NICKELBACK "Feed The Machine" (French Review) - Videos "Feed The Machine"/"Song On.." - Audio "Must Be.." - Tour (North America)
C’est certain que NICKELBACK est l’une des formations de Rock les plus rentables commercialement parlant, les plus viables et importantes de ces deux dernières décennies, avec plus de cinquante millions d’unités vendues de par le monde, ce qui les classe, soit dit en passant, au rang de onzième plus gros vendeur de disques, internationalement parlant.
On pourrait ajouter les multiples récompenses, les nominations, les tournées ‘sold-out’, mais inutile d’aller plus loin car citer ces faits sert tout bonnement à rappeler et poser, en préambule, que NICKELBACK est une valeur incontournable de la scène Rock, qu’on le veuille ou non, qu’on adhère ou pas à leur Rock parfois raillé car jugé un tant soit peu trop ‘radio friendly’: tout est question de goût après tout, mais une chose demeure, c’est que leur succès indépendamment des goûts de chacun, est justifié et mérité: il faut effectivement objectivement reconnaitre le talent d’écriture et de composition, tout autant que d’interprétation qui anime la bande depuis sa formation en Alberta, Canada, en 1995. D’ailleurs, les innombrables fans que rassemblent Nickelback ainsi que la récente signature chez le prestigieux label BMG, montrent que tous ne peuvent pas s’être trompés sur la qualité du quatuor. Certes, BMG a probablement mis dans la balance les ventes à venir, mais nul doute que, musicalement aussi, le label a fait son choix en songeant à la qualité du nouvel arrivant dans son écurie.
Ceci étant posé, retour au vif du sujet, ce neuvième opus et première sortie estampillée BMG, que délivrent NICKELBACK, « Feed The Machine». Comme le dit en annonce son chanteur, guitariste et frontman, Chad Kroeger, « Feed The Machine » est ‘notre album le plus Heavy, le plus Rock orienté vers des gros riffs de guitares, que nous ayions sorti ». C’est un bon résumé, étant donné que, oui, les titres balancent plus du côté d’un Rock / Hard Rock qui accroche par sa force dynamique, son tempo et même les incontournables ballades, sonnent avec plus de profondeur que de mièvrerie. Sont notamment à citer dans la catégorie ‘belle accroche Rock / Hard Rock’: « Must Be Nice », « The Betrayal (Act III) », «For The River » sur lequel non moins que la légende Nuno Bettencourt vient poser un solo de guitare en or, puis, plus classiquement « Home », , « Silent Majority » et enfin, l’instrumental, « The Betrayal (Act II), qui clôt avec finesse, ce qui se révèle être un album de Rock pouvant se targuer d’afficher une belle efficacité au compteur.
Il est à noter que Chad Kroeger a assurément retrouvé ses pleines capacités vocales, comme il le démontre avec brio au long de « Feed The Machine », ce qui se salue surtout après cette passe sombre de juin 2015 où le chanteur a du lutter contre un kyste aux cordes vocales, obligeant Nickelback à annuler l’integralité de sa tournée en support de l’album « No Fixed Address ».
C’est donc une formation en forme, sûre d’elle, qui marque à nouveau de son empreinte le paysage musical en cette année 2017, cette fois et offre un neuvième opus de qualité, au son et jeu plus agressifs, ce qui est fort appréciable: NICKELBACK y déploie un bel éventail d’atouts, certes déjà vus mais qui fonctionnent au mieux.
Alors, que vous soyez un Nickelback–ien convaincu ou pas, « Feed The Machine » vaut l’achat si vous êtes fan et au minimum, la découverte pour les autres.
Tasunka
-Chad Kroeger : Lead Vocals, Guitars
-Ryan Peake : Guitars, Backing Vocals
-Mike Kroeger : Bass
-Daniel Adair : Drums, Backing Vocals