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ISKA Photos & Works
20 février 2011

BlackRain "Lethal Dose Of..." - Interview Swan / Max 2 - 15 février 2011 :)

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Blackrain_LethalDoseOf

 

BlackRain_MS_CopyrightTasunka2011

BlackRain est non seulement un très bon groupe qui peut rendre fier n’importe lequel de ses illustres ainés du Sleaze Rock, dont Mötley Crüe, avec ses morceaux calibrés pour ‘botter le coup’ et le fun, mais non content de faire parler la poudre à nouveau avec le troisième opus : «Lethal Dose Of… », le quatuor se révèle aussi doté d’un sens de l’humour et d’une simplicité des plus agréables.
Entretien avec Swan et Max 2, respectivement lead guitariste et chanteur / guitariste de leur état :)

(Interview / Photos : Tasunka)

Chronique “Lethal Dose Of…” ici :)

BlackRain Photos Live (14 Dec 2010) / Photo Session (14 Fev 2011) : ici :)

 

«Lethal Dose Of… »  est sorti le 14 février 2011. Vous avez fait la fête ou vous attendez pour célébrer ça ? :)

Max 2 (guitare) : On attend quelques semaines avant de fêter ça, histoire de voir un peu les résultats, le retour sur l’album

Par rapport à « License To Thrill » (2008), quelle évolution représente ce troisième album?

Swan (chant / guitare) : Comme tu dis, c’est une évolution, une grosse évolution, un grand pas en avant même. Principalement par rapport aux compositions, je pense que tout est plus abouti au niveau du son, des structures des chansons. Techniquement et musicalement parlant, tout est mieux, à mon avis. Ce qui est normal, on évolue. Tout a représenté beaucoup de travail, à tous les niveaux, que ce soit lui (Max 2) quand il fait ses solos, moi quand je compose les chansons ou quand on les enregistre
Max 2 : Non, là, il faut que je le dise, il est hyper humble ! C’est clair qu’au départ, la plus grosse partie, la matière : c’est sa composition. Tu as beau faire les meilleurs mixes, utiliser le meilleur son, les meilleures guitares du monde, si les bases, de bons morceaux, ne sont pas là, ça ne marche pas. On a de la chance, le son est là, Dany a fait extrêmement bien son boulot. Par rapport à l’album d’avant, il y a une grosse progression dans l’oreille, c'est-à-dire dans le fait de mettre en valeur les riffs et dans les mélodies.

Swan, tu as composé l’album en intégralité, et ce, pour la première fois

S : Oui, c’est ça
M : En fait, on a tiré à la courte paille pour cette fois et j’espère que pour le prochain, ça tombera à nouveau sur lui, comme ça, je me la coule douce (rires) 
S : Par rapport au précédent, j’en avais déjà fait pas mal aussi, on avait partagé quand même beaucoup de chansons. Pour le nouveau, il s’est trouvé que j’étais sans emploi avant les autres, du coup, ça m’a laissé un paquet de temps pour faire de la musique, pour voyager, ce qui m’a appris pas mal de choses. J’ai donc eu tout le temps nécessaire pour faire l’album, que ce soit pour le composer ou pour enregistrer les démos
M : Disons que l’investissement a été direct de sa part, vu que quand il a été au chômage, là, il n’y avait plus d’autre choix que de se dire, ok, on y va à fond. Nous, on avait encore nos jobs, moi, j’étais moniteur de ski, j’avais encore le DE (diplôme d’état) à passer et du coup, ce n’est pas évident d’avoir plusieurs choses à gérer en même temps, de pouvoir s’investir dans une, autant qu’on le voudrait
S : De composer comme ça, il se trouve que ça s’est bien déroulé, alors on va continuer à faire de cette façon
M : Non, mais s’il nous avait proposé des chansons nulles, on aurait fait autrement, mais comme on a vu que les deux-trois premières étaient bien, on s’est dit : on va le laisser dans ses délires et il va faire tout l’album  (rires)
S (en riant) :
Quand même, je ne lui a pas fait ses solos, je l’ai laissé les jouer…non, c’est parce que je n’y arrivais pas, en fait (éclat de rires)
M : Il me donnait son avis sur ce que je jouais, au fur et à mesure et ça s’est fait comme ça

En plus de la très bonne humeur qui règne entre vous et au sein du groupe, une autre chose est flagrante chez vous : c’est cette incroyable détermination dont vous faites preuve !

