que le batteur possède un jeu direct et efficace, avec ce qu’il faut de variété pour coller à l’ambiance des morceaux. Quant à H.P. Katzenburg, ou « The Reaper », toujours en costume de faucheuse et masque sur le visage, celui-ci a joué plusieurs roles: à savoir, arriver en jouant de la cornemuse, ou interpéter des saynètes avec corde de pendu et enfin, jouer un solo plutôt bien fait, avec fumigène d’ambiance bien présent. Jens Becker (en parlant de RUNNING WILD, le bassiste a côtoyé il y longtemps le groupe, lui aussi) était plus discret sur scène, mais non moins redoutablement carré dans ses rythmiques

 

 

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C’est donc au terme d’un concert bien exécuté, que GRAVE DIGGER a joué le rappel sans lequel un gig du groupe ne serait pas complet : « Heavy Metal Breakdown » qui a beau avoir plus de 26 ans, fait toujours aussi bien son office :)

Chris Boltendahl ayant prévenu la foule qu’en cas de stage diving ou de mosh pit, il stopperait net le concert, le public s’est bien tenu, sauf quelques tentatives avortées de réaliser ce qui était défendu, ce qui a donné un chanteur en plein chant, en train de froncer les sourcils et d’indiquer d'un index impérieux qu’il n’était pas question de monter sur scène. L’idée est bonne et c'est appréciable de ne pas se faire écraser au premier rang et à la fois, c’était quand même amusant à voir, un chanteur charismatique qui joue les dresseurs de fauves, avec le pied en avant, prêt à repousser tout 'stage diver' en puissance

Un salut de fin plus tard et surtout avec un sourire et une disponibilité à toute épreuve, Chris Boltendahl et ses comparses se sont volontiers laissé photographier et saluer, se montrant très accessibles pour un public ravi de les approcher

 

 

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Un bémol à souligner, le groupe a clos son concert avec un quart d’heure d’avance sur le planning prévu et la raison supposée en est que la setlist a été respectée, mais que ce sont les apartés du chanteur avec le public, qui n’ont pas été aussi nombreux que prévu, d’où une avance de 15 minutes sur l’horaire, les morceaux ayant été enchainés sans speech intermédiaire. C'est clair que quand ça joue aussi bien, on en aimerait toujours plus :)

Très bon concert de pur Heavy Metal, en tout cas, et y être a été un must pour tout fan de très bon Heavy, executé dans les règles de l’art :)

 

 

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02 avril 2011

MEGADETH / SLAYER / ZUUL FX @ Paris - March 26, 2011 - Live Report / Photos :)

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 Le "European Carnage Tour" de MEGADETH / SLAYER, faisait une escale au Zénith de Paris, ce 26 mars 2011 et le moins que l'on puisse dire, c'est que pour un carnage, cela en a été un et de premier choix en plus ! :)

(Live report / Photos: Tasunka)

MEGADETH / SLAYER / ZUUL FX @ Paris, 26 mars 2011, live photos: ici / here ;)

MEGADETH / SLAYER / ZUUL FX @ Paris, 26 mars 2011, live report (French) : ici / here ;)

SONISPHERE 2011 (France) conference de presse, 26 mars 2011 : ici / here ;)

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Les français de ZUUL FX, emmenés par le leader et charismatique chanteur Steeve « Zuul », ont donné un concert d’ouverture où leur Thrash- Core et le groupe ont assuré et tenu la scène avec une expérience et une patate assez épatantes. Le public ne s’y est pas trompé en saluant leur passage avec une salve de cris et d’applaudissements, enfin, applaudissements entre deux headbangings furieux sur la musique de ZUUL FX, devrait-on plutôt dire. A noter que ce soir-là, exceptionnellement, Karim (en tournée) était indisponible pour le concert du 26 mars au Zenith et du 9 avril à A.R.C.A.D.E, c'est Symheris (guitariste TANK) qui le remplacerait sur scène

