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ISKA Photos & Works
9 octobre 2015

T.A.N.K. "Symbiosis" - Interview Clément Rouxel (Batterie) @ Hard Rock Cafe (Paris - 08 Oct 2015)

TANK_symbiosislogo

 

gif_anime_drapeaux_angleterre French Review Of "Symbiosis": here :)

 

gif_anime_drapeaux_pays_141  Chronique "Symbiosis": ici :)

 

T

 


Forts d’un très puissant troisième album, “Symbiosis”, qui montre toute la passion et le savoir-faire de T.A.N.K. en matière de 'Death Metal Melodique qui arrache' et avant que le groupe n’embarque pour une tournée d’anthologie avec SOILWORK et HATESPHERE, la journée promotionnelle au Hard Rock Café parisien a été l’occasion de constater combien les 'Think Of A New Kind' assurent autant qu’ils sont cools.

Ce qui ne nous tue pas, nous rend plus forts et T.A.N.K. ont surmonté de récents problèmes de line-up, incorporé du sang neuf avec un nouveau guitariste et avec panache encore et sont prêts à tout faire exploser avec leur tournée ! (dates ici)

Alors, oui, les français méritent une carrière internationale, étant donné qu’ils jouent largement dans la cour des grands à tous points de vue !


- Entretien avec Clément Rouxel (aussi ONE-WAY MIRROR, LYZANXIA, ex-ZUUL FX) batteur et compositeur de son état -


(Interview / Photos : Tasunka)

 

TANK_copyrightTasunkaphotos2015_01

 

  • Quel est ton point de vue, de  batteur, sur votre dernier album « Symbiosis » ?

Clément Rouxel : je pense que tout le groupe serait d’accord avec moi et pas juste pour la batterie, de dire que avec « Symbiosis », on a fait comme d’habitude, c'est-à-dire sans aucun plan établi, sans aucune limite. Techniquement et sans le vouloir, on s’est un peu challengés ; on est en train de répéter les nouveaux morceaux et à la batterie, par exemple, il y a des trucs vachement durs: on a mis la barre haute mais cela fait partie aussi de l’envie, de l’épanouissement d’un musicien, ce challenge. On l’a tous fait, tous ensemble. On ne planifie pas un solo de batterie, de guitare ou autre, non, simplement s’il y en a un qui amène un truc, on voit, et si c’est bien on fait, sinon, non. Par exemple, vu qu’on compose tous dans le groupe, parfois c’est moi qui ai créé des riffs pas évidents pour les autres et inversement, eux qui ont écrit des choses diffcilement jouables à la batterie, mais je me suis quand même plus que donné à fond pour essayer de les reprendre.

 

  • Quel album ! A tous les niveaux, dont celui technique, justement !

Merci ! En fait, « Symbiosis » a été fait de façon un peu différente : il a été compliqué et un peu douloureux, à pas mal de moments, côté fonctionnement interne. Jusqu’ici, on a toujours fait les choses, comme on voulait, à savoir chacun ramène des idées, et parfois tu te prends un râteau, parfois tu gardes, mais là, on a eu des difficultés internes puisqu’un membre a commencé à se désintéresser du groupe. T.A.N.K. a démarré en 2007 et au bout de 8 ans, c’est comme un couple, un cercle d’amis, mais les objectifs, la vie personnelle, font que parfois les chemins se séparent et là, c’est le cas avec Symheris (Guitare). C’est toujours compliqué ce genre de chose pour tout groupe, quel qu’il soit, grand ou petit. Ca a été difficile, c’est arrivé en plein process de l’album et à cause de ça, on a eu peur de ne pas pouvoir écouter "Symbiosis", parce qu’il aurait été trop douloureux pour nous, mais quand on a eu la galette entre les doigts..je te jure on s’est fait flipper mais grave mais au final, on est super contents et fiers de ce qu’on a fait. En fin de comptes et en essayant de tirer le positif de tout ça, ce nouvel ingrédient qui est la douleur et le mal, on se dit qu’il nous a peut-être inspirés. Si ça transpire dans « Symbiosis », tant mieux !

 

  • Ces problèmes sont arrivés quand: avant, pendant « Symbiosis »?

