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ISKA Photos & Works
28 février 2007

Live report ANGRA / FIREWIND / POWER QUEST

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L'impatience se faisait depuis quelques temps déjà de savoir qu'ANGRA et FIREWIND allaient faire une halte à l'Elysée Montmartre en ce 23 février 2007. Si les deux premières formations n'ont plus rien à prouver sur leur niveau de tout premier ordre en matière de Métal Heavy, power, ou mélodique selon le cas, ce n'était pas le cas de Power Quest, alors, en route pour la découverte et pour une soirée comme on les aime
(Par TASUNKA)

Le piège pour certains ce soir-là a été l'ouverture des portes à 18h00 tapantes et début du concert à peine 10 minutes plus tard pour le premier groupe au lieu des habituelles 18h30 pour entrer et 19h00 pour assister au concert en support. L'habitude ne faisant pas vérifier avant de partir, j'ai donc raté tout le gig de Power Quest et à mon grand regrêt, n'en ayant entendu que du bien ou une majorité d'avis positifs, en tout cas. Le Heavy mélodique des anglos italiens a en tout cas beaucoup convaincu, tout autant que leur présence sur scène et même s'ils ne disposent que de tout premier album "Wings Of Forever" pour étoffer leur setlist, toujours est-il qu'en 6 morceaux, Power Quest a imposé sa marque. A revoir assurément !

Set list Power Quest

-Find My Heaven
-Sacred Land
-Edge Of Time
-Magic Never Dies
-Neverworld
-Temple Of Fire

Pour Firewind, l'adrénaline commençait à sérieusement monter, vu que leur concert à La Loco, le 11 novembre 2006 avait mis le feu et prouvé que le groupe du talentueux jeune prodige à la guitare Gus G. portait décidément bien son nom :) Difficile de penser qu'à L'Elysée ce ne serait pas le même succès et effectivement, ce fut une réussite de bout en bout. Tout d'abord, à entendre le public s'animer et crier avec force à l'apparition du groupe sur scène et ensuite et non stop, tout au long de l'enchaînement des morceaux Heavy tirés au choix du dernier album "Alligeance", de "Burning Earth" ou du tout premier "Between Heaven And Hell". Sous de belles lumières et avec un son plutôt pas mal, le concert a été une succession de cris enthousiastes pour accompagner les excellents vocaux du chanteur grec Apollo, les très belles passe d'armes à la six cordes de son compatriote Gus G. très en forme pour nous gratifier aussi de vocaux en chorus et de sourires ravis. A la batterie, Marc Cross (ex HELLOWEEN) assurait comme jamais, le sourire illuminé par un plaisir évident d'être là et de jouer, tout comme Bob à la guitare et claviers, Petros à la basse, bref, un reflet de ce que tout le groupe dégageait comme fraîcheur, dynamisme et joie de vivre ce soir-là. FIREWIND, on ne peut que devenir accro à leur puissance, leur énergie et leur Metal solide comme la vraie amitié qui semble unir chacun dans le groupe. Pour leur second volet de leur Alligeance World Tour, FIREWIND ont autant assuré qu'à la Loco, lors de leur premier passage. Peut-être la configuration de l'Elysée Montmartre était moins propice à un vrai déchaînement comme celui survenu à La Loco, mais en tout cas, le public a répondu présent et c'est tant mieux. A noter qu'Apollo a dû quitter la tournée en urgence après son dernier concert à Toulouse, le 26 février pour des rasions familiales, aussi c'est Henning Basse de Metalium qui prend le relais au chant le temps qu'Apollo revienne pour les dates anglaises. On souhaite tous le meilleur à Apollo !

Set list Firewind

-Alligeance
-Insanity
-I Am The Anger
-Brother's Keeper
-The Fire And The Fury
-Till The End Of Time
-Deliverance
-Falling to Pieces
-Destination Forever

Avec l'arrivée d'ANGRA, la foule qui occupait l'espace alloué entre les deux grandes tentures sombres qui coupaient un peu la sale, s'est de suite montrée plus qu'accueillante envers les brésiliens, ce qui a conforté tout le groupe et Edu Falaschi le chanteur doué au possible, dans leur envie de prendre vraiment d'assaut par le coeur et de très beaux morceaux, ce public si chaleureux. Ce fut chose faite sans aucune difficulté, puisque dès l'intro classique et les premières envolées de "Carry On", c'était parti pour grands moments sur grands moments, avec des étapes dans cette ascension comme sur "Heroes Of Sand", "ZITO", ou encore "Nothing To Say", parmi les classiques et même chose pour les titres récents dont "Course Of Nature", "Voice Commanding You". Tout le monde s'est accordé pour trouver qu'Edu avait fait d'incroyables progrès et que sa voix sonnait à présent comme jamais et même si l'ombre d'Andre Matos planait encore ici ou là dans les esprits, elle fut balayée par l'interprétation des plus convaincantes par Edu de son talent. L'homme a fait siens les morceaux classiques, ce qui se salue. Dans la même option talent et tout sourire, Kiko Loureiro a montré son aisance totale dans la maîtrise de sa guitare, Rafael Bittencourt, lui a rendu la pareille avec la sienne, Felipe Andreoli avec sa basse, même si plus discret :) et un Aquiles Priester vraiment à fond sur sa batterie, certes, mais sans se départir d'un splendide sourire. Eh oui, le sourire était le maître mot du concert d'ANGRA et comment ne pas l'avoir, surtout quand est arrivé aussi le moment de jouer des percussions ou encore d'avoir Edu qui se retrouve à laisser le chant pour prendre une guitare et Kiko, à pousser quelques vocalises très Rock avec une voix digne de ce genre: forte et rocailleuse ce qu'il faut, une vraie belle surprise ! La soiré devant impérativement se finir pour libérer la salle à 22h, un rappel "Spread Your Fire" et ce moment de rêve s'achevait trop tôt, trop vite.

Set list Angra

-Carry On
-Nova Era
-Voice Commanding You
-Waiting Silence
-Wings Of Reality
-ZITO
-Heroes Of Sand
-Ego Painted Grey
-percussions-
-Nothing To Say
-Angels And Demon
-Rebirth
-Course Of Nature
____________________
-Spread Your Fire

Soirée très réussie, en résumé, devant une salle correctement pourvue en public, mais débordant de chaleur envers les 3 groupes, ce qui est l'essentiel et amplement mérité :)

TASUNKA

27 février 2007

Magnum "Princess Alice And The Broken Arrow"

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Release Date march 26th, 07 for Europe, april 3rd for the USA

MAGNUM "Princess Alice And The Broken Arrow"
(SPV / Distr. Replica Records)

Sans craindre les légendes de porte malheur attachées au chiffre treize ou de porte bonheur, qui sait ? :) Magnum revient avec son nouvel album, le treizième donc dans une longue liste de succès au compteur des anglais. Avec un air familier qui saute immédiatement aux yeux en voyant la pochette, " Princess Alice And The Broken Arrow"est le clin d'oeil évident à "On A Storyteller's Night" de 1985, l'album encore aujourd'hui considéré comme la pièce maîtresse du groupe. Une fois le disque dans le lecteur, la découverte sait se faire des plus agréables avec un très beau "When We Were Younger" d'ouverture, qui démontre l'efficacité de ce Rock / Hard Rock bien calibré et mélodique qui a fait la réputation de Magnum. La production est joliment au service de la mise en valeur notamment de l'interprétation de Tony Clarkin, toujours aussi inspiré en jouant de la guitare, et surtout de la voix au feeling assuré de Bob Catley qui ne cesse de briller et peu importe que le temps passe ou pas, non, elle est toujours là, fidèle au poste. "Princess Alice…" n'est pas un concept album, mais a ce lien qui relie chacun des 11 morceaux, celui de beaucoup de fraîcheur et d'enthousiasme. On comprend que le groupe ait pris son temps, plus d'une année pour donner vie à son petit dernier, étant donné que le résultat valait assurément l'attente, comme vous vous en rendrez compte en entendant des hits comme "Like Brothers We Stand", "Out Of The Shadows", "Dragons Are Real", ou "Inside Your Head". Alors, treize pour un nouvel album ? Un chiffre porte bonheur pour Magnum, assurément, vue l'accroche que possède "Princess Alice And The Broken Arrow"

TASUNKA

27 février 2007

Intw MAGNUM

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Interview avec Bob Catley, la voix reconnaissable et enjôleuse de MAGNUM, ce groupe de Rock / Hard Rock qui a laissé son empreinte et continue de le faire avec un très réussi treizième opus: "Princess Alice And The Broken Arrow"


(Par TASUNKA)

 

  • Pourquoi un si long délai, plus d'un an pour l'album ?