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SLAYER et leur machine de guerre Thrash se produisaient sans Jeff Hanneman, son second guitariste, qui a dû être opéré pour une grave infection et à qui on ne peut que souhaiter un très rapide et complet rétablissement. En attendant, c’est Gary Holt (EXODUS) qui maniait la six cordes et s’en sortait plus qu’avec les honneurs aux côtés du toujours monstrueux dans son jeu et sa présence scénique, Kerry King. Tom Araya était en forme, lui aussi, souriant, efficace dans ses vocaux et ses passes-d’armes à la basse. Et que dire de Dave Lombardo, si ce n’est qu’il est et reste « Le » batteur de référence, aussi simple et éminemment sympathique à la ville, que redoutable derrière ses futs, qu’il fait vibrer avec une technique et un feeling à couper le souffle. Le public était aux anges de l’enfer aux côtés de SLAYER, ce soir-là; un coup d'oeil à la setlist et vous comprendrait pourquoi :)

 

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Après ce moment tant attendu par le Zénith blindé, à savoir la tuerie d’un SLAYER royal en diable, place à présent à la co-tête d’affiche de ce «European  Carnage Tour 2011 », cette fois en dernier dans l’ordre de passage : MEGADETH et Dave Mustaine sur fond de backdrop aux couleurs de « Endgame ». Le son et les lumières qui assuraient déjà largement leur partie jusqu’ici, ont une nouvelle fois mis en valeur un groupe et des morceaux option imparables : outre les sourires, les apartés dont s’est fendu sieur Mustaine (et ça, c’est miraculeux) le concert est vite monté en tour, pour atteindre sa vitesse et son intensité de croisière? pourrait-on dit, à savoir : une tuerie, encore une ? Oui, la soirée a été grande!  Et que dire des soli de guitares ou des riffs solides comme le Metal que sait délivrer Mustaine ! ou de l’ensemble d’un groupe manifestement très en forme, même si Dave Mustaine a semblé moyennement en forme au début du set, sensation vite balayée par la suite des événements :)

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Après une telle intensité dans les concerts, on ne s’étonnera pas d'avoir vu après le concert, sortir du Zénith, un public et 3 groupes avec une banane énorme comme la soirée ; ce 26 mars à Paris, c’était fort comme ça ! :)
Rendez-vous au Sonisphere en juillet pour le BIG 4 et remettre ça : gare aux cervicales ! :)

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MEGADETH setlist :
 
- Trust 
- In My Darkest Hour
- Hangar 18
- Wake Up Dead
- Poison Was the Cure
- Angry Again
- How the Story Ends
- She-Wolf
- Head Crusher
- 1,320'
- A Tout Le Monde
- Sweating Bullets 
 
Encore:
- Symphony of Destruction
- Peace Sells
 
Encore 2:
- Holy Wars... The Punishment Due


SLAYER setlist:

- World Painted Blood
- Hate Worldwide
- War Ensemble
- Postmortem
- Temptation
- Dead Skin Mask
- Silent Scream
- The Antichrist
- Americon
- Payback
- Seasons in the Abyss
- Snuff
- South of Heaven
- Raining Blood
- Black Magic
- Angel of Death

 

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24 mars 2011

TURISAS / CRIMFALL @ Paris - 21 March 2011 - Live Report / Photos :)

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(Live report / Photos :  Tasunka)

 TURISAS / CRIMFALL Live Photos: ici / here  :)

 

 Coup de tonnerre dans le monde épique Folk / Power Metal avec les finlandais de TURISAS qui innovent un terme éponyme de leur hit incontournable issu du premier album de 2004 : « Battle Metal ». L’ancien dieu finlandais de la guerre était à la fête avec une salle parisienne, le Nouveau Casino, quasiment pleine et surtout avec un public qui a laissé bouche bée le groupe, par une telle ferveur manifestée dans la reprise vocale des morceaux bien connus, qu’ils soient récents ou anciens ; récent comme l’évident hymne et titre du dernier opus sorti le 28 février  2011 : « Stand Up And Fight » ou ancien, comme le final qui conclue un show guerrier à plein : « Battle Metal » tiré du premier album éponyme ou du second « The Varangian Way ». On chante avec force en chœur avec le duo fondateur, Mathias Nygård (chant / composition) et Jussi Wickström (guitare), on secoue la scène en rythme, en somme une osmose totale et très plaisante entre un groupe déchainé et un public qui ne l'est pas moins. Et ce, même si le chanteur a déjà démontré qu’il pouvait être plus en voix, par le passé qu’il ne l’était ce soir-là 