Un peu tout ça. Un peu avant, beaucoup pendant et quand l’album a été enregistré. La chance qu’on a, c’est que « Symbiosis » est là, est bien accueilli et qu’on a un nouveau guitariste (Charly Jouglet) qui est un vent frais. Donc, toute cette histoire de malheur, qui a été dure, qui nous a fait nous poser pas mal de questions, fait que maintenant, cela nous a ressoudés, nous quatre et le nouveau guitariste, Charly, nous apporte beaucoup de bonheur, en plus d’un second souffle.

 

  • Vous le connaissiez déjà, avant qu’il ne rejoigne le groupe ?

Non, du tout. En fait, ce qui est spécial, c’est que déjà pour le deuxième album, (« Spasms Of Upheaval» (2012), on avait changé de guitariste en cours et Nils (Courbaron – Guitare), du coup, en était arrivé à énormément composer pour « Symbiosis » à l’époque, et là, c’est pareil : à nouveau, on change pendant l’album et Charly est déjà en train de composer pour le prochain, le quatrième album.

On a toujours besoin d’avoir le cerveau en ébullition ; il faut qu’on aille vite, on a des choses à dire, on en a besoin et aussi envie. En fait, on est excités aussi parce qu’avoir un nouveau membre, c’est une motivation. Charly nous inspire et tant qu’on peut, on y va, parce qu’il faut saisir l’inspiration dès et tant qu’elle est là. Au moment où je te parle, c’est la journée promo où on est en train de représenter « Symbiosis », on en est fiers malgré toutes les difficultés, mais je pense déjà au reste et là, j’imagine qu’il faut aborder la suite : on arrive à un virage super important pour T.A.N.K. qui est que le but de cet album, c’est de s’exporter. Justement, là, on arrive à notre tournée avec SOILWORK, ce qui représente l’aboutissement. On est tellement excités par cette tournée que la plupart de ce qu’on fait, notre temps, passe dans l’organisation de ça. Il faut qu’on pense déjà à la suite, roder notre tournée et on a toujours eu comme but de s’exporter, parce que même si on aime notre pays et qu’on y a beaucoup joué, la France n’est pas la nation du Metal. A côté, tu as l’Allemagne, pays du Metal largement plus que nous et tu as les scandinaves, qui nous ont influencés. On a fait des festivals en Allemagne (Wacken Open Air), un peu aussi dans les pays de l’Est, le Metal Camp ( Slovénie) ou encore le Basinfirefest (Rep. Tchèque), mais nous ne sommes jamais allés en Scandinavie, ce qui nous excite à mort. La chance qu’on a, c’est que « Symbiosis », va être distribué dans ces pays-là, ce qui fait que tout s’emboite très bien: On va dans des pays où on joue et est distribués, du coup.

 

  • Tu parlais des nouveaux morceaux pour le futur quatrième album; où cela en est au moment où on parle ?

Pour l’instant, les compositions sont un peu mises de côte. On s’envoie des trucs, les écoute mais on y reviendra plus tard. Là, c’est vraiment priorité à la tournée.

 

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  • Vous avez lancé une campagne INDIEGOGO pour collecter des fonds sur internet et les objectifs financiers ont été atteints : tu en dis quoi ?

Que c’est le pompon, du bonheur, la cerise sur le gâteau. Je dois avouer que comme l’album s’est fait douloureusement, ça a été chaud, mais là, nouveau guitariste, « Symbiosis » qui est bien reçu, journée promo et tournée avec SOILWORK.

Tu sais quoi ? Ça nous arrive rarement, mais j’ai envie de dire : wow !! C’est le bonheur ! C’est cool en ce moment ! On est heureux, ce qui nous arrive rarement, mais là, on est bien.

Il y a des gens qui ne sont inspirés que quand ils sont mal, mais nous, on est inspirés quand ça va bien aussi. En même temps, on n’a jamais composé dans le mal. Quand on compose, c’est chacun de notre côté et chez moi, je ne suis pas en train de me projeter sur comment le titre va rendre en live, non, je pose simplement ce que j’ai envie de faire, je le propose et si ça passe, tant mieux, sinon, tant pis, je le garde pour moi. On est une démocratie et le but, c’est que chaque musicien s’épanouisse, mais on prend aussi en compte l’avis des gens, puisque sans eux, en fait, on ne sert à rien. Quand tu t’expose, il y a des à-côtés, mais on s’en fout, on est ravis d’écouter les avis et un maximum de retours: on restera toujours ouverts à l’avis du public, tant que cela reste constructif.