Le processus de création nous a pris plus d'un an, tout simplement parce que nous voulions prendre notre temps, peaufiner les morceaux et puis, à quoi ça sert de se presser si c'est pour, au final, avoir un résultat qui ne te semble pas à la hauteur et que tu te dises: "on aurait pu changer ça, on aurait pu améliorer ça, etc…Non, autant prendre tout le temps voulu et être pleinement satisfaits du résultat. En plus, il faut dire qu'il a eu des coupures dans le rythme pour des raisons de concerts

 

  • Et tu dirais que "Princess Alice…" et "On A Storyteller's Night" vont de paire, l'un rappelant l'autre ?

"Princess Alice…" ce n'est pas un concept album, et les thèmes traités sont différents, même si on peut les lier d'un certain point de vue à "On A Storyteller's Night", où là c'était un concept. "Princess Alice…" va effectivement de paire avec "On A Storyteller's Night", comme l'indiquent les similitudes de pochettes  et les rappels de thèmes, comme la flèche par exemple. Quand j'ai entendu le résultat de "Princess Alice…", j'ai été stupéfait: c'était et c'est absolument fantastique. J'aime tous les morceaux et entre le son, le niveau musical, il y a de quoi être fiers !

 

  • En parlant de son, vous avez une production qui fait sonner l'album à merveille

A la production, nous avons un son vraiment des tous meilleurs grace au travail de Tony (Clarkin-Guitare), qui s'en est sorti avec panache, comme dans tout ce qu'il fait d'ailleurs :) Tony est vraiment quelqu'un de formidable autant en tant que compositeur, musicien ou producteur. J'adore chanter ce qu'il compose, il y a une vraie osmose, une vraie complémentarité entre nous deux et il sait à coup sûr ce qui conviendra le mieux à ma voix, pour la laisser s'exprimer à son meilleur niveau.

 

  • Une chose m'avais surprise pour ton dernier album solo "Spirit Of Man" (2006), c'est que là aussi, comme pour Magnum, tu ne composais pas toi-même tes titres. Tu n'aimes pas le faire ?

Même pour mes albums solo, je n'ai aucune envie d'écrire moi-même les morceaux, je préfère chaque fois m'entourer de très bons musiciens qui sont, eux, véritablement doués dans cet exercice, pour le faire et je suis toujours très heureux de chanter ce qu'ils me proposent, avec MAGNUM, comme Tony est un mec incroyable autant en tant que compositeur que producteur, mais aussi avec mes projet solos. Pour "Spirit Of Man", mon dernier album de 2006, j'étais en co-producteur, mais ce ne sera pas revouvelé pour la prochaine fois, étant donné que la maison de disques Frontiers chez qui je suis pour mes projets parallèles voit mieux quelqu'un qui s'occupera pleinement de ça, pour que je puisse être entièrement concentré sur ce que je fais. Frontiers, ils sont toujours vraiment très sympas envers moi :) D'ailleurs, je peux te l'annoncer, à la fin de la tournée avec MAGNUM, je vais m'atteler à mon nouvel album solo avec un grand musicien qui sera à mes côtés. Son nom circule, mais on verra ;)

 

  • C'est une excellente nouvelle !! "Princess Alice…" a tous les atouts, vocaux, musicaux et aussi au niveau de la pochette, c'est Rodney Matthews qui l'a à nouveau faite, après celle de "On A Storyteller's Night" (1985). Comment ça s'est passé ?

Tony et Rodney se sont vus pour faire la pochette de "Princess Alice" et c'est incroyable ce que cet artiste peut avoir comme feeling et comme talent: à ce moment là, il n'a pas pu entendre encore les morceaux, mais simplement écouter Tony lui donner ses idées, lui parler de l'atmosphère des paroles de l'album, du côté orphelinat de ça et Rodney a tout de suite attrapé l'esprit de ça et retranscrit en des esquisses vraiment réussies. Il a littéralement puisé son inspiration dans Tony. J'étais là quand il les a présentées à Tony et tous les deux, nous sommes restés bluffés, tant c'était exactement l'ambiance voulue. Ce qui est bien avec cette pochette, c'est que chaque fois que tu la regardes, tu découvres encore et toujours plus de détails. Par exemple passées les figures principales que sont Alice en train de briser la flèche au dessus de sa tête et la renard qui la regarde d'un air qui en dit long, tu as les enfants prisonniers dans le fond, un puits de lumière qui éclaire le centre, enfin, tout comme l'album même plein de richesse sen somme. Rodney avait déjà fait un travail remarquable et du même style, si tu te rappelles bien que pour notre disque "On A Storyteller's Night" c'était déjà son oeuvre, C'est pourquoi nous avions envie de faire à nouveau appel à lui et Tony ne s'y est pas trompé.

 

  • Jimmy Copley, votre batteur, a rejoint Magnum en 2005, participé au DVD "Livin' The Dream", mais avec "Princess Alice…", c'est seulement son premier album studio avec Magnum, non ?

Effectivement, c'est le cas. Jimmy est un très bon batteur, il a entre autres jouer aux côtés notamment de Jeff, mince, comment il s'appelle déjà, pourtant, il est plus qu'une référence, ah oui, Jeff Beck; j'espère qu'il me pardonnera de ne plus avoir trouvé son nom (rires) Il était ami avec notre ancien batteur et a joué sur le live "Livin' The Dream" et avec "Princess Alice…" c'est effectivement son premier album studio à nos côtés. Il a véritablement fait du très bon travail et comme en plus, c'est un mec génial qui s'entend bien avec tous, c'est au mieux. Harry James ayant rejoint THUNDER qui reprenait, nous avions besoin d'un batteur qui soit, lui aussi, d'un aussi bon et haut niveau et Jimmy est la personne qu'il nous fallait. En plus, c'est lui qui joue aussi du violon sur l'un des morceaux de "Princess Alice…", alors, que demander de plus ? (rires)

 

  • Lors de l'interview de Marillion récemment, Ian Mosley, le batteur du groupe disait avec beaucoup d'humour que s'il avait du mal la première semaine à se remettre dans l'ambiance d'une tournée, au contraire, à la fin, c'était lui qui voulait que ça continue encore. Et toi, tu es pareil ? :)

Non, du tout (rires) Je ne suis pas comme lui qui a du mal à rentrer dans l'atmosphère d'une tournée la première semaine, pour ensuite ne plus vouloir en repartir, non, pour moi, une tournée, c'est le summum, j'adore littéralement ça, la vie sur les routes. On se fait vite au rythme d'avoir un hôtel un lieu de couchage différent tous les soirs, une douche, tout ça de différent tous les soirs, ça fait partie de la vie de musicien et ça me plait. Qu'est-ce que je suis impatient, alors, de la démarrer cette tournée. Le début, c'est le 4 mai prochain en Allemagne, je crois (NDT: effectivement, à Osnabrück) et nous allons non seulement jouer là bas, mais aussi chez nous, ou encore en Suisse et en France le 15 mai. Tu vois, moi, les tournées je les veux tout le temps, je les aime du tout début à la fin et je suis à fond dans l'ambiance dès le départ; Il faut dire que j'aime le bus, les très bons moments qu'on y a tous ensembles. Oui, on s'y fait très vite à être sur la route :)

 

  • La set list de la prochaine tournée comporte déjà 4 titres du nouvel album: il y aura "When We Were Younger", "Eyes Wide Open", "Out Of A Shadows", "Than You For The Day": pourquoi ce choix ?