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 Cette première fois à paris pour TURISAS, restera gravée dans les mémoires et comme le dit leur leader, cet accueil leur a, d’ores et déjà, donné une très vive envie de revenir remettre ça, rapidement 

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 Le groupe sera au Hellfest 2011, afin de reprendre une dose de TURISAS, dont font partie intégrante le violon électrique d’Olli Vänskä, les tambours de guerre (Tuomas Lehtonen), les riffs et rythmiques de Hannes Horma plus les chœurs et orchestrations, les peintures de guerre, le cuir, les clous : oui, le Metal Battle et la fougue, on aime ça. TURISAS a offert une tuerie aussi forte en sensation qu’un bon film du genre, surtout que les morceaux joués en live, gagnent une puissance cash et directe sur ce que les claviers adoucissent par instants, trop sur album.
Ce n’est pas le public, participatif à 200% et qui a pris un plaisir certain, qui dira le contraire :)

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 En première partie, la surprise a, elle aussi, été bonne et finlandaise avec CRIMFALL, qui a accompagné TURISAS sur les dates anglaises et parisienne : CRIMFALL, c’est une sirène toute en chair et coffre vocal : Helena Haaparanta en duo avec la voix d’ogre de Mikko Häkkinen, CRIMFALL, c’est du Power / Folk / Black rappelant les chants traditionnels, bref, CRIMFALL, se révèle être un groupe au fort potentiel et une bonne entrée en matière pour une salle qui est vite montée en tour de chauffe pendant les 25 minutes de leur gig.

Leur album « The Writ Of Sword » sortira le 23 mars 2011 et est à se procurer sans hésitation !

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 Pour poursuivre le « Stand Up And Fight Tour», TURISAS sera en compagnie de DIE APOKALYPTISCHEN REITER en mars-avril 2011, après avoir tourné au Canada, Mexique, Amérique du Nord avec CRADLE OF FILTH, en janvier 2011, et ce, avec l’absence remarquée de Netta Skog et son accordéon, qui a dû brusquement se retirer de la tournée nord américaine et du reste des dates, le 21 février 2011 dernier, pour raisons de santé : On lui souhaite un rapide rétablissement !

 Rendez-vous au Hellfest, donc, avec TURISAS et une affiche de dingue, tout court :) 

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 Setlist TURISAS, Paris - 21 mars 2011 :

- Intro
- As Torches Rise ("Battle Metal")
- One More ("Battle Metal")
- The March Of The Varangian Guard ("S. U.A. F")
- Great Escape ("S. U.A. F")
- To Holmgard And Beyond ("The Varangian Way")
- The Messenger ("Battle Metal")
- Solo violon
- Five Hundred And One ("The Varangian Way")
- Stand Up And Fight ("S.U.A.F")
- Miklagard Overture ("The Varangian Way") 

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- Rasputin (reprise Boney M)
- Battle Metal ("Battle Metal")

 

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22 février 2011

VANDEN PLAS / SPHERIC UNIVERSE EXPERIENCE @ Paris - 12 Fev 2011 - Live Report / Photos :)

VandenPlas_SUE_12feb2011

 

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VandenPlas_CopyrightTasunka2011_03

 

Prévu le 17 décembre 2010, le concert des prodiges du Prog Metal teutons manquait décidément dans le planning des gigs français et de façon générale tout court. Aussi, Base nous faisait-il  un cadeau, ce samedi 12 février 2011 en organisant l’un de ses concerts dont on sait qu’il sera mémorable, VANDEN PLAS accompagnés des français de SPHERIC UNIVERSE EXPERIENCE et de leur Prog musclé et riche à souhait. Enfin, le groupe allemand était de retour dans la capitale après une trop longue absence, depuis leur venue en septembre 2006 et Andi Kuntz, toujours aussi charismatique de présence vocale et scénique, s’en réjouissait autant que le public fort nombreux pour la circonstance :)

(Live report / Photos :  Tasunka)

VANDEN PLAS / S.U.E. Live Photos: ici / here :)

SPHERIC UNIVERSE EXPERIENCE Session Photo 2007 : ici / here :)

 

SUE_CopyrightTasunka2011_01

 