 

  • Quels sont les retours sur « Symbiosis », que vous avez déjà eus, justement ?

Ecoute, du super positif. Quand, notamment, ça concerne la composition, ça nous touche personnellement. C’est génial, quand on nous dit que c’est cool, que ce troisième album est un suite logique du groupe: ça, c’est du bonus. Pour « Symbiosis », on a choisi avec qui travailler et même si on n’a pas tout contrôlé, au moins, il y a ces choix de notre part, à la base. On se rend compte que nous avons bien choisi, par exemple pour la production, quand on nous dit que le son est mortel, on est très content d’avoir travaillé avec David Potvin, au Dome Studio (One-Way Mirror, Lyzanxia, Phaze 1), qui nous a fait un super boulot, ou encore pour la pochette : on nous dit qu’elle est géniale, oui, mais c’est parce qu’on a choisi de travailler avec RUSALKA DESIGN.

 

  • En fait, tout est dans la continuité autant dans la production que dans l’artwork, puisque vous avez à nouveau fait appel aux mêmes personnes pour "Symbiosis" ?


Ce qui s’est passé, c’est que Ludovic, avec qui on avait fait la pochette du deuxième album, on a adoré travaillé avec lui, parce qu’il a tout de suite saisi ce qu’on voulait et il a un univers graphique qui nous convient. Instantanément depuis la pochette du second album, nous l’avons considéré comme un membre du groupe, vu que lui, il est capable de gérer une chose que nous ne savons pas faire, à savoir gérer un univers graphique. On adhère à ce qu’il réalise et pour cette pochette, on lui a fait complètement confiance et le résultat, c’est le nombre de très bons commentaires dessus. Ce qui peut paraitre étonnant étant donné qu’on est à l’ère du numérique, ce qui fait que les gens n’achètent plus d’albums physiques, et là, on a un beau livret, un bel objet qui est apprécié. La génération plus jeune s’en fout d’avoir un objet dans les mains, alors que moi, étant de la génération précédente, je galérais, j’aillais à la FNAC commander un album à disons 25 euros pièce et je l’attendais pendant des lustres. Or, maintenant, on a toute la musique de suite à portée de main, mais bon, j’aime toujours avoir un bel album, dans les mains.

 

  • Comme pas mal de monde, on dirait bien. Pour en revenir au titre « Symbiosis » ou aux paroles de ce troisième album, est-ce que les événements difficiles survenus au sein de T.A.N.K. ont eu une influence sur leur choix ou pas du tout ?

Je dirais que oui et non. La symbiose ne s’est pas faite au sein du groupe puisqu’on a changé un membre de T.A.N.K. mais par contre, Raf (Pener) notre chanteur et tous, ne voulions pas de ce cliché de dire (et Clément de prendre avec humour une voix guindée pour dire ce qui suit): ’ ce troisième album, c’est l’album de la maturité’; non, « Symbiosis » fait simplement partie de l’évolution du groupe. Du coup, on s’est demandé ce qu’était cette évolution : on a fait un premier album (« The Burden Of Will »), qu’on aime toujours, un second qui a été très bien accueilli aussi et on s’est demandé ce que serait la suite et en fait, notre troisième album est une symbiose vraiment du premier et du deuxième. Graphiquement, Ludovic a bossé de la même façon : il a pris la première pochette qu’il n’avait pas faite, la seconde qu’il avait réalisée et a mélangé l’ensemble, c’est ça la symbiose.

 

  • Au chapitre symbiose, c’est une première pour T.A.N.K. d’avoir un invité femme : Jessy Christ (Syndro-syS) qui pose ses vocaux sur le titre "The Edge of Time".