En répétitions et même au moment de les faire, ce sont ceux qui sonnent le mieux pour la scène et en fait, ce ne sont pas 4, mais 5 morceaux récents qui seront sur la setlist, finalement. Pendant les répétitions, nous voyons quels titres tournent bien. Les fans nous demandent encore et toujours tel morceau issu du premier album de Magnum, alors, cette fois, nous avions envie de leur faire ce plaisir, aussi, ce titre sera incorporé à la set list de la tournée qui arrive. Il y aura aussi les 5 morceaux tirés du dernier album dont je t'ai parlés et bien sûr les classiques de MAGNUM, que tous attendent et qui font tellement plaisir à jouer, ils seront au nombre de 10 ou 12. Mais la set list n'a rien de définitif, seule l'épreuve du live dira quel morceau vaut le coup de le garder ou non, étant donné que si un titre ne rencontre pas l'accroche escomptée, pourquoi continuer à le jouer, franchement ? Ce serait de la perte de temps, alors autant incorporer des titres qui nous plaisent à nous à jouer et au public à entendre. Ce qui est aussi certain, c'est qu'il y aura une grande partie de "On A Storyteller's Night" dans la set list. En plus, nous allons jouer quelque chose comme 1h45 et nous donner à fond, comme toujours, trop heureux d'être là :)

 

  • Au cours d'une interview sur le DVD "Livin' The Dream", tu disais ne prendre aucun soin de ta voix et aujourd'hui alors ? Du changement ? Vu que de toutes façon, ta voix sonne toujours aussi bien

Merci, c'est toujours agréable à entendre :) Eh non, je ne prends absolument pas plus soin de ma voix qu'avant et ce que je disais au cours des interviews données pour le DVD live "Livin' The Dream" est toujours d'actualité (rires) Oui, je fume, je bois encore et toujours (rires)

 

  • Il est beaucoup question de rêve avec Magnum, alors, et toi lesquesl tu aurais encore envie de réaliser ?

(très hésitant, puis) Mes rêves qu'il me reste à réaliser ? être heureux, je crois, tout simplement, même si ce n'est pas facile de répondre à cette question. Mais, en même temps, quand j'étais plus jeune, mon plus grand rêve c'était de chanter sur scène, devant des milliers de personne en plus et ça s'est réalisé, alors je suis très heureux et je ne vois pas quoi demander de plus, si ce n'est juste de continuer à l'être heureux (rires) Je vis déjà dans un rêve !! (rires)

On vous le souhaite :) :


Rendez vous le 26 mars pour la sortie de ce bel album et le 15 mai au Trabendo pour applaudir Magnum sur scène: un beau moment en perspective !

 

 

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26 février 2007

Intw MESSIAH'S KISS

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www.messiahskiss.com

"Dragonheart" release date feb. 26th, 07 for Europe and march, 13th for the USA

Interview  très sympathique avec Georg Kraft, pour le moment seul guitariste de MESSIAH'S KISS, cette belle formation de Heavy Power, qui sait ce que faire bouger une salle en concert veut dire :-) Alors, suivez Georg pour une visite au sein de "Dragonheart", leur troisième opus et de Messiah's Kiss (Par TASUNKA)

"Dragonheart" est un album qui sait mettre le feu; qu'est-ce qui vous fait tous garder la flamme intacte ?

Georg Kraft: Merci pour le compliment :-) La flamme, c'est la musique que nous aimons jouer et qui nous fait vibrer: le Metal, c'est notre vie à tous au sein du groupe. Nous ne faisons aucun compromis. Notre intention est de montrer à tous combien ce style musical est celui que nous apprécions par-dessus tout et combien nous avons envie de partager ça avec le public. C'est uniquement par passion et en aucun cas pour des raisons financières que nous faisons de la musique, seuls comptent de créer et de jouer pour Messiah's Kiss.

Et dans les déclarations sur "Dragonheart", vous avez dit que vous vouliez que ce troisième album soit le meilleur

(rires) Oui, c'est toujours l'intention. C'est vrai que ça peut sembler cliché (rires à nouveau) mais sérieusement c'est bien notre but d'avoir le meilleur son, d'écrire les meilleurs morceaux possibles. Nous sommes très fiers du résultat de "Dragonheart", ce qui ne veut pas dire que les 2 précédents disques n'étaient pas bons, non, je les aime beaucoup, même si je dois avouer que "Metal", le second, moins. A l'époque nous avions changé de personne pour la production et si "Prayer For The Dying", le premier album avait reçu des réactions très positives partout en France, en Europe, en Amérique du nord et du sud, je ne sais du coup pas pourquoi nous avions décidé de ne pas garder le même producteur pour le suivant. C'est sûr que celui de "Metal" est des plus compétents, d'autant qu'il a travaillé avec Alannah Miles, Joe Lynn Turner, non, c'est juste que pour le Metal de Messiah's Kiss, il n'était pas en phase. Non, Nicolo, n'est décidément pas un bon producteur pour le Metal (rires) On a reçu très récemment les bandes originales de "Metal" et puisque les compositions étaient bonnes, j'aimerais beaucoup les remixer pour voir ce que les titres donneraient vraiment avec une production adaptée. Pour l'instant, c'est juste une idée, on verra bien, surtout que nous avons tout ce qui est nécessaire dans notre propre studio: un bon PC, des possibilités de faire quelque chose de bien. Oui, on verra bien :)

Ce serait bien en effet :) En parlant de studio, pourquoi autant de temps s'est écoulé entre le mixage final de l'album en décembre 2005 et sa sortie le 26 février 2006 pour l'Europe ?

Honnêtement, je n'en ai aucune idée (rires) Nous, notre obligation envers la maison de disques, c'est d'écrire des morceaux, de les enregistrer et ensuite, ce n'est plus de notre ressort; on donne le tout à la maison de disques qui s'occupe seule de gérer la sortie de l'album. Au départ, "Dragonheart" devait être dans les bacs après les vacances d'été de 2006, puis en hiver et finalement le 26 février 2007. Pour les 2 précédents CDs, les choses se sont passées de la même manière, vu que nous sommes toujours chez la même maison de disques, mais pas de problèmes, on leur fait entière confiance pour s'occuper de tout ça, étant donné qu'ils ont toujours fait du très bon travail et qu'au final, les réactions à nos albums sont très bonnes.

Et c'est vrai que c'est mérité :) "Dragonheart", le morceau titre du nouvel opus fait penser à "Painkiller "de Judas Priest sur certains passages

(rires) C'est bien que tu le fasses remarquer, parce qu'en fait nous avons tous beaucoup discuté à propos de ce titre, si on allait le mettre ou non sur l'album, à cause de ça, parce que nous nous sommes dit que nous allions avoir cette remarque justement. Mais un bon morceau est un bon morceau et c'est normal de retrouver ici ou là quelques influences qui font penser à un certain groupe ou titre. Etant donné que le Métal a quand même 30-35 ans d'existence, il y a eu, du coup, un paquet de groupes, d'albums de sortis qui ont forcément laissé leur empreinte, ce qui fait que tu auras toujours une personne pour trouver que tel ou tel morceau ou passage sonne comme tel ou tel groupe. Au point d'ailleurs, qu'il m'est déjà arrivé que quelqu'un me dise que l'un de nos titres sonnait comme celui d'une formation dont le nom me disait quelque chose, mais dont je n'avais franchement jamais entendu la moindre note. Pour revenir à "Dragonheart", je dirais que ce n'est pas un morceau qui sonne comme du Priest, mais qui a sa propre personnalité avec la marque de fabrique typique de pur Messiah's Kiss pour plus de 80-90 % et quelques lignes qui peuvent effectivement avoir un air familier. C'est inévitable de toutes façons et si tu passes 10 morceaux de Metal, tu en trouveras toujours 6 qui te rappellent un autre groupe. Tout ce qui compte pour nous, c'est de savoir si un morceau bouge bien, accroche et te donne la pèche, alors si c'est le cas, c'est que c'est un bon morceau (rires) et "Dragonheart" en est assurément un. On s'est regardés tous au moment de sa création et nous avons décidé de le répéter encore et encore pour voir s'il tenait la route et garderait toute son accroche et comme ça a été le cas, la décision logique a été de le mettre définitivement dans le nouvel album. C'était la bonne décision :)

Et c'est pour ça que l'album porte justement ce titre ?