Afin d’entamer les bonnes choses, SPHERIC UNIVERSE EXPERIENCEse sont défoncés sur scène, en guests de qualité, et l’horizon d’un quatrième album est d’autant mieux accueilli que leurs trois précédents opus ont fait leur preuve, la preuve d’une formation qui associe originalité à Metal Prog et massif. Le groupe s’est défendu avec panache face à un public très accrocheur pour une partie et moins participatif pour la seconde, mais qu’importe, les français ont mis le feu aux poudres avec leur mélange entre l’atmosphérique créé par les claviers de Fred (Colombo) et une ambiance, lourde, agressive,  produite par la guitare de Vince (Benaïm), la solide ligne de basse-batterie de John (Drai) et Christophe (Briand), le grain de voix de Franck (Garcia). Pour S.U.E., comme pour VANDEN PLAS, la date au Divan Du Monde marquait aussi leur retour en live, depuis leur dernier concert du 7 novembre 2009

 

VandenPlas_CopyrightTasunka2011_10

VANDEN PLAS enfin sur une scène hexagonale et parisienne qui plus est : l’événement était de taille pour faire se déplacer une belle assemblée côté nombre et participation. Chacun a, en effet, donné de la voix, s’est lâché du sol aux balcons en manifestant un tel enthousiasme que Stefan Lill,  le guitariste du groupe, en a même remercié pour tant de chaleur, à la fin du concert, en jetant son médiator aux plus acharnés du balcon, en en oubliant même un instant de jouer, alors que le morceau était en cours, pour mieux lancer l’objet sans rater sa cible. Et c’est justement cette chaleur humaine et des morceaux, qui fait aimer le groupe, ainsi qu’adhérer à leur univers ; VANDEN PLAS étant effectivement soudé et sans changement de line-up depuis sa formation, au milieu des années 80s.
Andi confiait après le concert, son soulagement que tout se soit passé de façon aussi géniale de A à Z, étant donné que l’inquiétude était quand même présente de ne pas pouvoir donner le maximum ou que tout ne roule pas tout seul, le groupe ayant pour premier objectif de toujours apporter le meilleur au public.

 

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Et le meilleur a été présent, de cette griffe typique à VANDEN PLAS, ces mélodies fortes où alternent passages calmes et endiablés, passages instrumentaux dans toute leur force de frappe, de feeling,  l’ambiance s’est retrouvée être tellement survoltée au fil des 15 titres, que la foule a repris et suivi en battant des mains, tout au long du concert sans pratiquement faire de pause. Ce 12 février 2011 avait un air de setlist du « Spirit Of Live » réalisé à Paris, le 13 février 2000, puisque « I Can see », «Into The Sun », « Soul Survives », « Iodic Rain », « Far Off Grace »  et  l’ultime morceau de rappel « Rainmaker » figuraient en bonne place, ne manquait que Patrick Rondat, en guest à la guitare comme en 2000 sur ce titre, et la sensation  aurait été complète. Très au point sur tous les morceaux qui survolaient chacun des CDs de la carrière de VANDEN PLAS avec un nombre marqué en provenance du dernier album « The Seraphic Clockwise » ou de « Far Off Grace » (1999), le groupe n’a pas boudé sa joie d’être là et a joué sans retenue aucune. Les ‘classiques’ n’ayant pas pris une ride et les tous derniers morceaux assurant, la foule frolait la transe. Andi se fendant même de nombreux remerciements en français, qu’Il a tenu à écrire sur une feuille au pied d’un des retours pour être sûr de ne pas se tromper et faire passer son émotion d’être là avec tout le groupe, à nouveau en France.

 

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Chacun au sein de VANDEN PLAS, était bien en place sur les morceaux, le bassiste Torsten Reichert, le guitariste Stefan Lill qui se promenaient d’un bord à l’autre de la scène, facétieux avec les photographes, la foule, la caméra qui filmait le tout et tout autant technique et mélodieux dans ses parties solos, quant à Günter Werno tout sourire aux claviers,  Andi, impérial comme à son habitude, le chanteur tendait des mains dans le public, poussait et tenait la note sans sourciller, faisait passer force et émotion avec une élégante simplicité
Bon son et lumières, beaux backdrops aux couleurs du dernier et très bon opus de VANDEN PLAS : « The Seraphic Clockwise », qui a succédé au mémorable et acclamé : « Christ 0 » (2006)