Oui et comme je te le disais, on ne se limite à rien : si un jour on a envie de mettre de la clarinette, on en mettra :)

 

  • Remarque, il y a déjà du violon sur cet album

C’est vrai mais seulement dans une introduction :)

En ce qui concerne les voix de femmes, Raf et moi, ce n’est pas vraiment nos influences, les groupes avec chanteuse, mais là, ça n’a pas été traité de ce point de vue-là. C’est juste qu’un jour, Olive (Olivier D’Aries, Basse) nous a proposé une ligne de chant et nous a dit qu’il risquait de se prendre des cailloux, mais tant pis et avec une belle voix de tête façon façon féminine, s’est mis à nous l’interpréter et en fait, c’était cool. On s’est dit qu’après tout, quoi de plus logique? C’est juste une phrase anecdotique dans le morceau mais qui apporte quelque chose. Ce morceau est un peu, pas progressif même si c’est un grand mot, mais un peu, dans le sens où ce titre se développe beaucoup. Partir dans cette direction, une fille qui chante, ce n’était pas prémédité du tout, mais Olive nous l’a suggéré et ça nous a plu. On l’a proposé à Jessy Christ qui est une amie de longue date et qui chante très bien : on en est très contents du résultat.

 

  • En second ‘guest vocal’, vous n’avez pas moins que Björn « Speed » Strid de SOILWORK, sur le très accrocheur et riche « Blood Relation ». Comment vous avez réussi à ce qu’il se joigne à vous ?

Comme Jon Howard (THREAT SIGNAL) était en invité sur le deuxième, aussi pour le troisième album, nous voulions à nouveau avoir l'une de ces quelques voix qui se reconnaissent en une note, ce qui est le cas de Björn, d’autant que SOILWORK a toujours été une influence pour nous. Dans SOILWORK, il y a des éléments qui ressortent plus que d’autres et ce sont tous d’excellents musiciens, mais la voix de Björn, c’était une évidence pour nous. Comme Jon (Howard) et lui, sont amis et qu’en travaillant avec David (Potvin) qui joue avec moi dans ONE-WAY MIRROR, a fait la première partie de SOILWORK, le tout s’est assemblé et a donné qu’on a pu lui envoyer un email pour lui dire qu’on aimait beaucoup sa voix et expliquer nos propositions, qu’on lui a fait parvenir, après lui avoir demandé si ça le tentait. Très vite, on a constaté que ce complément de voix se mélangeait au mieux, vu que la voix de Raf et celle de Björn se complètent bien. On n’avait pas du tout envie de lui imposer quoi que ce soit, et lui, de son côté, avait aussi envie, comme T.A.N.K. n’est pas son groupe, de ne pas être lâché dans du n’importe quoi, non plus; ce qui fait qu’ on avait déjà défini les parties pour Raf et celles pour lui, avant, ensuite, de lui demander de nous faire du «’Björn’, ce qu’il a executé merveilleusement bien. Il y a dans sa partie de l’aigu comme il sait faire, mais aussi, du ‘gueulé’ ; en fait, le tout s’est réalisé très naturellement. Avec ses harmonies, sa façon de faire et on n’avait rien à redire, on a pris le tout comme ça: super contents du résultat. On trouve tous que « Blood relation » est un morceau qui ressort et qu'on adore.

 

  • Et toi, quel(s) titre(s) tu préfères, surtout sachant qu’il y a pas mal de diversité dans l’album ?

Le problème c’est qu’il y a des morceaux sur lesquels j’ai plus participé et me suis plus impliqué que d’autres. Mais personnellement, il y a un morceau qui me tient énormément à cœur, c’est « Baneful Storm » que j’ai beaucoup composé avec Raf, c’est vraiment un travail commun. A la base, c’est un titre que j’ai commencé il y a longtemps. Le riff principal, le groove, puisque c’est plus un groove qu’un riff, qui est stimulant à la batterie et que j’avais depuis longtemps mais que je n’avais jamais proposé. J’ai fini par me dire que c’est un morceau que je regretterais de ne pas avoir sur l’album. Quand je l’ai mis dessus et l’ai montré au reste du groupe, c’est passé nickel. Raf m’a proposé un refrain et c’est un des rares morceaux où je me suis impliqué dans la ligne de chant, ce qui en fait un titre vraiment personnel. Ce serait un peu prétentieux et nombriliste de dire que c’est mon préféré, en plus ce n’est pas vrai. Tu sais, la difficulté, ce n’est même pas que je les aime tous ou pas, même si j’ai des préférences, mais c’est surtout que « Symbiosis » vient de sortir et c’est un ‘bébé’ pour moi, ce qui fait que j’ai du mal à choisir un titre ou un autre. Je pourrais quand même te citer « The Edge Of Time » avec Jessy au chant : en fait, je suis très attiré par ce genre de morceaux qui prennent plus leur temps, je trouve et sont moins rapides que les autres mais qui ont du relief et c’est ce que j’aime dans la musique.