Tu sais, nous ne nous occupons pas vraiment de tout ce qui est paroles ou titre d'album. Pour nous, c'est secondaire. Bien sûr, il faut que ça ait un minimum de sens (rires) mais nous ne sommes pas là pour donner des leçons au monde au travers de nos lyrics. Tout ce qui compte, c'est le plaisir que procure notre musique, qu'elle te mette de bonne humeur en rentrant du boulot, quand tu as eu une mauvaise journée. Oui, le but pour nous est qu'au bout de quelques minutes en notre compagnie, tu retrouves le sourire. Ça, c'est exactement notre motivation et tout ce qui compte c'est de s'éclater sur notre musique :) D'ailleurs, en ce qui me concerne, j'aime tellement le dernier album et les précédents, bon OK pas "Metal" (rires) , que quand je reçois des amis à la maison, j'aime beaucoup leur faire partager le plaisir et le fun ressentis en leur passant les disques. Il faut dire que le temps qui passe n'enlève en rien de la puissance des titres et ça, c'est une bonne chose que le feeling soit toujours au rendez-vous :)

Comme pour le premier disque "Prayer For The Dying", vous avez à nouveau fait appel au talent de Royo

C'est vrai que nous adorons cet artiste espagnol bourré de talent. Notre agent l'a contacté et a obtenu les droits de cette peinture pour "Dragonheart" ce qui nous a fait très plaisir et je peux te dire que nous en sommes fiers, d'autant que de la pochette au livret, le résultat est superbe. Ses tableaux collent tellement parfaitement avec la musique de Messiah's Kiss.

C'est vrai. Tout à l'heure tu parlais de fun à l'écoute des morceaux. Ce plaisir était aussi au rendez-vous en studio ?

Difficile par ce qu'en fait, nous avons enregistré nos parties respectives chacun séparément. Eckhard est un sacré batteur qui joue comme un dingue et consomme du coup, beaucoup de magnésium pour tenir son rythme (rires) Ensuite, ça a été mon tour de poser dessus mes guitares en rythmique, puis Wayne (Banks) la basse et enfin Mike, pour les vocaux. Mike a fait le déplacement de New York en Allemagne pour ça, étant donné que pour la pré production, c'est moi qui chantais et qui écrivais, mais non, décidément je ne suis pas un bon chanteur (rires) alors nous avons décidé que ce serait mieux et plus parlant par rapport au résultat final si c'était Mike qui venait poser sa voix dessus. Ensuite, il est revenu le temps d'un week end pour les arrangements et ça a été du pur plaisir. Par la suite, c'est moi qui ai été chez lui à New York pour faire 2 titres de plus dans son propre studio là-bas, il y avait "The Ancient Cries" et "Dragonheart". En fait, quand Mike était venu en Allemagne, il y avait trop de monde dans le studio, trop d'allées venues, à mon avis, pendant qu'il chantait, ce qui fait que le résultat n'était pas assez bon. J'avais envie d'améliorer ça et de le refaire, spécialement en plus parce que ces 2 morceaux me tiennent particulièrement à cœur, d'abord parce que "The Ancient Cries" est le titre d'ouverture qui donne le ton de l'album et bien sûr "Dragonheart" qui est le morceau titre. J'en ai parlé à Mike qui a de suite suivi et m'a invité pour les refaire et là, tout a été parfaitement bien. Ecoute ces 2 titres et verras ce que je veux dire :)

Effectivement, je vois de quoi tu parles :) Tu parlais de chacun des musiciens, mais en est –il d'Alex votre ancien guitariste ?

Il était encore là au moment de la pré production de l'album et est ensuite parti pour des raisons personnelles. Nos albums et compositions sont définitivement faites pour 2 guitares et pas une seule et ça ne me dit vraiment rien d'occuper à moi seul les deux postes de lead et rhythm guitar. Alex reviendra peut-être quand il ira mieux, on y songe. En attendant, c'est Herman Frank, notre producteur pour "Dragonheart" qui a fait toutes les parties guitares en lead d'Alex. Herman est un bon ami, un guitariste vraiment renommé puisqu'il a joué avec ACCEPT et Victory, son ancien groupe. En fait, en mai-juin 2007, nous serons en mesure d'annoncer le nom de notre nouveau lead guitariste. Ce que je peux déjà dire, c'est que ce sera quelqu'un qui habitera non loin de chez moi, parce que le problème de Messiah's Kiss, c'est d'être une formation internationale: un chanteur de Long Island-New York, un bassiste d'Angleterre, alors je ne voudrais pas d'un lead guitariste qui vive trop loin pour répéter. Ce que je veux, c'est jouer, faire de la musique et pour ça, le plus important c'est de se rencontrer, de pouvoir répéter ensemble. Sinon, pour Mike, je vis près de Düsseldorf/ Cologne et je dois avouer que c'est cool d'avoir l'aéroport à deux pas: j'y vais, m'installe dans l'avion et le temps de regarder 2 films, me voilà chez lui; oui, c'est très cool (rires)

Tu parlais de déplacements, il y a déjà une tournée ou des concerts de planifiés ?

On doit voir avec notre maison de disques pour avoir une idée des possibilités avec quel groupe jouer. Ce sera probablement en septembre/ octobre les concerts, plus quelques festivals pendant l'été. Nous refusons d'être chez nous assis, alors que les autres sont en train de jouer !!! Je deviendrais dingue si c'était le cas: je veux jouer !!!! (rires) Tous dans le groupe, nous sommes comme des jeunes chiens qui piaffent d'impatience d'être lâchés. Je veux tellement avoir le public en face de nous, voir leurs réactions, les voir se lâcher, hurler d'être à notre concert. Je pense que notre maison de disques attend de voir l'accueil fait à "Dragonheart" pour planifier des dates. Nous avons déjà eu de très beaux retours sur l'album de la part de tous ceux qui l'ont déjà entendu, de la part des journalistes, au cours d'interviews toutes très sympas, ce qui laisse optimiste. Personnellement, j'aimerais beaucoup jouer au Bang Your Head et au Wacken aussi. Messiah's Kiss y a déjà joué une fois et ça s'est super bien passé, surtout que notre concert, c'était le premier août 2002, alors que notre tout premier album "Prayer For The Dying" ne sortait que 3 semaines après, le 26 août. Les gens ne connaissaient donc pas nos morceaux et pourtant quel accueil !! Ça a été inoubliable pour nous ce jour là sur la True Metal stage. Les festivals, on adore vraiment l'atmosphère particulière d'interaction, de chaleur avec le public encore plus exacerbée qu'il peut y avoir.

J'ai le souvenir du concert mémorable de Messiah's Kiss aussi à Paris, le 10 novembre 2002 et effectivement, vous aviez été bluffants, tout simplement !

Merci beaucoup d'autant que pour nous, ça a fait partie des moments les plus forts de cette tournée. Tout s'est passé à merveille ce soir là, tout comme l'un des autres moments forts, à Porto au Portugal. Mais oui, Paris et La Loco, si je me souviens bien du nom de la salle, c'était le top. Je me souviens que même au balcon, les gens agitaient les mains, applaudissaient  comme tout le public: c'était dingue et génial; Après le concert, on était tellement excités et heureux d'un tel public que nous n'avions aucune envie d'aller nous coucher tout de suite. Nous nous sommes baladés et rentrés à l'hôtel que tard le lendemain matin. De mon côté, ma petite amie avait fait le déplacement depuis l'Allemagne pour assister au concert, alors, oui, c'était vraiment un fantastique moment (rires)

Revenez alors, tout le monde vous attend et avec le même accueil. Vous attendez quoi ? :)

Si on a simplement de quoi dormir, manger et un endroit où jouer, demain on arrive !! (rires) On est plus qu'impatients de jouer nos morceaux et vous les faire partager, alors, public français, à très bientôt j'espère et merci pour cette interview

24 février 2007

Saxon "The Inner Sanctum"