En somme, un 12 février idéal, avec deux groupes qui ont affirmé leur classe musicale et humaine ;  depuis longtemps avérée pour VANDEN PLAS et en constante affirmation pour SPHERIC UNIVERSE  EXPERIENCE

  

VandenPlas_CopyrightTasunka2011_07

 

 

Setlist VANDEN PLAS :
01.I Can See (Far Off Grace – 1999)
02.Into the Sun (Far Off Grace – 1999)
03.Holes In The Sky
04.Silently (Christ 0 – 2006)
05.Iodic Rain (Far Off Grace – 1999)
06.Rush Of Silence
07.Far Off Grace (Far Off Grace – 1999)
08.Quicksilver
09.Cold Wind (Beyond Daylight – 2002)
10.Frequency
11.Soul Survives (Colour Temple -1994/1995)
12.Scar of an Angel
13.Postcard to God (Christ 0 – 2006)

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14-Christ 0 (Christ 0 – 2006)
15-Rainmaker (The God Thing – 1997)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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12 janvier 2011

HELLOWEEN / STRATOVARIUS / TRICK OR TREAT @ Paris - 11 Jan 2011 - Live Report / Photos :)

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Helloween_copyrightTasunka2011_03

L’Elysée Montmartre, le 11 janvier 2011 : Paris et un beau trio de Metal pour démarrer cette nouvelle année, que l’on souhaite, à toutes et tous, très heureuse soit dit en passant. Oui, un programme de choix,  donc, pour tout Heavy-Power metalhead :  à savoir, en hors d’œuvre, les  survoltés Trick Or Treat, les plus qu’attendus et bienvenus Stratovarius en met de roi et en dessert et tête d’affiche, nos indétrônables citrouilles préférées d’outre-Rhin : Helloween.
Soirée riche en intensité mais aussi avec un rebondissement malvenu, lui, mais commençons par le commencement de ce « The 7 Sinners World Tour »…
(Live Report / Photos : Tasunka)

HELLOWEEN / STRATOVARIUS / TRICK OR TREAT @ Paris - 11 Jan 2011 - Live Photos: ici / here :)

Trick Or Treat : www.myspace.com/trickortreatband / www.trickortreatband.com/
Stratovarius : www.stratovarius.com
Helloween : www.helloween.org

TrickOrTreat_copyrightTasunka2011_01

A savoir, Trick Or Treat et les Italiens sont aussi joueurs que leur patronyme le laisse présager : le groupe a initialement choisi son nom pour cause de reprises  de devinez qui…Helloween, mais oui, même si, depuis leurs débuts en 2002, deux albums sont sortis avec leurs propres créations musicales, sans pour autant que les pois sauteurs transalpins aient changé leur ligne de conduite d’un iota: à savoir délivrer un Happy Metal que l’on sent très naturel chez eux. Pour ces raisons, c’est un vrai plébiscite que les 6 membres de la formation ont reçu de la part du public, prudent d’abord à leur égard, vu que le groupe jouait pour bien de personnes, les nouveaux venus, puis très vite, ce même public a totalement pris fait et cause pour Trick Or Treat, et en redemandait quand il a fallu conclure le gig. Facile à comprendre comme réaction, étant donné que Trick Or Treat savent apprivoiser un public avec un Power Metal dans les règles de l’art et,en bonus, un jeu de scène complice de tout le groupe, sourire aux lèvres. Sans omettre, évidemment,  la force des italiens : à savoir que sous cet aspect léger de délire, se cachent des musiciens au talent certain, dont le bassiste Leone Villani Conte qui assure ses soli de basse, à défaut de sourire. A noter qu’au chant, Alessandro Conti s’est aussi illustré vocalement aux côtés de Secret Sphere lors de la tournée avec Gamma ray. Si le batteur Mirko Virdis avait pu quitter sa place, nul doute qu’il aurait rejoint ses compagnons, pour délirer comme a pu le faire le claviériste qui a troqué son instrument fixe pour un clavier portable afin de mieux  venir plus près pour saluer la foule, tout en jouant et en final, tirer un bâton de feux d’artifice au dessus du public.
Trick Or Treat est hautement recommandable et leur dernier opus, « Tin Soldiers » de même, sauf un artwork  à revoir, il faut avouer :)