 

  • Tu en penses quoi, du fait que sur le Facebook du groupe, quelques personnes y ont trouvé des touches de Rock Progressif ?

Je trouve que progressif est un grand mot, après, dans le groupe, certains dont moi, sommes influencés par du 'vieux Prog’. Je suis fan de KING CRIMSON, mais parmi les plus récents, DREAM THEATER fait partie de mes influences aussi, même si je ne voudrais pas jouer ce genre de musique-là. De temps en temps, on est tiraillés dans le groupe, parce que certains comme Raf, aiment quand ça bourrine et moi aussi, j’aime ça, mais avec parcimonie. Peut-être qu’il y a beaucoup de métalleux qui aiment juste quand c’est directement dans la gueule mais perso, j’aime quand c'est le cas mais quand avant, ça ne l’a pas défoncée: c'est comme ça que cela donne du relief. Sur ces morceaux-là, il y a des évolutions et c’est pour ça que j’ai des préférences pour « The Edge Of Time », « Baneful Storm » : ces titres comptent pour moi.

 

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  • Tu disais que Ludovic et son univers graphique était vu comme un membre du groupe, vous considérez de même David Potvin, à la production?


David, et c’est pour ça qu’on a retravaillé avec lui, sait tout simplement faire sonner notre musique et de toute façon, la musique, en général. Il n’est pas juste un ingé son qui ouvre les micros et fait de la captation, non, nous, on peut dire qu’il a vraiment un rôle de producteur. En plus, il a chanté dans l’album et même chose sur le précédent. Il nous a aidés : il y a eu des moments où il nous a proposé des arrangements au chant, à la guitare et il y a carrément des fois où il nous a dit que telle ou telle chose n’était juste pas bien. Et quand tu as confiance en quelqu’un, tu sais que s’il le dit, c’est qu’il n’a probablement pas tort. Il a, donc, un rôle bien plus important qu’un simple ingé son. Il nous a conseillés et s’il n’a pas participé à la composition, il a vraiment fait partie des arrangements, de la production. On verra à l’avenir s’il a envie de s’impliquer autant ou nous, si on va avoir envie de changer de façon de travailler, vu que c’est comme ça que tu te renouvèles. Mais en tous cas, il nous a fait du bien, parce que, justement, dans ces instants douloureux où on a eu des moments d’hésitation, lui a fait partie de ceux qui nous disaient que ce n’était pas le moment de se poser des questions. Il a été une locomotive pour nous. On le remercie énormément pour ça et il a un rôle très important dans cet album.

 

  • Pour cette première tournée qui arrive et même si T.A.N.K. n’est pas en tête d’affiche, il y a quand même une intention de faire un DVD ?

Oh, un DVD, c’est un grand mot. A notre ère et pour nous, ce qui est important, et ce, d’autant plus qu’on va être loin, ça va être d’alimenter nos réseaux sociaux. Je pense qu’on va tous partir avec des cameras et collecter des putains de moments, proposer aux gens de nous suivre sur la route. Même si c’est vrai que c’est notre première tournée, que c’est un aboutissement, on est en première partie, alors, un DVD, non. En plus, le format DVD est comme le format CD, pas le premier qu’on a envie d’utiliser, même si j’aime encore ce format-là. Il y aura des vidéos, ça c’est sûr et en direct encore :)


Merci à Clément Rouxel pour cette interview aussi cool, top et classe que le groupe T.A.N.K. même : ces gars assurent sans prise de tête et avec passion et savoir-faire. A ne pas manquer sur album et bien sûr, en live.

 

 

 

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Clement (D) / Raf (V) / Olive (B)

 

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