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SAXON "The Inner Sanctum"
(SPV / Distr. Replica Records)

www.saxon747.com

SAXON voit son aigle prendre à nouveau les airs avec un "The Inner Sanctum" au son orienté live et ses morceaux qui offrent un panel à la fois dans la plus pure tradition SAXON et aussi et c'est tout l'intérêt de l'album, avec des avancées, notamment dans les vocaux de sir Biff en personne. Traditionnel donc avec "Need For Speed", "Let Me Feel Your Power", joués tempo à fond et ces titres même s'ils ne sont pas du tout meilleur tonneau, n'en demeurent pas moins bien faits et agréables à l'oreille. Mais la pièce maîtresse de l'album est bel et bien "Red Star Falling", un mid tempo avec un Biff Byford à la voix plus en profondeur et recherche de feeling, ce qui donne un résultat très à la hauteur. Le morceau est ensuite suivi par une autre belle pièce, cette fois de très bon Rock'n Roll vraiment entraînant: "I've Got To Rock It (To Stay Alive)" avec sa ritournelle aux guitares, renforcée par un solide duo rythmique de Doug Scarratt et Paul Quinn, bref, simple mais très accrocheur, un gros succès assuré en live. Le single en téléchargement depuis le 20 janvier, "If I Was You" est quant à lui certes carré et efficace avec son refrain facile à retenir, mais n'est pourtant pas le meilleur extrait de tout l'album. En ce qui concerne "Ashes To Ashes", on revient à l'un des autres moments forts de "The Inner Sanctum", étant donné qu'il s'agit d'un superbe morceau au refrain qui martèle et plaira à juste titre en live et sur disque. Enfin, pour conclure les festivités, place au très bon "Atila The Hun" et à ses diverses ambiances dépaysantes bien senties. Ce titre devait, à l'origine, être le morceau d'ouverture, mais ses 10 minutes l'ont relégué plus loin pour des raisons qui se comprennent. "The Inner Sanctum" est, en résumé, un bon album de SAXON comme on les aime et qui sait faire plaisir tout simplement :-)

TASUNKA

24 février 2007

FIREWIND live in Paris, 11-11-2006 (check the whole album :-)

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22 février 2007

Grave Digger live in Paris (check the whole album :-)

22 février 2007

Messiah's Kiss "Dragonheart" (review in English)

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MESSIAH'S KISS "Dragonheart"
(SPV)

In 2002 MESSIAH'S KISS amazed all the fans of  Heavy Metal with the release of their debut album "Prayer For The Dying", a diamond fueled by dynamism and catchy songs whatever on disc or in concert. Later on the band was back in the spotlight with "Metal" a good disc with the band's mark left on the titles but the problem came from the not enough powerful production that didn't let the songs sound as good as they should have. At last in 2007, MESSIAH'S KISS are back and at their best, so expect to headbang along to the rhythm of their awesome third album: "Dragonheart". MESSIAH'S KISS is this great four pieces group formed by the impressive American singer Mike Tirelli (HOLY MOTHER), German musicians of the same high level whatever Ed and his way to play the drums always on attack, Georg on mighty guitar playing and Wayne and his solid bass rhythms. After Alex, the former second lead guitarist left the band for personal reasons, it was clear for the members left that the music of MESSIAH'S KISS was not and could not be imagined without a twin guitar piece, so, as replacement during the recording sessions, it's Herman Frank (ACCEPT, VICTORY) the producer for "Dragonheart", who offered his talent as guitarist to the band and the man is for sure gifted in both fields of music and producing when listening to the convincing result. "Dragonheart" has assets to make you sing along breathless and happy all the album long like for example on the track "Thunders Of the Night", a unique catchy one with his JUDAS PRIEST style. So, what else is to be done when discovering so many qualities excepted letting the breath of the dragon blow you away? "Dragonheart" the third offering of MESSIAH'S KISS being indeed powered by the heart of the Dragon; like the members of the band who remain faithful to the music they love: Heavy Metal. No compromises and that's good, so, get ready for MESSIAH'S KISS and look forward to see them play live: sensation guaranteed :-)

TASUNKA

http://www.messiahskiss.com

18 février 2007

Europe / Pleasure Addiction live in Paris

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Europe / Pleasure Addiction (Paris Elysée Montmartre 16.02.2007)

C'est dans un Elysée Montmartre des plus remplis et en pleine configuration, soit plus d'un millier de personnes, que cette belle soirée a fait honneur au Hard Rock et prouvé qu'il fallait compter encore et toujours sur ce style fondateur.

En ouverture, Pleasure Addiction et son Hard Rock / Glam a eu la charge de mettre l'ambiance au beau fixe et d'emblée, il est clair en les voyant entamer leur concert, qu'un atout incontestable de cette formation parisienne, vient de leur envie de mettre le feu. Le public se prête assez volontiers au jeu, surtout parmi les premiers rangs et l'atmosphère monte en pression, surtout que les titres ont cette accroche mélodique et dynamique qui caractérisait leurs aînés, à savoir Danger Danger ou encore Poison. Le seul problème, mais de taille, vient du son puisque celui-ci a pour défaut de rendre la basse trop en avant et les guitares moins incisives ni faciles à distinguer. Rajoutez à ça un chanteur, Olive, qui a beau s'époumoner, la technique ne rend pas hommage à ses efforts. Pourtant, il en aurait fallu plus pour pénaliser le groupe et ses qualités certaines sont tout de même clairement apparues à la foule présente qui les soutient avec un plaisir affiché. Un bon point pour un bon groupe tout récent et formé de membres de divers autres formations, mais clairement tous unis par l'amour du Hard Rock bien fait.

De retour à l'Elysée Montmartre après leur passage dans les lieux en 2004, les suédois d'EUROPE sont attendus de pied ferme par une foule hétéroclite autant du point de vue âge que style vestimentaire, mais avec, tous, le même désir de voir leur chouchous en chair et en os et de vibrer en chœur avec eux sur chaque morceau ancien ou récent. Souhait amplement comblé par les 5 d'Europe puisque d'entrée de jeu, c'est sourire permanent, énergie et feeling de la part de tout le groupe, Joey Tempest en tête, qu'il chante dans son micro, se serve régulièrement d'un haut parleur pour ça ou se mette à la guitare pour seconder John Norum. L'homme peut se vanter d'être un frontman charismatique qui sait s'adresser à une salle, la faire participer, mais qui sait aussi ce que donner de la voix veut dire, son chant se montrant plein de facettes et plutôt en forme ce soir-là, malgré un petit refroidissement récent. Les lights correctes mais sans plus qu'il y avait pu avoir pour Pleasure Addiction se sont métamorphosées avec des balayages très à la hauteur, tout autant que le son, devenu lui aussi partie intégrante de la chaleur qui monte dans l'Elysée. La sauce prend bien et ça dès l'ouverture avec les très bons "Secret Society", "Always The Pretender" ou "Superstitious". La set list mêlant le récent tiré de "Secret Society", dernier album en date et les hits imparables qui ont forgé la renommée du groupe, tous dans le public ont donc de quoi trouver leur bonheur. Il faut avouer que les classiques font toujours plus réagir les foules, comme l'a démontré le déchaînement sur la ballade "Carrie", reprise en choeur par les fans, sur les fédérateurs "Girl From lebanon", "Rock The Night" et que dire de "Cherokee", en premier rappel,  si ce n'est que c'est le frisson assuré d'avoir une salle entière à chanter à l'unisson et à pleine voix, le refrain à chaque fois que Joey lui tend le micro. La décontraction est de mise et même si John Norum est plus en retrait que son comparse au chant, le guitariste souriait d'un même sourire heureux que le reste du groupe. En retrait pour ce qui est de la présence scénique, c'est sûr mais le musicien n'en restant pas moins très doué à la 6 cordes, comme il l'a démontré lors de soli techniques et bardés de feeling: là, il brille de tout son talent ! Ian Haugland à la batterie crâne rasé et lunettes de soleil, Mic Michaeli faisant corps avec ses claviers, John Leven avec sa basse, le quintet gagnant était bien uni et complice comme des frères, ce qui ajoute à la réussite d'un gig déjà bardé d'atouts. Après le rappel et la reprise de l'hymnique "Cherokee", la set list s'achève sur un "The Final Countdown" de folie, puisqu'à peine les premières notes jouées, la foule saute de joie au propre comme au figuré, se fend de cris de délire et reprend en un choeur puissant les paroles. Pour l'occasion, John Norum et John Leven jouent les premiers accords en portant de fausses barbes postiches pour rappeler, avec humour, que le morceau n'est pas tout jeune et les enlèvent ensuite pour mieux laisser apparaître leur sourire trop ravis de voir une telle participation de tout le public. Une soirée brésilienne devant ensuite avoir lieu à l'Elysée Montmartre, la set list d'Europe se retrouve écourtée de 2 titres par rapport à leur date la veille, du coup c'est avec regret que le concert a dû prendre fin. Pour la dernière date de leur tournée, Europe a signé un beau concert et prouvé que les ans n'avaient pas de prise sur le physique ou le dynamisme de passionnés comme eux et tant mieux :))

TASUNKA   

(retrouvez ce live report sur le très bon site http://www.metalchroniques.fr/guppy/ )

(et visitez aussi le blog d'une passionnée totale d'Europe http://europebonjovidare.oldiblog.com/ )

13 février 2007

Intw PURE REASON REVOLUTION

Interview avec Jon Courtney, guitariste, compositeur, claviers de PURE REASON REVOLUTION, formation basée à Londres et bluffante:  la révolution serait-elle anglaise ?
(Par TASUNKA )

Félicitations pour votre album, l'écouter, c'est être véritablement transporté dans un autre monde

Jon: Merci ! C'est vraiment ce que nous voulions, que les gens ressentent cet univers, ce feeling que nous avons en nous: un rêve fait en commun, en somme :)

Comment tu qualifierais PRR, musicalement parlant ?