TrickOrTreat_copyrightTasunka2011_05

Helloween, les initiateurs de la tournée, embarquent à leur bord, un troisième larron qui varie selon la zone européenne où ils jouent: c’est notamment Pink Cream 69 qui est invité au nord (NDT : un clin d’œil sans doute pour Andi Deris, passé de chanteur pour ce groupe à celui d’Helloween dans les années 90) ou, pour  les 11 dates allant du premier décembre 2010 au 19 janvier 2011, Trick Or Treat et ce choix est le bon

Stratovarius_copyrightTasunka2011_03

.
Avec le changement de plateau, l’installation du background, de la batterie et sa plate-forme, ça sentait bon l’arrivée d’un groupe très attendu et apprécié: Stratovarius. C’était l’événement de la soirée que de les retrouver dans l’hexagone pour deux dates : Paris le 11 janvier et Lyon le 12. C’était d’autant plus un événement qu’après un combat contre un très récent cancer de la thyroïde suivi d’une opération, puis d’un traitement pénible, la date parisienne marquait le come back de Jörg Michael aux côtés de ses amis et dans la tournée. De quoi se réjouir, oui mais la malchance continuait de s’acharner sur Stratovarius : car après les ennuis de santé du batteur, voici que Timo Kotipelto s’est retrouvé aux prises avec une santé capricieuse, pile ce 11 janvier et pile à quelques heures avant de monter sur scène à l’Elysée Montmartre. En effet, depuis le début de cette tournée en guests d’Helloween, les choses se sont passées à merveille pour le groupe mais la date du 19 décembre 2010 à Prague (République Tchèque) a vu leur pause de fin d’année gâchée par une épidémie de grippe, au sein de la formation. Et le résultat est qu’une gastro du jour sur des cordes vocales déjà éprouvées récemment, ont obligé Timo à consulter d’urgence un docteur à Paris.  Le verdict médical est tombé comme un couperet à à peine une heure du début du concert : impossible de chanter sans nuire gravement aux cordes vocales. C’est donc le cœur lourd que tout Stratovarius a dû renoncer à ce plaisir de jouer en France, ce pays qu’ils aiment comme me  le confiait Jens Johansson (claviers) quelques heures plus tôt,  lors d’une interview
Olivier Garnier, responsable de Replica Records, est monté sur scène aux côtés de tout Stratovarius, la mine grave, pour annoncer cette annulation forcée et Timo Kotipelto a tenu à ensuite ajouter un mot en anglais, pour remercier au nom de tout le groupe, l’assistance pour sa compréhension et assurer de leur prochain retour

Stratovarius_copyrightTasunka2011_04.

Chacun sur et hors scène voyait le plaisir de la célébration des retrouvailles tant attendue, s’envoler, mais l’essentiel est que Timo retrouve très vite la pleine possession de sa forme, que Jörg finisse de guérir et évidemment et heureusement, il y aura d’autres concerts et déjà la sortie du dernier opus, « Elysium », cela console !