M : C’est venu hyper tôt, cette ambition, depuis qu’on s’est connu au collège, à 14 ans. Honnêtement, je n’avais pas cette ambition au départ. Pour moi, ça me paraissait être très dur de réaliser ce qui semblait être un rêve. C'est-à-dire que j’avais ce rêve depuis tout petit de faire un groupe et de réussir dans le monde musical, mais si Swan aussi avait ce rêve-là, il savait, lui, que c’était possible. Il m’en a parlé et j’ai fini par me dire qu’il avait raison ! Je me rappelle, on était dans la cour de récré et il m’a affirmé : « Mec, je t’assure que c’est possible ! »
S : C’est tout à fait vrai (dit avec beaucoup de simplicité :)
Quand on me posait la question, depuis assez jeune, de ce que je voulais faire de ma vie, je n’ai jamais dit ‘I Wanna Rock !' mais je le pensais. Au fond, je savais que je voulais faire ça, bizarrement et après, au fur et à mesure qu’on a fait le groupe, ça s’est développé. Au départ, c’était un peu innocent et puis, on en est venu à faire les choses de plus en plus sérieusement et voilà, une fois que tu es lancé dedans, il faut savoir ce qu’on veut et aller jusqu’au bout !
M : ça n’a pas été innocent longtemps. Dès le début, on a eu cette volonté de faire un truc bien, sérieux n’est peut-être pas le terme quand tu as seize ans, mais de composer des bonnes chansons

Vous avez un nouveau batteur (Franck F) depuis le 20 novembre 2010, pourquoi ?

S : En fait, on a été un peu maudits avec les batteurs, depuis le départ. Au début où on faisait des reprises, on en a changé souvent et puis, nous avons trouvé un batteur de dépannage sur une recommandation. Il habitait dans notre bled en Haute-Savoie et faisait vraiment beaucoup de ‘dépannages’. On l’a eu pour enregistrer notre démo et il a décidé de rester pour enregistrer ce qui est finalement devenu notre premier album, même si c’est quand même une démo (« BlackRain », 2007). Il est resté jusqu’au deuxième album (« License To Thrill », 2008), mais ensuite, il a décidé de partir quand on a commencé à faire des tournées un peu Rock’n Roll, une peu galériennes, dans les clubs en Europe
M : Il faut dire qu’il était un peu plus âgé que nous et qu’il n’avait pas les mêmes ambitions. Nous sommes encore en très bons termes avec lui, c’est lui qui a pris cette décision de s’en aller et il nous a même aidés à trouver un autre batteur
S : Il préférait avoir sa vie, ‘normale’ entre guillemets. Ensuite, on a joué avec un autre batteur avec qui nous nous sommes très bien entendus. Ce n’était pas le top au niveau technique, mais ça a quand même bien marché, donc on a fait pas mal de dates avec lui et au moment où il a fallu enregistrer cet album, il a commencé à avoir des problèmes au niveau du travail, de la technique. Malgré tout, il a quand même déménagé avec nous à Paris, mais là, ça a vraiment coincé : le travail à fournir, ne l’était pas en fait. Comme nous sommes un groupe très motivé, il faut que les quatre personnes soient motivées au même niveau, aient la même ambition, ce qui est toujours très dur. Je pense qu’en fait, il y a tout le temps des tensions dues à ça, plus ou moins importantes et qu’il faut savoir gérer ce fait, même si ce n’est toujours évident
Parfois, comme ça a été le cas-là, on laisse la chance aux personnes, plusieurs fois, mais après, ça ne marche plus

Qui gère les moments difficiles ?

S : On essaie tous de gérer à un moment donné, mais maintenant que nous avons quelqu’un d’extérieur au groupe, notre producteur (Dany Terbèche : Enfer Magazine, Tokyo Blade, Gypsy Queen, …), c’est différent, ça nous aide beaucoup parce qu’il voit forcément les choses un minimum de l’extérieur, mais ça, ça s’apprend aussi. On n’a pas toujours le recul nécessaire  pour voir quand il y a des choses à rectifier, lui arrive à nous prévenir avant. Avec lui, on prend de l’expérience, on apprend à voir les choses venir, à prévenir plutôt que de se retrouver coincés dans telle ou telle situation. C’est ça, l’expérience aussi, c’est normal

Dany Terbèche est une référence, en plus d’être humainement et professionnellement hautement estimé et respecté, comment et pourquoi avez-vous réussi à collaborer avec lui, surtout qu’il était « retiré » de tout ça ?