Jon en riant: On nous a qualifiés de tellement de noms, en passant d'Astral Folk (rires) à real Rock etc.. mais personnellement je nous qualifierais tout simplement de groupe de Rock: c'est vrai qu'à nous tous, nous avons plein d'influences de groupes des années 70, comme PINK FLOYD et comme nous avons cette référence en commun, bien sur nous sommes fiers d'être comparés à eux ce qui arrive souvent, mais franchement nous avons tous tellement de diversité dans nos bagages, puisqu'on y retrouve des groupes prog des années 70, mais aussi SMASHING PUMPKINS, MASSIVE ATTACK, NIRVANA, vraiment beaucoup d'horizons musicaux, tu vois et dont moi, qui aime beaucoup aussi les BEACH BOYS (rires) Nous sommes un groupe contemporain et c'est notre envie, notre passion qui nous motivent et nous poussent en studio, à faire ce que nous aimons sans nous poser de questions et ce n'est pas l'envie de faire un 70's revival qui nous fait agir (rires) Il n'empêche que nous serions très fiers si, à travers notre propre musique, les gens se posaient des questions sur nos influences, nos motivations et partaient à la découverte de ces groupes précurseurs

On le souhaite :) Et du côté du line up, tu pourrais m'en dire plus ?

Andrew (batteur) est mon frère donc, nous nous connaissons depuis pas mal de temps (rires) et pour le reste du groupe, avec Chloe (Alper) on se connaît depuis un moment, c'est une très bonne chanteuse, et aussi bassiste. En ce qui concerne Jamie (Wilcox) on s'est rencontrés en faisant nos études: il est à la guitare, aux vocaux et touche aussi aux claviers. En ce qui me concerne, je joue de la guitare depuis plus d'une décennie, même si j'ai démarré avec la basse, à cause de NIRVANA, quand je les ai entendus en étant plus jeune:) et sinon, c'est un plaisir de m'exprimer aux claviers, au piano (NDT: il semble qu'il manque le cinquième membre: Jim Dobson ? (claviers et violon) Puisqu'on parle de plaisir, c'en est un pour moi que d'être devant mon ordinateur à créer de la musique. Je compose parfois la majorité d'un titre et l'amène au groupe qui se l'approprie ou d'autres fois, j'apporte mes idées et c'est l'ensemble des membres de PRR qui joint les leurs pour, au final, faire un tout
J'aime tellement ce processus moderne de création avec la technologie actuelle qui te laisse tellement de possibilités, d'ouvertures. Quand on songe que nos aînés dans les années 70, avaient une tout autre façon de faire pour des contraintes technologiques, tout prenait tellement plus de temps. C'est magique maintenant. Mais pour revenir à "The Dark Third", sinon, la place est un peu plus faite aux vocaux à la fois de Chloe en principal et de ceux masculins. Mais avec toujours cette liberté d'expression sans contraintes, qui fait que les morceaux ne sont pas une structure fixe avec instruments à un moment précis, défini ou chant au bout de tant ou tant de temps après le début du morceau, non, simplement le chant se pose comme une évidence là où on sent qu'il va le mieux. Même chose pour les instruments, chacun dans PRR touche à tout et il n'y a pas un côté figé où tel instrument est la marque incontournable de telle personne dans le groupe.

Effectivement, on ressent cette liberté en écoutant "The Dark Third". Et pour ce qui est de la production, c'était pareil ? C'est que vous avez un super son

J'ai fait des études musicales incluant un cursus de production et avant de signer avec le label où nous sommes, nous avons fait pas mal de démos, ce qui a permis de s'entraîner et d'affiner les choses dans ce domaine, ce dont je suis fier. Pour ce qui est du présent, le label nous a dit vouloir un très bon son et nous a proposé et permis de collaborer avec Paul Northfield, qui a entre autre travaillé avec RUSH et DEEP PURPLE actuellement, il me semble. Il a un sacré paquet d'expérience. C'était une plaisir pour le groupe qu'il ait été à bord, vu qu'il possède un vrai savoir, une vraie technique "old school" que nous n'avons pas et dont nous ne savions rien, en matière de savoir faire typique des années 70, pour faire sonner comme jamais, la batterie, donner un son bien charnu, bien plein aux guitares. Paul a, en quelque sorte, joué le rôle de mentor en étant à nos côtés et nous l'apprécions vraiment beaucoup.

En plus de cet aspect, qu'est-ce que ça a apporté à PURE REASON REVOLUTION cette signature chez SONY/BMG ?

C'est une bonne chose que d'être dans un grand label, d'être avec Insideout pour l'Europe, ça nous permet de nous exprimer pleinement et d'avoir la possibilité de le faire, d'aller au-delà des limites, sans retenue artistique. Le courant passe bien entre eux et le groupe et c'est aussi un bon moteur pour pousser PRR en nous permettant, notamment, d'avoir des dates de concerts plus conséquentes. A Londres, chez moi, le groupe n'est pas encore considéré comme un grand groupe, je veux dire par là que même si c'est vrai qu'il y a du public à nos concerts qui se compte en centaines de personnes, nous ne sommes pas de grosses pointures (rires)

Votre tournée va démarrer d'ici peu, comment vous l'abordez ?

Effectivement, puisque le premier concert sera chez nous en Angleterre, le 16 février et ensuite, un peu partout: en Allemagne, Pologne, Italie, Hollande et France. Ce sera une première pour nous de jouer dans ces pays, Angleterre mises à part. Là où ce sera vraiment la première fois, c'est notre date du 27 février à Paris. J'aime Paris tout comme mes parents qui eux, l'adorent; j'y suis déjà venu une paire de fois non par pour jouer, mais pour flâner et ce qui me plait aussi, c'est me poser relax à une terrasse si typique et faire semblant d'être un parisien (rires) Pour ce qui est de la préparation de la tournée, nous répétons pas mal. Sur scène, il y aura un écran en fond, qui diffusera des séquences générées par ordinateur pour qu'en live, PRR ce soit comme sur album, c'est-à-dire un ensemble à tous les niveaux: visuel avec de bonnes lumières, son, et le tout pour que le feeling soit au rendez-vous généré par cette cohésion entre tout. L'émotion, le rêve en leit motiv :)

En parlant de visuel, PRR a en plus de ses qualités musicales et humaines, un très beau design, sobre mais marquant

C'est notre maison de disques qui nous a dirigés sur Blue Source, ce sont eux qui se sont chargé du visuel; c'est un petit studio basé à Londres et ils ont fait un bon travail de création pour  les pochettes de "The Dark Third", de notre mini album "Cautionary Tales For The Brave" (2005 chez BMG) Tous sont issus de chez eux. Blue Source, pour les situer, ont aussi collaboré avec PLACEBO, SUPERGRASS ou COLDPLAY.

C'est génial d'avoir été aussi bien entourés :) Et pour revenir à la scène, tu es quel genre d'artiste, qui s'il devait choisir prendrait le studio ou la scène ?