Helloween_copyrightTasunka2011_06

Après un nouveau changement de plateau, qui prit du temps, même si une grande partie de  l’imposant dispositif déployé par Helloween était déjà en place depuis l’après-midi : il suffisait de voir, garé devant la salle, la taille du camion de tournée, peint entièrement du graphisme du « 7 Sinners Tour », pour savoir que le public en aurait pour son argent. Afin de patienter, le jeu des devinettes sur ce que pouvait être ce qui dépassait de la large bâche qui masquait l’arrière scène, allait bon train dans le public et la réponse est tombée en même temps que le rideau : la lame de l’un des sept couteaux factices fixés à la grande et large roue issue de la pochette de « 7 Sinners ». Et en mouvement la roue, s’il vous plait, de la première à la dernière note, à l’image de Helloween, non stop pied au plancher du début à la fin de ce qui s’est avéré être un concert mémorable. Les allemands se sont effectivement montrés d’une forme olympique, avec une évidente envie d’attaquer ce second volet de la tournée, au top. Le Heavy teutonique marche toujours à plein, et la setlist fort bien dosée a survolé tous les hits récents ou comptant parmi les au combien cultes depuis les 25 ans de joyeuse présence du groupe : un démarrage sur les chapeaux de roue avec « Are You Metal » mouture 2010, suivi d’un « Eagle Fly Free», puis d’un « March Of Time » qui n’ont pas pris une ride malgré deux décennies bien tassées, un retour au temps présent avec « Where The Sinners Go », dans l’entre deux, avec « Steel Tormentor ». Andi Deris a fait beaucoup rire avec son discours sur le vin français que lui vole le batteur, ou lorsqu’il il promet que l’intro, normalement illustrée par les rugissements d’un puissant moteur Porsche, le sera au prochain passage en France, par l’un des « fleurons » de l’industrie automobile hexagonale : une Renault, Peugeot ou encore Citroën, qui sait ? Caché derrière sa batterie option extra large, Dani Löble a ensuite eu son moment privilégié via un solo peu original, mais bien maitrisé et un stand up final pour saluer le public, histoire de voir enfin sa tête, masquée tout le concert durant derrière sa forêt de cymbales, de toms et de quatre grosses caisses, dont deux pour le décorum. Trois morceaux tout aussi endiablés que les précédents ont suivi avec le même enthousiasme du groupe et la même ferveur collective du public en ligne rouge et voici qu’arrive le medley « Keeper Of The Seven Keys » et la première fausse fin de concert, célébrée à « chœurs » et à cris de la part d’absolument tous. Chair de poule garantie quand toute une salle complète de chez complet, reprend à l’unisson un hit total comme : « I Want Out » !

Helloween_copyrightTasunka2011_01

On reprend son souffle et revoici la troupe toujours largement souriante, toujours aussi taquins les uns avec les autres, toujours à arpenter l’ensemble de la scène pour ne léser aucun coin de la salle, toujours, enfin, à prendre des poses pour rire et chez le vrai-faux sérieux Herr Michael Weikath (guitare) ça prend des allures anthologiques, même si le maître en matière déconne reste Markus Grosskopf à la basse. Bref,  toujours aussi irrésistible Helloween, autant scéniquement qu’en jouant et le très efficace duo de guitares de Michael Weikath et Sascha Gerstner est emblématique de ça. Ça roule tout seul ce concert, avec un Helloween pas blasé du tout, qui ne boude pas son plaisir et fait passer la vibe à un public qui le lui rend bien. Après le « Forever And One » joué en acoustique avec en intro un speech du chanteur : « Pas de soucis les mecs, c’est un morceau pour les nanas, on s’énerve à nouveau après », voilà le concours initié par le même Andi, pour savoir qui des filles ou des mecs crie le plus fort ou encore le défi mesurant la vitesse à laquelle l’un ou l’autre des sexes chante le « Out » final de « I Want Out ». « Pour une fois », comme l’a souligné avec humour Andi Deris, « les filles ont fini plus vite que les garçons » . Sur « Ride The Sky », « Future World », le rappel  a continué à voir monter en pression l’ambiance pour finir par un feu d’artifice sonore et visuel sur le second et cette fois, bel et bien dernier « encore » ; « Dr Stein ».
Alors, à l’issue du concert, comme une envie de dire, un sourire aux lèvres : Helloween quand c’est comme ça, what else ?
Et un bravo à Trick Or Treat pour leur performance et à Stratovarius pour assurer avec leur dernier album et en live: vivement leur prochaine prestation scénique !
Un bémol ? Ok, un : le son pas au top pour qui se trouvait devant la scène, où le chant peinait à se distinguer de l’ensemble sonore, alors que dès le milieu et surtout le fond de la salle, il était du meilleur rendu et faisait s’éclater sans retenue : ah, l’Elysée Montmartre et ses aléas acoustiques

Setlist HELLOWEEN :
- Are U Metal
- Eagle Fly Free
- March Of Time
- Where The Sinners Go
- Steel Tormentor
- I’m Alive
- You Stupid Mankind
- Forever And One
- A Handful Of Pain
- Medley « The Keeper Of The Seven Keys »: « Keeper .. » / “The King For A Thousand Years / “Halloween”)
- I Want Out

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- Ride The Sky
- Future World

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- Dr Stein

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