S : C’est venu par hasard. Ce n’est pas notre génération ; en fait, nous avons connu Enfer Magazine de nom, sans savoir ce que c’était. C’est notre ancien manager qui m’a présenté en premier lieu, à lui : on a parlé ensemble une première fois, comme ça, sans rien qui ne débouche de ça, mais notre manager de l’époque a insisté pour aller à Paris, rencontrer à nouveau Dany, lui faire écouter le CD,  le premier mixage qu’on avait fait, et en insistant, Dany a fini par accepter. Il a écouté, nous a dit qu’il y avait du potentiel, mais que le son était catastrophique alors que c’était le mixage pourtant de Beau Hill (producteur d’Alice Cooper, Winger, Europe, Ratt). Après un diner que Dany a eu avec notre manager et le bassiste (Matthew H.), je crois qu’il a eu pitié de notre bassiste qui repartait désespéré et il a décidé de nous aider. Il a été amené à nous aider petit à petit, parce qu’au début, c’était juste pour mixer le chant. Ensuite, comme ça s’est bien passé, il a mixé tout l’album et puis il s’est rendu compte qu’autour de nous, les structures qu’on avait, tourneurs, label et tout, par rapport à ce qu’il pensait et voulait faire, ne tenaient pas la route, alors, finalement, de producteur, il a aussi été amené à être manager, à faire de plus en plus de choses. Vu son investissement, une structure propre a été montée pour sortir ce troisième album, avec au final, une distribution via Wagram en France et SPV en Europe. Après, on a rajouté des chansons à l’album, on a enregistré, masterisé avec lui, il a fait de la promo, plein de choses et maintenant, on en est là. Aujourd’hui, il y a des objectifs et il veut aller jusqu’au bout de son engagement alors que tout ça n’était pas prévu, au départ. Pour nous, Dany c’est complètement le cinquième membre du groupe, des fois même, le premier :)
M : Avant de le connaitre, on n’avait jamais travaillé la musique au vrai sens du terme, on n’avait jamais fait appel à quelqu’un d’extérieur pour ça
S : Je vais même te dire une chose, c’est que je ne savais pas vraiment ce qu’était un producteur, à quoi ça servait et toute l’implication qu’il apportait en réel. Dany a une expérience énorme, une oreille, et même chose au niveau du business. C’est ce qui est spécifique : il fait tous les tafs à la fois et arrive à tout concrétiser
M : Non seulement il nous a fait bosser la musique, améliorer notre oreille, mais au-delà de ça, il nous a fait vivre une expérience humaine énorme. C’est un truc de dingue qui nous a fait découvrir de nouvelles facettes de nous, détecter des défauts, qui nous a fait avancer. Sans lui, on n’aurait jamais fait ça
S : C’est beaucoup de concessions, puisque ça nous a obligé à déménager à Paris parce qu’il mettait à notre disposition beaucoup de matériel, ainsi qu’une salle où répéter. Il n’y avait pas le choix, il fallait être sur place pour travailler la musique tous les jours. Des concessions faites aussi au niveau personnel vu que tout le monde a dû laisser son boulot et sans taf, on est dans une situation un peu délicate niveau argent étant donné qu’on ne vit pas de la musique, mais ça va. On fait de notre mieux, le groupe progresse sans savoir où on sera dans quelques mois, alors, comme tu disais, la détermination, c’est une chose vraiment importante

Ça force le respect et c’est clair que vous allez y arriver! Vous parliez d’un premier mixage par Beau Hill pour le nouvel album : c’est incroyable qu’avec les références qu’il a, il n’ait pas obtenu un bon résultat dans ce qu’il a fait pour vous