Définitivement le studio. Parce que j'aime créer et j'aime cet environnement qui y est propice :) En studio, je peux y trouver tout pour le faire pleinement sans contrainte et en pouvant avoir un contrôle sur ce qu'il se passe, alors que sur scène, c'est plus dur de contrôler les choses, il peut très bien arriver n'importe quoi, mais que tout le monde se rassure, jouer en live me plait (rires) Venez nous voir le 27 février en concert à Paris ;-)

Avec plaisir !!!
PURE REASON REVOLUTION possède la fascination du rêve à la base de son nom et de sa musique et ses musiciens s'en montrent les dignes représentants, leur premier album étant classe !!

www.purereasonrevolution.com

12 février 2007

Interview HACRIDE

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Très intéressante, telle était cette interview du très bon groupe Hacride, avec Adrien Grousset (Guitare) et Benoist "Ben" Danneville (Basse), deux musiciens passionnés et complices, au point que quand l'un fait une phrase, l'autre la complète, en osmose. On comprend mieux d'où vient la vraie charpente solide qui caractérise la musique de HACRIDE et la qualité musicale du groupe

(Par TASUNKA pour ISKA Photos et Rock-Fort Show http://rockfortshow.free.fr

Par rapport à votre précédent album, quelle évolution vous diriez qu'il y a avec "Amoeba"?

Adrien: Plus d'expérience, puisque nous sommes arrivés avec notre premier album en sortant de nulle part, et en fait, le live, l'expérience avec le label Listenable, avec d'autres musiciens, d'autres groupes, tout ça nous a permis de voir plus large. Disons que l'apport d"Amoeba" par rapport à "Deviant" ("Deviant Current Signal"), c'est que c'est une musique beaucoup plus progressive dans le sens d'avancer

Benoist : D'une recherche aussi

Adrien: D'un recherche avancée, ah oui, ça sonne bien (rires) Pour moi les groupes progressifs sont ceux qui donnent des coups de pied dans le milieu du Métal, qui osent imposer des choses nouvelles, qui marquent une progression. Je ne sais pas si "Amoeba" est une progression dans le domaine du Métal, mais nous, en tous les cas, c'est ce que nous avons essayé de matérialiser

Dans cet ordre d'idée, des choses nouvelles, tu pourrais m'en dire plus sur la prise de risque, en quelque sorte, de cette reprise d'un groupe espagnol de Flamenco: "Ojos De Brujo" et en plus avec 2 de ses membres originaux en guests vocaux ?

Adrien: En fait, c'est un groupe qui est très connu en Espagne et ce sont même des vraies stars là-bas. Quand j'étais à Barcelone, on m'a fait écouter ce fameux morceau "Zambra" qui m'a interpellé et dès que je l'ai écouté, j'ai trouvé qu'il y avait un attrait particulier à le reprendre, peut –être à cause d'un  riff qui sonnait bien. On l'a donc mis en place et ça le faisait bien. Ça donnait vraiment un apport ce mélange de Flamenco, de guitares acoustiques, ce qui fait que nous avons décidé d'incorporer ce morceau à l'album. On a donc contacté par téléphone les membres de Ojos De Brujo pour leur demander tout simplement leur accord sur la reprise et ils nous l'ont donné en nous disant avoir écouté la démo et être enthousiastes à ce sujet.

Benoist: Leur style n'est pas métal du tout, il n'y a pas de guitares saturées, mais acoustiques, c'est du néo flamenco

Adrien: C'est fusion, ils touchent un peu à tout, il y a aussi un peu de hip hop dedans, de l'electro

Benoist: C'est ouvert et comme nous, c'est une recherche musicale

Adrien: C'est ce qu'ils ont apprécié chez nous et tellement apprécié qu'ils ont accepté de venir chanter sur l'album, ce qui nous a fait super plaisir. C'est seulement par la suite que nous nous sommes aperçu de la taille réelle qu'avait ce groupe, que c'était plus que des stars, qu'ils avaient des premières parties de Ben Harper, des concerts à Londres, au Japon, que tout était complet depuis deux mois. Pour l'anecdote, ils ont enregistré les parties voix dans un hôtel quelque part entre New York et Madrid, ils ont donné de leur temps pour faire cet enregistrement, pour nous

Benoist: ils croyaient en nous

Et ils ont entendu le résultat final, mixé et si oui, qu'est-ce qu'ils en pensent ?

Benoist: On ne sait pas trop, on leur a envoyé l'album, ils  l'ont reçu, mais là, ils sont encore partis

Adrien: Il sont partis pour une tournée mondiale J. La dernière fois que j'ai eu Max au téléphone, l'un des 2 chanteurs dans la reprise, c'était pour m'envoyer les bandes de leurs voix enregistrées, mais depuis, je ne sais pas ce qu'ils ont pensé de la version finie de la reprise comme pour l'instant, on n'a pas encore de nouvelles.

Benoist: Les collaborations comme ça, il n'y a rien de prémédité, c'est une question de rencontre, de feeling, d'envie, sur le moment

Adrien: Oui, il faut que ce ne soit pas conventionnel et ce n'est pas du tout une question d'avoir simplement un nom sur l'album en guest. On ne critique pas les "featuring" mais pour nous, il faut vraiment que ça apporte quelque chose à la musique. Ojos De Brujo, je ne pense pas qu'ils soient très connus en France et on se disait que ça valait le coup, que c'était original, que ça apportait quelque chose à la  musique et notre l'album de faire cette collaboration avec eux et en plus, si ça peut permettre de faire plus connaître le groupe en France, c'est bien. En fait, on les a choisis pour cette raison et non pour leur notoriété parce que quand nous avons découvert l'ampleur de leur célébrité, on s'est retrouvés même un peu génés comme nous ne les avons décidément pas choisis pour ça

Benoist: C'est un coup de cœur. C'est seulement quand on les a contactés pour le reprise que nous avons surfé sur leur site pour voir leurs dates, juste comme ça et d'un coup on s'est aperçu que c'était marqué, entre autres, Japon, etc… un truc énorme

Adrien: Là, on s'est dit que c'était vraiment grand, qu'on avait du se tromper de page (rires) C'est là que nous avons aussi appris qu'ils avaient des passages programmés à le télé, qu'aux cotés de Ben Harper, ils étaient nominés aux music awards américains dans la catégorie musique du monde, bref, du grand quoi

Effectivement, c'est bluffant J Et pour rester dans l'originalité, une question que tout le monde a dû vous poser, mais je vous la pose quand même ;)) Pourquoi ce nom d'Amibe "Amoeba" ?

Adrien: Non, c'est cool, ça permet à chaque fois de développer notre réponse (rires) L'amibe, c'est le semi concept (rires) C'est l'image que nous avons voulu créer pour l'album et nous voulions une entité, un titre qui regroupe tout; la musique, le visuel, qui soit un entité, qui soit une ligne directrice qui nous a permis de développer le thème au niveau des paroles, une partie du son, comme l'amibe évolue dans un milieu aux sonorités plutôt aquatiques, nous voulions aussi recréer des ambiances plutôt planantes, très ouvertes. C'est un semi concept

Benoist: Dans le sens où nous voulions avoir une image, mais pas de concept à part entière et avec Amibe, ça permet de visualiser une image, un son,et c'est ce que nous voulions, un titre qui fasse le tour de ce qu'est le CD à tous les niveaux.

Le titre est arrivé à quel moment, comme la composition a pris un an, il me semble ?

Adrien: Presque 2, même.

Benoist: C'est arrivé en février je crois, lors d'une date en Suisse. On s'est tous mis autour d'une table et c'est arrivé comme ça en discutant

Adrien: On voulait aussi un nom qui ne sonne pas Métal, ça sonne trip hop et nous voulions aussi une pochette qui soit d'un visuel doux. Quoiqu'on en dise, la pochette c'est ce que l'on voit en premier de l'album et c'est important, ça détermine ta vision d'un disque, ta manière de l'appréhender. Pour "Amoeba", à l'intérieur tu as une musique complexe, plus agressive et la pochette en  premier abord te pousse à écouter l'album.

C'est un peu une prise de risque cette nuance entre l'intérieur et l'extérieur, mais en même temps, les gens qui n'écoutent pas du Métal se posent des questions face au visuel de la pochette et intéressés, vont l'écouter et ça, c'est ce que nous souhaitions.

Benoist: On souhaitait que les gens se posent des questions, se disent: "Qu'est-ce que c'est ?"

La pochette est superbe, vous pouvez m'en dire plus sur la façon dont Erik Larkens, l'artiste à sa base, l'a réalisée ?

Benoist: Erik avait entendu les démos et c'est quelqu'un de très imaginatif. Il était parti sur un concept style Atlantide avec la 3D, mais l'idée, pour nous, c'était quelque chose de plus sobre, plus marquant et de fil en aiguille, il est arrivé à ce résultat

Superbe résultat !!

Pourquoi autant de temps pour composer le nouvel album, 2 ans ?

Adrien: On a un processus de composition qui est très long et en plusieurs parties. Je compose en fait la totalité de l'album chez moi sur une espèce de home studio, avec guitares, basse, batterie etc.. Je fais une sorte de maquette quelque chose d'assez fini et par la suite, il y a les phases d'arrangements qui sont très très importantes, parce que ce sont les interprétations personnelles de chaque musicien, la phase de maturation et c'est pour ça que ça nous a pris deux ans. C'est à dire qu'on réarrange chez moi, en répètes, et jusqu'au dernier moment avant d'entrer en studio, et même une fois en studio, on réarrange encore et encore.

Ben(oist): On veut qu'il n'y ait aucun doute et s'il y en a un, on cherche jusqu'à ce que tout soit parfait pour nous, dans le sens de la perfection, pour le morceau, de ce dont le morceau  a besoin. Par exemple, même si un riff est bien, on va travailler encore pour que l'ensemble colle au mieux, qu'un riff en porte un autre, etc..

Mais du coup, de chercher et atteindre la perfection pour un titre, ça doit aussi amener des difficultés techniques pour le jouer en studio, vu son niveau ?

Rires des 2 complices: oh oui !

Adrien: Les morceaux les plus progressifs comme "Deprived Of Soul", qui est à mon avis, l'un des titres les plus aboutis de l'album mais aussi très compliqué à interpréter, c'est un long morceau. "Zambra" n'est pas évident non plus. Mais tout est technique dans l'album, d'où une prise de risque, mais cette technique est faite pour être au service du morceau.

Vous avez une superbe technique justement; quel est votre bagage musical ?

Adrien: Je fais de la musique depuis que j'ai 5 ans, de la guitare depuis 12 ans et maintenant je suis prof de gratte. Oli (Olivier Laffond) ça fait autant de temps qu'il joue de la batterie.

Benoist: Pareil pour moi et avant je faisais de la guitare, ensuite je suis passé à la basse 

Adrien: On a tout le temps fait de la musique, et quand on était gamins, quand les autres jouaient aux jeux vidéos, avec des mobylettes, vers 12-13 ans, nous on avait des guitares, c'est un choix personnel J

Benoist: On a toujours été attirés par ça et au fur et à mesure de notre évolution et vraiment, on ne se voit pas faire autre chose

Adrien: Avec Ben, on est issus de la même école de musique et avec notre batteur Oli , lui et moi on se connaît depuis 17 ans, je calculais ça l'autre jour (rires)

Benoist: C'est aussi une envie d'y arriver tous ensembles et aussi d'anciens groupes, où ce n'était pas ce que nous voulions vraiment, on en discutait. on avait toujours envie de jouer ensemble, ce qui fait qu'à un moment on s'est retrouvés à essayer, à se dire avec qui nous avions envie de jouer; ça s'est fait comme ça

Pour la tournée, vous savez si elle sera plus élargie que la dernière, je veux dire un circuit européen et non plus seulement en Suisse, en plus de la France ?

Benoist: Même circuit de fin février jusqu'à juin et on a des pistes après pour l'étranger, mais rien n'est fait

Adrien; tout ce qui est booké c'est de mars à juin, c'est certain et après nous sommes en train de travailler pour un seconde tournée en septembre

Dites moi toi, tu es endorsé Jackson et Oli, votre batteur Drumheads et surtout Spaun, un gros custom de batterie américain: c'est un joli coup, comment vous avez obtenu ça ?

Benoist: C'est au coup de cœur, lors de discussion avec quelqu'un sur myspace, sur le net qui me dit: j'adore ce que vous faites et lors aussi de discussions toutes simples sur la vie de tous les jours et d'un coup, je vois sur sa page une référence aux guitares Jackson et comme je lui ai posé la question s'il travaillait pour Jackson, il m'a dit qu'en fait, il était le patron de Jackson Angleterre. C'était sous jacent, on l'avait aussi démarché, mais rien n'était fait. Ce n'est pas évident de savoir qui est vraiment qui sur le net, mais là, c'était vraiment le patron anglais J Mais ce résultat d'être endorsé, c'est aussi dû au culot, ça a été un enchaînement ensuite. C'est une recherche de reconnaissance, aussi, une recherche de professionnalisme le fait d'être endorsé.

Adrien: ça met du poids à un groupe, c'est le petit plus. C'est dommage et bête à dire, mais ça donne du poids, un musicien qui est endorsé

Ben: c'est aussi un bonus pour avoir du matériel plus conséquent et en amont, pour le studio et l'enregistrement comme nous savions que nous voulions changer le son, il fallait des gros instruments pour ça.

Merci pour l'interview et le meilleur pour Hacride, on a hâte de vous voir en tournée

Nous aussi (rires) Merci à toi pour l'interview

www.hacride.com

TASUNKA

12 février 2007

Hacride "Amoeba" (Review in English)

amoeba

HACRIDE "Amoeba"
(Listenable Records)

It's a pleasure to suddenly see your ears filled with a music that is different from most of the others you've ever heard, that is also creative daring without any problem or complex to mix Hardcore with Flamenco, Hard with soft music or vocals and clean with distorted guitars. HACRIDE can be proud of their qualities with this achieved album offering then an interesting new meaning to the word: progressive as all the album long, it's a range of diversity that makes think that progressive really is synonymous with progression and innovation, even the cover artwork is unique as the atmosphere of HACRIDE itself may be. "Fate", "Deprived Of Soul", and the excellent cover song of the Spanish band "Ojos De Brujo" featuring two of the original members of Ojos on vocals: "Zambra", are the very best examples of what a band motivated by pure passion and desire can do in the field of good music. Just add to that a powerful production, polyrythms, vocals and guitar loaded with real feelings and you'll better sketch what "Amoeba" is about: pleasure quite simply! It's rather incredible to imagine that "Amoeba" is only the second album for HACRIDE but for sure it is and the potential of these French musicians and singer is very much alive. So, let's keep an eye on HACRIDE for the present moment with "Amoeba" and for the future as the band will certainly not stop their curse to the heights.

TASUNKA

12 février 2007

Hacride "Amoeba"

hacride_amoeba_small   (also in the English Reviews section ;))

HACRIDE "Amoeba"
(Listenable Records)

Quel plaisir d'avoir d'un seul coup les oreilles emplies d'une musique qui diffère de la majorité de ce que vous aviez pu déjà expérimenter auparavant et qui se révèle très créative en osant? sans aucun problème, ni complexe, faire sonner Hardcore avec Flamenco, brutalité avec musique ou chant moins agressifs et guitares sèches avec guitares saturées. HACRIDE peuvent être fiers d'eux avec cet album abouti et réussi qui sait offrir un nouveau sens au mot progressif, étant donné que tout au long du disque, on est face à une palette de diversité qui fait songer que progressif est véritablement synonyme de progression et d'innovation, à l'image aussi de la pochette qui se révèle unique, comme peut l'être l'atmosphère d'HACRIDE, elle-même. "Fate", "Deprived Of Soul", et l'excellente reprise du groupe espagnol Ojos De Brujo "Zambra", avec pour l'occasion, 2 de ses membres en guests vocaux, en sont les meilleurs exemples de ce qu'un groupe motivé par une passion et une envie sincères peuvent faire dans le domaine "bonne musique". Ajoutez à ça une production très à la hauteur, des rythmes multiples, un chant et des guitares au feeling palpable et vous aurez une bonne vision de ce qu'est HACRIDE: du pur plaisir ! C'est quand même incroyable de se dire qu"Amoeba" est seulement le second album d'HACRIDE et pourtant, c'est bel et bien le cas et le potentiel des Français est bel et bien en pleine forme. Alors, gardez un œil sur HACRIDE non seulement maintenant avec "Amoeba", mais aussi dans le futur, vu que cette formation ne va certainement pas stopper là sa progression vers les sommets.

TASUNKA

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