S : L’album a d’abord été enregistré dans ma chambre et c’était prévu de faire faire le mixage par Beau Hill, aux USA, qui a à son actif plein de pointures, des groupes ayant sorti des hits. C’est lui qui nous l’a demandé. Il nous suivait sur Myspace et nous avait déjà posé la question pour faire « License To Thrill » mais on était déjà bookés avec quelqu’un d’autre (Chris Laney – Zan Clan). Il était donc revenu vers nous pour ça, par la suite, donc, ça s’est fait. Le problème, c’est qu’en fait, il cherchait du travail pour gagner de l’argent, je suppose et du coup, il y a des défauts pour chaque chanson alors que nous avons dépensé 10 000 dollars pour faire mixer l’album. Il n’y avait pas moyen de rectifier les choses, à moins de lui redonner un supplément, mais on n’avait pas d’argent pour ça. On a donc continué en présentant malheureusement ce qu’il nous avait fourni et c’est pour cette raison que quand on a rencontré Dany, il a trouvé que c’était une horreur et nous a emmenés en studio pour remixer le tout. Au départ, on avait dix morceaux, on en a mixé six, puis Dany m’a fait retoucher certains titres, tout a ensuite été remixé, pour enfin rajouter cinq chansons. Sur l’édition bonus, il y aura, en plus, six titres ‘live’ issus la plupart de « License To Thrill » ainsi que deux morceaux studios retravaillés («  Shinning Down on You » et « Baby Shoot Me Down »). Vu la manière dont l’album a été enregistré, dans ma chambre, je pense qu’on a tiré le maximum de ce qu’on a fait.
M : Par rapport à l’état brut du disque, c’est bien le cas
S : Il n’y a rien à regretter :)

Comment vous résumeriez la palette musicale, la richesse de l’album ?

S : Il y a clairement deux facettes dans le disque : l’une qui est Metal, beaucoup plus agressive et l’autre qui est beaucoup plus ‘catchy’ plus américaine West Coast. Difficile de dire le ou les titres les plus représentatifs, ça dépend des périodes où j'y pense

Vous allez embarquer bientôt pour une tournée des FNAC en France, en acoustique (du 8 mars au 23 avril 2011) : c’’est un challenge de jouer en acoustique ?

S : Tu as raison, c’est un challenge. On ne l’a jamais fait avant
M : J’ai eu une guitare acoustique il y a deux mois et je suis en train de me faire les doigts sérieusement là, tu vois, alors oui, c’est un challenge :)
S : On est super content, étant donné que là, ça commence à sonner super bien. C’est un travail énorme parce qu’il a fallu tout mettre en place, remanier les morceaux, les chanter et les jouer différemment. On fait ça parce qu’on a une mise en place, une promo privilégiée et c’est du coup, très intéressant de toucher un public que nous n’aurions jamais eu l’occasion de toucher autant, à travers ces dates
M : On apprécie l’expérience acoustique, mais pour rassurer nos fans, il faut bien préciser que ça, c’est quelque chose d’exclusif, nous ne sommes pas devenus un groupe acoustique. On va faire ces dates et, on vous le promet, réussir à rocker avec de l’acoustique, surtout que cet exercice fait partie du Rock’n Roll, mais ce n’est qu’une des facettes du groupe. On veut proposer des choses différentes et ne pas être là forcément où on nous attend : c’est d’ailleurs un peu notre but à Dany et au groupe

La setlist acoustique, ça donnera quoi ?

M : Là, on est en train de te livrer l’exclu :)
S :
« She’s In Love », « Addicted To Failure », « Into The Groove », « Baby Shot Me Down », “Rock’N’Jive”, “Shinning Down On You” et “Dead Boy”

Ça promet ! Vous avez tourné un clip récemment du titre « Overloaded », comment ça s’est passé ?

M : Bien. Il n’est pas encore monté. On avait une idée assez précise de ce qu’on voulait, un clip de présentation qui soit rentre-dedans, efficace, sans prise de tête, sans un gros scénario
S : Ce qui est nouveau, c’est d’avoir fait un clip avec des moyens professionnels, contrairement à avant où c’était comme pour la musique, les enregistrements ; quand tu n’as pas de moyens derrière, pas de label qui t’aide suffisamment, il était impossible de faire ça dans les normes
M : Une fois que le concept on l’a, que ce soit filmé avec des moyens professionnels ou non, c’est, pour nous, toujours la même manière de faire devant la caméra, par contre d’avoir de tels moyens techniques, c’est effectivement nouveau

Vous avez joué avec Alice Cooper (20 novembre 2010), Europe, Papa Roach (14 décembre 2010), c’était une bonne expérience ?

S : Direct, le meilleur souvenir, c’était avec Alice Cooper (à Marseille) !
Au niveau de tout, des conditions dans lesquels on nous a reçu. Tu sais, quand tu joues en première partie, il y a la réputation de n’être pas toujours bien traité par la tête d’affiche, du coup, on appréhendait un peu, mais à peine nous sommes arrivés, les gars se sont occupé de nous, comme des petits bébés. On a eu le soundcheck et tout ce qu’on voulait, et même la possibilité de rencontrer Alice Cooper après le concert, alors qu’on ne s’y attendait même pas. C’était génial du début jusqu’à la fin
M : Avant le concert, on nous avait préparé au pire en nous disant que ce serait horrible, et on a eu le meilleur
S : Par contre à Papa Roach (le 14 décembre 2010 au Nouveau Casino – Paris) ça a été horrible. Pas Papa Roach, ils ont été géniaux avec nous, par contre, pas du tout ce pour qui était de l’organisation du concert. Cela a d’abord été horrible pour Dany, nous on a vécu ça sur scène, après, comme il n’y a pas eu de soundcheck ou presque
M : C’était en plein notre soundcheck quand on a entendu les portes de la salle s’ouvrir. Il n’y a rien de pire
S : ça ne se reproduira pas. C’était l’horreur !
M : Franchement, le Trabendo, ça nous a mis un gros coup dans la gueule, pour une fin d’année. On a mis quelques semaines à s’en remettre

Pourtant, pour vous avoir vus à cette date, vous avez assuré sur scène, même s’il y avait quelques pains !

S : Merci ! Pourtant, tout le long, je me suis demandé si je chantais juste, entre autres. Pour nous, sur scène, ça a été horrible, en tout cas
M : Maintenant, on voit de suite s’il y a un problème dans le son en façade, par rapport à certains passages dans les chansons, qui sont clés et qui font que les gens, de toute façon, bougent.
S : Que tu joues bien ou que tu joues mal, du moment que tu as le son, ça fait quelque chose ; les gens, tu les vois réagir
M : A tous les moments clés que nous connaissons tous dans le groupe, on a vu que le public ne réagissait pas. A cet instant-là au Trabendo,on s’est dit qu’il y avait vraiment un gros problème

Vous serez au Hellfest le 18 juin 2011 (avec Scorpions, Black Label Society, HammerFall ou Apocalyptica entre autres), ça va rattraper ça et dans les meilleures conditions cette fois

S : C’est génial ! On espérait ça depuis un petit moment et là encore, ça dépasse les espérances, parce qu’on a une super place, nickel sur une très bonne scène. Comme c’est encore une première pour nous, on va préparer quelque chose de spécial et botter le cul de tout le monde ! :)
M : Oh oui ! Et c’est cool qu’il y ait un festival français qui nous donne cette place-là
S : On avait déjà été au Hellfest, mais dans le public, c’est d’ailleurs là-bas que nous avions rencontré Dany la première fois

Vivement le Hellfest et avant, la tournée acoustique ! :)
Petite question pour le fun et pour conclure cette très cool interview avec vous : alors, avec votre look et votre musique, vous avez beaucoup de groupies ?

S : Ouais, énormément ! (rires)
M :
D’ailleurs, on motive tous les teenagers à se maquiller et se faire pousser les cheveux :)
S :
C’est le côté sympa du Glam par rapport au Metal extrême : il y a un public beaucoup plus large
M : Tu as les Rain Girlz : il y a énormément de jeunes filles qui se dévouent pour nous faire de la pub, ce qui est génial :)

Merci pour cette interview et à bientôt au Hellfest et dans les FNAC en acoustique ! :)

En duo : Merci à toi aussi :)

 

 

Concerts BlackRain 2011 :
- Tournée acoustique qui passera par les Fnac:

08/03 - Lille (17h30)
09/03 - Amiens (17h30)
11/03 - Montpellier (17h00)
16/03 - Marseille (17h30)
17/03 - Nice (17h30)
18/03 - Aix en Provence (17h30)
19/03 - Annecy (15h30)
23/03 - Nantes (17h30)
24/03 - Angers (17h30)
25/03 - Rennes (17h30)
26/03 - Tours (16h00)
30/03 - Reims (17h30)
01/04 - Clermont Ferrand (17h30)
07/04 - Bordeaux (17h00)
08/04 - Perpignan (17h30)
09/04 - Toulouse (15h30)
23/04 - Metz (17h00)

-18 / 06 - Hellfest

Line-Up BlackRain :
-SWAN
(V / G)
-MATTHEW H. (B)
-MAX 2 (Lead G)
-FRANK F. (D)

Discographie :
-BlackRain
(2007 - Autoproduction)
-License To Thrill ((2008 chez Thundering / 2009 – Autoproduction ré-éditée par Listenable Records)
-Lethal Dose Of… (14 Février 2011 – BlackRain Company / Wagram)

 

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